Lancement de l' éolien offshore en France !

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Le parc éolien de Yeu-Noirmoutier dans les délais pour une mise en service dans un an
Le cinquième parc éolien en mer en France, porté par la société de projet Éoliennes en mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (Emyn), filiale d’Ocean winds, sort de l’eau. La première éolienne devrait être installée en avril 2025.


La pose des fondations monopieux par le navire « Innovation » de Deme doit se poursuivre durant l’hiver pour se terminer en février 2025. | EMYN PATRICK SORDOILLET

Loïc FABRÈGUES. Publié le 07/11/2024 Le marin

Les aléas de la météo n’ont pas perturbé le chantier de construction du parc éolien en mer au large des îles de Yeu et de Noirmoutier. On les avait intégrés dans notre planning ce qui fait que nous sommes dans les délais , raconte Matthieu Carrette, responsable des relations locales d’Emyn. Cette filiale d’Ocean winds, coentreprise formée dans l’éolien en mer par Engie et EDPR, la société de projet dans laquelle Sumitomo corporation, la Caisse des dépôts et Vendée énergie ont des participations, a lancé les travaux en mer de ce parc de 61 éoliennes depuis juillet 2023.... abonnés

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Fiche technique

61 éoliennes fabriquées par Siemens Gamesa Renewable Energy
Puissance de chaque éolienne : 8 MW
Puissance totale du parc : 496 MW
Production annuelle : 1900 GWh par an soit l’équivalent de la consommation annuelle de 800 000 personnes
Surface de la zone de l’appel d’offres : 83 km²
Distance entre chaque éolienne : 1 000 à 1 600 mètres
Parc situé à 11,7 km de l’Île d’Yeu
Parc situé à 16,5 km de Noirmoutier
2 milliards d’euros d’investissement

Le pognon mobilisé pour l'EPR de Flamanville aurait pu permettre de créer 10 parcs éoliens comme celui de Noirmoutier et ils seraient opérationnels depuis au moins 10 ans et auraient produit 190 TWh dans la période soit la consommation de 8 millions de français!

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Douze candidats en lice pour le neuvième appel d’offres français pour l’éolien en mer
Le gouvernement a sélectionné les candidats pour l’appel d’offres éolien en mer en Bretagne sud, au large de l’île d’Oléron et en Méditerranée. Ils seront douze pour les quatre projets en jeu.

Loïc FABRÈGUES.Publié le 15/11/2024 Le marin

Le marché français de l’éolien en mer reste attractif. Douze candidats seront en effet en course pour se répartir les quatre projets mis en jeu dans le cadre de l’appel d’offres n° 9 (AO9) lancé en juillet. La procédure porte sur les extensions du parc de Bretagne sud, des deux parcs en Méditerranée et celui au large de l’île d’Oléron. Les trois premiers concernent l’éolien flottant pour des capacités entre 450 et 550 MW chacun. Pour le dernier d’une puissance entre 1 000 et 1 250 MW, la technologie posée ou flottante sera déterminée dans le cadre du dialogue concurrentiel qui s’ouvre désormais.


La liste des candidats retenus par le gouvernement offre quelques nouveautés comme le tandem formé par Oxan energy et Ingka investments. Un partenariat qui regroupe le développeur français créé en mars avec d’anciens d’Eolfi et spécialisé dans l’éolien flottant avec le bras financier du groupe Ikea. Parkwind fait aussi son apparition. Depuis 2023, le développeur belge est passé dans le giron du groupe japonais Jera.

Des surprises dans la liste

Il y a aussi les fidèles aux appels d’offres au large de l’Hexagone avec EDF Renouvelables en tandem avec Maple power, Ocean winds avec la Banque des territoires, Iberdrola, RWE, EnBW Valeco offshore, la nouvelle filiale d’EnBW, ou encore TotalEnergies. Une liste à laquelle il convient d’ajouter Skyborn. Le partenaire d’EDF Renouvelables dans les parcs de Fécamp et de Courseulles-sur-Mer est en duo avec le groupe britannique Octopus qui vient d’annoncer lors de la Cop29 avoir dépassé les 2 milliards de dollars d’investissement (1,9 milliard d’euros) dans l’éolien en mer en deux ans. La filiale d’Eni, Plenitude, est aussi présente en partenariat avec Qair.

La liste réserve enfin des surprises comme l’absence de Vattenfall, candidat aux appels d’offres français depuis celui de Dunkerque attribué en 2019. La plus marquante est celle de la séparation entre Baywa r.e et Elicio soit le tandem qui a remporté le parc en Bretagne sud dont cet AO9 met en jeu l’extension. Le premier part seul tandis que le second a formé un consortium avec Q Energy et Kansai electric. Equinor qui avait, a priori, remporter l’appel d’offres en Bretagne sud avant le tandem Elicio Baywa r.e n’est pas candidat.

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Le port d’Ostende saisit la justice contre le projet du parc éolien en mer de Dunkerque

lemarin 15 nov 2024

Un nouvel épisode juridique s’ouvre contre le projet de parc éolien en mer de Dunkerque. Le port d’Ostende n’en veut pas à l’emplacement prévu car il menacerait la route Dyck, liaison maritime qu’il a avec le Royaume-Uni. Il a saisi la justice belge.


Le rejet par le conseil d’État, en juillet 2023, du recours de l’État belge, du port d’Ostende, de la commune de La Panne et de la région flamande contre le projet parc éolien en mer de Dunkerque n’a pas refermé le dossier. Le port d’Ostende a ouvert une nouvelle action en justice auprès du tribunal de Flandre-Occidentale par laquelle il demande une indemnisation aux développeurs ainsi qu’une mesure préventive interdisant temporairement les travaux de... abonnés

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L’unique parc éolien flottant de France a produit ses premiers kilowattheures

Kevin CHAMPEAU 21 Nov 2024


Le parc éolien flottant Provence Grand Large vu de Martigues, à 25 km / Image : Révolution Énergétique.


S’ils regardent à l’horizon en plissant les yeux, les Marseillais peuvent enfin voir tourner les pales des éoliennes flottantes du projet Provence Grand Large. EDF Renouvelables vient d’entamer la dernière étape avant la mise en service officielle du parc, en injectant les premiers kilowattheures (kWh) sur le réseau français.

Voilà déjà un an que les trois éoliennes flottantes du projet Provence Grand Large trônent au large de l’embouchure du Rhône. Pourtant, elles n’avaient, jusqu’à cette semaine, pas pu produire faute de raccordement électrique opérationnel. C’est désormais chose faite, du moins pour l’une d’entre elles. Les équipes d’EDF Renouvelables ont annoncé cette semaine qu’une des trois éoliennes venait d’injecter du courant sur le réseau pour la première fois.

Il faut dire que le défi à relever par les équipes du projet était colossal. Une fois les 3 éoliennes ancrées définitivement, en octobre 2023, il a fallu les raccorder entre elles par le biais de câbles dits « dynamiques ». Puis, un câble d’export, long de 17 km et dimensionné pour une tension de 66 kilovolts (kV), a dû être déployé entre la première éolienne et le poste de transformation RTE situé à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

La mise en service, initialement prévue pour début 2024 et qui avait été repoussée à septembre, devrait finalement avoir lieu aux environs de la mi-décembre. Encore quelques semaines à attendre, donc, avant que le parc ne soit officiellement mis en service.

Les parcs éoliens flottants prêts à conquérir la Méditerranée

Malgré les difficultés, ce projet particulièrement novateur aura servi de véritable fer de lance pour toute l’industrie éolienne sur la côte méditerranéenne. Déjà, on devrait voir en 2025 la mise en service des projets flottants EFGL et Eolmed. Surtout, on devrait découvrir d’ici quelques semaines les lauréats des deux projets flottants nommés Narbonnaise 1 et Golfe de Fos 1. Ces deux projets, d’une puissance de 250 MW chacun, devraient être mis en service à l’horizon 2030. Leur puissance nominale devrait, à terme, être portée à 750 MW chacun grâce à l’appel d’offres AO9.

Pour rendre la construction de ces parcs possible, et grâce à l’expérience acquise avec le projet Provence Grand Large, le port de Fos a, d’ailleurs, récemment présenté un projet de plateforme logistique de 120 hectares dédiés à l’éolien en mer. Si tout va bien, il devrait être mis en service d’ici 2028.
https://www.revolution-energetique.com/ ... attheures/

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Les premières pales d’éoliennes du champ Yeu Noirmoutier déchargées à Saint-Nazaire
Le hub logistique aménagé par le grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire pour le parc éolien de Saint-Nazaire se remplit à nouveau, cette fois pour celui d’Emyn (Éoliennes en mer des îles d’Yeu et Noirmoutier). Les premières pales sont arrivées du Havre le 5 décembre.


Arrivées du Havre sur le « Rotra Mare », les premières pales des éoliennes Siemens gamesa de 8 MW du parc des îles d’Yeu et Noirmoutier ont été déchargées au quai de la prise d’eau, dans le bassin de Penhoët à Saint-Nazaire. | NSNP-FRANCK BADAIRE

Véronique Couzinou. Publié le 09/12/2024 Le marin

Après les supports de pré-assemblage des mâts en novembre, les seize premières pales d’éoliennes de 81 mètres de long viennent d’être déchargées à Saint-Nazaire, en provenance des usines de production du Havre de Siemens Gamesa. L’opération a mobilisé les équipes d’Atlantique Manutention, du Groupement de main d’œuvre portuaire (GMOP), de Nantes Saint-Nazaire port, en étroite collaboration avec Siemens gamesa renewable energy, mandaté par Emyn, explique le grand port maritime.

Plusieurs navires de pales, de mâts et de nacelles sont attendus en décembre et en janvier et seront stockés sur le hub logistique jouxtant la forme écluse Joubert, avant d’être acheminés en mer, au printemps 2025, par le navire jack-up Vole au vent de la compagnie Jan de Nul.

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Avec la construction des fondations jackets, Eiffage entre dans l’ère de l’éolien offshore taille XL
Le groupe Eiffage, par le biais de sa filiale belge Smulders, sera à la manœuvre pour la construction des fondations jackets pour les sous-stations électriques des parcs éoliens en mer centre Manche 1 et 2. Des réalisations qui ouvrent l’ère du gigantisme dans le secteur.


Smulders s’appuiera sur son site de Flessingue, aux Pays-Bas, pour réaliser l’assemblage des jackets pour les sous-stations électriques pour centre Manche 1 et 2 dont les topsides seront fabriqués par les Chantiers de l’Atlantique. | SMULDERS

Loïc FABRÈGUES. le 17/12/2024 lemarin

Dans l’éolien en mer, les éoliennes ne sont pas les seules à prendre du volume. Avec l’éloignement des parcs et l’augmentation de leur capacité qui dépasse le gigawatt, les sous-stations offshore pour raccorder les parcs aux réseaux électriques terrestres passent du courant alternatif au courant continu et changent aussi de dimension. Smulders, filiale belge du groupe français Eiffage, s’est vu confier par les Chantiers de l’Atlantique, qui agit pour le compte de RTE, la réalisation des fondations pour deux des premiers projets français où... abonnés

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RTE désigne Prysmian pour raccorder les deux parcs éoliens flottants en Méditerranée
RTE a signé un contrat-cadre avec Prysmian pour le raccordement des parcs éoliens flottants prévus au large de l’Occitanie et de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le groupe italien évalue le marché à 700 millions d’euros.


Les mises en service des connexions des deux parcs éoliens flottants au large de l’Occitanie et de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont programmées pour 2031-2032. | PRYSMIAN

Loïc FABRÈGUES. Publié le 18/12/2024 Le marin

L’appel d’offres pour les deux parcs éoliens flottants de 250 MW chacun, au large de l’Occitanie et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), n’a pas encore rendu son verdict. Bien qu’il ait été imminent avant la censure du gouvernement Barnier, il faudra certainement attendre que François Bayrou nomme le sien pour en connaître les lauréats. Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE), en charge de raccorder ces deux projets, a pris néanmoins les devants pour désigner l’entreprise qui réalisera ces connexions.

Comme pour les parcs de Saint-Nazaire, de Fécamp, du Calvados ou celui en cours de construction de Yeu-Noirmoutier, RTE a choisi le groupe italien Prysmian avec lequel il a signé un contrat-cadre. Il s’agit de sécuriser les capacités de production et d’installation chez des fournisseurs très sollicités , indique-t-on chez le gestionnaire du réseau électrique. La signature des contrats définitifs, un pour chaque parc, n’arrivera qu’en 2026 , précise-t-il.

Des raccordements avec les extensions

Pour les deux parcs, Prysmian aura à fournir et à installer trois câbles d’exportation en courant alternatif de 225 000 volts chacun pour la partie sous-marine et terrestre. La puissance du raccordement prend en compte les extensions de 500 MW prévues pour les deux parcs et dont l’appel d’offres a été lancé. Les quelque 400 km de câbles terrestres seront produits à Gron, en France, tandis que les 240 km de câbles sous-marins seront fabriqués à Arco Felice, en Italie, et à Pikkala, en Finlande , indique Prysmian. L’entreprise évalue le montant de ces deux contrats à environ 700 millions d’euros.

Prysmian ne précise pas lequel de ses câbliers sera utilisé pour réaliser la pose pour ces chantiers. Sa flotte est actuellement de quatre navires et il en a deux en construction. Les mises en service des deux connexions sont prévues en 2031-2032. Quant à savoir pourquoi RTE n’a toujours pas désigné l’entreprise pour le raccordement du parc éolien flottant en Bretagne sud dont le lauréat est connu depuis mai, il explique que tous les projets de la PPE2 (NDLR : dont Bretagne sud et Méditerranée) ont été regroupés dans une consultation publique. Les contrats sont annoncés en fonction des différentes négociations et signatures quand elles sont finalisées.

https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 70d96100f5

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Parcs éoliens en Méditerranée: deux lauréats désignés

AFP le 27 décembre 2024

Le gouvernement a annoncé vendredi avoir retenu deux lauréats pour la construction de deux parcs éoliens en mer flottants en Méditerranée, de 250 MW chacun, permettant chacun de produire l'électricité nécessaire pour 450.000 habitants.

A la suite de l'instruction menée par la commission de régulation de l'énergie (CRE), le Gouvernement a désigné, pour le projet situé dans la zone dite "Narbonnaise", à plus de 25 km des côtes, entre Agde (Hérault) et Port-la-Nouvelle (Aude), "le groupement composé d'Ocean Winds (joint-venture à 50-50 d'Engie et EDPR) et Eolien en Mer Participation".

Pour le projet situé dans la zone "Golfe de Fos", à plus de 25 km des côtes, au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le gouvernement a retenu "la société Eoliennes Méditerranée Grand Large, dont EDF Renouvelables et Maple Power sont actionnaires".

Après un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), la procédure de mise en concurrence avait été lancée en mars 2022 pour la construction et l'exploitation de ces deux parcs éoliens en mer flottants, pour lesquels treize candidats avaient été présélectionnés.

"Les lauréats se sont chacun engagés au recyclage des éoliennes (pales et aimants compris) et à confier 10% des prestations d'études, de fabrication des composants, de travaux et d'activités relatives à l'exploitation à des PME", a indiqué le ministère de l'Industrie dans un communiqué.

Le ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie, Marc Ferracci, a souligné "l'importance de ces projets éoliens, qui combinent une filière industrielle verte et la réponse aux enjeux de la transition énergétique".

Après l'attribution d'un premier projet éolien flottant au printemps 2024 et les mises en service complètes des parcs de Fécamp et Saint-Brieuc, l'attribution de ces deux projets en mer Méditerranée porte "à près de 5,3 GW la puissance cumulée des projets en service, en construction ou en cours de développement sur les côtes françaises", selon le ministère.

La France vise 18 GW d'éolien en mer en service à horizon 2035 et 45 GW à horizon 2050.

https://www.connaissancedesenergies.org ... nes-241227

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suite de ce post du 8 oct 2024 viewtopic.php?p=2400041#p2400041

Les derniers composants de l’éolienne flottante d’Eolink sont arrivés à Brest
Les derniers composants de l’éolienne flottante d’Eolink qui sera installée sur le site d’essai du Sem-rev au large du Croisic (Loire-Atlantique) sont arrivés au port de Brest. L’éolienne sera assemblée en Bretagne puis remorquée jusqu’à sa destination finale.


Les derniers composants de l’éolienne flottante Eolink ont été déchargés à Brest.

le 27/12/2024 Le marin

Les derniers composants de la future éolienne flottante de 5 MW d’Eolink sont arrivés au port de Brest a annoncé l’entreprise sur les réseaux sociaux le 25 décembre. L’éolienne sera assemblée par l’entreprise brestoise puis mise à l’eau et remorquée sur le site d’essai en mer du Sem-rev, géré par Open-C au large du Croisic, pour être connectée au réseau. Les premiers éléments étaient arrivés en février à Brest.

Cette éolienne qui doit être mise en service au printemps 2025 permettra d’alimenter 6 500 personnes en électricité locale et décarbonée, affirme Eolink.

https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... c457be7f94

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L’hypothèse d’éoliennes flottantes chinoises grandit dans l’appel d’offres en Méditerranée
La Commission de régulation de l’énergie a rendu public son rapport sur l’analyse des offres pour les deux parcs éoliens flottants en Méditerranée attribués en décembre. Elle alerte sur la présence croissante des turbiniers chinois dans les offres des candidats et invite à intégrer des critères sur les enjeux industriels dans les prochaines procédures.

Le marin Loïc FABRÈGUES.Publié le 10/01/202

https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 592df81cd5

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Saipem fait face à un forage compliqué sur le parc éolien en mer du Calvados
Le forage pour l’installation des fondations monopieux du parc éolien en mer du Calvados, confié à l’italien Saipem, a pris du retard. Un nouveau calendrier du chantier devrait être défini dans les prochains mois.


Le « Saipem 7000 », qui est sur la zone du parc du Calvados, doit installer les fondations monopieux. | SAIPEM

Loïc FABRÈGUES. le 16/01/2025 Le marin

Le sous-sol marin du parc éolien du Calvados, au large de Courseulles-sur-Mer, pose des difficultés à Saipem. Le groupe italien, qui a signé un contrat de 460 millions d’euros en 2021 pour la fourniture et l’installation des fondations monopieux qui supporteront les éoliennes, se trouve confronté à des problèmes de forage , a révélé Bloomberg .

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Deme a achevé la première phase de l’installation des fondations du parc éolien de Dieppe-Le Tréport
Titulaire du marché d’installation des fondations du parc éolien en mer Dieppe-Le Tréport, le groupe belge Deme annonce la fin des opérations de la première phase du programme. Les embases sous-marines sur lesquelles seront fixées cet été les 64 fondations jackets à quatre pieds ont toutes été installées par le navire spécialisé « Apollo ».


Deme doit revenir sur le site cet été pour l’installation proprement dite des jackets à quatre jambes sur les pieux déjà posés au fond de la mer. | DEME


Frédérick AUVRAY. Publié le 04/02/2025 Le marin

En dépit des conditions météorologiques capricieuses cet hiver dans la Manche avec une succession de coups de vents, les travaux en mer sur le site du futur parc éolien de Dieppe-Le Tréport avancent bien. Titulaire du marché d’installation des 64 fondations de type jacket à quatre jambes, Deme a annoncé la fin de la première phase du chantier démarrée en juin 2024.


Le navire jack-up Apollo a achevé l’installation des embases sous-marines sur lesquelles seront fixées les fondations... abonnés

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RTE prévoit un investissement de 37 milliards d’euros pour l’éolien en mer d’ici 2040
Alors que le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) présentera jeudi 13 février, son schéma décennal de développement du réseau (SDDR) sur la période 2025-2040, le chantier s’annonce titanesque. Le montant de l’investissement sera à la hauteur avec une enveloppe estimée à 100 milliards d’euros.


RTE prévoit un programme soutenu pour l’éolien en mer avec sept raccordements à mettre à disposition entre 2030 et 2032 puis dix à mettre en service entre 2033 et 2039. | LOÏC FABRÈGUES

Loïc FABRÈGUES. Publié le 12/02/2025 Le marin

Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) prépare la troisième vague de la construction du réseau électrique français. À l’image des deux premières qui se sont déroulées après la Seconde Guerre mondiale pour assurer la reconstruction du pays puis entre 1970 et 1990 pour permettre le développement du parc électronucléaire, le chantier s’annonce colossal. Un chiffre le résume à lui seul : 40 000. C’est le nombre de kilomètres de lignes électriques à haute et très haute tension que RTE devra renouveler, renforcer...

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Feu vert environnemental pour la création d'un parc éolien en mer près de Dunkerque

AFP le 26 février 2025

Le préfet du Nord a donné son autorisation environnementale à la création et l'exploitation d'un important parc éolien en mer prévu au large de Dunkerque, qui suscite des oppositions en France et en Belgique, selon un arrêté préfectoral consulté mercredi par l'AFP.

Ce parc éolien permettra de répondre "à l'urgence liée à la transition énergétique" et "à l'augmentation de la demande d'électricité à venir pour permettre d'atteindre les objectifs de politique énergétique et en particulier de neutralité carbone en 2050", peut-on lire dans cet arrêté signé le 14 février.

Un autre arrêté préfectoral publié le 2 janvier autorisait le raccordement de ce parc d'une quarantaine d'éoliennes sur une superficie de 50 km2, situé à environ 10 km de la côte française et longeant la frontière belge.

"La production électrique attendue (...), pour une puissance installée maximale de 600 MW, est aujourd'hui estimée à 2,3 TWh par an", selon ce document. La puissance installée de ce parc dépasserait celle de chacun des trois parcs éoliens offshore déjà en service en France, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et Fécamp (Seine-Maritime).

Mais ce projet inquiète aussi en France et en Belgique, en raison de son impact visuel et de ses conséquences potentielles sur le tourisme, la pêche et l'environnement.

En Belgique, le port d'Ostende a saisi la justice pour tenter "d'interdire la poursuite des préparatifs et la construction du parc éolien à l'emplacement actuel", a expliqué à l'AFP son PDG Dirk Declerck.

Côté français, l'association Vent Debout 59 et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) s'opposent notamment au projet, dénonçant le choix de l'implanter dans une zone Natura 2000.

"Les promoteurs vont avoir l'autorisation de détruire 31 espèces protégées, au coeur d'un entonnoir migratoire où des millions d'oiseaux passent tous les ans, sans parler des grands cétacés qui peuvent être déboussolés par les éoliennes", s'indigne Florent Caulier, président de Vent Debout 59, qui compte contester ce projet en justice.

L'enquête publique a recueilli 94,4% d'avis défavorables au projet l'an dernier. La commission d'enquête a néanmoins rendu un avis favorable, assorti de neuf recommandations, comme "mettre en place un suivi acoustique en temps réel pendant les phases de travaux bruyants".

Outre les trois parcs éoliens en mer déjà en service au large des côtes françaises, six autres, dont celui de Dunkerque, doivent l'être dans les prochaines années. Dix autres projets sont en phase de mise en concurrence ou de développement.

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