[Charbon] L'ascension du charbon

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Message par Glycogène » 10 janv. 2007, 23:10

Enerzine a écrit :La ministre de l'Ecologie et du développement durable, Nelly Olin, a déclaré mardi qu'elle s'opposerait aux deux projets de centrales thermiques au charbon sur le port du Havre, si ces installations devaient générer des gaz à effet de serre.
Mais bon, ce n'est pas sûr, on va encore faire des recherches, il se pourrait que la combustion du charbon ne donne pas de CO2, sait-on jamais :-D

'tain, ils sortent d'où ces ministres ?

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Message par franck1968 » 11 janv. 2007, 01:24

Glycogène a écrit :'tain, ils sortent d'où ces ministres ?
Euh pourquoi, tu crois quoi ?
De la cuisse à Jujupiter. ;)

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Message par Environnement2100 » 17 janv. 2007, 21:24

La guégerre entre écolos et centrales au charbon au Texas continue, par prêts bancaires interposés cette fois-ci : les écolos demandent aux banques de ne pas financer ces projets, malin, non ?

Juste un couac dans cette belle histoire : le journaliste a encore confondu monoxyde et dioxyde de carbone...
Banks are urged not to finance coal power
Global warming spurs campaign
By John Donnelly The Boston GlobePublished: January 16, 2007

WASHINGTON : A new front in the fight to slow down global warming follows trails of money, not wisps of polluting chemicals, straight to the doorsteps of banks.

A coalition of environmental groups is demanding that banks reject loan requests for projects that emit high rates of greenhouse gases, which contribute to global warming. The groups say they have won commitments from more than a dozen banks in the last few weeks to turn away from supporting coal-fired electric plants.
http://www.iht.com/articles/2007/01/16/ ... .globe.php
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Message par gte79 » 18 janv. 2007, 18:47

Tiennel a écrit : Quant à la relance du charbon, elle est inéluctable, malheureusement. sceptique amène effectivement un tas de questions concrètes, mais quand je vois les efforts incroyables déployés pour aller chercher les dernières gouttes des champs de pétrole, je fais le crédit aux Ingénieurs des Mines de trouver des solutions techniques le temps que le gaz russe et iranien s'épuise.
Et ensuite... Rââh lovely ! Des milliers de petits surgénérateurs refroidis au sodium, brillants dans la nuit - Es wird so schön...
Je te suis là-dessus, je fais partie de ces brillants ingénieurs des mines :-D , et aujourd'hui je bosse dans une centrale nucléaire, après quelques années dans l'industrie pétrolière, puis minière...

Le charbon est à la mode, il est fort probable que ca devienne pour les prochaines décennies (voire les prochains siècles) la source d'énergie dominante... car sous réserve d'un développement massif de la séquestration du CO2 et de la "combustion propre", ca sera une énergie relativement clean! Sans parler de la transformation en carburant synthétique, rentable au prix actuel du baril de pétrole... Par ailleurs les réserves sont très importantes, et augmenteront notablement si l'exploration est relancée massivement... Malgré tout ca ne sera pas une énergie inépuisable, mais ca nous permettra une transition en douceur avec une société basée réellement sur les énergies renouvelables, ce qui à long terme est la SEULE solution.

Quant aux surgénérateurs, je sais que ca excite beaucoup de monde (quoique chez Tiennel je sens comme une pointe d'ironie :-D ), perso je suis moyennement chaud, développer massivement le recyclage du plutonium, quand on sait l'infâme saloperie que c'est (en terme de radiotoxicité, mais surtout de prolifération), bof bof... Et pourtant je ne suis pas anti-nucléaire, loin s'en faut, mais c'est une industrie qui nécessite des contraintes énormes en terme de sécurité et de sûreté, et même en France nous ne somme pas toujours au top là-dessus. En ce qui concerne les REP (réacteurs actuels), les réserves d'uranium ne permettent pas d'envisager une utilisation dépassant quelques décennies, maximum un siècle. Bref je ne crois pas (plus) que le nucléaire sera LA solution, surtout pas à l'échelle mondiale.
Dernière modification par gte79 le 18 janv. 2007, 19:03, modifié 5 fois.

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Message par energy_isere » 18 janv. 2007, 18:53

@gte79
bienvenu sur le site ! ;)

n' hésite pas à alimenter les fils dans ta partie. 8-)
Dernière modification par energy_isere le 18 janv. 2007, 18:54, modifié 1 fois.

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Message par gte79 » 18 janv. 2007, 18:54

Merci :D

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Message par gte79 » 19 janv. 2007, 01:25

energy_isere a écrit :
Chine : construction de la plus grande mine de charbon dans la province du Jilin

CHANGCHUN, 29 mai (XINHUA) -- Les travaux de construction de la plus grande mine de charbon de la province du Jilin viennent d'être mis en chantier dans la ville de Jiutai.

Cette mine de charbon se trouve à Longjiabao dans la ville de Jiutai, à 18 km de la ville de Changchun, capitale de la province du Jilin, en Chine du nord-est. Elle constitue un projet clé du 11ème plan quinquennal (2006-2010) pour cette province.


La production de la première phase des travaux de construction sera de 900 000 tonnes par an et de trois millions de tonnes après l'élargissement des travaux de construction.

Les réserves charbonnières de la première phase de cette mine sont estimées à 109 millions de t.

La construction de cette mine contribuera au redressement de l'ancienne base industrielle de la Chine du nord-est et au développement de l'industrie charbonnière du Jilin.
source : http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 259279.htm

Les reserves en charbon de cette unique mine sont plus 5x plus importante que toutes les reserves restant en France ! (15 à 20 million de tonnes restant en place en France).
D'après ce que j'ai lu sur le ouaib, le projet de la SEREN dans la Nièvre, qui a fait tant de bruit cet été, prévoit (prévoyait ?) à lui seul l'exploitation d'un gisement de 250 millions de tonnes (réserves ou ressources ?)

http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/ ... arbon.html

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Message par Tiennel » 19 janv. 2007, 01:27

Je crois que l'exploitation à ciel ouvert est loin d'être possible juridiquement en France (en tout cas il doit falloir une dérogation). A partir de là, les ressources de la Nièvre ne peuvent être pas comptées dans les réserves (= les ressources accessibles).
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par gte79 » 19 janv. 2007, 01:54

Techniquement, on parle de réserves quand c'est économiquement exploitable (au cours actuel ou prévu du produit extrait). Mais en effet la question ne se pose même pas si légalement ou "socialement" le projet est impossible.

L'exploitation de mines à ciel ouvert en France ne fait pas l'objet d'une interdiction juridique globale... Les dossiers sont examinés au cas par cas, et par les temps qui courent pas souvent acceptés, ne serait-ce que du fait d'un rejet massif de l'opinion publique.

Bah, c'est pas grave, on continuera à importer notre pétrole, notre charbon, notre uranium et notre gaz... Ah et puis aussi la plupart des produits manufacturés qu'on consomme aujourd'hui... Le "fabriqué en France", à part sur le camembert, c'est plus très courant. C'est quand même pratique d'avoir toutes les mines et les usines de l'autre côté de la planète. On ne délocalise pas encore l'agriculture, mais ca ne saurait tarder :-D

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Message par Environnement2100 » 26 janv. 2007, 12:33

Le texte de l'article n'est pas limpide, mais c'est encore une action juridico-technique de la part des Californiens pour faire obstacle aux centrales au charbon non séquestré.
California moves quickly to block new coal-fired power plants

SAN FRANCISCO (MarketWatch) -- California utility regulators on Thursday plan to end the state's financial support for building new coal-fired power plants in other states until technology is developed to capture greenhouse gas emissions from such plants.
As decided by the California legislature and Gov. Arnold Schwarzenegger four months ago, the state's electric utilities will be prohibited starting Feb. 1 from investing in traditional coal-fired plants or signing new long-term contracts with such plants in an effort to combat global warming.
California, which has only two very small coal plants within its borders, imports about 20% of its power from coal plants in other western states. No coal plants will be shut down as a result of the new law and regulations, though proposals for new plants using traditional coal-burning technology likely will face a tougher road in the coal-rich West.
"This won't decrease greenhouse-gas emissions in California, but it will avoid an increase," said Nancy Ryan, an advisor to Michael Peevey, president of the California Public Utilities Commission.
The purpose of the ban is "to avoid backsliding during this interim period" until California's broader law limiting greenhouse gas emissions is fleshed out, or until the federal government moves to cap emissions nationally, Ryan said during a press briefing Tuesday.
http://www.marketwatch.com/news/story/c ... 7139FD5%7D
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Message par energy_isere » 30 janv. 2007, 17:22

Mort annoncée en 2018 pour les houillères en Allemagne

L'Allemagne va fermer d'ici 2018 ses dernières mines de houille, une conclusion logique pour une activité en perte de vitesse depuis des décennies mais marquant la fin d'une époque pour l'industrie du pays.

La décision est "historique", a commenté mardi Michael Meister, vice-président du groupe parlementaire conservateur. Dans la nuit, les conservateurs et leurs partenaires gouvernementaux du parti social-démocrate (SPD) ont annoncé un accord pour cesser d'ici 2018 de subventionner les mines de houille. Les subventions, pesant environ 2,5 milliards d'euros par an, permettent jusqu'ici la survie de l'exploitation houillère en Allemagne.

Car il faut creuser profond pour trouver les veines, surtout dans le bassin industriel rhénan qui concentre l'essentiel des mines encore en activité. Cela rend l'exploitation bien plus coûteuse. La tonne de houille allemande coûte 150 euros, celle importée d'Afrique du Sud ou de Pologne seulement 50, selon la fédération du secteur GVSt.

L'enjeu n'est pas seulement financier, mais aussi politique. Le SPD, pour qui l'industrieuse Rhénanie est un réservoir d'électeurs, faisait pression depuis des mois pour maintenir une production minimale. Plusieurs responsables du parti ne se donnaient pas battus mardi, mettant leurs espoirs dans une réévaluation de la décision prévue en 2012.

Beaucoup de détails pratiques restent à régler, l'une des rares certitudes est l'assurance qu'il n'y aura pas de licenciements, mais les chances d'un retour en arrière semblent maigres vu le déclin de l'activité.

A leur apogée, en 1957, les houillères allemandes affichaient une production de 150 millions de tonnes avec 607.000 "gueules noires" réparties entre 150 mines. Cinquante ans plus tard, la production a été divisée par 6, le nombre de mineurs presque par 20, et il ne reste que 8 mines. Elles sont toutes dans la Ruhr, bastion traditionnel de l'industrie lourde en Allemagne, à l'exception d'une dans la Sarre: très moderne, c'est peut-être aussi la seule qui ait une chance de subsister, pour la recherche.

L'Allemagne n'est pas un cas unique en Europe. Les Pays-Bas, la Belgique, le Portugal ou la France ont fermé leurs mines de houille, d'autres pays en ont gardé mais au prix d'intenses restructurations.

L'Allemagne est encore loin malgré tout d'en avoir fini avec le charbon. Ne serait-ce qu'en raison des conséquences financières à très long terme d'une exploitation remontant au XIXe siècle.

Il va falloir payer les retraites des mineurs, la reconversion des anciennes mines: combler les galeries ou au moins continuer à pomper l'eau pour empêcher les terrains de s'effondrer, redéfinir les paysages. Une étude du cabinet de conseil KPMG avait avancé l'an passé un total de 13,5 milliards d'euros.

Quelque 5 à 6 milliards devraient provenir de l'introduction en Bourse d'une partie du conglomérat industriel RAG, qui gère les houillères. Les longues négociations politiques sur les subventions ont retardé l'opération, attendue pour l'automne.

L'Allemagne ne renonce pas non plus à toutes ses mines de charbon. Elle exploite encore le lignite, avec une production de 178 millions de tonnes en 2005 utilisée surtout dans la production électrique, selon les derniers chiffres disponibles.

Près de la moitié du courant consommé en Allemagne provient du charbon, domestique ou d'importation. Et tant la chancelière Angela Merkel que son prédécesseur Gerhard Schröder ont souligné l'importance de cette source d'énergie pour l'avenir. Les groupes d'énergie redoublent d'ailleurs d'efforts ces derniers temps pour développer des centrales au charbon moins polluantes et réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Boursorama

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Message par gte79 » 04 févr. 2007, 14:38

Source : The Guardian
http://environment.guardian.co.uk/energ ... 89,00.html

Réouverture de mines de charbon anglaises

Welcome in the valleys as mines reopen

Old miners rally to the call as new technology brings hope for revival of pits

Steven Morris
Tuesday January 30, 2007
The Guardian


They emerge from the tunnel cut deep into a soggy Welsh hillside caked in black dust and mud. Backs are aching and ageing limbs are heavy but the men's faces are beaming.
Coal is already being hauled out of Unity mine in the Vale of Neath, south Wales, and by March the colliery will be in full swing, producing a million tonnes of high quality coal a year.

Business leaders, politicians and the miners themselves believe the reopening of Unity heralds the start of a rebirth in Welsh deep coal mining.


Article continues

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When Welsh coal mining was at its height in the 1920s, around 275,000 workers were employed in 600 large-scale pits, but by last year only one major deep mine was left - and it faces closure this year or next.
However, concern about the security of Britain's energy supply and new developments in clean coal technology, which allow harmful emissions to be reduced, are prompting companies like Horizon to look at reopening mines which closed down though they still had large reserves, and opening new ones.

Surveyors at Unity believe they have 89m tonnes of coal to go at and a business plan has been produced to keep the mine going for more than 25 years.

Horizon Mining, the company behind Unity, revealed to the Guardian yesterday that it is planning to reopen four more mines in south Wales and has bought up land with the intention of building at least three small-scale "clean coal" power stations.

A second company has reopened a mine across the road from Unity at Aberpergwm.

There are also ambitious plans afoot, which are being encouraged by the Welsh assembly and Whitehall, to develop a new deep mine at Margam, near Port Talbot, south Wales. If the scheme goes ahead, it would be the first deep coal mine to open in Britain in 30 years.

The Unity miners, many of whom thought they would never go underground again, are delighted.

"It's great to be back," said mine manager Tony Roberts, who was working in a factory when he got the call to return to the coalface. "Mining is in the blood, in the genes of people round here. There's nothing like the satisfaction of getting a tough job done. Miners never say that something's impossible - they just get on and do it. You miss the camaraderie when you're away from it. You rely on your mates to keep you safe and you keep them safe. That creates an unbreakable bond. And you have a laugh. The craic is just brilliant."

For the first time since the industry was run down in the 1980s and 1990s, hopes are growing that the political will to revive the mines that shaped the landscape and people of south Wales is there again.

Peter Hain, secretary of state for Wales, told the Guardian he was "excited" by the prospect of a renaissance in south Wales and across Britain. He said: "Coalfield communities in Britain were decimated by the collapse of mining, and its return would provide a much-needed boost."

Mr Hain added: "Although coal has historically been the dirtiest of fuels, new technologies now hold out the prospect of reducing coal emissions to a level comparable to gas. And with carbon capture, we may even eliminate emissions altogether."

The Welsh assembly energy minister, Andrew Davies, said: "Most people in Wales think of coal as part of our history. But it is, in fact, a fuel of the future."

All good news for the men at Unity. The gang preparing the mine are veterans, a dad's army of miners, some of whom spent more than 40 years underground before the closures forced them into other jobs. They became driving instructors, garage mechanics, factory workers until they got the call to help kickstart Unity.

Welder Barry Jones, 69, joked that he was only there to earn the money so that his funeral cortege can be led by four horses. "No, really, it's great that this is happening," he said. "The coal is there and the need for it is there. It's got to make sense to get it out."

Keith, 55, became a support worker for people with mental health problems after his last mine closed. "I jumped at the chance to come back," he said. "My father was a miner, my grandfather was a miner. It's what I know and love best."

The reopening of Unity and others will also provide a much-needed jobs boost in this deprived area. When it advertised for workers, more than 400 applied for the first 70 posts.

But Vernon Watkins, 60, warned that the government needed to make sure training programmes were in place for youngsters if the industry was to make a recovery. Nobody is under the illusion that the new mines will employ many hundreds of men as they used to but they can help cut local job queues.

He said: "We've got men here who can do the job now but we aren't going to be along for much longer. We need the youngsters now so we can pass on our experience to them.

"It's meaningful employment. It's not like working in McDonald's."


Britain's collieries

· British coal producers, most of them in England, meet only about a third of UK demand. The rest is imported from countries including Russia, South Africa, Australia, Indonesia and Colombia. In 2005, 44m tonnes of coal were imported.

· Coal-fired power stations account for more than 80% of total coal use. They produce a third of the UK's electricity. High gas prices in 2005-06 caused this to rise to a half.

· The international trade in fossil fuel is expected to double by 2030, thanks largely to the growth of industry in China and India

· In 1995-96 more than 50m tonnes of coal were produced from 83 deep and 122 surface mines in the UK. By 2005-6 this had dropped to 20m tonnes from 13 deep and 31 surface mines. There is estimated to be more than 500m tonnes of coal still available in the UK.

· Most British working mines are in England. The last of the great Welsh deep mines, Tower colliery, Hirwaun, saved by a workers' buyout in 1995, is expected to cease mining this year or next. It hopes to reinvent itself as a school of mining and a global expert in clean coal technology.

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Message par energy_isere » 08 févr. 2007, 18:17

une étude de Deutsche Bank sur le Charbon : http://www.dbresearch.com/PROD/DBR_INTE ... 205736.pdf

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Schlumpf
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Message par Schlumpf » 08 févr. 2007, 23:46

Coal, From pariah to paragon of virtue
eh bin. Les derniers seront les premiers. La version Deutsche Bank...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par Environnement2100 » 28 févr. 2007, 13:30

La compagnie TXU, plusieurs fois citée plus haut pour ses difficultés face aux écolos locaux, vient d'être rachetée.
TXU racheté 31,8 milliards de dollars hors dettes par KKR et TPG
lun. févr. 26, 2007 3:31 CST
PHILADELPHIE (Reuters) - TXU, numéro un de l'énergie au Texas, a accepté d'être racheté par un consortium d'investisseurs emmené par les fonds Texas Pacific Group et Kohlberg Kravis Roberts pour 31,8 milliards de dollars (24,2 milliards d'euros) hors reprises de dettes, un montant record en matière d'acquisition avec effet de levier (LBO).

.../...

Les acquéreurs du groupe ont recruté l'ancien secrétaire d'Etat américain James Baker comme conseiller. En outre, William Reilly, président honoraire du World Wildlife Fund (WWF) et ancien administrateur de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), rejoindra le conseil d'administration du groupe.
http://today.reuters.fr/news/newsArticl ... 070226.XML
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