Le greenwashing est un moteur d'innovations inapplicables inépuisable

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Yep.Jeuf a écrit :.....Enfin, je vois pas trop l'intérêt de couvrir les routes de PV. Il y a bien assez de surface artificielles à couvrir, non soumises à des tas de contraintes liées au fait que des véhicules passent dessus. J'ai du mal à croire que ça coute pas énormément plus cher que du bon vieux bitume d'une part + du PV d'autre part.
C'est bien de le reconnaître. Après, l'Ines et Colas ont trouvé un moyen de faire ce mariage, avec une résine. Je suppose que la résine est faite à base de pétrole noble, au contraire du bitume qui est un produit peu noble en bout de raffinage, mais passons.
Pour autoriser le passage confortable de tout véhicule, y compris des poids lourds de 44 tonnes, l’enrobé, ce mélange de caillou et de bitume doit être extrêmement résistant. "Tout le contraire d’une cellule photovoltaïque de 200 micromètres d’épaisseur qui, elle, est très cassante, expose Philippe Raffin, directeur R&D chez Colas. Il s’agissait donc d’un mariage d’une carpe avec un lapin".
ça ne remplace pas le coût de la route, laquelle se trouve sous les modules PV.La société entend vendre son produit aux alentours de 6 € le Watt-crête (contre environ 2 € le Watt-crête pour un panneau solaire polycristallin classique actuellement) et prend ainsi une belle avance sur ses concurrents américains.
Il faut recouvrir le quarts des route pour faire l'indépendance énergétique du pays...D'après Hervé le Bouc, PDG de COLAS, à puissance égale, le revêtement solaire WATTWAY sera au même prix qu’une ferme solaire.
Un petit calcul faisant intervenir les km² de routes goudronnées et le différentiel d'albédo avec le terrain naturel qui ont été construites depuis 150 ans pouuraient nous donner une petite idée de l'énergie captée et de l'accroissement de température de la terre lié à cette infrastructuresherpa421 a écrit :En l'état de la technique et de l'économie ça me semble irréaliste. Néanmoins, il suffit de pauser sa main sur une route au soleil pour percevoir qu'il y a potentiellement beaucoup d'énergie à récupérer : la route est chaude. Pour ce qui est de l'encrassement, les bandes blanches réfléchissantes existent et réfléchissent la lumière. Donc même si il peut y a voir localement un problème, ce n'est pas complètement rédhibitoire.
sérieux ? suffit de ne pas en mettre en sortie de chemin potentiellement boueux. mettre des stations lavage en début de tronçon combiner avec quelques M-O : https://www.youtube.com/watch?v=i3YWXOw ... mpkins2000.marc0 a écrit :ces panneaux 'ont aucun avenir, il suffit que tu sortes d'un chemin boueux avec ta voiture, pour que tu detruises de maniere directe ou indirecte toute une portion de route avec cellules...
Le commencement de la sagesse?sherpa421 a écrit :En l'état de la technique et de l'économie ça me semble irréaliste. Néanmoins, il suffit de pauser sa main sur une route au soleil pour percevoir qu'il y a potentiellement beaucoup d'énergie à récupérer : la route est chaude. Pour ce qui est de l'encrassement, les bandes blanches réfléchissantes existent et réfléchissent la lumière. Donc même si il peut y a voir localement un problème, ce n'est pas complètement rédhibitoire.
Tu sais comme moi, qu'un bon capteur solaire thermique peut fournir un caloporteur à 130°C qui lui même peut mouvoir un moteur stirling par exemple et générer de l'énergie mécanique voire électriqueRemundo a écrit : Certes, tu dépenseras moins de chauffage, mais tu ne tireras pas grand chose en travail mécanique d'une source chaude à 30°C même avec un grand lac à 10°C...
Le problème, c'est que si ces fameux 30°C t'amènent une tornade ou un orage de grêle, ou une inondation sur le coin du nez, en bref si la fréquence où les éléments se déchaînent augmente et se généralise géographiquement (grande tempête), le chauffage de ta maison apparaîtra comme très secondaire. Et là tu ne remercieras plus le réchauffement climatique (que tu nies par ailleurs sur d'autres topics)
http://lenergeek.com/2016/01/29/les-rou ... ouvelable/1.000 kilomètres de routes solaires d’ici 5 ans
29 janvier 2016 lenergeek
Recouvrir de cellules photovoltaïques quelque 1.000 kilomètres de routes françaises au cours des 5 prochaines années. C’est l’ambitieuse promesse faite par Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, mercredi 20 janvier, lors de ses vœux au Groupement des autorités responsables de transport (GART).
Créer un véritable réseau tricolore de « routes à énergie positive », selon les termes de Mme Royal, n’est d’ailleurs pas une idée nouvelle. Il s’agit en effet d’une des quatre initiatives retenues par le gouvernement en décembre dernier, au lendemain de la COP 21, afin de décarboner le secteur des transports.
Et pour atteindre cet objectif, le ministère de l’Écologie se dit prêt à recouvrir le bitume français de panneaux solaires : un appel d’offres a d’ores et déjà été lancé afin de pouvoir déployer le plus rapidement possible une première tranche de route solaire. Les premiers tests devraient donc intervenir dès le printemps.
............
a route solaire est un concept devenu réalité en octobre dernier lorsque la société Colas, une filiale de Bouygues, présente son revêtement photovoltaïque baptisé « WattWay ». Concrètement, il s’agit d’un matériau multicouche fait de résine, de polymère et de cellules photovoltaïques ultrarésistantes. Épaisses de 7 millimètres, ces dalles photovoltaïques se collent sur la chaussée et, exposées au soleil, produisent de l’énergie.
.............
Le développement des dalles photovoltaïques WattWay a nécessité un travail de recherche d’une durée de 5 ans, mené par la société Colas et l’Institut national de l’énergie solaire. 30 millions d’euros vont être affectés à l’amélioration de cette technologie en vue de son déploiement à grande échelle.
http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance ... aire-21994.....En attendant, Colas va s’attacher à tester ce nouveau revêtement in situ. Dès le début de l’année prochaine, une dizaine de sites pilotes partout dans le monde vont donc être équipés de ce revêtement, afin de procéder aux derniers ajustements technologiques avant le lancement de la commercialisation. L’objectif n’est pas tant de déployer Wattway sur des artères à très fort trafic, mais plutôt de privilégier des routes peu utilisées et bien exposées au soleil, avant certainement de proposer à chaque citoyen de revêtir cours et allées avec ce procédé capable de produire de l’énergie.