De jolies photos d'italiennes...

http://www.next-up.org/pdf/Italie_Silvi ... 6_2011.pdf
Résultat : lundi 13 juin à 20h !
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Tout le monde, non !krolik a écrit :Mais pour l'instant tout le monde est suspendu à
* Le programme nucléaire sans doute gelé pour des décennies
* L'Italie rejoint l'Allemagne et la Suisse
* Le référendum accentue les pressions antinucléaires
* "La France aussi doit changer d'ère" (Sortir du nucléaire)
par Barry Moody
ROME, 14 juin (Reuters) - Influencés par la catastrophe de Fukushima et animés d'une volonté de sanctionner Silvio Berlusconi, les Italiens se sont prononcés lundi à une majorité écrasante contre la relance du programme nucléaire civil.
Avec un taux de participation de 57%, bien supérieur au quorum nécessaire (50%), le référendum a tourné à la démonstration de force contre le nucléaire puisque près de 95% des votants ont marqué leur opposition à l'atome.
Ce référendum populaire abroge une loi adoptée l'an dernier par le gouvernement de Silvio Berlusconi pour relancer le programme nucléaire italien, suspendu par un précédent référendum en 1987, un an après la catastrophe de Tchernobyl
Le gouvernement, conscient de l'impact de l'accident nucléaire en cours à Fukushima depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, avait pris l'initiative de suspendre la reprise du programme nucléaire. L'issue du référendum de lundi condamne toute perspective de relance dans un avenir prévisible.
Elle accentue aussi la pression sur le nucléaire civil alors que l'Allemagne, qui a ordonné la fermeture de ses centrales les plus anciennes, a déjà annoncé son intention de sortir du nucléaire d'ici 2022. (voir [ID:nLDE74T0A4])
En Suisse, le Conseil fédéral a décidé fin mai d'abandonner progressivement l'énergie nucléaire avec fermeture de la dernière centrale envisagée en 2034. (voir [ID:nLDE74O1WT])
Au Japon, un sondage publié mardi par le quotidien Asahi révèle que 74% des personnes interrogées se prononcent en faveur d'une sortie progressive du nucléaire (voir [ID:nLDE75D00L])
APPEL EN FRANCE
En France, le réseau Sortir du nucléaire a salué le "message fort envoyé par le peuple italien". "Alors que la Suisse, l'Allemagne et l'Italie tournent le dos au nucléaire, il est plus que temps pour la France aussi de changer d'ère et de sortir de l'atome au plus vite", écrit le réseau associatif dans un communiqué publié lundi soir.
"Les résultats de ce référendum sonnent le glas de l'accord entre le français EDF et l'italien Enel impulsé en avril 2010 par MM. Sarkozy et Berlusconi", ajoute le réseau.
EDF (EDF.PA: Cotation) et Enel devaient fournir au moins 4 réacteurs nucléaires en Italie et avaient retenu le groupe français Areva CEPFi.PA. Un autre groupe français, GDF Suez (GSZ.PA: Cotation), observait avec intérêt le marché italien.
Au printemps 2010, le gouvernement de Silvio Berlusconi disait vouloir tirer de l'atome 25% de la demande italienne d'électricité. Le projet de relance était défendu comme crucial pour la sécurité énergétique du pays. Mais Fukushima, conjugué au contexte politique et à la campagne menée par la gauche italienne pour que la consultation tourne au plébiscite contre Berlusconi, a eu raison de cet objectif.
"Nous devrons probablement dire adieu à la possibilité de centrales nucléaires et nous devrons nous engager fermement sur la voie de l'énergie renouvelable", a déclaré le président du Conseil italien avant même que les résultats du référendum ne soient connus. A la Bourse de Milan, le cours des actions des entreprises du secteur des énergies renouvelables a aussitôt progressé.
Les autres référendums portaient sur la privatisation de l'eau et sur "l'empêchement légitime" qui permet aux ministres et à Berlusconi de ne pas comparaître devant la justice. Là encore les Italiens ont voté contre Berlusconi
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... dChannel=0
http://www.enerzine.com/2/12201+referen ... aire+.htmlRéférendum : Le peuple italien dit "NON" au nucléaire
A l'issue d'un référendum lancé lundi par le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, les électeurs se sont déplacés en masse et ont très largement rejeté le projet de construction de nouvelles centrales nucléaires.
A près de 95%, les italiens restent donc fermement opposés à l'implantation de réacteurs atomiques dans la péninsule.
Silvio Berlusconi avait proposé de construire avec l'aide de la France, au moins 4 unités d'ici à 2020. Un accord de partenariat avait même été signé en ce sens entre EDF et ENEL en février 2009.
"Nous devrons dire adieu à l'option des centrales nucléaires et nous engager fortement dans les énergies renouvelables", a indiqué hier soir le président du Conseil. Une déception d'autant plus amère, car le retour du nucléaire demeurait l'une des annonces phares promis par "el Cavaliere", en 2008, lors de son accession au pouvoir.
Pour l'opposition de gauche, mais aussi pour les écologistes, ce rejet constitue une «victoire historique». "Le résultat du référendum signifie un adieu définitif au nucléaire", a déclaré à l'AFP Stefano Ciafani, directeur scientifique de l'organisation écologiste Legambiente.
En Italie, le référendum a une valeur légale d'une durée de 5 ans. Aussi, aller à l'encontre de cette décision une fois le délai passé semble maintenant mission impossible clame Stephano Ciafani dans la mesure où le peuple italien a déjà dit non, il y a 24 ans (1987), juste après la catastrophe de Tchernobyl (1986).
Les effets de la catastrophe de la centrale de Fukushima au Japon d'abord, puis les annonces répétées de la sortie définitive du nucléaire par la Suisse et l'Allemagne (sans omettre le sentiment anti-Berlusconi de la population) auront certainement pesé sur le vote des citoyens italiens.
Est-ce qu'on a des retours d'expérience(s) sur la fermeture de ces centrales et ce qui en a suivi ? Coûts, reconversion éventuelles des sites ? MaintientAerobar a écrit : (...) les dernières centrales avaient été fermées en 1990, suite à la décision prise en 1987.(...)
Ce qui ne veut pas dire la fin des problèmes..WizardOfLinn a écrit :Sage décision, compte tenu de l'activité sismique de l'Italie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_s ... _en_Italie
Après le non à l'atome, l'Italie va devoir revoir sa stratégie énergétique
Le Parisien (http://www.leparisien.fr/flash-actualit ... 493494.php) - 14.06.2011
Le non des Italiens au nucléaire va obliger le gouvernement à plancher sur une nouvelle stratégie énergétique, basée notamment sur les renouvelables, même s'il ne change rien à court terme dans la péninsule qui avait abandonné l'atome depuis près de 25 ans.
Une écrasante majorité de 94,05% s'est prononcée contre un retour à l'énergie nucléaire lors d'un référendum dimanche et lundi.
Le gouvernement avait déjà enterré en avril son programme nucléaire à la suite de la catastrophe de Fukushima au Japon mais Silvio Berlusconi restait un pro-nucléaire convaincu et espérait que les Italiens soient prêts à revenir à l'atome d'ici un an ou deux, une option définitivement écartée désormais.
"A court terme, cela ne change rien" pour l'Italie qui avait abandonné le nucléaire en 1987 après un référendum organisé à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, souligne Gianluca Spina, directeur du MIP, l'école de commerce de l'université Politecnico de Milan.
Mais ce "non" des Italiens va obliger le gouvernement, qui s'était fixé l'objectif de produire d'ici à 2030 25% des besoins en électricité du pays grâce au nucléaire, à revoir totalement sa stratégie énergétique.
En 2010, 64,8% de l'électricité consommée en Italie a été produite à partir d'énergie fossile (gaz principalement, pétrole, charbon...), 22,2% à partir d'énergies renouvelables tandis que 13% a été importée notamment des centrales nucléaires françaises, selon des données du gestionnaire du réseau électrique, Terna.
Désormais, "la part réservée aux renouvelables sera beaucoup plus importante", a assuré mardi le ministre du Développement économique Paolo Romani.
Une conférence rassemblant le gouvernement, les collectivités locales, les entreprises se tiendra après l'été pour fixer les nouveaux objectifs et arriver à une définition de la stratégie énergétique avant la fin de l'année.
Selon Luigi De Paoli, professeur d'économie de l'énergie à l'université Bocconi de Milan, "dépasser 30% d'énergie renouvelable peut se faire mais cela sera difficile et plus coûteux".
L'hydroélectricité, source d'énergie renouvelable la plus importante en Italie, a peu de possibilités de croissance, l'éolien est pénalisé par un manque de vent et l'impossibilité d'installer des éoliennes offshore car la mer est trop profonde et le solaire a besoin de beaucoup de subventions, observe-t-il.
Dans le détail, en 2010, l'hydroélectricité a représenté 14,9% de l'électricité consommée, la biomasse 2,7%, l'éolien 2,5%, la géothermie 1,6% et le solaire seulement 0,5%.
"Le solaire peut faire un bond énorme en arrivant à 8 à 10% d'ici 2020 et ne plus avoir besoin de subventions car son coût diminuera", répond Gianni Chianetta, président d'Assosolare, association des entreprises du secteur.
Autre question essentielle: la dépendance énergétique de l'Italie alors que les troubles dans le monde arabe font grimper les prix du pétrole et du gaz.
"Le recours au gaz pour la production d'électricité va augmenter et l'Italie est donc dans une situation délicate car sa dépendance, déjà très forte à l'égard de pays présentant des risques géopolitiques, va augmenter", note M. Spina.
Les trois premiers fournisseurs de gaz à l'Italie sont la Russie, l'Algérie et la Libye.
Afin de s'attaquer à ce problème, il faudra renforcer la capacité de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL), plus facile à transporter, ce qui permettrait de multiplier les sources d'approvisionnement, explique une source gouvernementale.
Enfin, le gouvernement va se pencher par ailleurs sur le défi de l'efficacité énergétique des bâtiments afin de réduire la consommation.
opportun ce choix d'image, quand on sait comment Cloclo a quitté ce monde.... à cause de l'électricité, déjà un peu nucléaire à l'époque...Aerobar a écrit :Il y a 20 ans, l'Italie avait déjà décidé formellement d'abandonner le nucléaire. Puis en 2008, elle a changé d'avis.
Difficile d'être définitif en politique...
Une petite pochette de vinyl collector pour résumer ce fil :