Le nucléaire en Chine

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 29 août 2009, 11:33

Les chantiers des 2 EPR de Taishan (sud de la Chine) repoussés pour cause de mauvais temps (trop humide, typhons ....).
Le coulage du béton, pas encore commencé, devrait avoir lieu "prochainement".
C' est bien sur AREVA sur le coup.
China nuclear sites delayed

PARIS - Aug 29, 2009

Work on two powerful new nuclear reactors in China was delayed by wet weather, the French companies building them said on Thursday, as campaigners claimed the project was likely to fall through.

A spokesman for French nuclear group Areva said that a ceremony to pour the first concrete in the site of the third-generation European Pressurised Reactors (EPR) had been postponed because of 'two typhoons in the region'.

'The pouring of the first concrete is due to happen soon' at the site in Taishan in the southern Chinese province of Guangdong, he said.

A spokesman for the French power operator EDF, which is to run the reactors, said the ceremony would go ahead 'in a few weeks.'

The French anti-nuclear campaign movement Sortir du Nucleaire said however that Chinese authorities were now likely to cancel the projects.

The group cited problems with other EPR reactors and accusations of corruption linked to the China project that have been made against the two French companies. -- AFP
http://www.straitstimes.com/Breaking%2B ... 22824.html

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 30 août 2009, 22:57

energy_isere a écrit :Les chantiers des 2 EPR de Taishan (sud de la Chine) repoussés pour cause de mauvais temps (trop humide, typhons ....).
Le coulage du béton, pas encore commencé, devrait avoir lieu "prochainement".
C' est bien sur AREVA sur le coup.
The French anti-nuclear campaign movement Sortir du Nucleaire said however that Chinese authorities were now likely to cancel the projects.

Je note surtout dans cette nouvelle que l'AFP dont la tâche devrait être simplement d'envoyer des nouvelles; laissant aux journalistes abonnés le soin de faire des articles,des compilations, des interprétations.. enfin leur boulot..
Et bien l'AFP vient relayer un grand brâme de SDN. La pub gratis de SDN....

@+

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 04 sept. 2009, 10:20

A priori l'annulation des contrats chinois pour EDF/AREVA ne semble pas être à l'ordre du jour..

@+
Les Echos - 4/09/09
La Chine pourrait entrer au capital d' Areva

Aux côtés de Mitsubishi Heavy Industries et d'Etats du Moyen-Orient, la Chine pourrait elle aussi faire son entrée au capital d'Areva à travers son fonds souverain, China Investment Corp. Des discussions sont en cours.

Aux côtés de Mitsubishi Heavy Industries et de fonds souverains du Moyen-Orient, la Chine pourrait elle aussi faire son entrée au capital d'Areva. Début août, l'état-major du champion nucléaire français a reçu une demande de rendez-vous émanant de cadres du fonds souverain chinois China Investment Corp. (CIC). De passage à Paris, les financiers de Pékin - qui gèrent un portefeuille de 298 milliards de dollars - souhaitaient se faire présenter par les équipes d'Anne Lauvergeon le dossier de vente de la branche transmission et distribution (T & D) du groupe (lire ci-contre), mais surtout évoquer la prochaine augmentation de capital du géant français du nucléaire. Rien n'est encore décidé, mais des discussions sont en cours. CIC pourrait formuler une intention plus précise d'entrée au capital de l'entreprise.

Fin juin, Areva avait annoncé une série de décisions visant à lever jusqu'à 8 milliards d'euros, à commencer par celle d'ouvrir son capital à « des partenaires stratégiques et industriels »à hauteur de 15 %, essentiellement par augmentation de capital. L'idée est de proposer d'ici à la fin de l'année une fraction de son capital - moins de 5 % chacun - à une poignée d'investisseurs. Le japonais Mitsubishi Heavy Industries, avec lequel l'ex-Framatome développe des réacteurs de moyenne puissance, est le premier sur les rangs. Une délégation japonaise doit se rendre la semaine prochaine sur les sites français du groupe. Les autres candidats les plus actifs sont les fonds souverains d'Abu Dhabi et du Koweït, deux pays à qui Areva tente de vendre sa technologie. L'arrivée possible d'un fonds chinois au capital compléterait le dispositif.
Contrat potentiel gigantesque

Très sensible sur le plan politique, cette opération permettrait au champion du nucléaire de consolider sa position en Chine. Il doit couler le premier béton des deux EPR de Taishan ce mois-ci et espère être associé pleinement au développement des réacteurs de troisième génération chinois. Des discussions ont aussi eu lieu sur des projets miniers. En parallèle, Anne Lauvergeon espère entamer prochainement des négociations pour la livraison d'une usine de retraitement. Son groupe doit, pour cela, obtenir le feu vert des deux gouvernements, qui pourrait intervenir en début d'année prochaine, malgré certaines inquiétudes liées au ­risque de prolifération. Le projet serait gigantesque pour Areva : en 2007, les deux parties évoquaient un contrat potentiel de 15 milliards d'euros.

CIC a signalé récemment qu'il se préparait à rouvrir son porte-monnaie pour profiter de la baisse de valeur de nombreux actifs. Le fonds chinois veut notamment accélérer ses investissements dans le secteur de l'énergie. En juillet, il a reconnu avoir pris 17 % du groupe minier canadien Teck Industries et assuré qu'il se comporterait en « investisseur passif de long terme ». Une précaution « diplomatique » dont le fonds use à chaque percée en Occident pour prévenir l'hostilité des opinions publiques et des décideurs politiques, qui ne voient pas toujours d'un bon oeil l'arrivée au capital de leurs entreprises d'un fonds piloté par le pouvoir chinois.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 28 sept. 2009, 15:17

Des nouvelles de la centrale de HaiYang qui était donnée comme planifiée dans ce post : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 15#p243515
China approves building of coastal nuclear plant

(AFP) – Sept, 28 2009

BEIJING — China has approved the construction of a new nuclear plant in its eastern coastal region, in the latest step in Beijing's plan to include more clean energy in the country's consumption mix.

The State Council, or cabinet, issued a licence last week for the building of the first phase of the Haiyang nuclear power station in Shandong province, the State-owned Assets Supervision and Administration Commission announced.

Two reactors will be built initially, both using US-based Westinghouse Electric's AP 1000 third generation technology, the commission said in a statement posted on its website on Sunday.

Each reactor will have a capacity of 1.25 gigawatts, the statement said. The reactors will be operational in May 2014 and March 2015, respectively.

The Haiyang plant will eventually have a total of six reactors, it said, without specifying which technology they would use.

Westinghouse and its consortium partner, the Shaw Group, in 2007 signed a deal reportedly worth eight billion dollars to supply two AP 1000 reactors for the Haiyang plant and another two for a plant in eastern Zhejiang province.

Construction on the Zhejiang plant, in Sanmen, has already started, making it "the world's first to use the AP 1000 third generation nuclear reactor", the state-owned assets watchdog said.

China has been actively building up its nuclear power generation capacity as part of an effort to diversify away from coal, which provides the nation with about two-thirds of its power needs but is highly polluting.

It aims to get 10 percent of its power from renewable sources by 2010 and 15 percent by 2020.

The country now has 11 nuclear power reactors in operation with a capacity of 9.1 gigawatts. It has set a goal to increase capacity to 40 gigawatts by 2020, but the government also has said that target could be raised.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 16 oct. 2009, 19:53

Les Chinois signent avec les Russes pour un préprojet + conception de 2 réacteurs de type BN-800 qui sont des "réacteurs à neutrons rapide" avec refroidissement au sodium liquide de technologie Russe.
(Superphenix était de ce genre la).
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9act ... ns_rapides

http://en.wikipedia.org/wiki/Beloyarsk_ ... er_Station
China signs up Russian fast reactors

15 October 2009

A high-level agreement has been signed for Russia to start pre-project and design works for two commercial 800 MWe fast neutron reactors in China, while a deal for more conventional reactors draws closer.

This follows a call twelve months ago by the Russian-Chinese Nuclear Cooperation Commission for construction of a demonstration fast reactor similar to the BN-800 unit being built at Beloyarsk in Russia and due to start up in 2012 . Earlier this year, St Petersburg Atomenergopoekt said it was starting design work on a BN-800 reactor for China, with two proposed at coastal sites. The project is expected to lead to bilateral cooperation on fuel cycles for fast reactors.


Russia and China are already cooperating on one fast reactor, a small 65 MWt sodium-cooled unit known as the Chinese Experimental Fast Reactor at the China Institute of Atomic Energy near Beijing. OKBM Afrikantov is leading a Russian collaboration to build the unit, which is nearing completion and is expected to achieve first criticality later this year.


Commercial-scale fast reactors based on it were envisaged but these may now give way to the Russian BN-800 project, which would be the first time commercial-scale fast neutron reactors have ever been exported. While thermal-spectrum nuclear reactors are the mainstay of atomic energy at the moment, by about 2040 future fuel cycles based on fast-spectrum reactors could extend uranium supplies for many centuries. While several leading nuclear nations have developed prototypes with varying levels of success, only Russia is currently committed to their commercial use.


Tianwan 3 and 4

The fast reactor deal was made yesterday during a visit by Russian prime minister Vladimir Putin to Beijing for talks with Premier Wen Jiabao. In attendance were the respective heads of the country's centrally-planned nuclear programs, Sergey Kiriyenko of Rosatom and Sun Qin of China National Nuclear Corporation.

Part of the delegation paid a visit to the Tianwan nuclear power plant in Jiangsu province, where two Russian VVER-1000 pressurized water reactors already operate. Two more are slated for the site and negotiations reportedly placed a ceiling on the price of these before moving on to consider another four similar units at the power plant.
http://www.world-nuclear-news.org/NN_Ch ... 10091.html

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 29 oct. 2009, 14:54

Les pérégrinations d'AREVA en Chine,
Il est certain que la notion chinoise de négociation à rallonges ne rentre pas dans la culture occidentale..

@+
Areva va finalement couler le béton de son EPR en Chine, au prix de la technologie

le 27/10/2009 à 8h49 par Harold Thibault (Aujourd'hui la Chine)

Plusieurs fois reporté, le début des travaux du nucléaire de troisième génération est finalement imminent. Ce "contrat du siècle" signé lors de la visite de Sarkozy à Pékin il y a deux ans a été chèrement renégocié par les autorités chinoises. Areva fera-t-il une bonne affaire ?


Anne Lauvergeon signe le "contrat du siècle" le 26 novembre 2007 à Pékin. Un contrat dont l'exécution n'a pas été une partie de plaisir

La première coulée de béton du réacteur nucléaire de troisième génération du groupe français Areva est "imminente" à Taishan, dans la province du Guangdong. Elle devrait avoir lieu dans les prochains jours, dit-on de source proche du dossier. Le projet a reçu jeudi 22 octobre l'aval du Conseil des Affaires d'état, le gouvernement chinois.

Initialement prévue en août dernier, cette cérémonie avait été repoussée deux fois, pour des raisons "météorologiques et administratives" selon Areva, qui avait alors expliqué que des typhons passaient dans la région. Cette étape avait été décallée mi-septembre à "bientôt". Le gouvernement chinois semblait avoir d'autres priorités.

Réussir à installer le dernier cri du réacteur nucléaire a été un parcours semé d'embûches pour Areva qui travaille avec EDF sur l'EPR. Il commença par un coup dur, en 2006: deux ans après un premier appel d'offres, Areva se fait clouer au poteau par l'américain Westinghouse, qui remporte le plus gros contrat jamais signé dans le nucléaire civil: la construction de 4 réacteurs dits de troisième génération, deux dans le Zhejiang, une province de l'est, et deux dans le Guangdong, dans le sud. Pour la première fois, Westinghouse, racheté entre temps par Toshiba, va pouvoir construire son AP 1000, d'une puissance de 1100 mégawatts contre 1600 pour le Réacteur Pressurisé Européen. Outre que l'administration américaine de l'époque a su user de sa diplomatie, la Chine ne cache pas la raison principale de son choix: le transfert de technologie. A Paris, certains reprochent alors à la présidente du groupe, Anne Lauvergeon, de ne pas avoir accepté de céder un peu du savoir-faire d'Areva pour vendre l'EPR.

Il faut attendre novembre 2007 et la visite de Nicolas Sarkozy à Pékin pour qu'Areva obtienne sa part du gâteau chinois: la construction de deux EPR pour la China Guangdong Nuclear Power Company (CGNPC), ainsi que la fourniture de combustible pendant 20 ans pour 8 milliards d'euros. La Chine veut à terme maîtriser seule la technologie des réacteurs de troisième génération et ne souhaite pas se couper du savoir-faire français ni être dépendante de la seule technologie américaine.

Mais le tour n'est pas joué pour autant. Au début de l'année 2008, le partenaire chinois d'Areva conditionne l'exécution du contrat du siècle à un engagement de la part des Français quant au transfert de la technologie de retraitement de combustible. Un savoir-faire précieux que possède Areva. Au même moment, l'on apprend qu'un haut responsable d'Areva a été interdit de sortir du territoire chinois pour rester à disposition des autorités dans le cadre d'une enquête pour corruption visant l'un des vice-directeurs de CGNPC.



Vient ensuite la brouille franco-chinoise, après le passage chaotique de la flamme olympique à Paris et, quelques mois plus tard, la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama. Certaines commandes passées à de grands groupes français sont ralenties. La situation a-t-elle freiné la construction des EPR déjà signés ou les projets futurs d'Areva ? Difficile à évaluer au final, répond une personne qui a suivi le dossier, les négociations sur de tels projets se déroulant dans un laps de temps plus long que n'aura duré l'orage diplomatique.


En août 2009, ce sont des soupçons de corruption concernant Areva qui sortent dans la presse. Kang Rixin, numéro un du nucléaire chinois est limogé et fait l'objet d'une enquête : il est soupçonné d'avoir détourné des fonds publics et reçu des dessous de table pour 1,8 milliards de yuans. Pourtant rarement abandonnés à la liberté de révéler des scoops, les médias chinois se demandent alors si M. Kang n'aurait pas fourni à Areva des informations sensibles dans le cadre de l'appel d'offres de 2004, celui que Westinghouse avait finalement remporté.



Parallèlement aux problèmes touchant à la Chine, les difficultés et les surcoûts se sont multipliés sur les autres chantiers d'EPR, ce qui a peut-être suscité des questions en Chine. "Les Chinois doivent regarder à Flamanville (France) et en Finlande, ils voient que même Areva et EDF, les constructeurs, n'arrivent pas à le construire" dit Stéphane Lhomme, porte-parole de l'association Sortir du nucléaire.



Dans ce dossier, la question la plus complexe pour Areva aura été celle du transfert de technologie. Une interrogation qui n'est pas propre au géant français du nucléaire mais concerne toutes les entreprises étrangères possédant un savoir-faire technique dont ne dispose pas encore la Chine, et qui sont désireuses de profiter de ses marchés. Dans un entretien donné début 2009 au quotidien économique Financial Times, le patron d'Alstom Transport s'était insurgé contre les méthodes chinoises. "Nous commençons à voir des entreprises chinoises répondre à des appels d'offres autour du monde pour des locomotives de trains de marchandises, certaines étant basées sur de la technologie transférée" déclarait-il, déplorant que ces technologies aient pourtant été transférées pour un seul usage interne. La Chine considère elle qu'il faut profiter de l'intérêt des étrangers pour son immense marché pour récupérer son retard technologique. Particulièrement lorsqu'il s'agit de domaines stratégiques tels que le nucléaire.

Pour Areva, le dilemme a été de savoir quelle quantité de son savoir elle était prête à donner aux Chinois pour leur vendre l'EPR. Le risque étant évidemment de se voir par la suite concurrencer par les Chinois qui souhaitent eux aussi à terme être des compétiteurs tant sur leur marché intérieur qu'à l'international. Son concurrent Westinghouse s'est résolu à transférer les technologies de son AP 1000, qu'il est en train de construire pour la première fois. En remportant ce gros contrat, il souhaitait ainsi affaiblir durablement Areva, quitte à contribuer à l'émergence d'un champion chinois.

Areva a accepté de constituer une coentreprise avec son partenaire en Chine. L'accord prévoit la localisation de la construction de la majeure partie des gros composants dès le deuxième réacteur. Le géant français du nucléaire espère que, par la suite, les autres projets de réacteur de troisième génération en Chine passeront par lui. Un choix qui n'est pas sans risque. La filière du nucléaire civil chinois ne dissimule pas son ambition: devenir apte à maîtriser l'ensemble du processus de construction des centrales.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 01 nov. 2009, 00:36

Unee traduction semi-auto du Wall Street Journal d'hier.
@+
SHANGHAI - La Chine va commencer à construire en 2012-13 son premier réacteur nucléaire de grande puissance de quatrième génération" fondé sur une technologie chinoise, selon un ingénieur en chef impliqué dans le développement du système.

Le Réacteur Expérimental à Neutrons Rapides aura une puissance de 800 Mégawatts ; il devrait être mis sur le réseau en 2020, selon Xu Mi, ingénieur en chef au Département des Réacteurs Rapides de l’Institut de l’Energie Atomique.

Le projet montre comment la Chine essaie d’être leader dans le développement des technologies nucléaires alors qu’elle prévoit une croissance massive de son parc de réacteurs nucléaires civils. La technologie de quatrième génération représente une amélioration par rapport aux modèles actuellement mis en œuvre, en termes de coût, d'efficacité énergétique et de sûreté.

Un problème auquel la Chine devra faire face, même si elle développe et construit plus de réacteurs avancés, est l’insuffisance d'uranium en Chine pour les alimenter. Cela signifie que la Chine deviendra de plus en plus dépendante des importations pour alimenter son économie, ce qui signifie qu'elle devra accroître ses achats d'actifs étrangers - un scénario déjà en œuvre avec ses autres sources d'énergie: pétrole, gaz et charbon.
La Chine, dont moins de 2% de puissance installée provient de ses 11 réacteurs nucléaires, prévoit de plusieurs dizaines de réacteurs supplémentaires d'ici à 2020, ce qui porterait la part du secteur à 5% de sa capacité de production, soit environ 70.000 mégawatts.

En Mai, le Chef de l’Administration de l'énergie de Chine, Zhang Guobao, a déclaré que la Chine, dans le cadre des plans à long terme, devrait avoir plus de 100 réacteurs dans 20 ans, correspondant au niveau actuel des Etats-Unis


Le réacteur de quatrième génération rapide, qui sera situé dans la ville de Sanming dans la province du Fujian, sera détenue à 51% par China National Nuclear Corp (CNNC), le premier développeur Chinois de capacité nucléaire, selon le critère de puissance installée. M. Xu a indiqué que l'Institut chinois de l'énergie atomique est une unité de recherche gérée par la CNNC.

Une autre société chinoise, la Compagnie Productrice d’électricité China Huaneng Group, fait également un essai de son propre réacteur de quatrième génération, mais il est conçu sur une échelle beaucoup plus petite, d'environ 100 mégawatts.

La Chine est déjà au premier plan. En Mars elle a commencé à construire le premier réacteur de 3ème génération AP1000 de l’américain Westinghouse Electric Co, une unité de Toshiba Corp Le site est situé à Sanmen dans la province du Zhejiang ; la puissance de conception est 1.250 mégawatts.

En 2007, la Chine a accepté d'acheter à Westinghouse quatre réacteurs à eau pressurisée de troisième génération : - deux à Sanmen et deux à Haiyang, ville de la province du Shandong. L’accord inclut le transfert de la technologie AP1000. La Chine a également accès à la technologie française nucléaire avancée. La Société française Areva SA en novembre 2007 a signé un contrat de 8 milliards d’€ (11,8 milliards de dollars) pour la construction et la fourniture de combustible pour deux réacteurs nucléaires de troisième génération en Chine.

La Chine deviendra un importateur significatif d’uranium, pour alimenter l'ensemble des réacteurs qu’elle a l’intention de construire, selon M. Xu.

La Chine ne publie pas de données sur sa production d'uranium, mais la CNNC a déclaré en août qu’elle vise à augmenter sa production d'uranium domestique à 2.000 tonnes par an d'ici 2020. Cinq mines d'uranium sont en exploitation aujourd'hui en Chine, produisant environ 840 tonnes par an, selon la World Nuclear Association.

En Novembre 2008, le ministère chinois du Commerce a qualifié Guangdong Nuclear Power Holding Co. comme la deuxième société autorisée à importer de l'uranium à usage civil. Avec un œil sur les besoins futurs d'uranium, Guangdong Nuclear a soumissionné pour le contrôle de la Société australienne d’exploration Energy Metals Ltd.

CNNC l'année prochaine transférera un lot de 700 tonnes de combustible provenant de sa mine de Jordanie, marquant une première à partir de projets à l'étranger qu’elle a dans six pays.

-Jing Yang

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par hyperion » 03 déc. 2009, 14:03

d'après jiang kejun, directeur de recherche à l'institut de recherche sur l'énergie, la chine va construire 10 centrales par an de 2015 à 2030 soit au total plus de 100 gdes centrales nucléaires de 3 ou 4 réacteurs chacunes en faisant appel à la technologie la plus avancée" bien plus que celle qui se pratique en france ou aux us" dixit interviewé dans le dernier nouvel obs.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 08 déc. 2009, 14:38

CORYS remporte le contrat de simulateur EPR en Chine (Taishan)

4 décembre 2009

CORYS, filiale d'AREVA TA et d'EDF et CORYS SIMULATION TECHNOLOGY, sa filiale chinoise ont gagné le contrat de conception et production du simulateur réplique pleine échelle pour la centrale EPRTM de Taishan, Chine. A la suite d'un appel d'offres international incluant les grands fournisseurs de simulateurs mondiaux, CORYS a été choisi par CNPEC pour fournir cet élément clé de la future centrale nucléaire Taishan.
Le simulateur réplique pleine échelle est conçu pour la formation des opérateurs et sa livraison interviendra en juillet 2012. La salle de contrôle sera reproduite à l'identique avec l'émulation du système de contrôle-commande, les véritables panneaux de conduite et la simulation fidèle de tous les systèmes nécessaires au fonctionnement de la centrale. CORYS utilisera ses propres outils ALICES® et DRAC® pour le développement des systèmes et des modèles de la centrale.

Un élément décisif dans la sélection de CORYS est l'expérience acquise avec la réalisation du simulateur EPRTM pour la centrale EDF de Flamanville. M. Zhang Liqiang, Directeur Adjoint EP de TSNPC a notamment déclaré : « La flexibilité remarquable de la plateforme ALICES® combinée à l'expérience EPRTM de l'équipe CORYS se trouve être l'une des raisons clés du choix CORYS.»

Le projet va également contribuer à renforcer les relations que CORYS et CNPEC ont établies lors du développement du simulateur de validation et de vérification de la centrale nucléaire de LingAo II.
http://energie.annuairecommuniques.com/

CORYS est à Grenoble.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 21 déc. 2009, 18:10

AREVA semble être dans le coup..

Chine : AREVA signe des accords pour la concep-
tion de réacteurs et la fourniture de composants
nucléaires

Paris, le 21 décembre 2009

A l'occasion de la visite du Premier ministre français François Fillon en Chine,
Qian Zhimin, Président de CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company)
et Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire d’AREVA, vont signer un accord
historique sur l’ingénierie et le développement de nouvelles centrales nucléaires.

Aux termes de cet engagement, AREVA et CGNPC créeront WECAN, une en-
treprise détenue à 55 % par CGNPC et à 45 % par AREVA. Basée à Shenzhen,
WECAN sera opérationnelle début 2010 et emploiera plus de 2 000 personnes.
Cette société réalisera les études d’ingénierie et approvisionnera les ilots nu-
cléaires des nouvelles centrales que CGNPC et AREVA auront à construire en
Chine. Il s’agit de réacteurs de type EPRTM et de centrales de 1000 MWe, identi-
ques à celles déjà fournies par AREVA à Daya Bay et Ling Ao.

AREVA et CGNPC vont également signer un accord qui étend à certains mar-
chés internationaux le champ d’action possible de WECAN pour des études et
approvisionnements d’îlots nucléaires.

Dans le domaine des composants de centrales, AREVA a remporté, via sa filiale
AREVA Dongfang, un contrat de près de 200 millions d’euros pour la fourniture
de 24 pompes primaires destinées à CGNPC. Eléments essentiels du circuit
primaire d’un réacteur nucléaire, ces pompes équiperont des centrales de 1000
MW. Cet accord, le troisième entre les deux partenaires, porte le carnet de com-
mandes d’AREVA Dongfang à 60 pompes primaires au total.

Enfin, le groupe AREVA salue la déclaration conjointe franco-chinoise en faveur
d’une coopération industrielle des deux pays dans le domaine du nucléaire. Elle
confirme l'engagement bilatéral à coopérer de manière durable dans le domaine
du recyclage des combustibles nucléaires.



« Dans le prolongement du partenariat global signé fin 2007 avec CGNPC, ces
accords majeurs élargissent l’implantation durable d’AREVA auprès de l’industrie
nucléaire chinoise», a déclaré Anne Lauvergeon, qui s’est également réjouie de
la progression de la construction des EPRTM de Taishan (Guangdong). Sur le
site, les travaux de génie civil ont été lancés pour l’îlot nucléaire et l’îlot conven-
tionnel de la première tranche et 6 000 personnes travaillent actuellement sur
place. La fabrication des générateurs de vapeur et celle de la cuve sont enga-
gées.

AREVA est présent en Chine depuis 30 ans et emploie plus de 3 500 personnes
dans le pays. Le groupe a joué un rôle majeur dans 6 des 11 centrales nucléai-
res actuellement en service en Chine.

Mais EDF n'est pas loin..en embuscade..

@+
Actualité presse du groupe EDF


Communiqué du 21/12/2009

EDF affirme son rôle d’investisseur et d’opérateur en Chine pour développer des centrales nucléaires avec son partenaire CGNPC.
Dans le cadre de la visite officielle en Chine de François Fillon, Premier Ministre, Henri Proglio, Président Directeur Général d’EDF et Qian Zhimin, Président de l’électricien GCNPC (China Guangdong Nuclear Power Company), ont reçu l’approbation définitive des autorités chinoises pour la création d’une joint-venture (TNPJVC : Guangdong Taishan Nuclear Power Joint Venture Company Limited), dont l’objet est de construire et exploiter deux réacteurs nucléaires de technologie EPR à Taishan (province du Guangdong), avec une participation d’EDF fixée à 30 % pour 50 ans.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 22 déc. 2009, 00:00

Un autre aspect du nucléaire chinois..
Ah, la Grande Muraille !!
@+
Les missiles nucléaires chinois à l’abri d’un tunnel secret
Arnaud de La Grange, le Figaro
dimanche 20 décembre 2009,
Pékin aurait construit depuis 1995 une « grande muraille souterraine » de 5.000 km pour protéger son arsenal.

Les dirigeants de la Chine communiste tiennent enfin leur Grande Muraille, invisible pour les yeux celle-là. La presse officielle chinoise vient en effet de rendre compte d’une incroyable nouvelle, tant par l’ampleur de l’ouvrage que par sa divulgation elle-même.

Selon le Journal de la Défense nationale, l’Armée populaire de libération (APL) aurait terminé le creusement d’un gigantesque tunnel de 5.000 kilomètres de long destiné à abriter ses missiles nucléaires. En Chine, rien n’est jamais petit, mais la longueur d’un tel ouvrage souterrain laisse pantois. D’autant qu’il est précisé que sa profondeur peut atteindre 1.000 mètres. Il se situerait dans les zones montagneuses du nord du pays.

Des dizaines de milliers de soldats auraient été mobilisés pour sa construction depuis 1995. À cette époque, les experts se rappellent qu’un article discret avait évoqué l’affectation de 10.000 soldats chinois à des travaux au profit de la « deuxième artillerie ». Le vocable englobe la force nucléaire chinoise, mais aussi des missiles conventionnels. En 2008, un nouveau reportage de la télévision officielle chinoise CCTV avait de nouveau parlé de grands chantiers souterrains destinés à protéger les forces stratégiques chinoises contre une attaque nucléaire.

La presse chinoise estime que ce tunnel de tous les records serait destiné à garder une capacité de seconde frappe si le pays était victime d’une attaque nucléaire. La doctrine nucléaire chinoise a toujours été de « non-emploi en premier » avec un arsenal juste « suffisant » et destiné à l’autodéfense. Pékin s’engage aussi à ne pas l’utiliser ou menacer de l’utiliser contre les pays qui ne détiennent pas d’armes nucléaires.

Affirmation de puissance

Dans le budget chinois de la Défense à deux chiffres, des moyens financiers importants sont cependant mis à disposition de la « deuxième artillerie ». Et la Chine a déjà construit plusieurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, même s’ils ne sont pas encore opérationnels, pour mener des patrouilles de dissuasion. Il semble ainsi que la marine ne maîtrise pas encore la difficile technique d’un tir de missile depuis une plate-forme sous-marine.

Un journal de Hongkong suggère que la révélation de cette cache d’armes géante est un signe de plus de la volonté d’affirmation de la puissance chinoise. L’article militaire évoque lui-même le concept osé de « grande muraille souterraine ». Il est vrai que, sur le plan de la distance, on n’en est pas très loin, puisque le fameux ouvrage élevé pour protéger l’empire des invasions du Nord est long de 6.700 kilomètres (voire 8 800 selon de récentes découvertes). Le souterrain à missiles n’en fait que 5 000 mais, après tout, l’APL n’a peut-être pas fini de creuser.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par Remundo » 22 déc. 2009, 13:20

Quel est l'intérêt d'un tunnel de 5000 km ? :? Des silos bien placés semblent suffisants.

Cela dit, "ça se peut bien"... Les Chinois veulent s'affirmer haut et fort, notamment militairement.

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 22 déc. 2009, 13:57

Remundo a écrit :Quel est l'intérêt d'un tunnel de 5000 km ? :? Des silos bien placés semblent suffisants.

Cela dit, "ça se peut bien"... Les Chinois veulent s'affirmer haut et fort, notamment militairement.
Oh des missiles balladeurs dans le tunnel. Une autre version de ce qu'avaient monté les Soviets qui avaient une dizaine de trains balladant des missiles. Mais les trains se faisaient repérer par satellites.
Et puis enterrer les armes c'est une grande spécialité asiatique, déjà avec Giap les canons à Dien Bien Phu, les Français se faisaient tirer dessus mais ils n'ont jamais vu les canons..
@+

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par krolik » 22 déc. 2009, 16:14

Une synthèse.
@+
Début de la construction de la centrale nucléaire sino-française de Taishan

French.China.org.cn (http://french.china.org.cn/foreign/txt/ ... 109775.htm)

Le vice-Premier ministre chinois Li Keqiang et le Premier ministre français François Fillon ont pris part lundi à Beijing à une cérémonie pour marquer le lancement des travaux de la centrale nucléaire de Taishan, projet mené conjointement par la Chine et la France dans la province du Guangdong (sud).
La cérémonie a également marqué la création de la plus grande joint-venture sino-française dans le domaine des nouvelles énergies, chargée de la construction et de l'opération de la première phase de cette centrale.
La joint-venture, Guangdong Taishan Nuclear Power Joint Venture Company Limited (TNPC), avec un capital de 16,7 milliards de yuans (2,5 milliards de dollars), a été fondée par la compagnie d'électricité China Guangdong Nuclear Power Holding Company (CGNPC) et Electricité de France (EDF). La participation de la CGNPC dans la coentreprise est de 70%, tandis qu'EDF possède 30% des parts.
Le projet revêt une grande signification puisqu'il permettra d'approfondir les relations économiques et commerciales sino-françaises, a indiqué Li Keqiang lors de la cérémonie.
Selon la CGNPC, avec un investissement total de 50,2 milliards de yuans (7,35 milliards de dollars), la première phase du projet de la centrale nucléaire comprendra la construction de deux réacteurs de technologie EPR dont la capacité unitaire atteindra 1,75 million de kilowatt.
François Fillon a indiqué que la France souhaitait faire avancer la coopération avec la Chine en matière de traitement du combustible nucléaire usé, de formation du personnel et de recherche sur les réacteurs nucléaires de quatrième génération.
La coopération entre la France et la Chine dans le domaine des nouvelles énergies montre l'attitude responsable qu'ont adoptée les deux pays à l'égard de la protection de l'environnement et de la lutte contre le changement climatique, a déclaré le Premier ministre français, en notant que les deux parties renforceraient la coopération bilatérale dans un esprit de confiance mutuelle.
La France possède de hautes technologies et une grande expérience en matière de gestion, tandis que la Chine présente un grand potentiel de marché pour l'énergie nucléaire. La coopération nucléaire entre les deux pays a connu de grands succès au cours des années passées, a indiqué Zhou Dadi, ancien directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie de la Commission d'Etat pour le développement et la réforme.
L'utilisation des technologies avancées aidera à accélérer le développement de l'énergie nucléaire en Chine, à économiser de l'énergie et à réduire les émissions, a-t-il ajouté.
La présence de hauts responsables des deux pays à la cérémonie s'explique par la volonté des deux parties de renforcer la coopération en matière d'énergie nucléaire, a indiqué le président de la CGNPC, Qian Zhimin.
En tant que grande productrice et consommatrice d'énergie, la Chine fait des efforts continus pour optimiser sa structure énergétique.
Lors du Sommet des Nations unies sur le changement climatique, le président chinois Hu Jintao a déclaré qu'en 2020, les énergies renouvelables représenteraient 15% de la consommation d'énergie primaire de la Chine.
Conformément au plan de développement à moyen et à long terme des centrales nucléaires de Chine, la puissance nucléaire installée devrait atteindre 40 millions de kilowatts d'ici 2020 pour produire de 260 à 280 milliards de kwh d'électricité par an, soit de 4 à 6 % de l'électricité totale du pays.
Développer l'énergie nucléaire est une mesure importante prise par la Chine pour améliorer sa structure énergétique, a déclaré le vice-Premier ministre Li Keqiang lors de sa rencontre avec François Fillon.
En 2009, la Chine a prévu de lancer dans les provinces du Zhejiang, du Shandong et de Hainan la construction de quatre autres centrales nucléaires, dont trois sont en cours.
Le Premier ministre français François Fillon effectue actuellement sa première visite officielle en Chine depuis son entrée en fonction.
Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont également échangé leurs points de vue sur les relations entre les deux pays.
Les relations entre la Chine et la France ont récemment eu tendance à s'accélérer, a constaté M. Li.
La Chine est prête à oeuvrer avec la France pour suivre la voie juste du développement des relations bilatérales, traiter de manière appropriée les problèmes sensibles, respecter les intérêts fondamentaux de l'autre, consolider la confiance politique mutuelle, relever conjointement les défis de la planète, tels que l'energie, la sécurité des ressources, le changement climatique, et stimuler le développement des relations bilatérales, a fait remarquer le vice-Premier ministre chinois.
Bien que le monde continue à connaître des changements complexes et profonds, les deux pays partagent des intérêts communs dans divers domaines et la coopération bilatérale bénéficie d'un avenir prometteur, ont estimé les deux dirigeants.
De son côté, M. Fillon a indiqué que la France se réjouissait des progrès de la coopération bilatérale dans le domaine de l'énergie nucléaire.
La France est disposée à travailler étroitement avec la Chine pour que les relations entre les deux pays se développent de manière stable et harmonieuse, a-t-il ajouté.

Agence de presse Xinhua 2009/12/22

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Re: Le nucléaire en Chine

Message par energy_isere » 24 mars 2010, 13:23

Un réacteur Candu chinois utilise de l'uranium récupéré

L'Énergie atomique du Canada limitée (EACL) a annoncé hier que la toute première grappe de combustible à utiliser directement de l'uranium récupéré à partir de réacteurs à eau légère a été placée dans l'unité 1 du réacteur à eau lourde sous pression (RELP) CANDU de Qinshan.

.......
http://www.enerzine.com/2/9406+un-react ... pere+.html

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