Nucléaire et médical

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Re: Nucléaire et médical

Message par phyvette » 30 nov. 2011, 15:43

energy_isere a écrit : Faudrait envoyer Bruno Chareyron de la Crirad faire crépiter son appareil dans les pipis rooms de l' hopital.......
A moins que les urines des patients soient récupérées quelques temps ?
Impossible, les malades traités urinent radioactif plus de trois jours et comme le traitement est ambulatoire, mieux vaut qu'il n'y ait pas de femme enceinte chez eux.

Toute cette radioactivité part dans la nature.
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Re: Nucléaire et médical

Message par krolik » 30 nov. 2011, 16:16

phyvette a écrit :
energy_isere a écrit : Faudrait envoyer Bruno Chareyron de la Crirad faire crépiter son appareil dans les pipis rooms de l' hopital.......
A moins que les urines des patients soient récupérées quelques temps ?
Impossible, les malades traités urinent radioactif plus de trois jours et comme le traitement est ambulatoire, mieux vaut qu'il n'y ait pas de femme enceinte chez eux.

Toute cette radioactivité part dans la nature.
Mais cela fuit aussi des hôpitaux comme rapporté il y a une semaine :
viewtopic.php?p=304988#p304988
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Re: Nucléaire et médical

Message par energy_isere » 30 nov. 2011, 16:40

phyvette a écrit :
energy_isere a écrit : Faudrait envoyer Bruno Chareyron de la Crirad faire crépiter son appareil dans les pipis rooms de l' hopital.......
A moins que les urines des patients soient récupérées quelques temps ?
Impossible, les malades traités urinent radioactif plus de trois jours et comme le traitement est ambulatoire, mieux vaut qu'il n'y ait pas de femme enceinte chez eux.

Toute cette radioactivité part dans la nature.
Je viens de faire une recherche, et .....c'est plus compliqué que ca !

Par exemple à l' hopital de Brest le malade traité à Iode131 doit rester en chambre si la dose administrée est supérieure à 740 MegaBecquerel et l' urine est effectivement récupérée.
Si inférieure à 740 MegaBecquerel le patient rentre chez lui et ca part de ses WC dans les égouts et ca arrive à la station d' épuration.

J' invente rien il y a ce bon pdf suite à un probléme à l' Iode131 à Brest en Mai 2010.
http://www.sfrp.asso.fr/IMG/pdf/S12g-Damien.pdf

''DEVENIR DES EFFLUENTS CONTENANT DE L’IODE-131 APRES REJET DANS LES EAUX USEES: ETUDE A LA STATION D’EPURATION DE LA ZONE PORTUAIRE DE LA VILLE DE BREST''

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et plus loin :

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Re: Nucléaire et médical

Message par energy_isere » 30 nov. 2011, 16:44

krolik a écrit : .....Mais cela fuit aussi des hôpitaux comme rapporté il y a une semaine à Limoges :
viewtopic.php?p=304988#p304988
@+
Merci, j' ai donc relu et mis en rouge dans votre post.

Il faudra donc modérer quand la Criirad nous bassinera avec de Becquerels d' Iode131 de centrale nuke.

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Re: Nucléaire et médical

Message par krolik » 30 nov. 2011, 16:57

energy_isere a écrit :
krolik a écrit : .....Mais cela fuit aussi des hôpitaux comme rapporté il y a une semaine à Limoges :
viewtopic.php?p=304988#p304988
@+
Merci, j' ai donc relu et mis en rouge dans votre post.

Il faudra donc modérer quand la Criirad nous bassinera avec de Becquerels d' Iode131 de centrale nuke.

C'est bien ce que je m'évertue à faire depuis deux ans que je fréquente oléocène !
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Re: Nucléaire et médical

Message par Herv12 » 30 nov. 2011, 17:23

energy_isere a écrit : Je viens de faire une recherche, et .....c'est plus compliqué que ca !

Par exemple à l' hopital de Brest le malade traité à Iode131 doit rester en chambre si la dose administrée est supérieure à 740 MegaBecquerel et l' urine est effectivement récupérée.
Si inférieure à 740 MegaBecquerel le patient rentre chez lui et ca part de ses WC dans les égouts et ca arrive à la station d' épuration.
Oui, je confirme j'ai une copine qui travaille dans le milieu, ils ont des chiottes blindés pour ça!
Pour sauver les arbres, mangez les castors.

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Re: Nucléaire et médical

Message par kercoz » 30 nov. 2011, 19:27

energy_isere a écrit :
krolik a écrit : .....Mais cela fuit aussi des hôpitaux comme rapporté il y a une semaine à Limoges :
viewtopic.php?p=304988#p304988
@+
Merci, j' ai donc relu et mis en rouge dans votre post.

Il faudra donc modérer quand la Criirad nous bassinera avec de Becquerels d' Iode131 de centrale nuke.
L' obscénité d'un acteur ne justifie pas l' obscénité des autres acteurs .
Si les hopitaux déconnent , il faudra les mettre au pas ..et pas seulement sur le coté nuke ..sur les autres saloperies ça doit etre aussi craignos .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Nucléaire et médical

Message par phyvette » 30 nov. 2011, 21:14

energy_isere a écrit :Je viens de faire une recherche, et .....c'est plus compliqué que ca !
Ha ben temps mieux, ils ont sans doute durcie les procédures depuis 12 ans.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Nucléaire et médical

Message par krolik » 02 déc. 2011, 14:32

Et de façon chronique.. le nucléaire médical !
UN INES-2- tout de même.
@+
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions ... e-cutanee2

Incident lors d’une curiethérapie interstitielle cutanée
Paris, le 25 Novembre 2011
Avis d'incident

Institut Claudius Regaud - Toulouse (31)

Le 13 septembre 2011, l’ASN a été informée par le département de radiothérapie de l’Institut Claudius Régaud (ICR), à Toulouse, d’un événement survenu lors d’une curiethérapie interstitielle cutanée.

La curiethérapie interstitielle consiste à implanter des sources radioactives (généralement des fils d’iridium 192) à l’intérieur des tissus à irradier (peau, lèvre, sein, langue, anus, etc.) directement au contact des tumeurs afin de détruire les cellules cancéreuses tout en limitant l’irradiation des tissus sains. Les sources sont retirées quelques jours plus tard.

Le 15 décembre 2010, lors d’une opération de retrait, un fragment de fil d’iridium radioactif est demeuré dans la joue d’un patient.

Le fragment de fil a été retiré quelques mois plus tard par un chirurgien d’une clinique de Carcassonne qui n’a toutefois pas identifié le caractère radioactif de l’objet et l’a placé dans un conteneur de déchets infectieux.

Le 30 août 2011 à la suite du déclenchement du détecteur de radioactivité situé à l’entrée d’un centre d’incinération de déchets, les investigations conduites par l’exploitant du centre ont permis la découverte du fragment de fil d’iridium radioactif.

Le patient a conservé pendant plusieurs mois le fragment de fil radioactif et, par conséquent, a reçu une dose supérieure à celle initialement prescrite.

L’ASN a demandé à l’ICR de récupérer le fragment de fil dans le respect des exigences des transports radioactifs.

L’analyse des faits réalisée par l’équipe médicale de l’ICR montre que des causes d’origines organisationnelles et humaines ont conduit à la perte de la source et à la surexposition du patient.

L’ASN a procédé à une inspection à l’ICR le 28 septembre 2011. Elle a demandé que les retraits des fils d’iridium sur les patients soient réalisés uniquement en présence des médecins radiothérapeutes de l’ICR.

L’ASN a également demandé que la procédure de retrait des fils d’iridium soit complétée, notamment, par la mise en place d’un contrôle renforcé de l’absence de source sur le patient lors des opérations de retrait et une vérification systématique de la longueur des fils après leur retrait.

Un avis technique sur les conséquences de cet incident pour le patient a été demandé par l’ASN à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Compte tenu de la surexposition avérée du patient, l’ASN classe provisoirement cet incident au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie qui en compte 8 (de 0 à 7). Par ailleurs, l’ASN classe l’incident de perte de la source au niveau 1 de l’échelle INES.

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Re: Nucléaire et médical

Message par krolik » 17 févr. 2012, 11:12

Comme quoi il faut toujours se méfier du nucléaire médical !!
@+
http://www.lamarseillaise.fr/justice-fa ... 782-2.html

Les livreurs de curies se fournissaient en Russie

16-02-2012

Dernière mise à jour : ( 16-02-2012 )

Situé dans l’Oural, le réacteur de Beloyarsk produit un Carbone 14 très convoité sur un marché mondial restreint. DR

L’ingénieur Jean-Pierre Frideling, renvoyé en correctionnelle avec sa fille pour un trafic de sources radioactives destinées à des firmes US et des laboratoires pharmaceutiques.

Au terme de quatre ans d’investigations des juges du pôle santé publique du parquet de Marseille, deux scientifiques sont renvoyés en correctionnelle pour une filière d’import-export de sources radioactives en provenance de Russie entre 2004 et 2007. Du Carbone 14 livré à des firmes pharmaceutiques américaines, anglaises, allemandes, suisses et moindrement en France.
Embargo américain, nébuleuses et pots de vin
L’ingénieur chimiste Jean-Pierre Frideling, 64 ans, et sa fille Aline Frideling, 37 ans, docteur en chimie, brièvement écroués, sont poursuivis notamment pour exercice d’activité nucléaire sans autorisation, publicité sur les radioéléments artificiels, abandon de déchets dangereux, mise en danger de la vie d’autrui. Ils ont contaminé un labo de la faculté des sciences de Saint-Jérôme où ils dissimulaient leurs activités.
Le circuit passait par des sociétés écran. Il a permis à des firmes US en particulier de déjouer l’embargo de Washington qui frappait depuis 1999 un réacteur de recherche russe situé en Oural accusé de détournements de matières radioactives (notre enquête des 30 juin 2009 et 2 juillet 2009).
Frideling passait commande de C14 par téléphone à deux entités liées au complexe nucléaire de Beloyarsk en Oural (SF Nikiet et FSUE INM). L’ingénieur français a versé plus de 100 000 euros de dessous de table au physicien Vladimir Barsanov, oligarque d’un institut stratégique dépendant du réacteur qui produit du C14. Il en coûtait 0,55 dollar US par millicurie vendu. Les pots de vin étaient versés sur un compte off-shore à Belize.

« On a fait deux trois petites erreurs »
Jean-Pierre Frideling n’est pas inconnu. Le livreur de curies qui vit à Manosque a été condamné en 2006 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à un an de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende : il avait abandonné des matières radioactives dans une villa de Ganagobie où sa société Isotopchim se livrait au marquage périlleux d’isotopes radioactifs. La dépollution du site orphelin coûtera 3 millions d’euros.
« Si j’étais coupable, je regretterais. Mais y a pas grand chose qui tient. Ganagobie, ça n’a rien à voir. Bon, on a fait deux trois petites erreurs. On n’a pas rangé le laboratoire comme il fallait. On n’a jamais utilisé de radioactivité. Ah si je savais d’où les traces de C14 viennent ! », nous a répondu M. Frideling, joint hier par téléphone. « J’ai tout arrêté. J’ai besoin de paix maintenant. Cette affaire m’a tellement fait de tort. » Sa nouvelle société créée en juillet dernier ? « De temps en temps, je donne des conseils... J’ai eu des contacts mais rien ne s’est fait », toussote le prévenu.
Une start-up pour faux nez
L’ingénieur nie avoir dissout Isotopchim en 2000 pour rebondir sur le campus de Saint-Jérôme où sa fille, doctorante, bénéficiait d’un local à loyer modéré. Sa start-up, Innovation Chimie Fine, a servi de faux nez aux activités paternelles. « L’objectif poursuivi était manifestement de continuer l’activité d’Isotopchim », écrit le juge d’instruction Annaïck Le Goff qui relativise le rôle de la fille.
L’ancien technicien du CEA de Saclay était bien « le seul à avoir des contacts avec les fournisseurs russes de Carbone 14 ». Du temps de Ganagobie - pas loin du CEA de Cadarache, un client resté fidèle*- il employait deux salariés russes.

Colis chauds re-étiquetés
Les juges d’instruction confirment le recours de Frideling à des sociétés écran : Kalab’S System, à Marseille pour des fausses factures, Dislab’S dans l’Essonne avec un ancien salarié d’Isotopchim à sa tête. « Il avait également pour projet d’importer des produits fortement radioactifs », a révélé ce dernier. Dislab’S réceptionnait les « colis chauds » envoyés par les Russes. Pas de souci de douanes. On changeait les étiquettes pour livrer American Radiolabeled Chemicals (Missouri) et Moravek Biochemicals (Floride), Blychem et Selcia au Royaume-Uni.
Des laboratoires français ? Des chercheurs du CEA de Saclay ont reçu des offres. L’hôpital Saint-Louis a acheté pour 37 000 euros de C14. Le laboratoire Avogadro de Fontenilles (Haute-Garonne) a passé commande de Tritium (élément nucléaire classé « défense ») mais le colis est resté bloqué sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac. « Ces éléments viennent confirmer le fait que la société ICF s’est bien livrée à une activité nucléaire sur le territoire national sans en avoir l’autorisation », conclut l’ordonnance taiseuse sur les profits dégagés.


DAVID COQUILLE

* Le chimiste pollueur était associé à un programme de recherches du CEA sur… « la réduction de la nocivité des déchets radioactifs de haute activité »!



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Re: Nucléaire et médical

Message par ticaribou » 17 févr. 2012, 15:14

tant qu'il y a du fric à se faire...........
scandale du sang contaminé : les poches contaminées, ils le savaient en haut lieu, pas au niveau "petit", celui de ceux qui actaient en réalité selon les ordres. jeter des poches qui auraient pu ramener des fortunes ? ils ont opté pour l'utilisation à titre préventif de ces poches avant qu'on ne réclame leur retrait.......entre mai et octobre, ils ont pu utiliser toutes les poches......
scandale du mediator
scandale des poches PIP
scandale des hormones de croissance
scandale des déchets hospitaliers : plus d'une fois ils ont retrouvé des déchets dangereux dans des déchets ménagers ordinaires.
Dans les rivières, les poissons virent en femelles because toutes les hormones qui se retrouvent dedans ! sans compter les antibios et autres produits. Donc que le nuk médical déconne aussi, c'est tout sauf étonnant.
scandale à venir : les hostos en difficulté financière essaient de trouver du matos le moins cher possible. à lille, ils ont maintenant des perfuseurs géniaux ! le truc est défaillant, il envoie des bulles d'air avec le liquide.......Et même si on fait très attention, si on clampe la mollette complètement pour fermer quand le liquide est passé, ça marche pas ! là c'est toute la tubulure qui envoie de l'air en intra-veineux ! 20 cc d'air et terminé les problèmes de santé........si vous voyez ce que je veux dire. j'oubliais : les perfuseurs sont chinois. :-D
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Re: Nucléaire et médical

Message par krolik » 21 févr. 2012, 18:58

http://www.asn.fr/index.php/S-informer/ ... d-iode-131

L’ASN a été à nouveau informée par ses homologues européens de la détection de traces d’iode 131 dans plusieurs pays d’Europe du nord et de l’est. Averti de cet épisode de marquage des aérosols atmosphériques, l’IRSN a dès lors intensifié la fréquence de ses mesures de radioactivité dans l’environnement, afin de détecter une éventuelle présence sur le territoire français. Les mesures réalisées, disponibles sur le site internet de l’IRSN, ont mis en évidence des niveaux très faibles (inférieurs au µBq/m3) d’iode 131 dans les aérosols[1] en France au début du mois de février 2012.
Ces niveaux d’activité en iode 131, bien que très inhabituels dans les territoires européens et français, ne comportent aucun risque sanitaire ou environnemental.
L’ASN reste en contact étroit avec ses homologues, en particulier au sein du réseau HERCA (association des responsables des autorités européennes compétentes en radioprotection) pour suivre l’évolution de la situation et identifier les causes exactes du phénomène constaté.
Un épisode de marquage des aérosols atmosphériques par l’iode 131 particulaire (de 0,5 µBq/m3 à une dizaine de µBq/m3) avait déjà été enregistré en novembre 2011 dans plusieurs pays d’Europe, dont la France. Cet épisode avait pour origine l’Institut de recherche sur les isotopes de Budapest, qui fabrique des radio-isotopes destinés aux soins médicaux, à la recherche et à des applications industrielles.

________________________________________

[1] L’iode peut être présent dans l’environnement atmosphérique sous forme de gaz (iode gazeux), prélevé sur cartouche à charbon actif, et/ou sous forme de particules (iode particulaire) agrégées aux aérosols, prélevées sur des filtres. L’iode particulaire est généralement détecté dans la mesure où son activité dépasse le microbecquerel par mètre cube d’air. La limite de détection de l’iode gazeux est de plusieurs centaines de µBq/m3.

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Re: Nucléaire et médical

Message par krolik » 22 févr. 2012, 10:12

Et un incident de plus de classé niveau 1..
@+
http://www.manip-info.com/actualites/ra ... -effluents

Un incident de radioprotection est survenu le 18 mars 2011 au centre régional de lutte contre le cancer Jean-Perrin à Clermont-Ferrand. À l’occasion du nettoyage d’une chambre destinée à des patients traités à l’iode 131 du service de curiethérapie, un défaut d’évacuation au niveau des toilettes a été constaté. Un plombier est intervenu pour procéder au rétablissement de l’évacuation du réseau des sanitaires. Cette intervention a occasionné une inondation de plusieurs locaux et leur contamination radioactive. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée le jour même de la contamination des locaux et du plombier.
Le plombier a reçu une dose de 1,7 mSv
La mise en sécurité des locaux contaminés et des locaux sous-jacents a été rapidement levée. Suite à cet incident, les urines du plombier ont été recueillies et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a conclu que cet homme avait reçu une dose de 1,7 mSv, sachant que la valeur limite réglementaire d’exposition d’un corps entier pour un travailleur considéré comme non exposé aux rayonnements ionisants est de 1 mSv.
Des mesures correctives mises en place
Suite à cet incident, des mesures correctives ont été mises en place tels que le remplacement de la canalisation et la pose de bouchons de dégorgements adaptés pour réaliser une intervention sans vidange. Cet incident a été classé selon un avis publié en ligne le 1er février 2012 par l’ASN au niveau 1 sur l’échelle INES (International Nuclear Event Scale - échelle internationale de gravité des incidents ou accidents nucléaires) qui en compte 8 allant de 0 à 7.

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Re: Nucléaire et médical

Message par energy_isere » 29 févr. 2012, 18:10

Lyon : deux techniciens de l'IRSN contaminés au radium lors d'une intervention

Deux techniciens de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) ont été exposés à des poussières radioactives lors d'une intervention dans un immeuble lyonnais pour enlever des plaques contenant du radium qui avaient servi autrefois à un médecin, a-t-on appris auprès du préfet délégué à la sécurité et à la défense du Rhône, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts.

En début d'après-midi, quatre techniciens de l'IRSN s'étaient rendus dans un immeuble de Lyon pour enlever deux plaques contenant du radium qui avaient été utilisées il y a une cinquantaine d'année pour traiter des cancers, selon la même source. Ils avaient été appelés par le petit-fils du médecin.

Deux des techniciens, en combinaison de protection, étaient descendus dans la cave pour chercher les plaques alors que deux autres se trouvaient dans l'entrée de l'immeuble, sans protection. Ces derniers ont été contaminés lorsque des poussières radioactives se sont dégagées des plaques. Ils ont été transportés à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) pour y subir des examens.

L'ensemble des parties communes de l'immeuble, la cave et l'escalier auraient été contaminés, et les pompiers ont entrepris d'évacuer les habitants, précisait-on de même source. AP
http://www.boursorama.com/actualites/ly ... 8b7b182687

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Re: Nucléaire et médical

Message par energy_isere » 01 mars 2012, 19:59

Suite du post ci dessus.
Contamination radioactive dans un immeuble lyonnais

Le Figaro- le 01/03/2012

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) va mener une enquête pour comprendre comment le hall d'entrée d'un immeuble a pu être contaminé par des poussières radioactives lors d'une intervention de routine.
«Nous avons découvert une contamination radioactive dans l'entrée d'un immeuble à Lyon, à l'extérieur de la zone de chantier qui avait été isolée», explique au Figaro Didier Champion, directeur de la crise à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). «Les deux techniciens qui se trouvaient dans le hall n'étaient pas protégés, et ont été potentiellement exposés à la contamination».
Les deux hommes font partie d'une équipe de quatre spécialistes de l'IRSN qui participaient à une opération de récupération d'anciennes sources radioactives médicales au radium utilisées dans le passé par un cabinet de radiologie et laissées à l'abandon depuis des années dans une cave d'un immeuble de Lyon.
Les premiers examens réalisés mercredi soir avec les appareils de mesure de la centrale nucléaire de Bugey n'ont pas relevé de contamination interne, qui aurait pu être provoquée par inhalation ou ingestion de poussières radioactives. «Ces premiers résultats sont rassurants, mais nous allons tout de même procéder à des tests plus sensibles avec d'autres analyses pour nous assurer de l'absence de tout risque», précise Didier Champion.

Contamination au radium

La contamination est probablement due à des poussières de radium, un élément extrêmement radioactif qui a été très largement utilisé pour des usages médicaux (lutte contre le cancer) entre les années 1920 et 1950. «Le radium avait probablement servi avant-guerre» estime Didier Champion.
Même après un stockage aussi long, le radium reste très radioactif, car il a une demi-vie de désintégration très longue de 1602 ans. «Le radium est étérnel à l'échelle d'une vie humaine» résume Didier Champion.
Les deux techniciens qui travaillaient dans la cave au contact des sources portaient des masques et des combinaisons, alors que ceux qui étaient resté hors de la zone du chantier n'auraient pas dû être exposés et ne portaient pas de protection particulière. «Il n'est pas normal que de la poussière radioactive soit sortie de la cave, alors que des procédures qui nous semblent adéquates ont été mises en place pour éviter cela,» remarque Didier Champion. «Nous allons enquêter et effectuer d'autres mesures pour comprendre ce qui a pu se passer.»

L'IRSN procède régulièrement à des interventions pour récupérer et mettre en sûreté d'anciennes sources radioactives oubliées. En région parisienne, une opération appelée «diagnostic radium» effectue un travail de recherche historique pour retrouver toutes les adresses où du radium a été utilisé dans le passé.
Les occupants de l'immeuble contaminé ont été évacués et relogés par la mairie de Lyon dans l'attente d'opérations de décontamination. «Cet événement ne présente pas de risque sanitaire pour les riverains» assure le cabinet du préfet.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012 ... e-lyonnais

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