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Le Monde

J'ai comme l'impression que quand ils disent "doubler la production", c'est surtout racheter plein de compagnies de manières à ce que le total des productions ait doublé comparé à leur propre production actuelle....Areva, numéro un du nucléaire, entend doubler dans les cinq ans sa production d'uranium
LE MONDE | 14.06.07 | 14h31 • Mis à jour le 14.06.07 | 14h31
Après avoir été boudé pendant vingt ans, le "yellow cake", concentré issu du broyage, du concassage et du traitement chimique du minerai d'uranium avant enrichissement, est redevenu une denrée fort appréciée.
Depuis 2005, la course au rachat de mines d'uranium s'accélère et les prix s'envolent. Comme ses concurrents, le groupe français Areva, qui veut faire passer sa production d'uranium de 6 000 tonnes en 2005 à 12 000 tonnes en 2011, cherche depuis trois ans à étendre son domaine minier.
Déjà bien implanté au Niger, au Canada et au Kazakhstan, le numéro 1 mondial du nucléaire avait vu gros, en 2005, en tentant de prendre une forte participation dans Olympic Dam, la mine géante du groupe australien WMC, finalement rachetée par l'anglo-australien BHP Billiton. Areva discute actuellement du rachat du producteur canadien UraMin, qui dispose de permis en Afrique du Sud, en Namibie et en Centrafrique et vaut 1,4 milliard d'euros au cours actuel. "Nous discutons aussi avec d'autres petites sociétés minières", précise un porte-parole.
Début juin, SXR Uranium One a annoncé le rachat d'un autre canadien, Energy Metal Corporation pour 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros), créant le numéro deux mondial du secteur par les réserves, derrière Cameco, lui aussi canadien. Un poids lourd qui sera bien placé pour répondre à la demande des exploitants des 104 réacteurs nucléaires en service aux Etats-Unis. Par ailleurs, à côté des géants miniers (BHP Billiton, Rio Tinto, Areva...) de petites sociétés tentent de se développer sur ce marché.
Ce n'est pas l'épuisement des réserves mais leur sous-exploitation qui menace les producteurs d'électricité. "Pendant vingt ans, les prix sont tombés à environ 10 dollars la livre, contrecoup des espérances exagérées dans le développement des réacteurs nucléaires (sur 1 800 gigawatt (GW) envisagés, seuls 370 GW ont été réalisés)", rappelle Bertrand Barré, conseiller d'Areva. Les électriciens ont revendu leurs stocks tandis que le marché devait absorber les réserves militaires mises en vente à la fin de la guerre froide. Les mines ont fermé (en France en 2001), des compagnies ont fait faillite et toute exploration a été arrêtée.
La course à l'uranium n'a repris qu'en 2004, quand plusieurs pays ont décidé de lancer ou de relancer la construction de centrales. Jusqu'ici, l'écart entre la production minière (45 000 tonnes) et la consommation des réacteurs (70 000 tonnes) a pu être comblée par le recyclage du combustible usagé et la conversion des stocks militaires. Mais ces derniers s'épuisent et la pénurie menace.
Les pays consommateurs se réveillent. La Chine veut constituer des réserves stratégiques d'uranium. Les pays producteurs veulent valoriser leurs gisements, même s'ils rencontrent parfois l'opposition des écologistes. Le gouvernement tchèque vient d'annoncer que l'exploitation de la seule mine d'uranium d'Europe sera prolongée. Le Niger a récemment accordé une dizaine de permis d'exploration à des groupes canadiens. Longtemps réticente à mettre pleinement en valeur ses ressources, l'Australie (40 % des réserves prouvées) a décidé de produire plus.
L'ouverture d'une mine prenant dix à quinze ans, mineurs et électriciens doivent investir dès maintenant pour sécuriser les approvisionnements et alimenter les réacteurs de nouvelle génération mis en service en 2015-2020.
EDF a décidé de réduire sa dépendance à son fournisseur historique Areva. Depuis 2004, il cherche à "accéder à des zones géographiques à fort potentiel" (Australie, Asie centrale). Certains se demandent si le groupe ne devrait pas investir directement dans des mines. Des analystes pensent aussi que Total, qui envisage de se diversifier dans le nucléaire, devrait reprendre des activités minières abandonnées il y a des années par Elf-Aquitaine.
Aujourd'hui à plus de 100 dollars la livre, l'uranium naturel n'a jamais été aussi cher (même s'il ne représente que 5 % du prix de revient du mégawatt/heure). Preuve qu'il a retrouvé sa cote des années 1970, le Nymex (New York Mercantile Exchange) envisage l'ouverture d'un marché à terme.
Jean-Michel Bezat

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Je te rappelle que c'est pareil pour une bonne partie de la production de pétrole (qqn a des chiffres là-dessus?) et cela n'empêche d'avoir un marché à New-York comme à Londres.Schlumpf a écrit :me demande ce qu'ils vont côter sur ce marché, vu que tout ce qui est produit est déjà acheté avant d'être sorti de la mine...le Nymex (New York Mercantile Exchange) envisage l'ouverture d'un marché à terme
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Areva signe un contrat 1 MdE avec le sud-coréen KHNP
Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire d'AREVA, M. Kim Jong Shin, Président de KHNP (Korea Hydro and Nuclear Power), ont signé un contrat à long terme de plus d'un milliard d'euros portant sur la prestation de services d'enrichissement d'uranium.
KHNP compte parmi les quatre premiers producteurs mondiaux d'énergie nucléaire. Il exploite un réseau de 20 réacteurs qui satisfont 40 % des besoins en électricité de la Corée du Sud.
Cet accord permettra à KHNP d'assurer son approvisionnement en combustible nucléaire à long terme, pour un prix compétitif. Il s'inscrit de ce fait dans la stratégie d'AREVA qui vise à établir des partenariats stables avec les grands opérateurs, et contribue à consolider sa position sur le marché mondial des services d'enrichissement. Enfin, ce contrat complète le carnet de commandes de la future usine d'enrichissement Georges Besse II d'AREVA, implantée à Pierrelatte (France).
"La confiance que nous accorde KHNP confirme le rôle majeur que joue AREVA en Asie", s'est réjouie Anne Lauvergeon. "Par ce contrat, KHNP et AREVA ont ouvert la voie à un nouveau modèle de partenariat stratégique afin d'être fins prêts pour la renaissance mondiale du nucléaire", a renchéri M. Kim.
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Areva: lance la certification de son EPR au Royaume-Uni.
Areva annonce qu'il soumet la conception de son réacteur de troisième génération, l'EPR, aux Autorités de Sûreté britanniques dans le cadre de leur processus de certification, qui démarre au Royaume-Uni.
' l'EPR est le produit-phare d'Areva. Notre stratégie consiste à obtenir aussi rapidement que possible la certification de l'EPR, et à proposer celui ci à tous les clients souhaitant répondre aux besoins du Royaume-Uni en production d'électricité sans émission de gaz carbonique. ' déclare Luc Oursel, Président d'Areva.
Le groupe souligne en particulier qu'il a reçu l'appui de grands électriciens européens, l'objet de cette Alliance étant de faciliter, le moment venu, l'obtention par les électriciens des licences d'exploitation.
' Cette candidature s'accompagne de lettres d'intérêt des électriciens British Energy, EDF, E.ON, Iberdrola, RWE et Suez, qui voient en l'EPR un réacteur adapté aux nouvelles constructions de centrales nucléaires au Royaume-Uni. D'autres électriciens majeurs ont aussi exprimé leur intérêt pour ce modèle. ' précise le groupe.
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Il s'agit d'un projet pharaonique : l'équivalent de la Hague, sinon plus grand (puisqu'il s'agit de retraiter le combustible brûlé par les centrales US depuis 50 ans et entreposé pour l'instant "là où on peut") plus un surgénérateur type Phénix pour se débarrasser des déchets les plus gênants.L'AFP a écrit :Le japonais MHI rejoint Areva pour un projet de traitement-recyclage aux Etats-Unis
Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé vendredi qu'il se joignait au partenariat formé par le français Areva et quatre sociétés américaines et nippone pour postuler à la construction d'un vaste site de traitement-recyclage nucléaire aux Etats-Unis.
Ce projet, baptisé "partenariat global pour l'énergie nucléaire", a été lancé en février 2006 par le Département américain de l'Energie (DOE). Il prévoit la construction d'un centre de traitement des combustibles nucléaires usés et d'un réacteur rapide de conception avancée pour les recycler.
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enerzine donne quelques autres informations :
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Alliance Mitsubishi/Areva pour le recyclage nucléaire
Mitsubishi Heavy Industry et Areva ont confirmé leur intention de participer conjointement à un appel d'offre américain en vue de développer le recyclage des déchets nucléaires.
Le partenariat entre les deux constructeurs s'intègre dans le cadre de l'initiative GNEP lancée par le Département américain de l'Energie. Il comprend le développement d'un centre de traitement des combustibles nucléaires usés et d'un réacteur rapide de conception avancée pour le recyclage.
Pour décrocher l'appel d'offre de plusieurs millions de dollars, Areva s'est associée à la société Japan Nuclear Fuel (JNFL), qui gère un complexe de recyclage de combustible nucléaire, actuellement en test au Japon, ainsi qu'aux groupes Washington International, BWX Technologies et Battelle Memorial.
Mitsubishi Heavy Industry dirigerait le projet pour le développement du réacteur de recyclage avancé (ARR), tandis qu'Areva et JNFL prendraient en charge la construction d’un centre de retraitement des combustibles usés.
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Areva: en passe de signer contrat historique avec la Chine.
Areva serait sur le point de signer un contrat historique avec la Chine rapporte Le Figaro. Ainsi, le groupe français pourrait livrer deux réacteurs de troisième génération EPR à l'électricien chinois CGNPC.
Au mois de février, ce contrat potentiel était déjà à l'ordre du jour et un protocole d'accord entre Areva et l'électricien chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Corp.) avait été signé.
Le coût du prototype EPR en cours de construction en Finlande est évalué à près de 3 milliards d'euros. Ainsi, ce contrat constituerait le plus important jamais remporté par le géant français de l'énergie nucléaire.
CM CIC Securities ne se montre pas surpris par ce contrat dans la mesure où 'Areva est le seul à ce jour capable de livrer un réacteur de génération 3 opérationnel' estime l'analyste.
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A priori non.
CGNPC est un électricien "moderne", ce qui l'intéresse c'est de vendre de l'électricité, pas de fabriquer des centrales.
CGNPC est un électricien "moderne", ce qui l'intéresse c'est de vendre de l'électricité, pas de fabriquer des centrales.
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Vous n' avez pas encore vu le rapport avec l"' indépendance" énergétique de la France grace au nucléaire ?Le patron d'Areva au Niger déclaré persona non grata
PARIS/NIAMEY (Reuters) - Le Français Dominique Pin, responsable des activités d'Areva au Niger, a été déclaré persona non grata dans ce pays, annonce le groupe spécialisé dans le nucléaire.
Il est accusé par le gouvernement nigérien d'avoir contribué au financement de la rébellion touarègue.
Le ministère nigérien de l'Intérieur et des Mines a pris une décision d'expulsion à l'encontre de Dominique Pin mardi, alors que le dirigeant se trouvait hors du pays, a-t-on indiqué au ministère.
Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), mené par des Touaregs, a lancé un mouvement de rébellion en février pour demander une plus grande autonomie de la région nord du pays où est extrait l'essentiel de l'uranium nigérien.
Cette rébellion a causé la mort de 36 militaires nigériens et de nombreux kidnappings.
"Nous confirmons et nous déplorons la décision d'expulser Dominique Pin. Nous ne soutenons pas le MNJ", a déclaré un porte-parole d'Areva.
"Les accusations portées contre nous sont infondées, a-t-il ajouté. Nous voulons le retour à la stabilité au Niger."
Il a précisé que la production d'Areva n'était pas affectée.
Il y a plusieurs semaines, un conseiller à la sécurité pour les opérations d'Areva dans le Nord du Niger avait été expulsé.
La presse locale avait lié cet événement aux critiques émises à l'encontre du groupe français de la part du gouvernement nigérien selon lesquelles Areva aurait des liens avec la rébellion.
Areva, dont l'actionnaire majoritaire est l'Etat français, est spécialisé dans l'extraction d'uranium et dans la fabrication de réacteurs nucléaires.
Une première rébellion touarègue avait eu lieu au début des années 90. Elle avait pris fin en 1995 par un accord de paix. Le gouvernement avait promis d'augmenter ses investissements dans le nord du pays, faiblement peuplé, et avait engagé d'anciens membres de la rébellion dans les rangs des forces armées.
Selon le MNJ, l'accord de paix n'a pas été totalement respecté. Le gouvernement, qui dit avoir rempli ses obligations, refuse de négocier avec les rebelles qu'il qualifie de trafiquants de drogue et de bandits.
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- MadMax
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- Localisation : Dans un cul-de-sac gazier
Nicolas Sarkozy envisage une initiative après l'expulsion du représentant d'Areva au Niger
http://www.latribune.fr/info/Nicolas-Sa ... 25004E4A86
http://www.latribune.fr/info/Nicolas-Sa ... 25004E4A86
Le Niger fournit environ 30% de l'uranium français. Ce pays est le troisième producteur mondial de ce minerai, base de l'industrie nucléaire. Areva est actif au Niger depuis quarante ans. Le groupe vient d'investir 700 milliards de francs CFA (environ 1,06 milliards d'euros) dans son site de production du nord-Niger. Il est le deuxième employeur local, derrière l'Etat.
...l'accord signé par la France et la Libye, de fourniture d'un réacteur nucléaire pour la désalinisation de l'eau de mer, à la suite de la libération des infirmières bulgares, serait utilisé comme la preuve d'une collusion entre Areva et la Libye. Ces deux pays entretiennent des relations conflictuelles.
De leurs côté, les rebelles touaregs accusent les sociétés chinoises de prospection minière, qui s'intéressent de très près aux mines d'uranium nigériennes, de financer et équiper l'armée du pays. Ils avaient d'ailleurs enlevé, mi- juillet, un responsable chinois avant de le relâcher.
- energy_isere
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Areva: report de la signature de son contrat historique avec CGNPC.
Areva reporterait la date de la signature de son contrat historique avec le chinois CGNPC évoqué la semaine dernière par la presse. La signature de ce contrat restait jusqu'à présent une éventualité, le géant français du nucléaire n'ayant pas confirmé cette hypothèse. Toutefois, ce report est une manière pour Areva de confirmer les négociations en cours.
Ce contrat porte sur la livraison de deux réacteurs de troisième génération EPR à l'électricien chinois CGNPC.
Le coût du prototype EPR en cours de construction en Finlande est évalué à près de 3 milliards d'euros. Ainsi, ce contrat constituerait le plus important jamais remporté par le géant français de l'énergie nucléaire.
Le marché ne se montre pas surpris par la signature d'un tel contrat dans la mesure où Areva est, à ce jour, le seul groupe capable de livrer un réacteur de génération 3 opérationnel.
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