@Gilles :Sur le Blog a Jorion , il y a un gus qui me parait assez crédible sur ces problèmes
http://www.pauljorion.com/blog/?p=24050#comment-182523
Lire les posts d' Andre Yenagal :
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L’hormésis est aussi factuel que l’art abstrait : on peut le voir avec nos yeux et cerveau dans un musée, ce n’est pourtant pas un processus biologique. Le bronzage est aussi un effet hormésis : en cas de faible-moyenne irradiation solaire, nos cellules de la peau réagissent en produisant une pigmentation protectrice – qui nous protège assez bien des faibles à moyens rayonnements UV. Et réduit ainsi les probas de cancers.
Cela n’a pourtant pas un mécanisme de réparation de l’ADN qui s’est mis en route, mais une simple filtre sur la peau. On appelle donc cette résultante sur courbes, effet hormésis (avec explication ici, le bronzage !!!). Néanmoins, si des gens au lieu de s’exposer pour bronzer, vont à l’ombre ou se mettent chapeau, s’habillent en djellaba intégral et crèmes solaires ultra-filtrantes, l’effet hormésis sera lui aussi repéré sur les courbes statistiques de minorie de cancers.
=> Que ce soit donc réaction de l’épiderme ou couverture protectrice artificielle, ou rester à l’ombre, il y a effet hormésis sur papier MAIS un ensemble d’explications et processus, biologiques ou artificiels, d’habillement en conséquence, pour l’expliquer. L’effet hormésis n’est donc pas un processus biologique ni même scientifique, ni une explication à cette minorie de cancers, mais le prête-nom donné à cette courbe constatée, non linéaire versc les plus faibles expositions versus les radiations solaires ici. Les procédés amenant celle-ci pouvant être multiples, voire parfois une simple facétie mathématique ou statistique.
Vous êtes déroutant c’est pas vous qui me disiez qu’il ne fallait surtout pas impliquer « mère nature » pour expliquer les choses. On est revenu à la case départ en fait.
Votre mécomprenotte m’épate tout autant, mais ne me déroute pas :
- une chose est d’expliquer l’état d’une population par des raisonnements tels que pression sélective, avortemets spontanés ou surmortalité infantile, une autre est de – par le fait que « mère nature » agit contre les graves pathologies…
– une autre est de se servir de « mère nature avorteuse » pour régler les problèmes causés par le nombre d’agents pathogènes que nous déversons dans la nature. Car chaque action spontanée de « mère nature » (pression sélective drastique ici), est ici en fait un désir d’enfant qui ira à la poubelle de l’hôpital, une IG non désirée, un malheur pour la future mère qui aimait déjà son furur fiston ; ca dans le pire des cas, voire une +/- grave pathologie pour l’enfant et une charge supplémentaire pour la famille.
C’est donc en agissant contre les mutagènes et en soignant, rn prévenant, que la médecine répond aux pépins, et non en laissant faire la pression sélective sur les handicapés. Oui ou non ?
Si vous ne comprenez toujours pas que l’on puisse ET utiliser des équations de pression sélective pour expliquer des états populationnels, ET qu’en même temps on ne promeuve pas un « laisser-faire néolibéral, quasi eugéniste », mais au contraire des actions médicales contre les pathologies et les souffrants, je ne puis rien pour vous.
Amicalement
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Bonjour,
(moi c’est Yenagnal, enchanté et heureux d’échanger avec vous. Je suis un intervenant parmi la foule, virtuel, portant un pseudo de reconnaissance. J’hésitais entre Charles Baudelaire et Charles Manson comme premier choix, mais aucune importance)
Oui, je comprends maintenant la teneur de votre question initiale. Pour la problématique plus profonde que vous proposez (sauf erreur, cela ressemble à une forme tautomère ), je pense qu’un spécialiste en chimie organique ou quelqu’un de plus frais que moi pourra vous fournir des détails pointus : ce genre de pépins [peu importe la forme qu’a prise cette base azotée, comme vous le dites) donnent en effet des mésappariements où votre Guanine mal fichue pourra se « marier » avec une Thymine au lieu d’une Cytosine, ce qui est embêtant (ou heureux) car pouvant entraîner des conséquences, des divorces, bonheurs, ou pas, dans l’organisme, mais en tous les cas modification de l’ADN.
Et mal ou heureusement, normalement cette substitution peut rester ainsi, non réparée :
a) votre G mal fichu s’apparie avec T, puis étape b) après séparation des brins lors de la division suivante, le G s’apparie avec son C, et le T avec son A,, ce qui donnera un G/C devenu T/A chez la 1/2 des cellules filles, qui perpétueront cette mutation.
Les mécanismes de réparation n’ont aucune raison d’agir contre cette modification. Ce sera éventuellement la pression sélective qui agira, si transmission, si expression de la mutation.
Mais il pourrait y avoir des conséquences différentes en amont de ce que j’expose comme scénario.
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