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https://www.usinenouvelle.com/article/e ... es.N816180EDF investit 54 millions d'euros pour la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes)
Pascal Remy Usine Nouvelle le 11/03/2019
EDF consacre 54 millions d'euros à l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes) pour améliorer la sûreté du site.
54 millions d'euros. Telle est l'enveloppe financière dégagé par EDF pour sa visite décennale de l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Chooz qui sera arrêtée, à cet effet, le vendredi 15 mars 2019 pour un moment clé dans la vie de cet équipement.
Cet arrêt hors-normes apportera des améliorations supplémentaires en matière de sûreté. À ce titre, outre le renouvellement du combustible, plus de 20 000 activités dont trois examens réglementaires propres à la visite décennale sont prévues durant un peu plus de quatre mois.
Trois interventions principales
Primo, le contrôle de la cuve à l’aide d’un matériel appelé "machine d’inspection en service" (MIS). Ce robot, commandé à distance à l’aide de câbles de fibre optique, permet de scruter chaque centimètre carré de la cuve du réacteur.
Secondo, l’épreuve hydraulique du circuit primaire qui a pour but de vérifier son étanchéité en montant la pression du circuit de 155 bars à 200 bars.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... evu-190315Diesels de secours: EDF a fait des travaux sur plus de réacteurs que prévu
AFP parue le 15 mar 2019
EDF a dû effectuer des travaux pour mettre aux normes l'alimentation électrique de secours sur plus de réacteurs nucléaires que prévu initialement, indique vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
EDF avait en 2017 déclaré une anomalie sur la résistance à un éventuel séisme des ancrages de ses diesels de secours, censés garantir l'alimentation électrique de la centrale en cas de défaillance de l'alimentation électrique externe.
Le problème avait été identifié d'abord sur les 20 réacteurs de 1.000 MW, puis sur certains autres réacteurs de 900 MW, portant le total à 26 réacteurs au total sur 58. L'ASN a classé cet événement au niveau 2 (correspondant à un "incident") sur l'échelle INES, qui va de zéro à sept.
Mais EDF a depuis déclaré à l'ASN "que les défauts de résistance au séisme s'étendaient à plusieurs autres réacteurs" de 900 MW.
"L'ASN classe ainsi au niveau 2 de l'échelle INES cet événement significatif pour 11 réacteurs supplémentaires", indique le gendarme du nucléaire dans un communiqué. Sont concernés certains réacteurs des centrales du Blayais, de Gravelines, Saint-Laurent et Chinon.
En outre, l'ASN classe le problème au niveau 1 de l'échelle INES ("anomalie") pour encore onze autres réacteurs. Ils sont en effet "affectés par cet écart, mais à un degré moindre", explique-t-elle.
"L'ensemble des réacteurs concernés par cet événement a fait l'objet de travaux aujourd'hui terminés pour renforcer les ancrages des systèmes auxiliaires des diesels de secours", souligne l'ASN.
Elle précise que certains contrôles doivent toutefois encore être menés, notamment au cours d'arrêts de réacteur.
Par ailleurs, l'ASN avait demandé à EDF, après l'accident de Fukushima en 2011, de mettre en place un autre moyen d'alimentation électrique supplémentaire, censé résister aux situations extrêmes.
Ces diesels dit "d'ultime secours" n'ont cependant été mis en place que sur deux réacteurs. Pour les 54 autres concernés (les deux de Fessenheim en étant dispensés), EDF n'a pas pu terminer les travaux avant fin 2018 comme prévu et l'ASN a accepté fin février de "modifier le calendrier" de mise en service de ces équipements "compte tenu des difficultés rencontrées par EDF".
Par ailleurs, l'ASN indique vendredi que EDF lui a signalé un défaut de résistance au séisme de vannes de systèmes de ventilation de 52 réacteurs, un incident classé au niveau 1 de l'échelle INES.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... et.N821180Les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech sont à l'arrêt
Rémi Amalvy Usine Nouvelle le 21/03/2019
Tous les réacteurs sont à l'arrêt à la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne). Conséquence d'un niveau d'eau bas dans un générateur de vapeur, le réacteur n°2 de la centrale s'est arrêté le 21 mars. Il n'y a aucun risque de sécurité, précise EDF, il ne s'agit que d'un processus automatique. L'événement survient cependant alors que le réacteur n°1 est en maintenance.
Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) s’est arrêté jeudi 21 mars vers 10h30. Pas de panique, il s’agit d’un processus automatique et conforme aux dispositifs de sûreté et de protection, indique EDF dans un communiqué.
"Pas d'impact sur la sûreté"
L’arrêt fait suite à "l’atteinte d’un niveau d’eau bas dans un générateur de vapeur, suite à une opération de maintenance", précise l'électricien. L’événement "n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ni l’environnement".
Cependant, le fonctionnement du réacteur n°1 est également actuellement en pause, afin de recharger une partie de son combustible et réaliser des opérations de maintenance. Tout le site, d’une puissance de 1300 mégawatts, est donc à l’arrêt pour l’instant.
Les équipes de la centrale "sont mobilisées pour pouvoir redémarrer l’unité de production en toute sûreté".
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... le.N828520La filière nucléaire française prend l'aéronautique pour modèle
AURÉLIE BARBAUX Usine Nouvelle le 11/04/2019
ENQUÊTE Désormais unies derrière EDF, les entreprises françaises du nucléaire se mobilisent sur quelques objectifs communs.
Après l’implosion d’Areva, la filière nucléaire française est bien décidée à se reconstruire. Et elle s’est trouvé un modèle, celui de l’aéronautique. Copiant le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) créé en 1908, les entreprises nucléaires françaises ont regroupé les quatre associations les représentant – l’Aifen, le Giin, le PFME et le Faif – pour créer le Gifen (Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire), en juin 2018. "La filière a une vraie volonté de se structurer, avec EDF en pièce centrale et la Sfen – la Société française d’énergie nucléaire – comme think tank scientifique", détaille Philippe Knoche, le directeur général d’Orano. Il revendique même la filiation : "Comme le nucléaire, l’aéronautique a des produits à vie très longue avec des impératifs de sécurité, de sûreté et une concentration d’acteurs similaires. Nous avons aussi nombre de fournisseurs en commun."
Endossant le rôle d’Airbus, EDF est un chef de file accepté de tous. "On veut s’approprier le modèle aéronautique jusqu’au bout", avance Philippe Sasseigne, le directeur exécutif d’EDF chargé de la direction du parc nucléaire et thermique. Comme Airbus, EDF a également choisi la maquette numérique et les outils PLM de Dassault Systèmes pour la conception de l’EPR 2 [lire page 28]. Mais début 2019, le Gifen ne compte encore que 180 membres, contre 400 pour le Gifas. Il est donc loin de fédérer les 2 600 entreprises revendiquées par la filière. "Il faut rester modeste. Pour nos PME, la part de l’activité dédiée au nucléaire tourne autour de 15 à 20 %, alors que la proportion est inverse dans l’aéronautique. Il leur est compliqué de multiplier les adhésions", observe Cécile Arbouille, la déléguée générale du Gifen. L’enjeu est pourtant bien de "mobiliser l’ensemble des acteurs de la filière sur quelques objectifs communs, à commencer par celui des compétences et sur quelques programmes communs, comme la préparation de la supply chain", insiste, de son côté, David Guillon, le directeur général de Spie nucléaire.
Comme les avions, les réacteurs nucléaires pourraient bien demain être construits en série. Réunis dans un consortium, EDF, TechnicAtome, Naval Groupe et le CEA veulent développer des SMR – des Small modular reactors. "Nous allons démarrer cette année l’équivalent du conceptual design du SMR français pour concevoir un réacteur de 170 MW. L’intérêt de ce type de réacteur, c’est qu’on peut le construire par deux, par quatre, par six… Avec ce nouveau modèle, nous visons aussi bien des pays voulant développer une filière nucléaire avec des installations peu puissantes et un investissement limité que des pays ayant des populations très dispersées sur leurs territoires, ou encore des poches industrielles excentrées, comme au Canada, dans des zones non ou faiblement connectées aux réseaux de transport ", témoigne Xavier Ursat, le directeur exécutif d’EDF, chargé de la direction ingénierie et projets nouveau nucléaire.
Avec un marché des grandes centrales qui se contracte [lire page 35], il s’agit pour le nucléaire français d’aborder différemment la question de la compétitivité de ce secteur. "Jusqu’à présent, pour rendre le nucléaire compétitif, tout en augmentant les exigences de sûreté, on faisait plus gros, ce qui permettait de garder un coût raisonnable", rappelle Xavier Ursat. L’idée de faire petit et modulaire n’est pas neuve. Rosatom a déjà construit un SMR sur une barge, la Chine devrait lancer la construction de centrales flottantes cette année et une société américaine attend une autorisation de construire un prototype de SMR au sol dans l’état de l’Idaho. "Ce n’est pas une surprise si les SMR débutent aux États-Unis, car il faut vite atteindre la série, explique Valérie Faudon, la déléguée générale de la Sfen. Mais pour produire en série, il faudra que les normes de sûreté soient standardisées d’un pays à l’autre, probablement sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique." Partis après tout le monde, les Français veulent mettre les bouchées doubles et imaginent "construire des projets SMR dans les années 2030", avance Xavier Ursat.
DES SITES INDUSTRIELS PLUS PRODUCTIFS
Le nucléaire français ne se limite pas à la conception et construction de réacteurs nucléaires. Avec des acteurs comme GE Power (ex-Alstom), Orano et Framatome, la France est à la pointe en matière de production industrielle de combustibles nucléaires et d’équipements comme les turbines vapeur. Mais si les carnets de commandes sont pleins pour les huit à dix années à venir, là aussi la filière doit gagner en compétitivité pour rester sur le marché. "Dans le nouveau nucléaire, on veut se comporter en industriel, prévient Bernard Fontana, le PDG de Framatome. On a construit les EPR avec des milliers de fichiers Excel. Ce que nous mettons en place, c’est de l’ingénierie système, avec un support de type PLM." Framatome veut aussi rendre ses sites industriels plus productifs. Il a investi 220 millions d’euros l’an passé dans son outil industriel, dont 35 millions pour le digital. Partout où cela est possible, l’industriel rapatrie de la charge dans ses usines. Sur le site de Paimboeuf (Loire-Atlantique), qui fabrique les tubes d’assemblage de combustible, la production devrait ainsi passer de 6 000 à 10 000 km de tubes par an. Celui Jarrie (Isère), qui produit le zirconium utilisé dans les tubes, passera lui progressivement de 1 600 tonnes en 2018 à 2 000 tonnes. "Historiquement, l’objectif industriel était d’être sûr. Framatome a rajouté le fait d’être compétitif", résume Bernard Fontana.
DES SITES INDUSTRIELS PLUS PRODUCTIFS
Le nucléaire français ne se limite pas à la conception et construction de réacteurs nucléaires. Avec des acteurs comme GE Power (ex-Alstom), Orano et Framatome, la France est à la pointe en matière de production industrielle de combustibles nucléaires et d’équipements comme les turbines vapeur. Mais si les carnets de commandes sont pleins pour les huit à dix années à venir, là aussi la filière doit gagner en compétitivité pour rester sur le marché. "Dans le nouveau nucléaire, on veut se comporter en industriel, prévient Bernard Fontana, le PDG de Framatome. On a construit les EPR avec des milliers de fichiers Excel. Ce que nous mettons en place, c’est de l’ingénierie système, avec un support de type PLM." Framatome veut aussi rendre ses sites industriels plus productifs. Il a investi 220 millions d’euros l’an passé dans son outil industriel, dont 35 millions pour le digital. Partout où cela est possible, l’industriel rapatrie de la charge dans ses usines. Sur le site de Paimboeuf (Loire-Atlantique), qui fabrique les tubes d’assemblage de combustible, la production devrait ainsi passer de 6 000 à 10 000 km de tubes par an. Celui Jarrie (Isère), qui produit le zirconium utilisé dans les tubes, passera lui progressivement de 1 600 tonnes en 2018 à 2 000 tonnes. "Historiquement, l’objectif industriel était d’être sûr. Framatome a rajouté le fait d’être compétitif", résume Bernard Fontana.
CONCURRENCE CHINOISE ET RUSSE
Chez Orano, Philippe Knoche affirme, lui, avoir déjà réalisé « les progrès de compétitivité sur la production des combustibles ». Mais ceux-ci ne représentent que 2 à 3 % des coûts d’une centrale. Pour lui, c’est sur le nouveau nucléaire qu’il y a un challenge de compétitivité. "Aujourd’hui, les leaders nucléaires dans le monde sont la Russie et la Chine, reconnaît-il. Et les États-Unis continuent d’investir 1 milliard de dollars par an dans les technologies de demain." La France, qui garde une bonne image à l’international grâce à EDF, peine à décrocher de nouveaux marchés ou à concrétiser les négociations en cours, comme en Chine avec l’usine de recyclage de combustible à laquelle Orano devait collaborer, mais où les discussions piétinent. Reste le contrat en cours de négociation par EDF pour la construction à Jaipur, en Inde, de six EPR, dont la signature est espérée pour cet été, et qui devrait impliquer une bonne partie des fournisseurs français. "En France, on a un partenariat avec EDF signé en 2016. On est maintenant en coopération directe sur Jaipur et sur un projet d’ingénierie en Arabie saoudite", rappelle Michael Keroullé, le directeur commercial de GE Steam Power.
Pour GE, qui va aussi fabriquer les deux turbines de l’EPR construit par EDF à Hinkley Point C, au Royaume-Uni, heureusement qu’il y a le Russe Rosatom et ses projets en Turquie, en Égypte et en Hongrie pour assurer le plan de charge de l’usine de Belfort (Territoire de Belfort), qui fabrique les grandes turbines Arabelle. Le "carnet de commandes est plein", mais le site n’est pourtant pas à l’abri d’une restructuration ou d’un plan social. Car le marché est erratique. "Il varie beaucoup d’année en année, pointe Michael Keroullé. Depuis trois ans, 50 % des prises de commandes sont dans le nucléaire."
Pourtant au capital de Framatome, filiale à 75 % d’EDF, l’ingénieriste Assystem a lui décidé de miser sur le Russe. "On a développé une relation de long terme avec Rosatom, le principal acteur dans la vente de réacteurs dans le monde", avance Dominique Louis, son PDG. Mais il est le premier à le reconnaître : "Le nucléaire bashing sur la filière française est plus présent en France, qu’à l’international." Une bonne nouvelle pour la filière qui en a bien besoin.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 08309d183dLe séisme de vendredi sans impact sur la centrale de Chinon, dit EDF
REUTERS•21/06/2019
Le tremblement de terre de magnitude 5,2 survenu vendredi matin dans l'ouest de la France n'a eu aucun impact sur la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire), a déclaré EDF.
"Le séisme de ce matin dans le Maine-et-Loire n'a eu aucun impact sur la centrale de Chinon", est-il écrit sur le compte Twitter du site.
Le groupe précise que ses centrales nucléaires sont conçues pour résister à un séisme deux fois plus puissant que le plus important enregistré au cours des 1.000 dernières années dans les régions où elles sont implantées.
Selon le site internet du RéNaSS (Réseau national de surveillance sismique), l'épicentre du séisme a été situé entre Vihiers (Maine-et-Loire) et Bressuire (Deux-Sèvres).
La centrale de Chinon, mise en service en 1984, possède quatre réacteurs de 900 mégawatts chacun et fournit 6,3% de la production nucléaire française.
https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 58676.html?EDF : Nucléaire-Le Rhône risque de perturber la production de Bugey
REUTERS | LE 28/06 2019
Le ralentissement du débit du Rhône risque d'entraîner une baisse de production d'électricité de la centrale nucléaire de Bugey (Ain) à partir du 2 juillet, a annoncé vendredi EDF.
La centrale de Bugey, équipée de quatre réacteurs d'une puissance unitaire de 900 mégawatts (MW), utilise le fleuve comme source de refroidissement.
Alors qu'un record de chaleur à plus de 45 degrés a été battu dans le sud de la France vendredi, EDF n'a pas précisé si la possible réduction de production du Bugey était liée à la canicule.
La réglementation fixe des limites de température de l'eau à l'aval des centrales nucléaires françaises pour préserver la faune et la flore aquatiques, contraignant l'opérateur à adapter leur fonctionnement aux conditions climatiques.
EDF avait ainsi dû interrompre provisoirement la production d'électricité du réacteur n°3 du Bugey en août 2018 en raison des températures élevées du Rhône.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... in.N864610EDF va devoir effectuer des travaux sur une digue de la centrale du Tricastin (Drôme). L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé le 10 juillet des renforcements supplémentaires.
LE 10/07/2019
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a déclaré mercredi 10 juillet avoir demandé à EDF de procéder d'ici fin 2022 à des renforcements supplémentaires de la digue protégeant la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme).
En 2017, un risque de rupture de digue près du Tricastin
En septembre 2017, le gendarme du nucléaire avait imposé l'arrêt temporaire de quatre réacteurs de la centrale face au risque de rupture d'une portion de 400 mètres de la digue du canal de Donzère-Mondragon.
EDF a ensuite procédé à des travaux de renforcement de cette portion de l'ouvrage, ce qui lui a permis d'obtenir le feu vert au redémarrage des réacteurs. L'énergéticien français a par ailleurs prévu de nouveaux travaux pour s'assurer que la digue résiste en cas de séisme extrême, dans le cadre du renforcement des mesures de protection décidé après la catastrophe de Fukushima au Japon.
L'ASN veut une surveillance renforcée
"La décision adoptée par l’ASN le 25 juin 2019 impose la réalisation de ce renforcement au plus tard fin 2022", explique le régulateur dans une note d'information. Il demande en outre à EDF d'assurer une surveillance renforcée de la digue dans l'attente de la réalisation des travaux.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-190729Entreposage de déchets nucléaires: l'ASN demande des études complémentaires
AFP parue le 29 juill. 2019
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé des études et complémentaires sur le projet envisagé par EDF de construire une vaste piscine centralisée dans un lieu encore non déterminé pour y entreposer des combustibles usés, a-t-elle indiqué lundi.
"L'ASN considère que les objectifs généraux de sûreté et les options de conception retenues sont globalement satisfaisants", a-t-elle expliqué dans un communiqué, après avoir instruit le dossier du projet de piscine d'entreposage centralisé de combustibles usés d'EDF.
"Des études et justifications complémentaires sont cependant nécessaires, notamment concernant la conception et la maîtrise de la fabrication pour garantir, sur la durée, l'étanchéité de la piscine", a-t-elle ajouté.
L'ASN rappelle qu'EDF n'a pas encore choisi le lieu où elle envisage d'installer cette piscine "conçue pour entreposer 10.000 tonnes de métal lourd, correspondant à environ 21.000 assemblages combustibles".
"Une fois le site retenu, EDF devra vérifier que les niveaux d'aléas retenus pour les agressions externes sont appropriés", a-t-elle souligné.
Alors que les piscines d'entreposage de La Hague (Manche) risquent d'arriver à saturation d'ici 2030, EDF projette la construction d'un nouveau bassin.
En France, les combustibles nucléaires usés sont entreposés en piscine quand ils sortent du réacteur très chauds et radioactifs, d'abord quelques années dans l'enceinte de la centrale puis sur le site Orano de La Hague avant leur éventuel traitement.
Calcul de coin de table:Le potentiel énergétique de l’uranium et du plutonium encore présents dans le combustible usé est impressionnant. Ramené à un assemblage de 500 kg, ce potentiel est d’environ 10 000 tonnes de pétrole avec des réacteurs du parc actuel.