Re: Le solaire à concentration au Sahara / DESERTEC
Publié : 15 juil. 2013, 22:58
Bien vu ramina, mais si vous lui parlez des mines d'uranium du niger..., mon petit doigt me dit qu'il ne fera pas le même type de raccourci
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
Ca peut s'appeler du commerce, surtout si tu fourni la techno, le savoir-faire ou le management de projetRaminagrobis a écrit :Produire l'électricité hors d'Europe tu appelles ça l'indépendance ?Remundo a écrit :DESERTEC était estimé à 500 G€ pour l'indépendance énergétique de l'Europe (dumoins l'indépendance électrique). Soyons fous et doublons ce chiffre. calculons à la louche
Avec la différence que l'uranium on peut stocker chez nous plusieurs années de consommation. En cas de coupure au Niger cela laisse donc autant de temps pour se retourner. Pour une ligne électrique, quand on coupe, plus rien ! Il faudrait donc prévoir une capacité équivalente en backup fossile ... Ce qui augmente légérement ( ) le cout.Herv12 a écrit :Bien vu ramina, mais si vous lui parlez des mines d'uranium du niger..., mon petit doigt me dit qu'il ne fera pas le même type de raccourci
http://www.agenceecofin.com/energies-re ... ien-vivantAfrique : le projet Desertec serait bien vivant…
Agence Ecofin 11 Juillet
Le projet Desertec, qui vise le transfert vers l’Europe des énergies renouvelables produites dans le Sahara, ne serait pas compromis par le récent retrait de la Fondation Desertec de cette joint-venture. Le 9 juillet, les actionnaires ont réaffirmé leur volonté de dynamiser DII, dévoilé une nouvelle stratégie de l’entreprise et annoncé la restructuration de l’organisation sous la direction de Paul van Son (photo).
Lors d’une assemblée générale, ils auraient clairement exprimé leur foi en l’orientation stratégique du consortium et leur détermination à mener ce projet. Il s’agit, pour eux, de travailler à la création d’un marché de l’électricité verte entre l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe (EUMENA).
« DII a accumulé et développé ces trois dernières années et demie une expertise sur tous les aspects de l’électricité des déserts. Son plan d’action complet ‘’Desert Power : Getting Started’’, publié en juin 2013, constitue la base des activités futures », ont rappelé les actionnaires, selon Maghreb Emergent.
L’ambitieux projet DII est estimé à 400 milliards d'euros et prévoit d'installer 100 GW d'énergie renouvelable au Maghreb et au Moyen-Orient pour répondre à 15% à de la demande d'électricité de l'Europe d'ici 2050. Les énergies renouvelables pourraient représenter 55% du mix électrique de l’Europe, de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient d’ici 2030, alors que, d’ici 2050, les combustibles fossiles ne joueraient qu’un rôle de réserve. Les énergies renouvelables constitueraient le pilier de l’approvisionnement électrique à hauteur de 90%.
http://www.evwind.es/2014/10/21/tunur-c ... isia/48210TuNur Concentrated Solar Power project aims to bring two gigawatts of solar energy from Tunisia
October 21, 2014 evwind.es
The TuNur project aims to bring two gigawatts of concentrated solar power to the UK from Tunisia if the company wins a contract for difference (CFD) from the British government.
The TuNur project aims to bring two gigawatts of concentrated solar power to the UK from Tunisia if the company wins a contract for difference (CFD) from the British government.
Investors are seeking funding from the UK government for an ambitious plan to import solar energy generated in North Africa. Under the scheme, up to 2.5 million UK homes could be powered by Tunisian sunshine by 2018.
The company involved says they have already spent 10 million euros developing the site. A number of overseas energy producers are competing to bring green energy to the UK from 2017.
Under new rules published by the Department for Energy and Climate Change (Decc) in the Summer, the government will allow developers of renewable energy projects that are not based in the UK to bid for contracts that guarantee subsidies to supply power.
https://images-blogger-opensocial.googl ... =image%2F*
lire : http://www.evwind.es/2015/07/16/variabl ... odel/53366Variable solar power from North Africa provides the basis for a sustainable business model
July 16, 2015 evwind
Transferring power from Africa to Europe via a high voltage direct current (HVDC) transmission line could be a sustainable business model with added value for both regions. This is the conclusion reached by researchers in the EU-sponsored BETTER project (Bringing Europe and Third Countries Closer Together Through Renewable Energies), conducted by the German Aerospace Center (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt; DLR) in cooperation with CIEMAT (Centro de Investigaciones Energéticas, Medioambientales y Tecnológicas) and other partners.
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Oui, j' en ai fait un long post le 09 sept 2017 dans le fil sur la Tunisie :Raminagrobis a écrit : ↑07 janv. 2018, 09:44La Tunisie cherche à faire revivre l'Idée en plus petit et plus progressif.
lien L'objectif du projet Tunur : construire 4500 MW de CSP en Tunisie (c'est comparable au total en service dans le monde actuelle, 5 à 6 GW), avec trois lignes HVDC d'exportation : d'abord vers Malte, puis vers l'Italie, puis vers la France.
Doublement des précipitations
Parmi les critiques énoncées à l’encontre de Desertec, nous relevons notamment l’idée (non démontrée) que des centrales solaires de grande envergure pourraient aggraver encore la désertification de la région. Des scientifiques des universités américaines de l’Illinois et du Maryland ont voulu en avoir le cœur net. Surprise : en faisant tourner leurs modèles climatiques, ils ont constaté qu’au contraire, l’implantation dans le Sahara de nombreuses fermes solaires et de parcs éoliens aurait un effet inverse : ceux-ci augmenteraient la pluviométrie, ce qui aurait évidemment un effet positif sur la végétation.
Dans une étude publiée par le prestigieux magazine Science, ces chercheurs expliquent qu’en installant 3 millions d’éoliennes dans le Sahara et en couvrant 20% de sa surface par des panneaux photovoltaïques, la quantité annuelle des précipitations serait plus que doublée, passant de 88 mm par an actuellement, à 215 mm. « Cela pourrait avoir un impact écologique, environnemental et sociétal important et positif » nous confie Daniel Kirk-Davidoff, professeur à l’université du Maryland. Ainsi, le Sahel, cette zone semi désertique au sud du Sahara, pourrait littéralement reverdir grâce à une augmentation des précipitations d’environ 400 mm par an, et profiter avantageusement d’un développement de son élevage et de son agriculture.