Je viens d'apprendre à regret le décès de Krolik.
Il a laissé une mine d'information incroyablement dense sur ce forum. Bien rédigé et vulgarisé qui plus est.
Merci à lui de nous avoir légué cela.
Jim
Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.
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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.
Un champignon microscopique voir sa croissance multipliee par 3 lorsque il est expose a des radiations 500 fois superieures a la normale.
Il est riche en melanine qui absorbe les rayonnements (solaires et nucleaires)
https://www.nextbigfuture.com/2020/02/m ... evels.html
Il est riche en melanine qui absorbe les rayonnements (solaires et nucleaires)
https://www.nextbigfuture.com/2020/02/m ... evels.html
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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.
Le saviez vous ?
qui est confirmé ici pour Montluçon : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferr ... ue_148723/
un an à Montluçon fait donc 255*365*24/1000 microsievert = 2 233 microsievert = 2.2 milliSievert.
extrait de : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... d201&ei=11L’endroit le plus radioactif de France se situe au niveau de l’aiguille du Midi, un des plus hauts sommets du massif du Mont-Blanc, où la radioactivité a été mesurée à 258,3 nanosievert/heure. Le titre de ville française où le taux de radioactivité mesuré est le plus élevé appartient quant à lui à Montluçon dans l’Allier, où ce taux a pu atteindre 224,9 nanosievert/heure
qui est confirmé ici pour Montluçon : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferr ... ue_148723/
un an à Montluçon fait donc 255*365*24/1000 microsievert = 2 233 microsievert = 2.2 milliSievert.
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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.
et pour ma ville, Grenoble :
un an à Grenoble fait donc 95*365*24/1000 microsievert = 832 microsievert = 0.83 milliSievert.
https://balises.criirad.org/resultats_grenoble.htmlSURVEILLANCE DU DEBIT DE DOSE GAMMA AMBIANT A GRENOBLE
La sonde de surveillance du débit de dose gamma ambiant* a été installée le 22 octobre 2020 sur le toit d'un bâtiment de la Ville de Grenoble, à proximité du site de l'ILL.
Remarques sur le fonctionnement de la sonde (19/02/2024) : sonde fonctionnelle
Résultats des mesures de débit de dose gamma ambiant
Le débit de dose gamma ambiant moyen enregistré par la sonde est de 95 nanoSievert/heure (nSv/h). Il est lié au rayonnement tellurique (présence d'éléments radioactifs naturels dans l'écorce terrestre et les matériaux de construction) et au rayonnement cosmique. Ces 2 composantes sont relativement stables dans le temps.
De faibles fluctuations autour de cette valeur moyenne peuvent être liées aux variations de teneurs en radon, gaz radioactif naturel présent dans les couches inférieures de l'atmosphère.
Les précipitations (pluie, neige) peuvent entraîner une augmentation passagère du niveau de radiation du fait du lessivage d'éléments radioactifs naturels associés à la désintégration du radon. C'est le cas pour les pics observés le 10 février.
L'analyse du spectre gamma acquis automatiquement par la sonde permet de vérifier qu'il s'agit bien d'un phénomène naturel (pics à 295 keV, 352 keV, 609 keV, associés au plomb 214 et au bismuth 214, descendants du radon 222). La vérification des spectres est effectuée systématiquement par l'équipe d'astreinte en cas de dépassement du seuil d'alarme fixé à 2 fois le niveau naturel moyen, soit 200 nSv/h.
Graphe du mois en cours (février 2024)
* L'équipement a été acquis grâce notamment au soutien financier de la Région Auvergne Rhône-Alpes.
un an à Grenoble fait donc 95*365*24/1000 microsievert = 832 microsievert = 0.83 milliSievert.
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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.
Ces citoyens qui mesurent la radioactivité de leur environnement
https://theconversation.com/ces-citoyen ... wtab-fr-fr
attention à Nantes :
https://www.openradiation.org/fr/mesure ... 2ddff0d740
https://theconversation.com/ces-citoyen ... wtab-fr-fr
https://www.openradiation.org/les premières actions de mesure citoyenne de la radioactivité ont été réalisées au milieu des années 90 dans le cadre des programmes de recherche européens développés en Biélorussie, à la suite de l’accident de Tchernobyl. L’objectif était alors de permettre aux habitants de s'approprier les enjeux de radioprotection, c’est-à-dire la compréhension et le choix des actions qui permettent à chacun de se protéger des effets de la radioactivité dans une situation post-accidentelle où la radioactivité est présente partout dans l’environnement.
La perte de confiance de la population japonaise dans le discours des autorités à la suite de l’accident de Fukushima en 2011 a également accéléré le développement de la mesure citoyenne de la radioactivité. De nombreuses associations locales ont développé, avec l’aide d’universitaires, des détecteurs de radioactivité permettant de réaliser des mesures et le partage des résultats via des sites Internet de cartographie, par exemple le projet Safecast.
Ces mesures de radioactivité dans l’environnement par les citoyens présentent deux avantages. D’une part, elles permettent à chacun d’évaluer ses propres risques et de ce fait retrouver une certaine confiance dans les conditions de vie quotidienne. D’autre part, elles peuvent fournir des données en temps réel dans les situations d’accident nucléaire ou radiologique.
Le Projet OpenRadiation
L’idée du projet OpenRadiation a vu le jour en France en 2013, soit deux ans après l’accident de Fukushima, en tenant compte du retour d’expérience de cet accident qui a démontré l’importance de la mesure citoyenne pour l’accompagnement de la population. Ce projet permet également d’accompagner la demande de personnes souhaitant s’investir dans la mesure de radioactivité ambiante, en particulier les habitants des environs des installations nucléaires.
[...]
La technologie retenue est celle d’un tube à gaz (un tube Geiger-Müller dont le principe a été inventé en 1913 et mis au point en 1928), robuste et fiable. Cependant, la technologie développée ne permet de mesurer que les rayonnements gamma et X. Le détecteur ne permet donc pas de mesurer directement des éléments radioactifs comme le radon ou l’uranium. Ces détecteurs sont disponibles à l’achat ou au prêt en nous contactant par mail à l’adresse openradiation[à]gmail.com.
[...]
Une application pour smartphone, qui va permettre de piloter le détecteur par liaison Bluetooth et de publier les résultats de mesure sur un site Internet. Cette application permet d’utiliser certaines fonctionnalités du téléphone, comme la localisation GPS, la date et l’heure, afin de compléter les métadonnées associées à chaque mesure sans pour autant complexifier le détecteur.
[...]
Un projet en open source
Après une période de réflexion et de tests, le projet OpenRadiation a vu officiellement le jour en 2017. L’ensemble du système OpenRadiation est volontairement en open source (sous licence CC By 4.0) ce qui signifie que toute personne peut obtenir les codes sources des applications, du site et de la carte interactive et les utiliser pour ses propres besoins. Ainsi, certains contributeurs ont pu modifier l’application sur smartphone pour créer des balises fixes de mesure de la radioactivité avec un envoi automatique des résultats de mesure sur la carte OpenRadiation.
De même, l’ensemble des résultats de mesure est en open data, ce qui signifie que tout ou partie de la base de données peut être téléchargée et analysée par toute personne qui le souhaite.
Ils ont ainsi réalisé plus de 650 mesures en un mois, essentiellement dans leur village de Komaryn et aux environs. Les résultats ont permis de montrer que les niveaux d’exposition aux rayonnements ionisants sont en moyenne comparables à ceux observés dans d’autres parties du monde, mais qu’il existe des « points chauds », c’est-à-dire des lieux où la radioactivité a tendance à se concentrer. Il s’agit en particulier des lieux où du bois a été brûlé, la cendre ayant la propriété de concentrer la radioactivité contenue dans le bois.
[....]
La fiabilité technique des détecteurs a été testée en laboratoire en utilisant des sources radioactives de calibration. Des tests sur le terrain ont également permis de comparer les résultats du détecteur OpenRadiation avec ceux de détecteurs professionnels. Ce type de comparaison a été réalisée à plusieurs occasions et a montré que les résultats obtenus avec les détecteurs OpenRadiation sont satisfaisants, dans des conditions de mesure variées.
[....]
Par conséquent, toute mesure dépassant un seuil d’alerte (correspondant à environ 4 fois la valeur du « bruit de fond radiologique » en France) fait l’objet d’une étude. À chaque fois qu’un résultat publié dépasse ce seuil, un contact est pris avec le contributeur, afin d’échanger avec lui sur les conditions de la mesure et trouver d’un commun accord une explication plausible. Un commentaire est alors déposé sur le site pour expliquer le résultat de la mesure. Environ 1,25 % des mesures publiées sur le site dépassent le seuil d’alerte. Dans la très grande majorité des cas, une explication est trouvée, moins de 0.02 % des mesures publiées sur le site OpenRadiation ne trouvent pas d’explication immédiate.
À l’exception de quelques sites, et en moyenne, les niveaux de radioactivité en France sont considérés comme bas, même et y compris à proximité des installations nucléaires. C’est la raison pour laquelle OpenRadiation reste avant tout un outil pédagogique pour comprendre ce qu’est la radioactivité.
Evelyne Allain (Institut français des formateurs risques majeurs et protection de l’environnement), Ghislain Darley (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection), Christine Lajouanine (Planète Sciences), Véronique Lejeune (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection), Yves Lheureux (Association nationale des comités et commissions locales d’information), Renaud Martin (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection), Marjolaine Mansion (Institut français des formateurs risques majeurs et protection de l’environnement), Alexia Maximin (Planète Sciences), François Trompier (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection) ont participé à la rédaction de cet article.
attention à Nantes :
https://www.openradiation.org/fr/mesure ... 2ddff0d740