Je ne m'étais guère trompéRemundo a écrit :A noter les ordres de grandeur en Italie, 1000MWc/an installés, alors qu'en France on doit avoir en tout 200MWc depuis le début.

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Je ne m'étais guère trompéRemundo a écrit :A noter les ordres de grandeur en Italie, 1000MWc/an installés, alors qu'en France on doit avoir en tout 200MWc depuis le début.
...En ce début 2010 c'est maintenant la Tchéquie qui est dans l'oeil du cyclone, avec des tarifs sponsorisés du MWh à 480 euros (12,25 couronnes par kWh), supérieurs à ceux de l'Allemagne.
Alors, sous la menace photovoltaïque, les Députés tchèques viennent de voter à toute vitesse un texte donnant le feu vert au gouvernement pour réduire les tarifs actuels.
.....
http://www.usinenouvelle.com/article/ph ... es.N128399Photovoltaïque: les nouveaux arrêtés sont publiés
L’Arlésienne n’en est plus une. Les deux arrêtés fixant les tarifs de rachat du photovoltaïque 2010 sont publiés au Journal officiel, ce mardi 23 mars.
Le 23 mars 2010 Usine Nouvelle
Les annonces en septembre 2009 de prochaines baisses du tarif par le ministre de l’énergie et de l’environnement Jean-Louis Borloo, la publication par le Meeddm d'un communiqué puis de deux arrêtés datés du 12 janvier et publiés le 14 janvier au journal officiel, ont plongé la filière dans la confusion. Les deux arrêtés fixant les tarifs de rachat du photovoltaïque 2010 publiés au Journal officiel, ce mardi 23 mars, viennent clarifier les rafistolages appliqués par le gouvernement afin d’assainir la profession… sans jeter le bébé avec l’eau du bain. Le gouvernement a décidé de départager les projets agricoles « de bonne foi » des projets « abusifs ou spéculatifs », et de ne pas avantager les centrales de grande taille, supérieures à 250 kW.
Rétroactivité. Le premier arrêté vise « les installations non mises en service avant le 15 janvier 2010 ».
Elles bénéficient du tarif avantageux de 2006 si :
- le producteur a signé la proposition technique et financière de raccordement et a versé, avant le 11 janvier 2010, le premier acompte, et la demande de contrat d'achat a été déposée avant le 1er novembre 2009.
- entre 36 kW et 250 kW : une demande de contrat d'achat et une demande complète de raccordement au réseau ont été déposées avant le 11 janvier 2010.
Ou alors : seule la demande de contrat d'achat déposée avant le 11 janvier 2010 suffit, dans le cas suivant :
a) L'installation est intégrée, au sens de 2006, à un bâtiment agricole ;
b) une déclaration préalable ou une demande de permis de construire ont été faites
c) le préfet de département atteste que le producteur est l'exploitant agricole et le propriétaire du bâtiment, et que le bâtiment sert bien au maintien ou au développement de son exploitation agricole
- Sous 36 kW, seule la demande de contrat d'achat doit avoir été déposée avant le 11 janvier 2010.
Grandes centrales. Le second arrêté confirme et précise les dispositions résultant de l'arrêté du 12 janvier 2010, modifié par l'arrêté du 15 janvier 2010. Les centrales de plus de 250 kW en particulier se voient reléguées au tarif de 42 centimes le kWh.
Une installation photovoltaïque est éligible à la prime d'intégration au bâti si elle remplit toutes les conditions suivantes. Le système photovoltaïque est installé sur un bâtiment clos (sur toutes les faces latérales) et couvert. Hormis les bâtiments à usage principal d'habitation, l’installation sur du neuf est exclue : le système photovoltaïque est installé au moins deux ans après la date d'achèvement du bâtiment.
Dans tous les cas, une installation photovoltaïque n'est éligible à la prime d'intégration au bâti que si la puissance crête cumulée des installations photovoltaïques situées sur un même site est inférieure ou égale à 250 kilowatts crête. Deux installations photovoltaïques, exploitées par une même personne ou par les sociétés qu'elle contrôle ne peuvent être considérées, comme distinctes si la distance qui les sépare est inférieure à 500 mètres. »
Le secteur s’arrache encore les cheveux pour comprendre les nouvelles implications d’un assainissement nécessaire de l’activité. Tirant une épine du pied du gouvernement, inquiet de voir son indécision législative générer des actions en justice, le Syndicat des énergies renouvelables avait quant à lui appelé ses membres, dans un courrier du 8 mars que s'était procuré Usine Nouvelle.com, à éviter les recours contentieux, afin de « regarder vers l’avenir ».
Tiens Remundo, voila qu' on parle en milliards d' Euro pour le CSPE.le 23 Janv 2010 Remundo a écrit :Tiens voilà se qu'en pense Solersource SolerSoler a écrit :En septembre 2009, le parc français raccordé au réseau, DOM COM compris, s’élève à 175 MW contre 54 MW fin septembre 2008. 80 % des installations se situent en France métropolitaine.
Donc on peut prévoir en 2009 une production solaire raccordée au réseau entre 3 et 4 fois celle de 2008.
ça augmente, certe, mais ça ne décuple pas.
Et mes comparaisons restent parfaitement valables en ordre de grandeur : Henri Imbroglio prend à lui tout seul quelque chose de l'ordre de 10% des recettes brutes engendrées par le solaire photovoltaïque.
En aucun cas on ne parle en milliards, mais en dizaines de millions/an
En gros, le salaire d'un hyperpatron, ou même d'un footballeur, c'est l'équivalent du paiement des kWh PV aux producteurs raccordés au reseau en France.
Je sais, ça en bouche un coin.
CSPE 2010: 2,44 milliards d'euros
18 Avril 2010
........
Les évolutions pour 2010
L'avis de la CRE montre l'accélération des contrats d'énergies renouvelables: pour 2010, ils sont prévus à 528 millions d'euros en métropole et 64,2 millions outre-mer. Pour la CRE, cette progression s'explique à la fois par "un fort développement des filières éolienne et photovoltaïque et par la baisse des prix de marché (54,5 €/MWh estimé pour 2010 contre 66,4 €/MWh constaté en 2008)".
S'agissant de la cogénération, la CRE table sur une décrue (668,9 millions contre 828,3 en 2008).
Les "dispositions sociales" progressent également, passant de 58,7 millions d'euros (constatés) à 75,1 millions (prévus). La CRE indique que cette hausse est liée "au développement du bénéfice de la tarification «produit de première nécessité» (réévaluation à la hausse du plafond de revenus au niveau de la CMU complémentaire)".
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ee.N133713L’aide fiscale au photovoltaïque va être rabotée
Le 16 juin 2010 Usine Nouvelle
L’assiette du crédit d’impôt imputable aux installations photovoltaïques pour les particuliers devrait prochainement être diminuée de moitié, a appris l’Usine Nouvelle en marge du Salon des énergies renouvelables à Paris.
Lors du Salon des énergies renouvelables, qui se tient à Paris du 16 au 18 juin, l’Usine Nouvelle a appris que l’aide fiscale réservée au photovoltaïque sera revue à la baisse. Cette future mesure répond à une demande de la filière des renouvelables. La proposition était en effet portée auprès du gouvernement par le syndicat des énergies renouvelables (SER), l’Ademe, et Enerplan. Si elle aboutit, elle devrait inciter les installateurs photovoltaïques à baisser leurs prix, et pourrait en parallèle permettre à d'autres sources d'énergie renouvelables domestiques de trouver grâce aux yeux des particuliers.
Faire baisser le prix d’une installation photovoltaïque pour un particulier
Depuis début 2009, le prix des modules cristallins, qui représente la moitié du coût global d’une installation photovoltaïque, a diminué de 40%. Or le particulier paie hier comme aujourd’hui 16.000 à 18.000 euros le kit photovoltaïque classique de 3 kWc pour son toit. « Pour faire baisser ces prix, il faut faire baisser le soutien en France», plaidait récemment Richard Loyen, délégué général d'Enerplan. «Entre le tarif de rachat et le crédit d’impôts, le photovoltaïque est très attractif. Il est devenu un placement financier » indiquait à cette occasion Jean-Louis Bal, directeur productions et énergies durables à l'Ademe.
« Un module asiatique coûte 1,50 euro le Wc », indique à ce propos un professionnel de la filière sur le salon. « Compte tenu du soutien apporté aux particuliers, l’installateur peut se permettre de facturer l’installation 6 ou 7 euros le Wc, alors qu’il ferait déjà du bénéfice à 5 euros le Wc. D’ailleurs, en Allemagne, l’installateur facture plutôt 4 euros le Wc ». En effet, les montants des aides financières diffèrent de part et d’autre du Rhin. En France, un particulier voit son kilowattheure photovoltaïque racheté à 58 centimes, tandis qu’il l’est à 35 centimes en Allemagne.
«Nous sommes tous conscients qu’il faut que les subventions baissent », reconnaît Benoît Rolland, PDG de l’entreprise Tenesol. « Mais il faut le faire à l’allemande, de façon structurée et prévisible », souligne-t-il. « Moi je dis d’accord pour avoir le même tarif de rachat qu’en Allemagne, mais aux mêmes conditions. Quatre jours de délais de raccordement au lieu de longues semaines, et pas de processus administratif à rallonge, qui pèsent sur le coût de l’installation », ajoute-t-il. En outre, la spécificité des industriels français sur l’intégration au bâti et le manque de maturité industrielle tirent les coûts vers le haut, tandis que les lignes de production allemandes de modules sont rompues aux économies d'échelle et de process.
donner leur chance à d’autres énergies renouvelables
Outre l’aide permise par le tarif de rachat avantageux par EDF de l’électricité produite par une source photovoltaïque, l’aide fiscale est en particulier visée. L’assiette d’investissement éligible au crédit d’impôt lié à un projet de rénovation de maison « vert » est de 16.000 euros pour un ménage. Ce dernier bénéficie de 50% de réduction d’impôts sur cette assiette, soit 8.000 euros. Du fait que le kit photovoltaïque classique de 3 kWc coûte encore à un particulier entre 16.000 et 18.000 euros, toute l'assiette du crédit d'impôt est en général consacrée à son projet photovoltaïque. Et ce au détriment d’un investissement pour installer un double-vitrage, ou un chauffe-eau solaire, déplorait lors d’une conférence de presse récente Jean-Louis Bal. Le manque de clarté sur l’éligibilité du solaire thermique à l’éco-prêt à taux zéro n'arrange rien.
La probable baisse de moitié de l’assiette du crédit d’impôt allouable aux installations photovoltaïques pour les particuliers devrait donner un peu d’oxygène aux autres filières renouvelables. Le solaire thermique, jusqu’à présent quelque peu éclipsé, devrait s'en trouver revigoré.
100 M€
En prenant en compte le fait que 30.000 à 50.000 ménages installeront des panneaux photovoltaïques sur leur toit en 2010, Enerplan a fait rapidement le calcul. La réduction de l'assiette de moitié dégagerait 100 millions d’euros d'aides fiscales réattribuables à d'autres projets vers de la maison, comme l'installation d'un chauffe-eau solaire.
Madrid souhaite réduire fortement les aides au solaire :
MADRID (Reuters)
Le gouvernement espagnol a annoncé son intention de réduire fortement les aides publiques à la construction d'installations de production d'électricité photovoltaïque, privant le secteur d'un soutien supplémentaire dans un souci de rigueur budgétaire.
Selon le projet de loi présenté par le ministère de l'Industrie, la baisse de ces aides atteindra 45% pour les nouvelles centrales au sol, 25% pour les nouvelles installations de grande ampleur de panneaux solaires sur toit et 5% pour les installations sur toit de taille limitée.
Le projet doit obtenir l'aval de la CNE, l'autorité de régulation du marché espagnol de l'énergie.
Début juillet, le gouvernement espagnol avait déjà conclu des accords avec les représentants du secteur des énergies renouvelables sur la réduction des aides à l'éolien et au solaire thermique, une technologie différente du photovoltaïque.
Les aides publiques à ces énergies ont contribué ces dernières années à faire de l'Espagne l'un des principaux producteurs d'électricité éolienne et solaire mais cette politique a aussi eu pour effet d'inciter les compagnies spécialisées à creuser leur endettement en multipliant les investissements.
Les dettes des compagnies d'électricité garanties par l'Etat et liées à ces aides ont ainsi atteint 6,5 milliards d'euros sur la seule année 2009.
L'Espagne est aujourd'hui le deuxième producteur mondial d'énergie solaire. Sa capacité de production photovoltaïque devrait dépasser 4.000 mégawatts à la fin de cette année selon certaines estimations.
La réduction annoncée des subventions pourrait affecter l'activité des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables, comme les espagnoles Abengoa et Solaria, l'allemande Q-Cells ou l'américaine First Solar.
Le solaire se couche en Espagne
JDLE, le 02 août 2010
Par Thérèse Rosset
Le ministère de l’industrie espagnol a remis, le 1er août, à la Commission nationale de l’énergie (CNE) trois projets de décrets royaux, selon un communiqué du même jour. Avec comme mesure-phare, la baisse du tarif de rachat de l’électricité issue du solaire photovoltaïque (qui assure 2 % de la demande espagnole).
Il y a quelques semaines, le gouvernement Zapatero avait annoncé des restrictions budgétaires (voir JDLE du 8 juillet). Résultat, l’électricité produite par les nouvelles fermes solaires au sol sera achetée 45 % moins cher que celle produite par les installations déjà en service. Les panneaux installés sur les toits ne seront pas épargnés : les tarifs de rachat vont diminuer de 25 % pour les grandes installations et de 5 % pour les petites surfaces.
La question de la rétroactivité de la mesure pour les installations existantes n’est pas encore tranchée.
Un des décrets prévoit un contrôle administratif sur les transferts de propriété durant la phase de promotion et construction, chaque fois que la transaction implique un changement de contrôle de la société titulaire. Et ce jusqu’à 24 mois après la mise en marche des panneaux. « Ce sera un moyen de réduire la spéculation dans le secteur, garantissant ainsi un meilleur dynamisme industriel et la non-concurrence de promoteurs qui n’auraient pas de capacités techniques et économiques suffisantes », explique le ministère de l’industrie.
Le gouvernement espagnol souhaite par ailleurs règlementer la construction des panneaux photovoltaïques en les soumettant aux standards européens. Mais il aimerait aussi lier le rendement des installations à des garanties d’exécution et de performance (notamment en termes d’efficacité énergétique).
Rien n’est fixé quant aux délais d’entrée en vigueur des textes. Les décrets doivent d’abord être examinés par la Commission nationale de l’énergie.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... ue.N137063La France fait de l’ombre au photovoltaïque
Le 24 août 2010 Usine Nouvelle
Le gouvernement a annoncé une inflexion des tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque que les particuliers et les professionnels fournissent à EDF. Ce coup de frein budgétaire et bureaucratique devrait contribuer à maintenir la France dans le bas du classement des principaux pays européens produisant cette forme d’énergie. Premiers de la classe : l’Allemagne et l’Espagne.
...........
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlLe gouvernement veut limiter les effets d'aubaine liés à l'électricité photovoltaïque
Le gouvernement veut en finir avec les "effets d'aubaine" dans le secteur du solaire photovoltaïque, dont l'essor incontrôlé risque de coûter cher aux Français. Les tarifs de rachat par EDF de l'électricité produite à partir de panneaux solaires baisseront donc de 12 % à compter du 1er septembre, ont annoncé, lundi 23 août dans un communiqué, les ministères de l'énergie et de l'économie.
.......
Electricité photovoltaïque : la baisse de tarif publiée au Journal Officiel
AFP le 01/09/2010
La baisse du tarif de rachat par EDF de l'électricité produite à partir de panneaux solaires a été publiée mercredi au Journal Officiel.
source Energie 2007Communiqué du 23 août du Gouvernement a écrit :La puissance cumulée du parc photovoltaïque installé en France était de 81 MW fin 2008 et sera de 850 MW fin 2010, soit une multiplication par 10 en 2 ans. Les projets déposés à ce jour représentent par ailleurs plus de 3000 MW. La France est donc très largement en avance sur la mise en œuvre des objectifs du Grenelle Environnement (1100 MW installés fin 2012 et 5400 MW en 2020).
L'essor spectaculaire du photovoltaïque français démontre que la phase d'amorçage de la filière est achevée. Le développement entre désormais dans une phase plus mature et le coût des matériaux suit une baisse régulière et structurelle. Le Gouvernement a donc décidé d’adapter le dispositif de soutien par les tarifs d'achats à cette nouvelle phase de développement.
Pour les projets professionnels et les grosses installations, les tarifs seront globalement réajustés au 1er septembre 2010. Cet ajustement permet d'éviter les effets d'aubaine spéculatifs et résulte de la diminution des coûts des équipements photovoltaïques, qui représente environ la moitié du coût des projets.
Les tarifs applicables aux installations domestiques d’une puissance inférieure à 3 kWc (soit environ 30 m2 de panneaux) resteront inchangés à 58 c€ par kWh. Cet effort en faveur des installations individuelles traduit la volonté du Gouvernement de maintenir le développement de l’emploi dans ce secteur.
Pour les autres projets, l'ajustement correspondra à une baisse de 12 %. La révision tarifaire entrera en vigueur au 1er septembre, après publication au Journal Officiel d'un arrêté envoyé ce jour pour avis à la Commission de régulation de l'énergie et au Conseil supérieur de l'énergie.
Même après cette évolution, les tarifs de rachat du photovoltaïque resteront parmi les plus favorables en Europe.
Partant d’un niveau de rachat moins élevé qu’en France, l'Allemagne et l'Espagne, nos voisins les plus dynamiques, ont décidé de diminuer leurs propres tarifs de plus de 15 %.
Le projet d’arrêté tarifaire assure une transition équitable avec les régimes précédents. Ainsi, tout projet ayant déjà fait l'objet d'une demande complète de raccordement auprès du gestionnaire de réseau bénéficiera de la grille tarifaire du 12 janvier 2010. L’ancien tarif de rachat sera en particulier maintenu pour les projets sur bâtiment agricole, en cours d’examen dans les préfectures au titre de l’arrêté du 16 mars 2010, si ceux-ci ne peuvent obtenir l’attestation requise leur accordant le bénéfice de l’arrêté du 10 juillet 2006.
Cette évolution tarifaire est la première étape d'une adaptation nécessaire du système de régulation des tarifs de rachat, qui doit devenir plus réactif au développement de la filière et mieux s'articuler avec l’objectif d’une croissance de 500 MW par an prévu dans le Grenelle Environnement. Cette évolution, qui doit garantir à la filière des perspectives solides et durables de développement jusqu'en 2020, sera préparée à l’automne en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur.
Annexe : ancienne et nouvelle grille tarifaire
Tarif d’achat français
Tarif
Le premier chiffre correspond au tarif jusqu’au 31 août 2010 (arrêté du 12 janvier 2010), le second à celui en vigueur à partir du 1er septembre 2010. Ils sont exprimés en c€/kWh.
Intégré au bâti résidentiel < 3kW 58 58
Résidentiel > 3kW 58 51
Enseignement et santé 58 51
Autres 50 44
Intégration simplifiée Tout bâtiment 42 37
Centrale au sol Nord de la France 37.68 33.12
Sud de la France 31.4 27.6
DOM 40 35.2"
AFP
04/09/2010
Le développement du photovoltaïque en France représente un "risque financier majeur" pouvant entraîner des surcoûts pour les consommateurs, selon un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) consulté aujourd'hui.
Ce rapport, également rédigé par des membres du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies, milite notamment pour une baisse immédiate des tarifs de rachat par EDF de l'électricité d'origine solaire, une mesure déjà mise en oeuvre par le gouvernement au 1er septembre (-12%). Cette baisse, qui ne s'applique pas aux particuliers, est la deuxième depuis début 2010.
"En l'absence de changement, le déploiement des installations photovoltaïques devrait se poursuivre à un rythme élevé entraînant un surcoût important pour les consommateurs", soulignent en effet les auteurs du rapport.
Le mécanisme de rachat de l'électricité solaire par EDF est financé par l'ensemble des consommateurs par le biais de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), réglée avec la facture d'électricité.
La filière photovoltaïque avait vu le nombre de demandes de raccordement exploser fin 2009, en raison d'une rentabilité "devenue très attractive" (augmentation des tarifs de rachat et baisse du prix des panneaux) et d'un effet amplifié par le délai entre l'annonce par le gouvernement d'une baisse des tarifs et sa mise en place, pointe le rapport.
La baisse annoncée en janvier 2010, "pas à la hauteur des baisses de coûts de revient", "n'est pas suffisante", argumente-t-il.