J'ai compris que tu etais matheux, non ? Dans ce cas la, si tu connais un peu d'edp, tu dois comprendre qu'il n'est pas possible de fournir des modeles de diffusions stables pour voir l'evolution de la radioactivite (meme pour une echelle de temps courte, je ne parle pas de milliers d'annees !!).Krom a écrit : "C'est imprévisible."
Ok, peut-être. Moi je n'y connais rien alors j'ai pas grand chose à répondre. Il reste qu'il y a quand-même des tas de déchets dont on va bien devoir faire quelque chose. Et la solution de l'enfouissement reste actuellement la solution qui a le plus de crédit.
Par exemple, si tu t'interesses a la diffusion de temperature dans un batiment a l'echelle de quelques jours, en connaissant parfaitement les materiaux, leurs coefficient thermiques, leur localisation dans l'espace au centimetre pres, les logiciels apres ajustements des constantes par contre-verifications empiriques font encore des erreurs de consommations d'energie de plusieurs pour cent (notamment parce qu'on n'arrive pas a modeliser correctement la circulation d'air entre les etages, les edp sont trop instables ). Dans ces conditions, comment croire qu'on va modeliser la diffusion de la radioactivite sur des milliers d'annees dans des milieux couvrant des centaines de kilometres dont la geometrie, les matieres et les echanges ne sont connus qu'extremement grossierement comparativement a la situation precedente ?
Pour la solution de jeter les dechets a la mer, elle ne me semble pas plus absurde que l'enfouissement. J'ai l'impression qu'on la refuse pour des raisons politiques plus que techniques. Au debut, les dechets etaient jetes en mer. Puis cette attitude est apparue irresponsable et le lobby nuc a dit qu'il suffisait de les garder parce qu'on saurait traiter dans qques annees. Mais les progres promis n'ont pas eu lieu. Il y a peut etre qqchose que je ne comprends pas, mais j'aurai tendance a penser effectivement que c'est moins dangereux de jeter a la mer que d'enfouir parce que la dilution supprime le danger au bout de quelques dizaines d'annees (au prix evidemment d'un certain nombre de cancers a court terme pour la faune marine...).