[Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

[energy_isere]

Afrique du Sud : Xtract Resources convoite l’uranium de Namakwa

Agence Ecofin 25 Nov 2013

La compagnie Xtract Resources Plc, listée sur AIM, a annoncé le 20 novembre avoir scellé un accord exclusif avec Aardvark Uranium Ltd pour l’acquisition du gisement d’uranium de Namakwa en Afrique du Sud.

Xtract payera 100 000 dollars US pour 90 jours d’évaluation exclusive dudit gisement composé de zones nord et centrale sur lesquelles Anglo Operations Ltd, filiale d’Anglo American plc, a réalisé une étude de faisabilité globale.

La zone centrale est un gisement de 500 m sur 3 km avec des ressources indiquées SAMREC de 2,59Mlb d’uranium au taux de récupération d’uranium de 91%. Les ressources de la zone nord, non encore définies, affichent des teneurs dont 13,5m @ 159g/t U3O8 et 10m @ 176g/t U3O8.

Selon Jan Nelson, CEO de Xtract, le gisement est à une étape avancée qui dispense de travaux d’évaluation pour la zone centrale, cependant toute l’énergie sera focalisée sur les tests métallurgiques devant confirmer le taux de récupération et le coût en capital de l’usine.

http://www.agenceecofin.com/uranium/251 ... de-namakwa

[energy_isere]

Accord UHE-UFE: le dernier lot d'uranium russe arrive aux Etats-Unis

WASHINGTON, 10 décembre - RIA Novosti

Le dernier lot d'uranium faiblement enrichi, que la Russie devait livrer aux Etats-Unis conformément à un accord bilatéral de 1993, est arrivé mardi au port maritime de Baltimore depuis Saint-Pétersbourg.

Moscou a ainsi respecté ses engagements pris dans le cadre de l'accord intergouvernemental dit UHE-UFE et portant sur l'uranium enrichi récupéré dans le cadre du démantèlement des armes nucléaires russes.

En 20 ans, la Russie a transformé 500 tonnes d'uranium hautement enrichi (UHE), l'équivalent de 20.000 ogives nucléaires, en uranium faiblement enrichi (UFE), comme c'était prévu par le programme russo-américain surnommé "Mégatonnes en mégawatts".

La réalisation du contrat signé par la société russe Techsnabexport avec l'USEC (United States Enrichment Corporation) le 14 janvier 1994 et portant sur la livraison d'UFE aux Etats-Unis, a rapporté environ 17 milliards de dollars à la Russie. Les centrales nucléaires américaines ont produit plus de 7.000 milliards de kW d'électricité grâce au programme UHE-UFE.

Les quatre derniers conteneurs d'uranium russes seront prochainement envoyés à Paducah, dans le Kentucky. L'usine locale d'enrichissement d'uranium par diffusion gazeuse, la dernière installation de ce type au monde encore en service, fabriquera du combustible destiné aux réacteurs nucléaires américains.

Le directeur du groupe nucléaire public russe Rosatom Sergueï Kirienko a rencontré mardi le secrétaire américain à l'Energie Ernest Moniz à Washington pour évoquer le bilan et les perspectives de la coopération énergétique russo-américaine. Les deux responsables ont salué la fin de la réalisation de l'accord UHE-UFE.

http://fr.ria.ru/world/20131210/199988187.html

[energy_isere]

Usine Nouvelle le 04 Fev 2014

Le Kazakhstan premier producteur mondial d' Uranium en 2013.

[energy_isere]

Une hirondelle japonaise ne fait pas le printemps de l'uranium

Le 28 février 2014 Usine Nouvelle

La réanimation de l'industrie nucléaire au Japon ne doit pas cacher que la demande d'uranium est massivement tirée par la constitution d'énormes stocks en Chine.

Le marché de l'uranium a reçu positivement l'annonce par le gouvernement japonais que le nucléaire faisait toujours partie du mix énergétique du pays. Depuis la catastrophe de Fukushima, le prix de l'uranium a été sévèrement corrigé. Sur le marché spot, le prix de la livre d'uranium U308 est tombé vers les 35 dollars, ayant perdu la moitié de sa valeur en trois ans. A long-terme, le retour du Japon est certes rassurant pour le niveau de la demande d'uranium, souligne l'analyste de Macquarie Stefan Ljubisavjevic, mais les énergéticiens japonais ne devraient guère se précipiter à l'achat au-delà de ce qu'ils ont déjà contracté ou stocké. Pas de hausse de la demande en vue, donc, avant la fin de la décennie. D'ici là, estime l'analyste, l'appétit d'uranium de la Chine, apparemment insatiable, se sera peut-être calmé.

Les derniers chiffres publiés pour janvier 2014 montrent que les importations chinoises de concentrés d'uranium ont monté à 1 930 tonnes, soit 22% de plus que les achats moyens mensuels en 2013. L'an dernier, les importations chinoises avaient établi un nouveau record à 18 968 tonnes de concentrés. Ces volumes d'importation sont largement supérieurs aux besoins des centrales nucléaires du pays dont la consommation annuelle est estimée entre 6 500 et 7 500 tonnes. La Chine poursuit donc l'accumulation de ses stocks d'uranium.

Le gouvernement chinois a pour objectif l'installation de 50 GW de capacités nucléaires d'ici à 2017 contre 16,6 GW actuellement. La production d'uranium en Chine est toujours sapée par la faible qualité du minerai extrait et la lenteur de sa mise en activité. Le niveau actuel du prix de l'uranium n'est pas tenable à long terme, rappelle l'analyste qui estime que les acheteurs chinois ont profité massivement de cette opportunité. En 2013, ils ont payé la livre d'uranium U308 moins de 50 dollars, pour la première fois depuis 2006. Dans ce type de situation, on peut s'interroger sur la durée d'un tel cycle haussier, note l'analyste qui a calculé que depuis 2006 la Chine a accumulé pas moins de 60 000 tonnes d'uranium. Ce qui correspond à huit ans de consommation actuelle de la Chine ou environ un an de production minière globale.

Si rien n'indique que le rythme d'accumulation va ralentir, "il semblerait logique que tôt ou tard les importations chinoises commencent à décroitre", conjecture la banque australienne. Il serait préférable pour les producteurs d'uranium que ce ralentissement soit lié à une hausse des prix spot du minerai plutôt qu'à une décision des Chinois estimant que leurs réserves sont suffisantes. Si cette décision est prise avant une hausse de la demande des principaux utilisateurs le marché de l'uranium pourrait bien rester déprimé plus longtemps que prévu, met en garde Stefan Ljubisavjevic.

http://indices.usinenouvelle.com/energi ... anium.5007

[energy_isere]

suite de ce post de Octobre 2009 http://forums.oleocene.org/phpBB3/viewt ... 90#p256390
Des nouvelles de la mine de Cigar Lake au Canada.

Au Canada, Areva lance l'exploitation d'une mine géante d'uranium

LE MONDE | 15.03.2014

Pendant que ses dirigeants finalisent de difficiles négociations sur le renouvellement des contrats d'uranium avec le Niger, Areva lance l'exploitation d'une mine géante au Canada, à Cigar Lake, dans le nord de la province du Saskatchewan (Ouest).

Il aura fallu neuf ans au groupe canadien Cameco, opérateur du site (50 % des parts), et au groupe nucléaire français (37,1 %) pour mener à bien ce chantier coûteux (1,7 milliard d'euros) et complexe. Lancé en 2005, il avait notamment été interrompu par d'importantes inondations en 2006 et 2008.

Une première production de minerai a quitté Cigar Lake, mercredi 12 mars. A partir de juin, le minerai sera acheminé vers l'usine de McClean Lake – exploitée par Areva à 100 kilomètres de la mine – pour le transformer en concentré uranifère (yellow cake), qui sera ensuite traité chimiquement en France, puis enrichi pour en faire du combustible pour centrales nucléaires.

Areva et Cameco ont mutualisé leurs compétences pour ce « gisement unique », selon Olivier Wantz, directeur général adjoint d'Areva chargé de l'activité minière : le français dans le traitement du minerai, le canadien dans l'extraction.

« EXTRÊMEMENT RENTABLE »

Cigar Lake est le deuxième gisement mondial à haute teneur en uranium, derrière McArthur River, également au Canada. Un bon point par rapport à des sites moins riches (Niger et Kazakhstan). Mais le minerai est prisonnier de roches fracturées et gorgées d'eau à 450 mètres de profondeur. Son extraction fait appel à la technologie de congélation, qui permet de durcir les terrains et d'abattre le minerai avec un jet d'eau à haute pression.

Le groupe français attend beaucoup de ce site, qui sera, assure-t-il, « extrêmement rentable » et qu'il compte exploiter pendant au moins quinze ans pour en extraire 2 340 tonnes pour son propre compte (6 900 tonnes au total).

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

[energy_isere]

suite du post ci dessus.

Cigar Lake : une nouvelle mine d’uranium géante au Canada (energeek)

[energy_isere]

suite du post ci dessus.

encore d' autes infos sur Cigar Lake.

De l'eau à haute pression pour extraire l'uranium de Cigar Lake

23/04/2014 Industries&Technologies

Pour mettre en exploitation la mine d’uranium de Cigar Lake au Canada, qui alimentera une usine d’Areva, l’exploitant Cameco a inventé une technique innovante de forage. Celui-ci est effectué par injection d’eau à haute pression, tandis que les terrains autour des poches de minerai sont congelés grâce à un liquide réfrigérant.

Le gisement uranifère de Cigar Lake découvert en 1981 est le deuxième plus important gisement d’uranium à haute teneur au monde. Son minerai contient en moyenne près de 18,3 % d’uranium naturel, un taux exceptionnel par rapport à la plupart des gisements cantonnés à 1 %.

Selon l’exploitant canadien Cameco, les réserves ''prouvées'' d’uranium de Cigar Lake atteignent près de 233 600 tonnes, et les réserves ''probables'' près de 537 100 tonnes, de quoi alimenter le parc nucléaire mondial pendant plus de 8 ans. Seulement, le gisement s’avère particulièrement complexe à exploiter, le minerai étant situé à 450 mètres sous terre. Alors qu’il a été découvert en 1981, les travaux d’aménagement n’ont débuté qu’il y a dix ans, tandis que l’exploitation, elle, n’a vraiment commencé qu’il y a un mois. Pour exploiter le gisement, Cameco a dû en effet mettre au point une technologie spécifique, le ''jet boring'', permettant de durcir les terrains grâce à un procédé de congélation puis d’abattre le minerai grâce à un jet d’eau à haute pression.


Après avoir comparé différentes techniques d’extraction sur la couche de minerai à partir de 1992, les ingénieurs de Cameco ont finalement jeté leur dévolu sur la technique dite de ''jet boring''. Avant de démarrer la phase d’extraction elle-même, la couche de minerai et les roches autour de la couche ont été congelées par de l’eau salée refroidie à -40°C dans une unité de refroidissement située en surface. L’eau salée a circulé pendant un an pour congeler les roches.

Une machine de forage classique est ensuite venue forer le tunnel de production en dessous de la couche refroidie. La machine de forage par jet d'eau à haute pression (jet boring) proprement dite est emmenée dans ce tunnel de production et creuse un trou dans le plafond du tunnel pour atteindre la couche de minerai. Une longue tige avec à sa tête un système d’injection d’eau à haute pression est ensuite insérée dans ce trou. L’eau envoyée à haute pression par la tête de la tige va creuser la roche autour d’elle. En rotation autour de l’axe de la tige, elle creuse autour d'elle une cavité circulaire, tandis que le minerai descend avec l’eau le long de la tige pour prendre place dans un réservoir situé dans le tunnel de production, à près de 480 mètres sous la surface.

Tandis que le minerai retombe au fond du réservoir, l’eau est évacuée pour être réutilisée dans le procédé. Le minerai subit quant à lui une série de traitements dans le tunnel de production - il est notamment réduit sous forme d'une fine poudre de la consistance du sable, puis en ''bouillie'' - avant d’être ramené à la surface.

Le minerai extrait est envoyé depuis plus d’un mois à l’usine de McLean, détenue à 70 % par Areva. Elle devrait produire de 770 à 1 100 tonnes de concentré uranifère cette année et atteindre 8 100 tonnes en 2018.

http://www.industrie-techno.com/de-l-ea ... lake.29553

[energy_isere]

Le Quensland léve une interdiction d'exploiter l' Uranium dans leur état.

La mine de ''Mary Kathleen'' qui est arrêtée depuis 1982 pourrait rouvrir.
Les industriels candidats peuvent soumettre des projets.

Queensland uranium mine to reopen under plan

August 1, 2014

Queensland's last productive uranium mine will be reopened under a plan to resume mining the resource in the state.

The Newman government is restarting uranium mining, ending a long-standing ban, and hopes to exploit reserves worth about $10 billion, including $8 billion in the state's northwest.

Uranium mining was banned in Queensland in 1989, but it hasn't been mined since 1982 when the Mary Kathleen mine, near Mount Isa, ceased production.

On Friday the government said it was inviting tenders to reopen the mine, saying the uranium industry promised to create new jobs and economic opportunities for the state.

It said the industry would be subjected to a robust framework to ensure future mines met

the world's best environmental protection and safety standards.
Mines Minister Andrew Cripps said the ban, imposed by Labor in the 1980s, was "purely ideological", and it was time for the state to reap the benefits of its reserves.

Companies can now submit tenders to reopen the Mary Kathleen mine, with other sites expected to follow.

Mr Cripps said applications for uranium mining projects would be assessed by the Queensland coordinator-general, with environmental assessments and approvals to be jointly completed by the Queensland and federal governments.

Uranium will be exported through existing licensed ports in Darwin and South Australia. There are no ports in Queensland licensed for the export of uranium.

He said uranium would only be exported to countries that have a bilateral agreement with Australia and only for peaceful purposes and nuclear energy production or waste disposal plants won't be permitted.
"We want the community to know our framework includes strict environmental, health and safety standards to ensure safe handling and transportation," Mr Cripps said.
"It is now up to industry to decide when to lodge applications for uranium mining and those decisions will be influenced by a number of factors including global commodity prices, market supply and demand and mining costs."


Mary Kathleen uranium mine.

http://www.canberratimes.com.au/queensl ... zz9f8.html

[energy_isere]

L’ LAustralie va finalement exporter de l’uranium en Inde

20 août 2014

Le chef du gouvernement australien devrait signer un accord avec l’Inde visant à approvisionner le pays en uranium lors de sa visite début septembre 2014. Ce partenariat devrait mettre fin à presque 3 ans de négociations entre le sous-continent et l’Australie.

Selon l’Australian Broadcasting Corporation, Delhi a dû convaincre le gouvernement du pays-continent que cet uranium allait être utilisé à des fins civiles et non militaires. Pour rappel, l’Inde et le Pakistan ont toujours refusé de signer les traités de non prolifération des armes atomiques, ce qui rend les démarches pour acquérir de l’uranium étranger beaucoup plus complexe pour ces 2 pays.

Le partenariat en question est le résultat de négociations de longue date. Déjà en 2012, la première ministre Julia Gillard avait annoncé que les deux pays commençaient des négociations relatives à des accords nucléaires. Il s’agissait pourtant de pratiques contre lesquelles son parti s’était toujours opposé.

Une volte-face contre lequel le sénateur vert Scott Ludlam s’insurge, expliquant que ce rapprochement ferait de l’Australie un « complice qui alimente la course aux armes nucléaires entre l’Inde et le Pakistan ». En lieu et place de cet accord, l’écologiste plaide pour un partenariat entre l’industrie australienne et le secteur photovoltaïque indien.

Le ministre du commerce australien, Andrew Robb, a malgré tout expliqué que les ventes d’uranium ne devraient pas tarder à débuter. Une aubaine pour l’Inde, qui doit faire face à une forte augmentation de la demande en énergie depuis une dizaine d’années, tout en déplorant un manque d’infrastructures de production énergétique. C’est pourquoi le pays entend faire feu de tout bois en faisant tourner au maximum ses 20 premiers réacteurs nucléaires, dans l’attente de nouvelles centrales.

À noter que la Pakistan négocie actuellement avec le gouvernement chinois pour la construction de trois grandes centrales nucléaires. Si personne ne peut affirmer qu’il s’agisse d’une course aux armes nucléaires, force est de constater qu’il s’agit bien d’une course à l’énergie… pour le plus grand bénéfice de l’Australie.

http://lenergiedavancer.com/laustralie- ... 014/08/20/

[oleotax]

Réunion de la Société Géologique de France avec le concours d'AREVA, du CEA, du CNRS-NEEDS, CNRS-INSU, de GEOPS et de l'Université de Paris-Sud

24 - 25 novembre 2014 à Orsay
Université de Paris - Sud
Faculté des Sciences - Campus d'Orsay
bâtiment 338 (secteur vallée)




Organisateurs :
Maurice Pagel, GEOPS Orsay (maurice.pagel@u-psud.fr)
Marc Delpech, CEA (marc.delpech@cea.fr),
Sylvie Delpech, IPN Orsay(sylvie.delpech@ipno.in2p3.fr),
Valérie Langlais, AREVA (valerie.langlais@areva.com)



Comité Scientifique :

Anne-Sylvie Andre, GeoRessources et CREGU Nancy

Jocelyn Barbarand, GEOPS Orsay

Pascal Baron, CEA/DEN/DISN

Daniel Beaufort, Hydrasa Poitiers

Michel Cuney, GeoRessources et CREGU Nancy

Nicolas Dacheux, ICSM Bagnols sur Cèze

Jean-Philippe Dancausse, CEA Marcoule

Denis Gapais, Géosciences Rennes

Cécile Gautheron, GEOPS Orsay

Denis Guillaneux, CEA Saclay

Marie-Thérèse Ménager, CEA Fontenay aux Roses

Samir Safi, IPN Orsay

Eric Simoni, IPN Orsay

Jacques Thiry, AREVA

Hervé Toubon, AREVA

Denis Virlogeux, AREVA



Thématique

Pour la 6ème année consécutive, les journées uranium permettront de réunir des participants couvrant un domaine allant des approches académiques aux applications industrielles. Ces journées sont totalement ouvertes et seront l’occasion de faire le point dans les différents domaines de l’amont du cycle de l’uranium. A ces journées seront présentés les projets qui ont été financés en 2013 et 2014 par le projet fédérateur RESSOURCES du Grand Défi CNRS-NEEDS « Nucléaire : Energie, Environnement, Déchets, Société » du CNRS et de ses partenaires (http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article19).

La diversité des thématiques abordées au cours de cette réunion se retrouve dans les mots-clés suivants : gîtologie, métallogénie, géochimie, géodynamique, géologie structurale, géophysique, traitement des minerais, environnement des sites miniers, lessivage in-situ, biochimie, microbiologie, chimie et physico-chimie de l’uranium, marché de l’uranium, économie de l’uranium, etc… Des interventions sont attendues sur la géophysique, les données thermodynamiques et les gisements d’uranium sédimentaires et superficiels.



Lieu : Université de Paris-Sud, Faculté des Sciences, Campus d’Orsay, bâtiment 338 (secteur vallée)

Date limite d’envoi des titres : 6 octobre 2014

Date limite d’envoi des résumés : 3 novembre 2014



Inscription gratuite mais obligatoire avant le 3 novembre 2014 par courrier électronique à catherine.lesage@u-psud.fr avec copie à maurice.pagel@u-psud.fr

[sherpa421]

Quel est le lien entre cette réunion et Fukushima ?

**** modération, déplacement dans le bon fil ***

[oleotax]

Quel est le lien entre cette réunion et Fukushima ?

**** modération, déplacement dans le bon fil ***

Je ne sais pas , mais peut-être que Fukushima a changé un peu quelque chose dans toute la filière uranium , l'Allemagne a fermé ses centrales, et par ailleurs on nous annonce que 80 milliards ce n'est que le coût des travaux (de dépollution ?), la perte de valeur des terres inutilisables, la pertes des revenus pendant des milliers d'années de ces terres( Hiroshima est une ville florissante et on vend déjà du riz provenant de Fukushima) , le territoire neutralisé qu'il faut surveiller et dépolluer
Je suppose donc que certains des thèmes abordés pendant ces journées parleront de ces problèmes
Par ailleurs , comme je suis retraité , je suis friand de ces nouvelles qui me permettent de rester en contact avec le monde industriel et scientifique ; si vous avez connaissance de réunions dans le domaine des énergies et de la climatologie , n'hésitez pas à les mettre en ligne
Et puis si jamais vous y alliez , donnez le bonjour de Fritz à Maurice

[energy_isere]

La production mondiale d’uranium toujours en hausse

Lundi 15 septembre 2014 lenerggek.com

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé dans un rapport publié le mardi 9 septembre 2014 une tendance à la hausse de la production d’uranium dans le monde et cela malgré le coup d’arrêt enregistré par la filière nucléaire après la catastrophe de Fukushima en 2011. Une tendance qui s’explique notamment par une demande en constante augmentation dans certaines régions du monde.

Malgré la baisse des prix de l’uranium depuis la catastrophe japonaise et la faible demande mondiale d’électricité actuelle liée à la crise économique, l’AIEA, dans un rapport réalisé conjointement avec l’Agence pour l’énergie nucléaire de l’OCDE, a constaté depuis 2012, une augmentation des projets d’exploration et de production d’uranium au niveau international.

Des initiatives justifiées par un développement croissant de l’énergie nucléaire dans les pays de l’Est de l’Europe ou d’Asie. La production mondiale d’uranium continue donc sa progression mais à un rythme inférieur à celui de la période précédant Fukushima.

Une vingtaine de pays dans le monde produisent actuellement de l’uranium, dont le Kazakhstan, le Canada et l’Australie qui représentent à eux trois environ 63% de la production mondiale. L’Australie, qui détient près de 40 % des réserves mondiales a par ailleurs annoncé récemment son intention de vendre du combustible à l’Inde, pays engagé lui aussi dans un ambitieux programme de développement du nucléaire civil.

De plus, pour soutenir cette demande croissante, d’autres pays sont devenus le théâtre de nombreux plans d’explorations miniers comme le Botswana, la Tanzanie et la Zambie. Le rapport précise ici que des efforts ont été réalisés dans ce cadre pour développer des méthodes d’extraction sûres et bien réglementées afin de limiter les conséquences de ces campagnes d’extraction sur l’environnement.

L’exploration et l’extraction d’uranium ont augmenté de 23 % entre 2010 et 2012, et représentaient une valeur de 1,92 milliard de dollars au niveau mondial en 2012.

http://lenergeek.com/2014/09/15/la-prod ... en-hausse/

[energy_isere]

L'usine Areva démarre le traitement de l'uranium de Cigar Lake

16 oct 2014 enerzine

L'usine canadienne de McClean Lake, exploitée par Areva dans la province de la Saskatchewan, a commencé le traitement du minerai uranifère en provenance de la mine de Cigar Lake distante de 70 km et opérée depuis mars 2014.

Cette usine est la seule installation au monde conçue pour traiter sans le diluer un minerai à forte teneur en uranium. Sa production devrait atteindre 400 tonnes d'uranium cette année.

L'installation traitera 6 900 tonnes d'uranium par an à partir de 2018, quand la mine de Cigar Lake aura atteint sa pleine capacité de production. Ces deux sites représenteront alors le deuxième centre de production d'uranium dans le monde.

Olivier Wantz, Directeur du Business Group Mines d'Areva, a déclaré : « La mise en production de McClean Lake représente un investissement stratégique pour l'activité minière d'Areva et illustre la qualité de notre partenariat avec le Canada. Avec ce démarrage d'activité, Areva crée des emplois en Saskatchewan et offre des débouchés aux entreprises locales. »

L'usine de McClean Lake appartient à Areva Resources Canada Inc. (70 %), Denison Mines Corp. (22,5 %) et OURD Canada Co. Ltd. (7,5 %), et est exploitée par Areva. La mine de Cigar Lake est détenue par Cameco Corp. (50,025 %, opérateur), Areva (37,1 %), Idemitsu Canada Resources Ltd. (7,875 %) et TEPCO Resources Inc. (5,0 %).

http://www.enerzine.com/2/17745+lusine- ... lake+.html

[energy_isere]

en combien de temps les stocks connus d'uranium seraient-ils épuisés (à la louche) ?

Il me semble qu'on parle de 60 ans pour épuiser l' Uranium des mines connues et en ne parlant pas des centrale de gen IV qui font de la suregeneration

[edit] et sans compter du mythique Uranium de l' eau de mer

Pour répondre à Balika, il ya un article de fond récent sur le sujet :
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... s-le-monde

je tire :

.......
La quantité mondiale d’uranium naturel nécessaire pour produire de l’électricité en exploitant la fission de l’uranium 235 (réacteurs de 1e à 3e générations) est estimée à 65 900 tonnes en 2014(5). Les RRA à un coût d’extraction de moins de 130 $/kg d’uranium permettraient de soutenir cette consommation au rythme actuel durant un peu moins de 100 ans. Au-delà, l’exploitation devra se porter sur des ressources aux coûts d’extraction supérieurs (voire dans les millions de tonnes d’uranium contenus dans les phosphates et les quantités encore plus importantes contenues dans l’eau des océans, toutefois dans d’infimes proportions).

..........

Chiffres clés
5 327 200 tonnes : estimation en 2011 des RRA récupérables à un coût d’extraction inférieur à 130 $/kg d’uranium
Estimation de la durée des réserves par type de ressource : rappel de la durée de vie des réserves des différentes matières premières

Uranium : un peu moins de 100 ans (sur la base des réacteurs de 2ème génération, milliers d’années dans le cas d’une industrialisation des surgénérateurs). Le doublement de la consommation d'uranium pourrait être compensé par des dépenses d'extraction plus importantes, permettant d'augmenter les RRA.

.....................

100 ans au rhytme de consommation actuel, mais moins si l' utilisation augmente.