Le nucléaire en Chine

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 01 janv. 2018, 13:49

La Chine lance la construction d' un réacteur à neutron rapides / refroidissement au Sodium liquide de 600 MWe, le CFR-600.
China begins building pilot fast reactor

29 December 2017

Construction of China's 600 MWe demonstration fast reactor at Xiapu, Fujian province, has officially begun with the pouring of the first concrete for the reactor's basemat. The reactor is scheduled to begin commercial operation by 2023.

Image
Construction gets under way of the CFR-600 at Xiapu (Image: CNNC)

China National Nuclear Corporation (CNNC) announced today that civil nuclear construction had begun on the "landmark project for the development of China's nuclear industry".

Earlier this month, China Nuclear Industry 23 Construction Co Ltd signed the construction contract for installation of the nuclear island of the Xiapu fast reactor pilot project, following a tender process.

At a ceremony to mark the start of construction, CNNC chairman Wang Shoujun described the project as a major national nuclear science and technology project. He said it is of great significance for realising the closed nuclear fuel cycle, promoting the sustainable development of nuclear energy in China and promoting the development of the local economy.

Fast neutron reactors (FNRs) are seen as the main reactor technology for China, and CNNC expects the FNR to become predominant by mid-century. The country's research and development on fast neutron reactors started in 1964.

A 65 MWt fast neutron reactor - the Chinese Experimental Fast Reactor (CEFR) - near Beijing achieved criticality in July 2010, and was grid-connected a year later.

Based on this, a 600 MWe design - the CFR-600 - was developed by the China Institute of Atomic Energy. The Xiapu reactor will be a demonstration of that sodium-cooled pool-type fast reactor design. This will have an output of 1500 MW thermal power and 600 MW electric power. The reactor will use mixed-oxide (MOX) fuel with 100 GWd/t burnup, and will feature two coolant loops producing steam at 480°C. Later fuel will be metal with burnup of 100-120 GWd/t. The reactor will have active and passive shutdown systems and passive decay heat removal.

A commercial-scale unit - the CFR1000 - will have a capacity of 1000-1200 MWe. Subject to a 2020 decision to proceed, construction could start in December 2028, with operation from about 2034. That design will use metal fuel and 120-150 GWd/t burnup.
http://www.world-nuclear-news.org/NN-Ch ... 12174.html

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 04 janv. 2018, 17:46

energy_isere a écrit :
01 janv. 2018, 13:46
energy_isere a écrit :
11 févr. 2017, 20:37
Le premier EPR à Taishan pourrait démarrer cette année.

Le 24/01/2017
Bon, ben ça sera pour 2018.
en effet :
Chine: la mise en service des EPR de Taishan à nouveau repoussée

AFP parue le 03 janv. 2018

La mise en service des réacteurs nucléaires EPR de Taishan en Chine a été une nouvelle fois retardée, a annoncé le groupe chinois CGN, qui gère ce projet en partenariat avec EDF.

"Les opérations commerciales de l'unité 1 et de l'unité 2 de Taishan commenceront en 2018 et 2019 respectivement", indique CGN, dans un communiqué publié sur le site de la Bourse de Hong Kong. Taishan 1 devait démarrer au second semestre de 2017, ce qui en aurait fait le premier réacteur EPR opérationnel au monde, suivi par Taishan 2 au premier semestre de 2018.

Aucun EPR n'ayant été mis en service à ce jour, le chantier a pris du retard à la suite de "vérifications expérimentales supplémentaires concernant la conception et l'équipement", a fait valoir CGN. Les deux réacteurs sont construits par une coentreprise franco-chinoise détenue à 30% par le français EDF. La mise en service de Taishan avait déjà été retardée à plusieurs reprises. Le dernier retard avait été annoncé par CGN en février.
https://www.connaissancedesenergies.org ... see-180103

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 09 janv. 2018, 18:31

Réacteur EPR en Chine: L'Elysée annonce un démarrage dans environ six mois

AFP le 09/01/2018

Image

La mise en service des réacteurs nucléaires EPR de Taishan, en Chine, débutera mi-2018, a indiqué mardi l'Elysée, assurant que le chargement du combustible sur place était simplement retardé "de quelques jours".

"Pour les réacteurs (EPR) de Taishan, le chargement de combustible est retardé de quelques jours, et ce sera la dernière étape avant un lancement six mois plus tard", a confié la source élyséenne.

Ce serait donc le premier EPR opérationnel dans le monde, avant même ceux en chantier à Flamanville (France) et en Finlande.

Le président français Emmanuel Macron, en visite d'Etat en Chine depuis mardi, l'avait déjà confirmé lundi dans un entretien à la presse étatique chinoise, évoquant "une mise en service prochaine".

Deux réacteurs de troisième génération (EPR) sont construits à Taishan, dans le sud de la Chine, par une coentreprise franco-chinoise détenue à 30 % par le Français EDF. Son partenaire est le groupe étatique CGN, un géant de l'atome civil chinois.

Taishan 1 devait démarrer au second semestre de 2017, mais CGN a dévoilé fin décembre un report, annonçant qu'il serait finalement mis en service "en 2018", le second réacteur devant suivre en 2019.

Aucun EPR n'ayant été mis en service à ce jour, le chantier a pris du retard à la suite de "vérifications expérimentales supplémentaires concernant la conception et l'équipement", avait alors fait valoir CGN.

La mise en service de Taishan avait déjà été retardée à plusieurs reprises. Le dernier retard avait été annoncé par CGN en février.
http://www.lepoint.fr/economie/reacteur ... 022_28.php

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 09 janv. 2018, 18:35

Nucléaire : New Areva signe un projet d’accord pour une usine à 10 milliards d’euros en Chine

Le groupe français a signé mardi un protocole d’accord commercial pour la construction d’une usine de retraitement des déchets nucléaires en 2018.

LE MONDE ECONOMIE | 09.01.2018

C’était devenu presque une plaisanterie dans le petit milieu du nucléaire français. Après plus de dix ans de négociations, de volte-faces et de déceptions, New Areva – nouveau nom de l’activité combustible de l’ex-Areva – a signé mardi 9 janvier, lors de la visite officielle d’Emmanuel Macron en Chine, un protocole d’accord commercial avec le groupe nucléaire étatique chinois CNNC pour la construction d’une usine de retraitement de déchets nucléaires dans le pays.

Ce protocole d’accord de plus de dix milliards d’euros va permettre à Pékin de retraiter et de recycler son combustible nucléaire, jusqu’à présent entreposé dans des piscines. Mais aussi à New Areva de relever la tête, après des années de difficultés.

Et même si le texte signé mardi n’a pas de caractère définitif, l’entreprise française et le gouvernement se disent confiants dans la capacité à signer un contrat en bonne et due forme dans l’année.

Dix ans de construction


Le sujet a été évoqué directement entre Emmanuel Macron et Xi Jinping lors d’un dîner lundi entre les deux chefs d’Etat. Côté gouvernement, on se félicite déjà d’une signature probable au printemps, tout en reconnaissant qu’il a fallu « faire un effort sur le prix » et que « les négociations avec les Chinois sont extraordinairement difficiles ». Chez New Areva, la prudence est de mise, et l’on estime que les négociations précises sur le prix et les détails de l’accord commercial peuvent encore prendre plusieurs mois.

En 2016, déjà, l’Elysée et l’entreprise française estimaient qu’un accord était très proche, sans finalement qu’il ait été concrétisé.

Cette usine serait bâtie sur le modèle de celles de La Hague (Manche) et Mélox (Gard) : il s’agit de retraiter et recycler sur le même site l’uranium qui alimente les centrales et dont la radioactivité après usage est considérable. Le coût total pourrait excéder les 20 milliards d’euros, dont la moitié irait à Areva. L’usine, qui ne sera pas opérationnelle avant 2030, devrait pouvoir retraiter 800 tonnes de combustible par an.

Areva s’est fait le champion de cette logique qu’on appelle le « cycle fermé » : il s’agit de valoriser ce qui peut encore l’être dans les déchets nucléaires extrêmement radioactifs. Le groupe français dispose d’une technologie inégalée dans ce domaine. D’autres puissances nucléaires, comme les Etats-Unis, ont fait le choix du « cycle ouvert », qui consiste à laisser les déchets en l’état.

Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, la filière nucléaire est en mauvaise santé : de nombreux pays ont abandonné leurs projets nucléaires, certains – comme l’Allemagne – ont même fermé des centrales, sans compter que la baisse des prix bas du gaz et des énergies renouvelables est venue concurrencer l’atome.

Or la Chine est le pays le plus en pointe dans la construction de centrales nucléaires depuis plusieurs années. La filière chinoise, en partie bâtie avec la collaboration d’EDF et Areva, est plus que florissante : le pays construit actuellement une vingtaine de réacteurs. C’est d’ailleurs dans le sud-est du pays, à Taïshan, que devrait démarrer en 2018 le premier EPR détenu à 30 % par EDF.

...................
...................
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par mobar » 14 janv. 2018, 21:15

Décryptage de l'annonce d'un fabuleux et hypothètique contrat :
https://c-pour-dire.com/nucleaire-2/
Incorrigibles, de nombreux médias célèbrent la prétendue vente à la Chine par Areva — et surtout par son VRP Emmanuel Macron — d’une usine de traitement de déchets nucléaires, alors que le passé a montré que ce genre d’annonce n’est suivi d’aucune concrétisation… ou alors de lourdes pertes financières pour la France !

Rappelons d’abord qu’il est de tradition que des annonces « fracassantes » soient faites lors des déplacements présidentiels, le champion toutes catégories étant incontestablement M. Sarkozy qui a prétendument vendu des dizaines de réacteurs (y compris à M. Kadhafi en 2007) ou autres installations nucléaires partout dans le monde, pour un résultat bien heureusement égal à zéro.

macron-arevaRien de nouveau avec M. Macron, la « vente » d’une usine de retraitement de déchets nucléaires étant parfaitement fictive à ce jour, remplacée par la signature d’un fumeux « mémorandum pour un accord commercial ».

Les Chinois sont de gens polis qui laissent leurs invités se vanter, mais ils sont aussi parfaitement informés des terribles déconvenues et incompétences affichées par Areva et EDF ces dernières années, du flop gigantesque des EPR (en Finlande et à Flamanville) au scandale inouï des milliers de pièces défectueuses produites dans les usines Areva du Creusot… dont les deux cuves installées dans les EPR actuellement en chantier à Taïshan.

De fait, si les Chinois achètent vraiment l’usine annoncée, ce qui reste à démontrer, ce sera en imposant à Areva des conditions léonines qui feront que ce seront les Français qui couvriront les pertes financières éventuelles… ou plutôt inévitables lorsque l’on considère les « exploits » d’Areva et EDF sur tous leurs chantiers.

Pour mémoire, l’EPR a été bradé à 3 milliards aux Finlandais en 2004 pour une facture finale de plus de 10 milliards et un chantier de près de 15 ans au lieu de 4 ans et demi annoncés (!) : la France va sous peu être lourdement condamnée en justice internationale et devoir verser des milliards aux Finlandais.

Pour mémoire aussi, les deux EPR « vendus » à la Chine en 2008 ont en réalité été eux aussi totalement bradés : le montant du contrat a été annoncé à 8 milliards mais il comportait la livraison de combustible (sans qu’il soit montré en quoi Areva y aurait gagné de l’argent) : c’est en réalité à 3,66 milliards les deux que les EPR ont été bradés.

Il est évident que cette opération a coûté et coûte encore fort chez à la France, ce qui n’a pas empêché qu’elle soit qualifiée de façon dithyrambique de « marché du siècle » par de nombreux médias qui se gardent bien d’enquêter sur le résultat financier réel.

Aujourd’hui encore, se dépêchant d’oublier leurs propres errements, les mêmes voix se gargarisent à nouveau d’un prétendu « grand succès » de l’industrie nucléaire française, annonçant même qu’il va « sauver Areva ». En réalité, l’industrie nucléaire mondiale est en déconfiture générale et irréversible, comme le montrent les désengagements des groupes allemands RWE et E.ON et la faillite de l’américain Westinghouse.

Pour sa part, la France est plombée par ses boulets Areva et EDF qui sont plus que jamais en déroute industrielle et financière malgré de ruineuses recapitalisations déjà opérées… et d’autres encore à venir. Sans que leur avis ne soit jamais sollicité, les citoyens de France vont devoir couvrir des pertes colossales qui vont être encore aggravées par les projets absurdes de deux EPR en Grande-Bretagne et d’une usine en Chine.

Loin d’un « renouveau de la politique », le macronisme consiste à continuer et même aggraver les erreurs passées et faire payer le tout par la population en protégeant les privilégiés et les lobbies les plus nuisibles comme celui de l’atome.
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 03 févr. 2018, 20:42

Nucléaire en Chine: la fusion de deux géants publics crée un mastodonte du secteur

AFP parue le 01 févr. 2018

Deux géants étatiques du nucléaire chinois - dont CNNC, partenaire d'Areva et développeur d'un réacteur rival de l'EPR français -, vont fusionner pour créer un nouveau mastodonte de l'atome civil, a annoncé Pékin, soucieux de rationaliser son vaste secteur public.

Le gouvernement a donné son feu vert au rapprochement entre CNNC (China National Nuclear Corp.) et CNEC (China Nuclear Engineering & Construction), a indiqué mercredi soir l'Administration en charge des entreprises publiques (Sasac). Ce rapprochement, en discussion depuis un an, s'inscrit dans les efforts du régime communiste pour renforcer l'efficacité de son pléthorique secteur public, où différentes entreprises rivalisent dans les mêmes secteurs.

Dans le détail, CNNC prendra le contrôle de CNEC, un spécialiste de la construction de centrales, pour donner naissance à un groupe compétent autant dans la conception de réacteurs que dans le gros-oeuvre (enveloppe extérieure des sites nucléaires). L'idée semble de gagner en efficacité et de réaliser des économies d'échelle, alors que les besoins du pays sont immenses et que de nombreux projets de centrales chinoises souffrent de retards et d'une envolée des coûts.

La Chine compte 38 réacteurs en activité ainsi que 20 en construction - soit un tiers des réacteurs en chantier dans le monde -, tandis que près d'une quarantaine d'autres y sont en projet, selon la World Nuclear Association. Aiguillonné par Pékin, CNNC a commencé en 2015 à construire le premier Hualong-1, un réacteur de troisième génération de technologie chinoise destiné à rivaliser avec l'EPR français. CNNC est également associé au français Areva pour construire une massive usine de retraitement.

Enfin, en conjuguant leurs forces, CNNC et CNEC, déjà tous deux impliqués dans des constructions de centrales à l'étranger, pourraient être en meilleure position pour s'imposer sur les marchés internationaux. Leur fusion pourrait néanmoins faire de l'ombre à CGN, autre grand groupe étatique du nucléaire en Chine et principal développeur de centrales du pays. Il collabore avec le français EDF pour construire deux réacteurs EPR à Taishan (sud), avec une mise en service attendue cet été.

Ces dernières années, la Chine a multiplié les mariages imposés entre ses entreprises publiques, des colosses aux effectifs pléthoriques souvent très endettés et gérés de façon peu efficace. Le nombre de firmes étatiques administrées par la Sasac est passé de quelque 170 il y a une décennie à moins d'une centaine aujourd'hui.

Pékin avait notamment fusionné en 2014 deux groupes chinois de matériel ferroviaire et de locomotives pour donner naissance à CRRC, voué à devenir un leader mondial du rail. De même, une méga-fusion entre Shenhua, le principal producteur national de charbon, et Guodian, une grande compagnie d'électricité, a permis l'an dernier de créer le numéro un mondial de l'énergie en termes de capacités.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-180201

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 17 févr. 2018, 12:44

Chine: nouveau retard pour l'AP1000, réacteur nucléaire rival de l'EPR

AFP parue le 13 févr. 2018

Le démarrage en Chine du premier AP1000, un réacteur nucléaire de troisième génération conçu par l'américain Westinghouse en concurrence avec l'EPR français, va être encore une fois retardé en raison "d'inquiétudes sur la sécurité", selon un média officiel mardi.

Après de nombreux retards du chantier, ce réacteur construit à Sanmen, dans la province du Zhejiang (est), devait être prêt dès l'an dernier pour le chargement du combustible, ultime étape avant une mise en service en 2018, selon l'opérateur, le géant étatique CNNC. Mais le chargement du combustible a été "suspendu" car l'autorité chinoise de sûreté nucléaire a exigé de nouveaux tests pour "s'assurer que la centrale répond aux normes les plus élevées en termes de sécurité", indique un porte-parole de CNNC cité par le China Daily, un quotidien d'Etat.

Aucun nouveau calendrier n'est précisé, ajoute le journal. Le réacteur de Sanmen doit être le tout premier AP1000 dans le monde à être mis en service. L'AFP a tenté à plusieurs reprises, sans succès, de joindre CNNC.
L'EPR que construit le français EDF dans le sud de la Chine pourrait donc être le premier réacteur de troisième génération opérationnel dans le pays. Le premier des deux réacteurs EPR de Taishan (province du Guangdong) doit démarrer mi-2018, après un chargement du combustible engagé le mois dernier. Ce sera là aussi le premier EPR mis en activité dans le monde, avant ceux en chantier à Flamanville (France) et en Finlande.

..................
https://www.connaissancedesenergies.org ... epr-180213

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 19 févr. 2018, 20:47

Les dessous du grand bond de la Chine vers le nucléaire

Par Challenges.fr le 18.02.2018

La fusion annoncée de CNNC et CNEC donne naissance à un géant du nucléaire. La validation du très ambitieux programme lancé par Pékin dans les années 2000.

Image
Site nucléaire de Taishan, au sud de Canton. L’EPR, livré par le français EDF en 2009, est toujours en attente d’une mise en service. Et la Chine, désormais, sait construire ses propres centrales.
Factwire/Newscom/Sipa


En fusionnant début février, la CNNC (China National Nuclear Corp) et la CNEC (China Nuclear Engineering & Construction) ont accouché d'un géant. Un mastodonte du nucléaire de 150.000 salariés, pesant en Bourse plus de 100 milliards de dollars. Vertigineux ! Cette opération - en discussion depuis près d'un an - vise avant tout à " mutualiser les activités de ces deux groupes ", applaudit la presse locale. Et ce, dans un contexte de forte concentration des entreprises publiques chinoises : ces conglomérats-pieuvres que le régime de Xi Jinping veut à tout prix rationaliser.

Cette fusion donne également corps à un nouvel ensemble capable - aux côtés de la CGN (China General Nuclear Power) - de rivaliser à l'international. Et ainsi de mieux vendre sur des pays tiers le nucléaire made in China. Cette fusion rappelle d'ailleurs celle, en 2015, des deux poids lourds du rail chinois en une seule entité : la CRRC. Laquelle se positionne depuis " sur tous les appels d'offres de projets TGV de la planète ", note Fan Dong, de l'institut technologique de Pékin. En conjuguant leurs forces, la CNNC et la CNEC apparaissent donc désormais comme des acteurs plus crédibles et mieux structurés sur la scène mondiale du nucléaire civil.

Au point de faire de l'ombre aux champions du marché, français, russes et sud-coréens en tête ? " Nous n'en sommes pas là. En vérité, cette opération ne change pas beaucoup le tableau général ", nuance François Morin, directeur Chine de la World Nuclear Association. Et de rappeler que " seul un “produit” chinois, le réacteur de troisième génération Hualong One, est actuellement exportable. "

Décidé au plus haut niveau du régime, ce mariage n'en marque pas moins une validation du très ambitieux programme nucléaire du dragon d'Asie. Programme dessiné dans les années 2000 et qui vise à en faire le premier producteur d'énergie nucléaire au monde. Ce " grand bond " vers l'atome se concrétise, sur l'ensemble du territoire chinois, par une frénésie de projets. Une vingtaine de réacteurs nucléaires - dont les constructions ont été décidées pour la plupart avant l'accident de Fukushima au Japon en 2011 - sont ainsi en cours d'achèvement. Tandis que 24 autres sont à l'étude ou en attente de validation.

10 réacteurs par an sur dix ans

Mais le plus gros est sans doute à venir. " Les grandes manoeuvres autour de la CNNC et CNEC laissent présager une accélération de ce programme nucléaire chinois ", reconnaît Hervé Machenaud, ancien directeur de la branche Asie-Pacifique d'EDF. Pékin pourrait alors décider de mettre en charge 10 à 12 nouveaux réacteurs chaque année. Soit l'équivalent d'un par mois. Et ce, sur près d'une décennie. Du jamais vu ! " Si la Chine veut tourner le dos au charbon et diversifier son mix énergétique, elle n'a pas le choix, assure Fan Dong. Elle ne peut se passer ni des énergies renouvelables, ni du nucléaire civil. " L'empire du Milieu nouvel eldorado de l'atome. Selon plusieurs projections, la Chine pourrait concentrer jusqu'à 80 % des chantiers nucléaires en 2030.

Une bonne nouvelle pour l'offre française ? Pas si sûr. Car les options tricolores sur place semblent limitées. New Areva vient certes de signer avec CNNC pour une usine de retraitement de déchets nucléaires à 10 milliards d'euros, mais il s'agit d'un contrat exceptionnel. Quant à l'EPR de Taishan - dont la construction par EDF remonte à 2009 -, il est toujours en attente d'une mise en service. Imminente, dit-on. Et, rien ne dit que la Chine - qui désormais sait construire ses propres centrales - en commande d'autres…

Par Pierre Tiessen
https://www.challenges.fr/monde/asie-pa ... ire_568073

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 11 avr. 2018, 20:17

Une étape décisive franchie vers la mise en service du premier EPR au monde, en Chine

Sylvain Arnulf Usine Nouvelle le 11/04/2018

Alors que les retards s’accumulent sur le chantier de l’EPR français de Flamanville, celui de Taishan en Chine s’apprête à être mis en service. Le combustible commence tout juste à être chargé, a indiqué le PDG d’EDF lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

Entre la France (Flamanville), la Finlande (Olkiluoto), le Royaume-Uni (Hinkley Point), l'Inde (Jaitapur) et la Chine (Taishan), qui aura son EPR avec le moins de retard ? Il semblerait que la Chine soit bien partie. L’Autorité de sureté nucléaire du pays a donné son feu vert le 10 avril au chargement du combustible sur le premier des deux réacteurs de troisième génération de Taishan (dans le sud du pays), a indiqué Jean-Bernard Lévy lors d’une audition devant la commission des affaires économiques et des finances de l’Assemblée nationale. "Depuis quelques heures, les équipes chinoises, avec quelques dizaines de détachés français du groupe EDF, sont en train de charger le combustible nucléaire et les premières réactions nucléaires pourront débuter rapidement", a-t-il déclaré ce 11 avril devant les députés, disant sa 'fierté'.

La mise en service du réacteur EPR Taishan 1 doit être bouclée cette année, puis Taishan 2 doit suivre en 2019. Les deux réacteurs ont été construits par une co-entreprise détenue à 70% par le chinois CGN et à 30% par EDF. Le chantier été lancé en 2007 et a subi de multiples retards. Le chargement du combustible a ainsi débuté avec plus de quatre ans de retard sur le timing d’origine.

Et Flamanville ?

A Flamanville, la même opération de chargement du combustible devrait être réalisée "à la fin du quatrième trimestre 2018", a rappelé Jean-Bernard Lévy… à moins que les dernières anomalies détectées n’entraînent un nouveau retard et des surcouts. Le PDG d’EDF pourra en dire plus "fin mai" .
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... ne.N678944

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 12 avr. 2018, 21:04

Début du chargement de combustible nucléaire à l' EPR de Taishan.

Image
/Fuel loading operations begin at Taishan 1 (Image: CGN)

Source : http://www.world-nuclear-news.org/NN-Fu ... 04184.html

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 30 avr. 2018, 13:33

Chargement initial en combustible du 1er réacteur AP1000 en Chine.
Mise en service commercial cette année.

China will start first new AP1000 nuclear reactor later this year and four by 2019

brian wang | April 27, 2018

Image

The loading of fuel assemblies into the core of unit 1 of the Sanmen nuclear power plant in China’s Zhejiang province began today following the issuance of a permit by the country’s nuclear regulator. The unit is later this year expected to become the first Westinghouse AP1000 to enter operation.

In September 2007, Westinghouse and its partner the Shaw Group received authorization to construct four AP1000 units in China: two at Sanmen and two more at Haiyang in Shandong province. Hot testing of Sanmen 1 was completed on in June 2017 and it is expected to be the first AP1000 to begin operating later this year. Haiyang 1 and Sanmen 2 are also expected to begin operating by the end of this year, with Haiyang 2 expected to start up in 2019.
Four AP1000 reactors were also being built in the USA – two each at Vogtle and Summer. However, construction of the two Summer units was suspended in August.

Westinghouse President and CEO José Gutiérrez said, “Today we have reached a tremendous milestone for Westinghouse and our AP1000 plant technology. This is the next step in delivering the world’s first AP1000 plant to our customer and demonstrating the benefits of our advanced passive safety technology to the world.”
https://www.nextbigfuture.com/2018/04/c ... -2019.html

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 07 juin 2018, 09:31

Un peu moins d'un mois aprés le chargement de combustible nucléaire à l' EPR de Taishan :
Nucléaire: le premier réacteur EPR au monde a démarré en Chine

07 juin 2018

Un réacteur nucléaire EPR a démarré mercredi à Taishan en Chine, une première mondiale pour cette technologie française qui a connu de nombreux déboires.

"L'EPR de Taishan vient d'avoir sa première réaction en chaîne et donc de démarrer", a annoncé sur Twitter Xavier Ursat, directeur Ingénierie et Projets nouveau nucléaire chez l'électricien français EDF. "C'est une excellente nouvelle pour l'ensemble de la filière nucléaire".

Cette étape très symbolique était attendue puisque le chargement du combustible avait débuté en avril, l'autorité de sureté chinoise ayant donné son autorisation.

Ce réacteur nommé Taishan 1 doit désormais monter en puissance très progressivement et subir des tests avant d'être raccordé au réseau électrique. Cette mise en service commerciale prendra sans doute encore plusieurs semaines.

A Taishan (sud), un autre EPR doit aussi être mis en service courant 2019.

EDF est actionnaire à hauteur de 30% de la coentreprise chargée de construire et d'exploiter les deux réacteurs dans la province chinoise du Guangdong. Les groupes chinois CGN et Guangdong Yudean sont actionnaires respectivement à hauteur de 51% et de 19%.

La date de démarrage de ces deux réacteurs a été repoussée à plusieurs reprises mais l'exemplaire chinois est finalement le premier à démarrer dans le monde.

- Retards -

Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l'EPR se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde.

Il offre une puissance très élevée (1.600 mégawatts) et bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde censée le rendre plus sûr.

Plusieurs EPR sont aussi en construction, en France, à Flamanville (ouest), en Finlande et au Royaume-Uni.

Mais les chantiers ont connu d'importants problèmes, avec une litanie de retards et de surcoûts.

Le toute premier chantier avait été lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, pour le compte de l'électricien TVO, avec Areva et Siemens directement maîtres d'oeuvre. Mais la mise en service est désormais prévue en mai 2019, avec dix ans de retard.

Le deuxième est celui de Flamanville, pour lequel EDF vient encore d'annoncer fin mai envisager "quelques mois" de retard supplémentaires.

Le chargement du combustible et son démarrage sont officiellement prévus à la fin de l'année, pour une mise en service commercial en 2019, soit déjà sept ans de retard. Le coût du projet a aussi triplé pour atteindre 10,5 milliards d'euros.

Mais le calendrier et la facture pourraient encore souffrir de défauts de soudures sur des tuyauteries révélés en avril.

L'EPR a aussi été retenu pour un projet de deux réacteurs à Hinkley Point en Angleterre, avec la mise en service d'un premier exemplaire en 2025 au mieux. Mais là encore EDF craint des retards et des surcoûts.

Dans ce contexte difficile, le démarrage de Taishan apparaît comme une bonne nouvelle très attendue pour le fleuron tricolore, qu'EDF espère exporter auprès de nouveaux clients.
https://www.romandie.com/news/Nucl-aire ... 925034.rom

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 07 juin 2018, 09:43

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Le premier béton avait été coulé à Taishan en 2009, soit presque deux ans après Flamanville et quatre ans après le finlandais
Ca y est ! A 16H52 mercredi, un premier EPR a démarré dans le monde. Il s'agit d'un des deux réacteurs qu'EDF construit à Taishan, dans le sud-est de la Chine avec l'électricien China General Nuclear Power (CGN). Un tweet du directeur de la division ingénierie et projets nouveaux nucléaires d'EDF, Xavier Ursat, a dévoilé la nouvelle, saluant la première réaction en chaîne. Il va maintenant y avoir une montée en puissance progressive, qui se fera de pair avec une série de contrôles de sécurité. La connexion au réseau ne se fera que dans quelques semaines.

Ce démarrage n'est en rien une surprise. Mi-avril, l'autorité de sûreté nucléaire chinoise avait autorisé le chargement du combustible dans la centrale. Mais pour EDF, qui détient 30 % de la coentreprise avec CGN et qui a investi 1 milliard d'euros en fonds propres dans le projet, c'est tout de même un immense soulagement.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 181849.php

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 08 juin 2018, 22:47

Nucléaire: la Russie va construire quatre réacteurs en Chine


08 juin 2018

La Russie et la Chine ont signé un important paquet d'accords dans le nucléaire, prévoyant notamment la construction en Chine de quatre réacteurs nucléaires par le conglomérat public nucléaire russe Rosatom, a annoncé vendredi le groupe.

"Les responsables du nucléaire russes et chinois ont signé le plus important ensemble de contrats dans l'histoire du partenariat nucléaire entre les deux pays", a déclaré Rosatom dans un communiqué, sans préciser les échéances et les montants de ces contrats.


Les accords ont été signés lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin.

Ces contrats prévoient notamment la construction de quatre unités munies de réacteurs Gen 3+ VVER-1200 - avec une capacité de 1.200 mégawatts - à savoir deux à la centrale nucléaire existante de Tianwan et deux à celle de Xudabao, actuellement en construction.

Un autre contrat prévoit la fourniture par la Russie d'équipements, de carburant et de services pour un projet chinois de réacteur rapide.

Enfin, un accord a été signé portant sur la fourniture par la Russie d'équipements de générateurs thermoélectriques utilisés pour alimenter le programme spatial chinois, "en particulier en vue de l'exploration lunaire", précise le communiqué.

"Aujourd'hui, la Russie et la Chine sont les leaders de l'industrie nucléaire mondiale. La signature de ces accords est la meilleure confirmation de notre partenariat avec nos amis chinois", a déclaré dans ce communiqué le PDG de Rosatom Alexeï Likhatchev.

"Nous avons développé un cadre pour la conception et la construction conjointes sur le site de Tianwan par des spécialistes russes et chinois. Nous continuons à construire ensemble les unités Gen 3+ les plus modernes de Chine", a-t-il ajouté.

La Russie et la Chine coopèrent dans de nombreux projets nucléaires, dont notamment la construction de centrales nucléaires mais également la fourniture de produits destinés à la "médecine nucléaire", selon Rosatom.

La centrale nucléaire de Tianwan est "la plus grande installation utilisée dans la coopération économique russo-chinoise", selon le groupe russe.
https://www.romandie.com/news/Nucl-aire ... 925585.rom

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 29 juin 2018, 20:19

EDF : un premier EPR connecté au réseau (Taishan)

Jean-Noël Legalland, publié le 29/06/2018 (Boursier.com)

L'unité numéro 1 de Taishan (Chine) vient d'établir avec succès sa connexion au réseau, une première pour un réacteur EPR dans le monde, précise EDF dans un communiqué. Taishan est le plus important projet de coopération sino-française dans le secteur énergétique. Il est exploité par TNPJVC, une joint-venture créée conjointement par CGN (51%), EDF (30%) et l'électricien chinois provincial Yuedian (19%). La construction de l'unité 1 de Taishan a commencé en 2009, celle de l'unité 2 en 2010, respectivement les troisième et quatrième réacteurs EPR mis en chantier dans le monde.

Après avoir terminé tous les essais et les travaux préparatoires, l'unité 1 de Taishan a obtenu, le 10 avril 2018, l'autorisation de chargement du combustible par le Ministère chinois de l'Ecologie et de l'Environnement et a commencé l'opération le jour-même. Le réacteur numéro 1 a réalisé sa première réaction en chaîne le 6 juin. Le 29 juin, les essais sur l'alternateur et les tests de connexion au réseau ont été finalisés avec succès.

Après sa première connexion au réseau, le réacteur va entrer dans une période d'essais de montée en puissance progressive. Quand les résultats de tous les tests seront satisfaisants, le réacteur sera testé en opération stable à pleine puissance. Depuis le début de la construction, le projet Taishan s'inscrit dans les meilleurs standards de sûreté et de qualité, surveillés pendant toute la durée du chantier.

L'unité 1 de Taishan a pu devenir le premier EPR au monde à être connecté au réseau grâce à plusieurs facteurs : il a bénéficié du partenariat stratégique de longue date entre EDF et CGN, de l'expérience des deux partenaires en matière de construction et d'exploitation de centrales nucléaires et il s'appuie sur des acteurs de référence dans la filière nucléaire des deux pays. Au stade initial du projet, Taishan a également bénéficié de l'expérience des deux projets EPR européens (Flamanville et Olkiluoto) dont la construction avait été lancée plus tôt.
https://www.boursier.com/actions/actual ... 69274.html

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