[Solaire] Énergie solaire photovoltaïque

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 13 août 2007, 22:28

mobar a écrit :Ce qui permet de produire environ le quart de l'électricité produire par une centrale nucléaire de 1500 MW fonctionnant 8000 heures/an.

Ridiculement bas, et en tout cas bien loin des objectifs qui devraient être atteints pour s'affranchir des fossiles.
on peut surement faire plus, mais de là à s'affranchir des fossiles....

a) ça ne produit que de l'électricité, et donc comme toutes les autres méthodes, ça ne remplace pas le pétrole au même cout pour les transports.

b) ça n'en produit pas de manière controlable à la demande, donc ça demande a etre complémenté par une source ajustable : hydroélectrique ou fossiles. A partir du moment ou la capacité crete excède le minimum de consommation, on risque d'en produire pour rien ce qui augmente le coût effectif : on n'a donc pas interet à avoir une capacité de production crete supérieure à la puissance demandée dans les creux de consommation. mais en retour la puissance moyenne ne sera qu'une fraction de cette puissance crete. L'un dans l'autre je ne vois pas comment produire plus de 20 ou 30 % de l'électricité par des renouvelables non hydroélectriques, et l'électricité ne représentant que 30 % de la consommation totale d'énergie, on ne depassera guere 10 %. du total...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par mobar » 13 août 2007, 22:46

GillesH38 a écrit :
a) ça ne produit que de l'électricité, et donc comme toutes les autres méthodes, ça ne remplace pas le pétrole au même cout pour les transports.

b) ça n'en produit pas de manière controlable à la demande, donc ça demande a etre complémenté par une source ajustable : hydroélectrique ou fossiles. A partir du moment ou la capacité crete excède le minimum de consommation, on risque d'en produire pour rien ce qui augmente le coût effectif : on n'a donc pas interet à avoir une capacité de production crete supérieure à la puissance demandée dans les creux de consommation. mais en retour la puissance moyenne ne sera qu'une fraction de cette puissance crete. L'un dans l'autre je ne vois pas comment produire plus de 20 ou 30 % de l'électricité par des renouvelables non hydroélectriques, et l'électricité ne représentant que 30 % de la consommation totale d'énergie, on ne depassera guere 10 %. du total...
C'est justement ces questions qui demandent à être résolues.
Installer des capacités de production d'électricité PV deux à trois fois supérieur à la puissance demandé dans le creux peut permettre de produire de l'hydrogène à usage carburant.

L'électricité consommée de nuit peut provenir d'autres sources telles l'hydroélectricité ou la géothermie haute énergie.

Un nouveau monde énergétique reste à inventer, nous devons être prêts à faire notre deuil de notre monde centralisé et penser un monde énergétique différent.

Pour moi, la production centralisée avec des unités de 1600 MW, des réseaux incapable de connecter des millions de producteurs individuels est à repenser dans sa globalité. Pour des raisons d'obsolescence, de pénurie des fossiles et surtout de sécurité.

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Message par mobar » 13 août 2007, 23:05

sceptique a écrit : Tu peux préciser le cout d'une usine de panneaux PV et sa capacité de production annuelle ?
..
Trouvé sur le site de l'ADIT :
Photovoltech construira une usine à Tienen, en Belgique, qui devrait commencer à produire des cellules photovoltaïques à la mi-2003. L'usine aura une capacité annuelle de 2,5 à 3 millions d'unités (soit 6 à 9 MW en pointe), représentant plus de 10% de la production annuelle de cellules solaires en Europe. Le montant de l'investissement initial s'élève à 10 millions d'euros, pour une usine qui emploiera plus de 50 personnes.

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Message par mobar » 13 août 2007, 23:18

Article paru dans Le Echos :

http://www.lesechos.fr/info/energie/4608690.htm
Le marché de l'électricité solaire installé dans un cycle de croissance irrésistible
[ 08/08/07 ] - Voir les commentaires publiés (1)








Une étude d'Eurostaf (groupe Les Echos) prévoit une multiplication par 18 de la capacité de production d'électricité solaire dans le monde d'ici à 2020. En France, les pouvoirs publics ont donné un coup de pouce à la filière pour rattraper le retard.

Le principal frein possible à l'essor de l'énergie solaire semble être la capacité limitée des usines produisant le silicium des panneaux solaires.
Le monde se met à l'électricité solaire. L'énergie produite à partir de panneaux solaires a déjà augmenté de 40 % par an depuis 2002. Et devrait continuer à croître à un rythme élevé, de l'ordre de 35 % ces prochaines années, pour atteindre 41.200 gigawattheures (GWh) par an en 2015 et 66.400 GWh en 2020. La capacité installée serait, elle, multipliée par 18, passant de 3.700 mégawatts crête (MWc) sur la planète en 2005 à 66.000 MWc en 2020 (*). Telles sont en tout cas les prévisions d'Eurostaf (groupe Les Echos), dans une récente étude intitulée « Les perspectives de développement du photovoltaïque dans le monde ». D'après le scénario moyen retenu, moins optimiste que celui de Greenpeace, le marché mondial du photovoltaïque devrait monter à 31 milliards en 2015, contre 7 milliards d'euros en 2005.

Secteur prometteur donc pour les industriels qui se lancent de plus en plus sur ce créneau et pour les acteurs déjà présents dans les énergies renouvelables qui souhaitent se diversifier. Les projets se multiplient. Le mois dernier, Aerowatt, EDF Energies Nouvelles et Séchilienne-Sidec ont conclu d'importants contrats de fourniture avec des fabricants de panneaux, afin de sécuriser leurs approvisionnements.

Avancées technologiques
C'est en effet le problème majeur de la filière photovoltaïque : alors que le silicium est également utilisé pour fabriquer des composants informatiques, les capacités des usines sont limitées. Son prix est passé de 30 à 300 dollars le kilo au cours des 18 derniers mois. En France, la première usine au monde de silicium entièrement destinée aux panneaux solaires sera mise en service en 2008, à Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence). Elle pourra fournir jusqu'à 10.000 tonnes après 2010.

Les fabricants travaillent également à réduire le besoin en silicium, par exemple en élaborant des couches plus minces. Damien Heddebaut, responsable du pôle énergie d'Eurostaf, envisage « une division par deux des coûts du photovoltaïque d'ici à 2015 ». Dans l'éolien, de telles avancées technologiques ont déjà permis une baisse de 80 % en dix ans. Moins mature, l'électricité solaire reste aujourd'hui moins rentable.

« Le contexte en France n'est pas très favorable », regrette-t-on chez EDF Energies Nouvelles. Avec une puissance installée qui correspond à moins de 3 % de celle de l'Allemagne, et seulement 10.000 foyers alimentés par le photovoltaïque selon l'Ademe, essentiellement dans les DOM-TOM, l'Hexagone apparaît en retard.

Prix garantis
Pour que cette filière devienne rentable, le gouvernement a donné un coup de pouce. Il a relevé en juillet 2006 les tarifs d'achat par EDF de l'électricité produite à partir du soleil, compris entre 30 et 55 centimes d'euros par kWh pour la métropole et entre 40 et 55 centimes dans les DOM-TOM et en Corse. Des prix garantis pendant vingt ans à partir de la date d'investissement, contre dix pour l'éolien. Et l'électricité produite grâce au vent est achetée à un tarif trois à quatre fois plus bas.

Une étude de Xerfi, « Le marché de l'éolien en France », met en exergue les problèmes liés à ce type d'énergie : faible production d'électricité, saturation de l'espace... D'où l'intérêt malgré tout du solaire, tous les toits pouvant être équipés, d'autant que les réserves de sable, la matière première du silicium, ne manquent pas. « On observe une restructuration du marché, avec la disparition des petits spécialistes au profit des grands groupes industriels japonais ou de BP, Total, Shell, qui misent sur le potentiel de croissance élevé de la filière », estime Damien Heddebaut.

JEANNE CAVELIER


(*) La puissance d'un panneau photovoltaïque se mesure en watts crête, soit la puissance maximale d'une cellule de 10 cm2.

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Message par GillesH38 » 14 août 2007, 07:42

mobar a écrit :
GillesH38 a écrit :
a) ça ne produit que de l'électricité, et donc comme toutes les autres méthodes, ça ne remplace pas le pétrole au même cout pour les transports.

b) ça n'en produit pas de manière controlable à la demande, donc ça demande a etre complémenté par une source ajustable : hydroélectrique ou fossiles. A partir du moment ou la capacité crete excède le minimum de consommation, on risque d'en produire pour rien ce qui augmente le coût effectif : on n'a donc pas interet à avoir une capacité de production crete supérieure à la puissance demandée dans les creux de consommation. mais en retour la puissance moyenne ne sera qu'une fraction de cette puissance crete. L'un dans l'autre je ne vois pas comment produire plus de 20 ou 30 % de l'électricité par des renouvelables non hydroélectriques, et l'électricité ne représentant que 30 % de la consommation totale d'énergie, on ne depassera guere 10 %. du total...
C'est justement ces questions qui demandent à être résolues.
Installer des capacités de production d'électricité PV deux à trois fois supérieur à la puissance demandé dans le creux peut permettre de produire de l'hydrogène à usage carburant.

L'électricité consommée de nuit peut provenir d'autres sources telles l'hydroélectricité ou la géothermie haute énergie.

Un nouveau monde énergétique reste à inventer, nous devons être prêts à faire notre deuil de notre monde centralisé et penser un monde énergétique différent.

Pour moi, la production centralisée avec des unités de 1600 MW, des réseaux incapable de connecter des millions de producteurs individuels est à repenser dans sa globalité. Pour des raisons d'obsolescence, de pénurie des fossiles et surtout de sécurité.
certes mais tout cela se met a couter beaucoup plus cher. Le probleme fondamental reste l'intermittence et le stockage, qui n'est pas résolu de manière satisfaisante.

Apres, on pourra se demander jusqu'ou les gens pourront payer une énergie plus chere. Il est evident qu'il faudra renoncer à plein de choses. Quoi exactement? c'est les gens eux-mêmes qui choisiront d'apres le coût et leur possibilité financières. Pour ma part, je ne suis pas certain qu'on fasse beaucoup d'efforts pour produire une électricité chère pour laquelle on n'aurait plus d'argent ensuite pour l'utiliser ! en se baladant dans le Tiers Monde, on voit ce que les gens privilegient quand ils n'ont en a pas beaucoup : l'eclairage et la télé. Et quand il y a des coupures (ce qui arrive tres souvent dans beaucoup de pays), ben on va dans le hamac...
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Message par mobar » 14 août 2007, 08:08

GillesH38 a écrit :
Apres, on pourra se demander jusqu'ou les gens pourront payer une énergie plus chere. Il est evident qu'il faudra renoncer à plein de choses. Quoi exactement? c'est les gens eux-mêmes qui choisiront d'apres le coût et leur possibilité financières. Pour ma part, je ne suis pas certain qu'on fasse beaucoup d'efforts pour produire une électricité chère pour laquelle on n'aurait plus d'argent ensuite pour l'utiliser ! en se baladant dans le Tiers Monde, on voit ce que les gens privilegient quand ils n'ont en a pas beaucoup : l'eclairage et la télé. Et quand il y a des coupures (ce qui arrive tres souvent dans beaucoup de pays), ben on va dans le hamac...
Le prix sera effectivement un critère limitant, mais c'est tant mieux, cela rendra aussi plus circonspect quant au gaspillage.

Aler dans le hamac est possible lorsque les besoins essentiels sont satisfaits et lorsque le climat le permet. C'est aussi un trait culturel, je ne suis pas sur que nous soyons tous prêts pour exercer notre droit à la paresse. Il y a encore du boulot.

Certains trouveront matière à de nouvelles activités et d'autre trouverons des raisons de déprimer ou de se lamenter, c'est aussi dans l'ordre normal des choses.

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Message par phyvette » 13 sept. 2007, 23:19

Paris se dote d'une centrale photovoltaïque

Bertrand Delanoë, maire de Paris, a visité hier le chantier de la Halle Pajol, dans le 18e arrondissement de la capitale. A cette occasion, il a annoncé l'installation la plus grande" centrale photovoltaïque urbaine de France.

Le maire de Paris s'est réjoui de ce projet à dimension écologique. Ainsi, les bâtiments seront autosuffisants en énergie. En effet, 3 300 m2 de panneaux photovoltaïque mis en place sur les toits de la Halle Pajol produiront environ 380 MWh/an. Cette installation fera que ce site sera "la plus grande surface urbaine dévolue au solaire en France".

Une installation solaire thermique de plus de 200 m2 de capteurs thermiques, permettra également de produire de l'eau chaude. Les eaux de pluie seront collectées et les matériaux présents sur le site seront récupérés. Ce recyclage permettra de réaliser une économie de 360 000 euros...........

........Le maire de Paris a également lancé le débat sur le "plan climat" de la ville. L'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du territoire parisien de 75% en 2050 par rapport à 2004, année où la ville a réalisé son bilan carbone. Bertrand Delanoë et ses équipes souhaitent que d'ici à 2020, les émissions de GES diminuent de 20% et que la consommation énergétique sur le territoire parisien baisse de 25%. Ils souhaitent également que la part des énergies renouvelables augmente à 25%. Ce futur "plan parisien de lutte contre le dérèglement climatique", sera examiné au Conseil de Paris les 1er et 2 octobre prochains.
Phyvette
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De la ...

Message par Thibaud » 14 sept. 2007, 07:26

...
...plan parisien de lutte contre le dérèglement climatique", ....
:shock:

Que se passe-t-il à Paris ? Ils ont eu un été si pourri qu'ils n'osent pas parler de RC ?

Ou les négateurs sont si nombreux qu'ils constituent une menace électorale ?

Dommage, j'aimais bien l'idée du Maire de la ville des Lumières roulant en voiture électrique et luttant contre le réchauffement climatique ...

:roll:

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Re: De la ...

Message par mobar » 14 sept. 2007, 08:08

Thibaud a écrit : ......
Le sujet à la mode c'est le Refroidissement Climatique!

:-D

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Re: De la ...

Message par energy_isere » 14 sept. 2007, 19:02

La plus grande centrale solaire de France prévue à Narbonne


LE MONDE | 14.09.07 |

C'est un no man's land de 23 hectares, situé aux portes de Narbonne (Aude). "Un secteur où toute construction était gelée", explique le maire (divers droite) de la ville, Michel Moynier. Et pour cause : le lieu-dit Malvési est soumis à la directive Seveso 2 sur les établissements à risques, en raison de la proximité d'une unité d'enrichissement d'uranium d'Areva.

L'agglomération de la Narbonnaise a décidé d'y installer "la plus importante centrale de production d'électricité solaire photovoltaïque de France, et la troisième d'Europe", indique Michel Moynier. Elle devrait produire huit fois plus d'électricité que la centrale de Saint-Denis de la Réunion, actuellement la plus puissante de France, inaugurée en 2006.

Le 5 septembre, le maire de Narbonne, également président de la communauté d'agglomération, a signé avec le président d'EDF Energies nouvelles France, Pâris Mouratoglou, une promesse de bail emphytéotique de vingt ans sur ce terrain. Michel Moynier avance des chiffres impressionnants : "80 000 m2 de panneaux solaires, et une production d'environ 10 mégawatts, soit l'équivalent de la consommation des bâtiments publics de la ville."

"On ne peut pas encore donner les caractéristiques techniques de cette ferme photovoltaïque ni son délai de réalisation", dit-on prudemment du côté d'EDF Energies nouvelles France, où l'on souligne que le photovoltaïque en production de masse est "un marché très nouveau", boosté par la revalorisation du prix de rachat par EDF. Le prix du kilowattheure solaire est passé, en 2006, de 15 à 30 centimes d'euro.

"Notre démarche vient de loin", assure le maire de Narbonne, qui rappelle que sa commune a lancé, dès 2003, "une vaste réflexion sur les quatre thèmes du développement durable : l'eau et l'assainissement, les déchets, les transports et les énergies renouvelables".

Des expériences sur les économies d'énergie dans les bâtiments publics et les logements sociaux ont été lancées en partenariat avec des grandes entreprises comme EDF, Veolia, Suez ou Areva : chauffage solaire des piscines, refroidissement de la patinoire, chauffage au bois des HLM du quartier le plus défavorisé de Narbonne. "Nous avons aidé les particuliers en rajoutant une aide municipale pour les économies d'énergie à celles de la Région et de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie", rappelle Michel Moynier.


QUATRE FOIS PLUS CHER


Depuis quelques mois, le rythme s'est accéléré : lundi 10 septembre, Narbonne a inauguré une crèche à très faibles besoins énergétiques, fonctionnant avec des sondes géothermiques et des panneaux solaires. Le même principe devrait être appliqué à un "quartier renouvelable" actuellement en projet : 650 logements sur 13 hectares, avec chauffage par gazéification des ordures ménagères, système pneumatique d'évacuation des déchets et panneaux solaires.

"Il y a des éléments extrêmement positifs dans toutes ces initiatives, mais il y a aussi des choses avec lesquelles nous ne sommes pas forcément d'accord, déclare Maryse Arditi, conseillère régionale et porte-parole des Verts de l'Aude. Le photovoltaïque coûte ainsi quatre fois plus cher que l'éolien, sur lequel pleuvent actuellement beaucoup de critiques." L'élue pointe également la question de l'épuisement des ressources naturelles en silicium, le matériau qui sert à la fabrication des panneaux solaires.

Le futur quartier durable de Narbonne "n'en est encore qu'au stade d'un panneau de chantier", assure-t-elle, ajoutant : "Faire une vitrine, c'est facile. Il est bien plus compliqué de gérer un problème écologique dans sa totalité, à l'échelle d'une ville."

>>l'épuisement des ressources naturelles en silicium

il faut oser le dire :-D
Lui faut une explication de texte à l' élue Narbonaise. :lol:
le Silicium ne manque pas sous forme de sable ! C'est le processus industriel de conversion en Silicium ultra purifié qui suit pas et qui consomme pas mal d' énergie. 8-)

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Re: De la ...

Message par Transparence » 15 sept. 2007, 00:55

energy_isere a écrit : >>l'épuisement des ressources naturelles en silicium

il faut oser le dire :-D
Lui faut une explication de texte à l' élue Narbonaise. :lol:
le Silicium ne manque pas sous forme de sable ! C'est le processus industriel de conversion en Silicium ultra purifié qui suit pas et qui consomme pas mal d' énergie. 8-)
Oui, d'où l'intérêt d'utiliser l'énergie solaire concentrée pour réaliser cette purification. Le Silicium est en effet l'un des éléments les plus abondants sur terre.

Composition de la Terre globale en fraction massique d'oxydes (pd%) :

SiO2 = 34,6
Al2O3 = 5,1
MgO = 25,1
FeO = 34,3
CaO = 2,1

en fraction massique d'éléments (pd%) :

O = 32,4
Fe = 28,2
Si = 17,2
Mg = 15,9
Mn = 0,3
Cr = 0,27
Na = 0,25
Ca = 1,6
Al = 1,5
Ni = 1,6
Ti = 0,07
K = 0,02
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

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Message par GillesH38 » 15 sept. 2007, 10:20

Transparence a écrit : Oui, d'où l'intérêt d'utiliser l'énergie solaire concentrée pour réaliser cette purification. Le Silicium est en effet l'un des éléments les plus abondants sur terre.
je lis moins bien l'espagnol que l'anglais, qu'est ce qui est écrit? ils veulent vraiment faire des fours à fusion de zone à énergie solaire? vu la technique je ne vois pas trop comment faire ! (a noter que la réduction initiale de la silice en silicium necessite de toutes façons du coke, il n'est pas possible à ma connaissance de la faire de manière électrolytique).
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Message par energy_isere » 15 sept. 2007, 10:50

Meme remarque que Gilles, la fusion du SiO2 ne produit pas du Si !

l' article en espagnol dit :
Esta energía se dispersa dentro de un esferoide del foco de concentración, recubierto en su interior de materiales de alta resistencia al calor, que trabajan a 3.600 grados centígrados. Afirma Daniel González que a esta temperatura se puede evaporar el silicio de forma instantánea, y producir con ello por ejemplo placas solares fotovoltaicas convencionales.
Ca me parait bien leger comme explication.

Il faut à un moment retirer le O2 fortement lié au Si. Que dit le chercheur Espagnol çà ce sujet ?

Le Silicium est d' abord obtenu par reduction avec le carbone à 3000°C. A l' issue de cela on a un Silicium dit de qualité "métallurgique". (c'est à dire apte à faire les alliages d ' Aluminium-Silicium)
Et pour le Silicium purifié il faut encore passer par une opération de purification en phase gazeuse.

Et pour le Silicium de qualité photovoltaique, ca suffit pas, il faut encore le purifier par fusion de zone !

Tout ca est expliqué dans le Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Silicium
Dernière modification par energy_isere le 15 sept. 2007, 11:01, modifié 2 fois.

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Message par GillesH38 » 15 sept. 2007, 10:59

deja, "silicio" c'est silice ou silicium en espagnol?

j'ai l'impression qu'il faut deja réduire la silice en silicium par voie chimique et ensuite le purifier par évaporation. Ca me parait assez peu intelligent si il s'agit de produire de l'électricité, le solaire thermique est mieux non?
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Message par Transparence » 15 sept. 2007, 17:37

Silicio (ES) = Silicium (FR) = Si

=> évaporation du Si à très haute température obtenue par concentration de l'énergie solaire.

Un programme de recherche CNRS sur une thèmatique proche : Ce projet a pour but de mettre au point et de développer un procédé d'élaboration de couches minces amorphes a-Si ou éventuellement polycristallines c-Si par évaporation sous vide secondaire de pièces de silicium massif, l'énergie nécessaire à l'évaporation est fournie par le rayonnement solaire concentré d'un four de 2kW. On peut ainsi obtenir la croissance de films sur substrat froid (verres, polymères…) ou éventuellement chauffé La caractérisation des dépôts de silicium obtenus sur le plan de leurs propriétés physiques et morphologiques, de leur microstructure et de leur composition chimique O/Si en fonction des paramètres d'élaboration doit être impérativement effectuée. Des essais préliminaires ont montré la faisabilité de ces élaborations. L'intérêt majeur de ce projet est de proposer une méthode d'élaboration de couches ou de multicouches utilisant l'énergie solaire pour la conversion photovoltaïque. http://energie.cnrs.fr/projets/pe5_7.html

L'équipe de Tenerife (Germano-espagnole) utilise des technologies dérivées de la technologie nucléaire (matériaux résistant à très haute température).
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

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