Le nucléaire géneration 3 et géneration 4
Publié : 06 janv. 2006, 13:09
Tiens, encore personne a posté sur les déclaration du chef de l'état sur le nucléaire:
centrales nucléaires de géneration 3 (EPR) et 4 .
Et bien, se sera donc ici que ca se passe.
Merci de rester centré sur les centrales de génerations 3 et 4, et pas autre chose. (cf, les autres topics sur le nucléaires dans Energie)
http://www.lemoniteur-expert.com/depech ... 354&mode=0
Vais faire un saut sur Google.
centrales nucléaires de géneration 3 (EPR) et 4 .
Et bien, se sera donc ici que ca se passe.
Merci de rester centré sur les centrales de génerations 3 et 4, et pas autre chose. (cf, les autres topics sur le nucléaires dans Energie)
http://www.lemoniteur-expert.com/depech ... 354&mode=0
Pour l'instant je sais pas encore ce qu'est la technologie de la generation 4, peut etre que Thorgal saura nous renseigner ?Nucléaire : le point sur les différentes technologies
ENERGIE - Dépêche
France
Le réacteur nucléaire de quatrième génération, dont Jacques Chirac a souhaité jeudi le développement d'un prototype, devrait en principe constituer la dernière machine à fission, avant le passage -si la faisabilité en est démontrée- à l'étape de la fusion. Rappel des principales technologies utilisées depuis les années 50.
"Il faut préserver notre avance dans le nucléaire", a souligné le chef de l'Etat lors de la présentation des voeux aux forces vives de la nation. "J'ai décidé de lancer la conception, au sein du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), d'un prototype de réacteur de 4ème génération, qui devra entrer en service en 2020. Nous y associerons les partenaires industriels ou internationaux qui souhaiteront s'engager."
A l'heure actuelle, le nucléaire civil en est à sa deuxième génération, "descendante" des premières centrales des années 1950. En raison des limites technologiques qui ne permettaient pas encore de procéder à l'enrichissement d'uranium, mais aussi de la volonté de certaines nations de se doter d'armes nucléaires nécessitant la production de matières fissiles, ces réacteurs devaient fonctionner à l'uranium naturel.
Les premières installations ont vu le jour principalement aux Etats-Unis, en Russie et en France. Le premier réacteur français a démarré en 1956 à Marcoule (Gard), suivi de trois autres à vocation militaire, puis de six autres à caractère électrogène, qui ont fonctionné jusque dans les années 1970.
La deuxième génération est celle qui fait fonctionner la totalité du parc électronucléaire français (58 réacteurs) et la majeure partie du parc mondial. Elle a vu le jour au moment du choc pétrolier pour diminuer la dépendance vis à vis des énergies fossiles, tout en rendant l'énergie nucléaire plus compétitive.
Cette génération correspond notamment aux réacteurs à eau légère sous pression (REP, utilisés notamment en France) et à eau bouillante (dont une version russe, RBMK, est à l'origine de la catastrophe de Tchernobyl, de 1986).
La troisième génération est d'ores et déjà en cours de préparation avec l'implantation du "demonstrateur" du réacteur européen à eau sous pression EPR (European Pressurised water Reactor) à Flamanville (Manche). Issu d'un projet franco-allemand et marqué par la volonté de renforcer la sûreté, l'EPR devrait fournir ses premiers kilowattsheures au réseau électrique vers 2010-2012.
Selon Philippe Pradel, directeur de l'Energie nucléaire au CEA, la quatrième génération doit être basée sur deux grands principes, "la compétitivité et la sûreté", et permettre notamment un "plein recyclage" des déchets radioactifs. Une dizaine de pays, dont les Etats-Unis, la France et le Japon étudient déjà ce concept.
Par ailleurs, note M. Pradel, ce futur réacteur pourrait devenir aussi une source de production d'une autre énergie du futur, l'hydrogène.
La quatrième génération sera théoriquement la dernière avant le passage à la fusion nucléaire, inspirée du Soleil. Les scientifiques pourront étudier cette technologie du futur lointain grâce au réacteur de fusion thermonucléaire expérimental international ITER, qui sera construit en France, à Cadarache (Bouches-du-Rhône).
(06/01/2006)
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