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par marcel » 17 août 2006, 19:59
La poursuite solaire n'est pas toujours d'un grand intérêt malgré la performance brute. Par exemple, le poids d'un capteur thermodynamique pour de l'eau chaude sanitaire n'invite pas vraiment à monter un pied articulé sur un toit. En plus , vue la faible surface nécessaire et les performances d'un simple capteur plan bien orienté, il n'est pas vraiment nécessaire de se compliquer la vie.
Pour du photovoltaîque c'est différent. Dans le cas d'une centrale cela semble être très indiqué et même incontournable. mais dans le cas d'une installation domestique, là encore, il faut penser à ce que peut représenter en surcout un système monté sur pied(s) qui doit résister aux aléas climatiques. A moins d'avoir un toit terrasse, pas simple de monter des héliostats sur une pente en tuiles et sinon il faut avoir une bonne partie de jardin à ombrager sous 20m² de photopiles mobiles !!! L'intégration plane sur le toit semble être la solution la moins encombrante même si elle est a priori moins efficace.
Voilà à mon avis des raisons probables de faible développement de ce procédé.
Pour en revenir à Themis, je m'interroge bien sur la capacité d'un récepteur logé sur la tour focale pour chauffer un flux d'air. Les chercheurs du cnrs ont l'air convaincu, eux. Pourtant quand j'ai parlé d'une technique similaire sur ce même forum (je sais pas comment citer une zone sur une autre discussion... c'était dans un fil sur l'éolien) où j'expliquais que l'on pouvait utiliser des éoliennes pour compresser de l'air avant de le chauffer par du solaire thermodynamique et produire de l'electricité seulement en sortie... je me suis fait envoyer promener par plusieurs intervenants.
Le diable est optimiste s'il pense pouvoir rendre les hommes pires qu'ils ne sont.
Karl Kraus