Désinvestissements dans le charbon

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Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 22 mai 2015, 20:59

Axa va sortir du charbon d'ici la fin de l'année

Par Lefigaro.fr avec AFP le 22/05/2015

Le PDG d'Axa Henri de Castries a annoncé vendredi dans le cadre du "Climate finance day" que la compagnie d'assurance allait désinvestir du charbon d'ici la fin de l'année et tripler ses investissements verts d'ici 2020.

"Nous annonçons aujourd'hui que nous allons désinvestir la totalité de nos expositions au charbon d'ici la fin de l'année", a indiqué le PDG à la tribune de cette conférence qui réunit le secteur financier autour de la thématique du climat, en vue de la COP21.

Cela représente un désinvestissement de 500 millions d'euros, précise le groupe.
Avec un bilan de 800 milliards d'euros, Axa est la deuxième compagnie d'assurance en Europe. Elle gère 600 milliards d'euros pour le compte de tiers.

Parallèlement, "nous nous sommes engagés à tripler nos investissements verts d'ici 2020 pour atteindre 3 milliards d'euros", a-t-il ajouté.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... -annee.php

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Message par energy_isere » 22 mai 2015, 21:05

Victoire pour le climat : le Crédit agricole se détourne (partiellement) du charbon

par Olivier Petitjean 22 mai 2015 bastamag.net

C’est une nouvelle victoire pour les militants de la justice climatique. Lors de son Assemblée générale annuelle, le 20 mai 2015, le Crédit agricole a annoncé qu’il mettait fin au financement des activités d’extraction du charbon, la première source mondiale de gaz à effet de serre. Malgré ses limites, cette annonce place la banque loin devant ses concurrentes françaises BNP Paribas et Société générale en matière d’engagement pour le climat.

Les annonces du Crédit agricole restent très imparfaites. Ne sont exclus de financement que les nouveaux projets de mine et les producteurs exclusifs de charbon. Ce qui signifie que la banque pourra continuer à financer d’importants producteurs mondiaux tels que Glencore ou BHP Billiton, parce qu’ils ont d’autres activités. Mais le Crédit agricole ne financera plus le mountaintop removal, technique d’extraction du charbon très controversée pratiquée aux États-Unis, qui consiste à faire exploser le sommet des montagnes à la dynamite (lire notre enquête sur l’implication du Crédit agricole dans ce secteur).

Les annonces du Crédit agricole ne portent que sur l’extraction du charbon, c’est-à-dire les sociétés minières, et non le financement de nouvelles centrales électriques fonctionnant avec cette source fossile. Outre qu’elles contribuent à renforcer la consommation mondiale de charbon et les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent, ces centrales ont aussi un impact environnemental et sanitaire très direct pour leurs riverains. Comme le rappellent les Amis de la terre France et BankTrack, le Crédit agricole a financé les centrales au charbon à hauteur de 4,7 milliards d’euros entre 2005 et 2014 [1]. À l’occasion des assemblées générales annuelles des banques françaises, les deux associations ont choisi de mettre en avant deux exemples, celui du projet de centrale Rampal au Bangladesh, à proximité immédiate des Sundarbans, une zone humide classée au patrimoine mondial de l’humanité, et celui de la centrale de Thabametsi en Afrique du Sud, dont Engie (ex GDF Suez) est partie prenante. Le Crédit agricole ne s’est pas engagé à ne pas financer ces projets.

Enfin, le Crédit agricole ne parle que du charbon, et non des autres sources fossiles. Or l’abandon total du charbon – dont on est encore loin malgré les victoires symboliques que commencent à accumuler les militants du climat – ne suffira pas à lui seul à enrayer la spirale du dérèglement climatique, s’il implique une consommation accrue de pétrole et de gaz.

Un engagement sans équivalent

Il n’en reste pas moins que ces engagements font du Crédit agricole la banque la plus avancée au monde en matière de politique climatique et de désinvestissement du charbon. Il y a quelques semaines, Bank of America avait annoncé une démarche progressive de retrait du charbon, sans donner cependant beaucoup de précisions sur le périmètre et le calendrier de ce retrait. L’attitude du Crédit agricole contraste surtout avec celle de ses concurrentes BNP Paribas et Société générale, elles aussi interpellées sur leur soutien au charbon, et qui ont choisi de ne rien changer. Les deux banques se retranchent derrière les « politiques » qu’elles ont mises en place pour juger, au cas par cas, de l’opportunité de financer tel ou tel projet malgré ses impacts climatiques.

Deux études publiées par les Amis de la terre France et BankTrack montrent que ces politiques n’ont absolument rien changé en pratique [2] : malgré leur adoption, les financements de BNP Paribas et de la Société générale au charbon ont continué à augmenter. Face à l’ampleur du défi climatique, les demi-mesures ne sont plus de saison. Le Crédit agricole l’a compris. Les militants du climat l’attendent sur la mise en œuvre concrète de ces engagements.

Olivier Petitjean
http://www.bastamag.net/Victoire-pour-l ... du-charbon

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Message par energy_isere » 28 mai 2015, 20:47

Le fonds souverain norvégien devrait sortir du charbon

Par Myrtille Delamarche - Usine Nouvelle le 28 mai 2015

Doté de 840 milliards d’euros tirés en grande majorité des revenus du pétrole, le fonds souverain norvégien pourrait se retirer du capital de toute entreprise dont le charbon représente plus de 30% de l’activité ou du résultat. Cette décision majeure, qui n'est pourtant pas dénuée d'hypocrisie, devrait être entérinée par le Parlement norvégien début juin.

Le fonds souverain norvégien détient 1,3% de la capitalisation boursière mondiale. Une modification de sa politique d’investissement aurait plus de poids sur la transition énergétique que la plupart des modifications de réglementation à l’étude au sein des institutions internationales. Au total, ce sont 5 (selon un représentant du fonds) à 10 milliards d'euros (selon le ministre norvégien des Finances) de participations dans quelques 75 sociétés qui pourraient être cédées pour être remplacées par des prises de participation dans des activités moins polluantes.

Le choix d’un désinvestissement du secteur charbon adopté à l’unanimité par la commission des finances du parlement norvégien le 27 mai est motivé par des considérations à la fois climatiques et économiques. "L’investissement dans le charbon comporte un risque climatique et, bientôt, un risque économique", ont déclaré les signataires dans un communiqué. Effectivement, le poids des émissions étant appelé à s’alourdir avec la quatrième phase du système communautaire d’échange de quotas d’émissions (ETS), dont la distribution gratuite devra diminuer à compter de 2020 pour tendre vers zéro en 2028, le coût de la tonne de CO2 émise devrait alors faire baisser drastiquement la compétitivité économique du charbon.

Les sociétés concernées par la décision qui sera soumise au vote le 5 juin sont principalement des minières dont le portefeuille compte environ un tiers de charbon et les énergéticiens qui y recourent pour alimenter leurs centrales. Ces derniers, qui représentent le double des participations du fonds dans les minières, devraient d’ailleurs représenter le volume de désinvestissements le plus important. Le mouvement est déjà largement entamé: le total des actifs du premier fonds souverain mondial (en valeur) dont le charbon représente une part significative est passé de 94 millions d’euros en début d’année à 57,5 millions à la fin du premier trimestre 2015.

Un compromis réussi

Cette décision, dénoncée comme une hypocrisie par les députés écologistes, est le résultat d’une négociation. Plusieurs acteurs (ONG, députés norvégiens...) avaient précédemment fait la proposition d’un retrait de l’ensemble des énergies fossiles. Mais l'accord trouvé entre les parties stipule justement que cette sortie du charbon ne servira pas de modèle pour une sortie des secteurs gazier et pétrolier.

Il ne faudrait tout de même pas que cette annonce fasse oublier que le mois dernier, le gouvernement norvégien a annoncé le sauvetage (pour 58 millions d’euros) de sa mine de charbon de l'archipel du Svalbard dans l'Arctique, ni que la fortune du fonds souverain norvégien a été bâtie, et continue d’être alimentée, par une autre énergie fossile : le pétrole.

Les entreprises françaises sont peu concernées

Fin 2013, le fonds souverain norvégien totalisait en France 31 milliards d’euros d’investissements. Il était présent au capital de 212 sociétés, d’ABC Arbitrages à Zodiac Aérospace, dont 33 des 40 entreprises du CAC40. Peu de grands représentants de l’économie française manquent à l’appel.

Les énergéticiens français ne seront a priori pas touchés. Selon un rapport publié le 19 mai par Oxfam et les Amis de la terre, le charbon représente 14% du parc mondial de production d’Engie (30 centrales à charbon, dont une en France) et 9,1% de celui d’EDF (16 centrales à charbon dont deux en France). Les deux groupes émettraient tout de même annuellement 151 millions de tonnes de CO2… soit près de la moitié des émissions de la France en 2012 (et près de 100 fois celles du Togo).

Un mouvement qui fait tâche d’huile

Après l’Eglise anglicane, un certain nombre de banques (de Goldman Sachs au Crédit agricole), Axa, la famille Rockefeller, le fonds souverain norvégien est le dernier en date - et certainement le plus important – à annoncer une sortie (totale ou partielle) du charbon. En Chine, une centrale électrique a même remplacé le charbon par... des billets de banque!

Et le mouvement pourrait s'accélérer désormais. Considéré comme un modèle de diversification économique pour un pays pétrolier, le fonds souverain norvégien, fondé en 1990, est l’exemple le plus régulièrement cité de réponse au risque de "syndrome hollandais", qui veut que les nouveaux pays pétroliers voient leur développement ralenti par rapport à des pays privés de ressources naturelles. L’orientation économique que prend ce fonds est scrutée par un grand nombre d’investisseurs, en raison de ses performances financières.

Myrtille Delamarche
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... on.N332189

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Message par energy_isere » 05 juin 2015, 20:00

Le fonds souverain norvégien se désengage du charbon

Le Monde.fr avec AFP | 05.06.2015

La Norvège a entériné, vendredi 5 juin, la décision de retirer son fonds souverain, le plus gros au monde, du charbon. A l'unanimité, le Parlement norvégien a décidé que le fonds de près de 7 000 milliards de couronnes (793 milliards d'euros), qui contrôle 1,3 % de la capitalisation boursière mondiale, devrait se désengager des entreprises minières ou des groupes d'énergie pour lesquels le charbon représente plus de 30 % de l'activité ou du chiffre d'affaires.

La décision de retrait, qui fait suite à un compromis trouvé au sein de la commission des finances le 27 mai, devrait concerner entre cinquante et soixante-quinze entreprises internationales, représentant des participations comprises entre 35 et 40 milliards de couronnes (entre 4 et 4,5 milliards d’euros), selon les calculs du ministère des finances.

Mais, selon les défenseurs de l'environnement, l'impact pourrait être encore plus important, certaines estimations faisant état de cent vingt-deux entreprises représentant 67,2 milliards de couronnes (7,6 milliards d’euros).

Trente-cinq groupes américains affectés

Le nom des entreprises dont le fonds — investi dans plus de neuf mille sociétés — est appelé à se retirer d'ici au 1er janvier 2016 n'a pas été officiellement fourni.

Mais, selon une étude réalisée par un trio d'organisations non gouvernementales, la mesure affectera trente-cinq groupes américains, dont Duke Energy, une douzaine de chinois, huit japonais, les géants allemands EON et RWE, le britannique SSE, l'indien Reliance Power, l'italien Enel, l'espagnol Endesa, le portugais EDP, le sud-africain Sasol, le sud-coréen Korea Electric Power, le suédois Vattenfall ou encore le danois Dong.

Etant donné la taille gigantesque du fonds norvégien, il s'agit d'une victoire importante pour la campagne internationale qui prône une sortie du charbon, énergie fossile particulièrement polluante, à quelques mois de la conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre.
http://www.lemonde.fr/energies/article/ ... 53054.html

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 07 juin 2015, 14:28

Total sort de ses activités dans le charbon

Par Le Figaro.fr avec AFP le 01/06/2015


Total va sortir des activités qu'il possède encore dans le charbon, a déclaré lundi son directeur général, Patrick Pouyanné, alors que six groupes pétroliers et gaziers, dont la major française, appellent à fixer un prix du carbone pour réduire les émissions de CO2.

"Il faut être cohérent. J'ai encore une petite activité de charbon, il faut en sortir", a déclaré le dirigeant au cours d'une conférence de presse.

Le groupe détient notamment une activité de production de charbon en Afrique du Sud, "qu'on est en train de vendre", et une petite activité de commercialisation en Europe, a détaillé M. Pouyanné.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... harbon.php

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 15 oct. 2015, 19:51

Natixis ne financera plus de centrales à charbon

15 oct 2015 boursier.com

Après Engie (ex-GDF Suez), c'est au tour de Natixis, filiale du groupe BPCE, d'afficher son engagement contre les centrales à charbon. Dans un communiqué publié ce jeudi, la banque assure qu'elle ne "financera plus de centrales électriques au charbon et de mines de charbon thermique dans le monde entier", qu'elle n'acceptera plus de "nouveaux mandats de conseil ou d'arrangement liés à de tels financements" et qu'elle renonce également "à financer les sociétés dont l'activité repose à plus de 50% sur l'exploitation" de telles centrales.

Sponsors et mécènes

A l'approche de la COP21, sommet sur le climat qui se tient à Paris, les entreprises sont appelées à montrer l'exemple. Le cas d'Engie a focalisé l'attention étant donné que l'entreprise fait partie des sponsors de ce sommet. En mai dernier, plusieurs associations environnementales estimaient d'ailleurs que la liste des mécènes ne reflétait pas l'esprit de cette conférence (Renault Nissan, Air France, Engie, Michelin...)

Le gouvernement a lui aussi était pointé du doigt, poussé à agir contre ces énergies fossiles. Le Premier ministre, Manuel Valls, a donc annoncé le 10 septembre dernier la suppression des aides publiques à l'exportation de centrales au charbon qui ne sont pas dotées de dispositifs de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO2).
http://www.boursier.com/actions/actuali ... html?fil31

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 18 nov. 2015, 18:50

Après, AXA, Crédit Agricole, Total, Natixis, au tout de Sté Générale :
COP21 : Société Générale tourne le dos au charbon

Sharon Wajsbrot / Journaliste Les Echos Le 18/11/2015

La banque de la Défense cesse de financer les mines de charbon et les centrales thermiques à charbon dans les pays à haut revenu.

L’effet accélérateur de la COP21 joue à plein sur la politique environnementale de Société Générale. A quelques jours de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat, la banque a décidé de prendre des engagements, en termes de financements accordés, pour limiter sa contribution au réchauffement climatique dans les années à venir. Société Générale n’accordera ainsi plus de crédits aux projets de mines de charbon dans le monde. Avec Bank of America et Crédit Agricole, le groupe bancaire de la Défense figure parmi les premières banques dans le monde à prendre de tels engagements. En outre, Société Générale a aussi décidé de ne plus financer de centrale thermique à charbon dans les pays définis comme à haut revenus selon les critères de l’OCDE.

Pour le groupe bancaire ce n’est qu’une première étape. Société générale va en effet continuer à financer des centrales thermiques à charbon - sous réserve qu’elles disposent d’une efficacité énergétique suffisante - dans les pays en développement. « Nous sommes présents en Russie, en Inde, en Chine et en Afrique du Sud. Ces pays dépendent encore beaucoup du charbon et nous avons un rôle à jouer pour accompagner leur transition énergétique », explique Jean Michel Mepuis, directeur développement durable de la banque.

La banque veut doubler ses engagements dans les énergies renouvelables d’ici à 2020

Mais à horizon 2020, elle ambitionne de faire converger le mix de ses financements accordés avec celui préconisé par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés d’ici à 2030. Autrement dit, elle vise une croissance de ses financements dans les énergies renouvelables et le nucléaire de plus de 50%, tout en réduisant ses financements au charbon d’environ 13%. il s’agit aussi de faire croître ses financements dans le gaz de 23% et de limiter la croissance de ses financements dans le pétrole à 2%. Dans le financement des énergies renouvelables, qui représentent 70% de ses nouveaux financements dans l’électricité en 2014, la banque veut même aller plus loin : « Nous allons doubler nos engagements dans les énergies renouvelables d’ici à 2020 », explique Jean-Michel Mepuis.

Globalement, ces engagements, ne devraient pas avoir de conséquences économiques majeures pour Société Générale. En effet, à ce jour, le charbon pèse pour un peu moins de 4% de l’exposition totale du groupe. En outre, ce virage vers des énergies plus propres s’effectue en ligne avec certains de ses clients : « dans le mix énergétique de nos clients producteurs d’électricité, nous nous sommes rendus compte que la part du charbon pouvait être réduite à l’horizon 2020, en réduisant nos activités dans ce domaine et en accompagnant les mouvements stratégiques de nos clients énergéticiens qui, eux aussi, sont en train de vendre des actifs de centrales thermiques à charbon pour décarbonner leurs portefeuilles », fait valoir Jean Michel Mepuis.
http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 176257.php

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par Raminagrobis » 21 nov. 2015, 16:07

Et BNP Paribas lien (les échos)
Toujours moins.

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 02 déc. 2015, 22:16

Ennemi du climat, le "roi-charbon" a moins la cote chez les investisseurs
lire ici : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite ... 41918.html

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 16 avr. 2016, 13:10

suite de ce post du 05 juin 2015 : viewtopic.php?p=377004#p377004
Les Norvégiens passent à l' action :
Sortie du charbon : le fonds souverain norvégien exclut 52 sociétés

AFP le 14 avr. 2016

Prié de sortir du charbon, le fonds de pension public norvégien, plus gros fonds souverain au monde, a procédé à l'exclusion de ses 52 premières entreprises à ce titre, a annoncé jeudi la Banque de Norvège.

En juin, le Parlement norvégien avait enrichi les règles éthiques qui encadrent la gestion de l'énorme bas de laine en lui imposant de se désengager des compagnies minières ou des groupes d'énergie pour lesquels le charbon représente plus de 30% du chiffre d'affaires ou de l'activité. La mesure est entrée en vigueur le 1er février.

A ce titre, le fonds qui pèse environ 7 111 milliards de couronnes (765,5 milliards d'euros) s'est donc retiré du capital de 52 compagnies minières et énergéticiens, américains et chinois pour la plupart, notamment Peabody Energy, le plus gros producteur de charbon américain, qui a déposé son bilan mercredi.

La liste contient aussi plusieurs groupes indiens parmi lesquels Reliance Power, Reliance Infrastructure et Tata Power, trois groupes japonais et quelques entreprises européennes. "D'autres rounds d'exclusions suivront dans le courant de l'année", a indiqué dans un communiqué la banque centrale norvégienne, chargée de la gestion du fonds.

Si l'initiative norvégienne avait été saluée par les défenseurs de l'environnement l'an dernier sur fond de mobilisation contre le changement climatique, certains regrettent que les trois principaux producteurs de charbon au monde - Anglo American, BHP Billiton et Glencore - puissent y échapper dans la mesure où le charbon représente moins de 30% de leur chiffre d'affaires.

L'exclusion du charbon s'est ajoutée à une liste de critères éthiques qui interdit au fonds norvégien d'investir notamment dans les entreprises coupables de violations des droits de l'homme, fabriquant des armes "particulièrement inhumaines" ou encore produisant du tabac. De sa propre initiative mais pour des raisons purement économiques, le fonds - qui contrôle 1,3% de la capitalisation boursière mondiale - a vendu ces dernières années ses parts dans des dizaines d'autres groupes présents dans le charbon, jugeant que leur impact sur l'environnement nuisait à leur viabilité financière.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... tes-160414

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 26 oct. 2016, 18:38

Crédit Agricole ne financera plus de nouveaux projets de centrales au charbon

AFP / 26 octobre 2016
Paris

Le groupe bancaire Crédit Agricole ne financera plus de nouvelles centrales ou d'extension de centrales électriques au charbon, a-t-il annoncé dans un communiqué publié mercredi en vue de la COP22.

Les financements déjà accordés par la banque dans ce domaine restent cependant valides.

Cette mesure témoigne de l'engagement renouvelé du Crédit Agricole à accompagner les grandes évolutions de la société dans lesquelles ses clients sont engagés en matière de lutte contre le dérèglement climatique et de transition énergétique, a précisé le groupe.

Avant la COP21, il avait déjà pris l'engagement de ne plus financer les mines de charbon et les exploitants spécialisés dans cette activité, ainsi que les nouvelles centrales électriques au charbon dans les pays à haut revenu, ce qui excluait de fait la Chine et l'Inde, principaux consommateurs de cette énergie fossile très polluante.
http://www.romandie.com/news/Credit-Agr ... 747862.rom

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par Raminagrobis » 26 déc. 2016, 16:51

deux groupes français revendent des activités charbonnières.

EDF cède son négoce de charbon au japonais Jera

Engie cède une centrale à charbon polonaise pour 250 mlns (c'est l'état polonais qui la reprend)
Toujours moins.

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 29 déc. 2016, 20:14

Le fonds norvégien exclut 15 entreprises présentes dans le charbon

Newsmanagers le 27/12/2016

Le fonds souverain norvégien a décidé d'exclure 15 entreprises supplémentaires en raison de leur activité dans le charbon. Jusqu'ici, 44 sociétés avaient été bannies du portefeuille, ce qui porte le total à 59. 38 succursales ont aussi été exclues. De plus, 11 entreprises ont été mises sous observation et d'autres exclusions vont suivre en 2017. Les exclusions se basent sur un nouveau critère introduit par le gouvernement en février, et qui impacte les entreprises qui dépendent du charbon pour au moins 30 % de leurs activités ou revenus. Les sociétés nouvellement exclues incluent les américaines Alliante Energy, Empire District Electric, Great Plains Energy, NRG Energy et Westar Energy.
http://www.boursorama.com/actualites/le ... a12806629a

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par phyvette » 29 déc. 2016, 20:34

Malgré tout ce qu'ils peuvent dire, la finance n'est jamais morale.

Si elle a un rendement, elle fonce. Il n'y a qu'un moment où elle renonce, c'est quand il n'y a pas de rendement.
C'est le cas du fossile. Et si la finance se détourne, c'est parce qu'il y a du risque, trop de risque (Bloomberg le classe en "spéculatif"), et uniquement pour cela. S'il y avait 15 % de rendement, n'ayez aucun doute, ils en croqueraient avidement.

Près de la moitié des institutions qui se sont engagées à sortir des énergies fossiles, soit 322, ont pris des mesures pour la lutte contre le réchauffement climatique, par exemple en investissant dans les énergies renouvelables ou l’efficacité énergétique.

S'ils investissent dans l'efficacité énergétique ou le renouvelable, c'est simplement parce que ça paie plus. Pas par vertu...]
http://lachute.over-blog.com/2016/12/qu ... ourne.html
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Désinvestissements dans le charbon

Message par energy_isere » 04 janv. 2017, 20:36

La Société générale renonce à un projet de centrale à charbon en Indonésie

AFP le 03 janv. 2017

La Société générale a renoncé à un projet de centrale à charbon en Indonésie, conformément à son engagement de ne pas financer des infrastructures incompatibles avec l'accord de Paris sur le climat, a-t-on appris mardi auprès de la banque française et des Amis de la Terre.

Fin octobre, la Société générale avait annoncé "l'arrêt de l'ensemble de nouveaux financements de projets de centrales thermiques au charbon ou des infrastructures associées, partout dans le monde" à compter du 1er janvier 2017.

Les Amis de la Terre, qui mènent une campagne pour pousser les banques françaises à se désengager du charbon, l'énergie la plus émettrice de gaz à effet de serre, ont fait part de leur satisfaction, en rappelant que BNP Paribas s'était déjà désengagé de ce projet en 2015.

"Le projet de Tanjung Jati en Indonésie n'ayant pu être bouclé avant le 1er janvier", la Société générale est "aujourd'hui obligée de se désolidariser du groupe de financeurs pour respecter son engagement", a expliqué Lucie Pinson des Amis de la Terre France. "C'est l'application de notre engagement", a commenté auprès de l'AFP un porte-parole de la banque.

De nombreux investisseurs - banques, fonds d'investissement - ont pris l'engagement de ne plus financer de nouvelles infrastructures fonctionnant avec du charbon. Toutefois, des centaines de projets de centrales existent et, si elles sont construites, elles pourraient compromettre l'objectif de l'accord de Paris de limiter bien en dessous de 2°C la hausse du thermomètre mondial par rapport à l'ère pré-industrielle.

Selon Les Amis de la Terre, la "Société générale était l'une des six banques impliquées dans ce projet pour lequel le financement n'est désormais plus assuré", les autres partenaires étant le Crédit agricole et des investisseurs japonais. Dans un communiqué, l'ONG appelle "le Crédit agricole à se retirer à son tour de Tanjung Jati, ainsi que du projet similaire de Cirebon également en Indonésie". "En octobre 2016, la banque s'est engagée comme la Société générale à ne plus financer de projets de centrales à charbon dans le monde", soulignent Les Amis de la Terre.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... sie-170103

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