Pardonne-moi Vincent, mais c'est l'inverse : aujourd'hui, le politique européen est parfaitement informé des dangers en cours, propose des solutions, mais c'est bien le citoyen qui les refuse.vincent128 a écrit : Mais, parmi nos dirigeants, personne n'aura le pouvoir et le courage réunis d'infléchir suffisamment dans ce sens-là! Et la soif d'énergie, de richesse et de consommation de l'être humain, associé à un aveuglement concernant les risques et les enjeux de cette avidité, ne sont pas près de changer.
Quelques exemples européens : j'ai entendu le vice-premier ministre Belge regretter publiquement que son gouvernement ait pris la décision "électoraliste" de procéder à une ristourne de taxes sur les carburants - sous la pression populaire évidemment.
D. de Villepin, premier ministre français, a proposé l'instauration d'une limite de vitesse à 110 kmh sur autoroute : la proposition a été rejetée violemment par les Français.
Le gouvernement français rembourse actuellement 50 % des dépenses liées à la mise en place d'un chaffe-eau solaire : cette mesure a un succès proche de zéro.
L. Jospin a évoqué ce matin sur France-Inter l'après-pétrole, et les conséqunces liées à la déplétion pétrolière.
Il faut regarder les choses en face : ce sont bien les citoyens qui prennent les mauvaises décisions.