L' emploi secteur éolien en France

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Message par energy_isere » 07 nov. 2018, 20:05

Nexans remporte un contrat à plusieurs millions dans l’éolien en mer

Publié le 07/11/2018 lemarin.fr

Le groupe français Nexans a remporté le marché pour la fourniture du câblage interne des parcs de Borssele 1 et 2, développé par Ørtsed, au large des Pays-Bas. Le contrat, annoncé le 7 novembre, porte sur « plusieurs millions d’euros », indique Nexans.

Image
Le groupe français fournira le câblage interne des parcs éoliens en mer de Borssele 1 et 2, développé par Ørtsed, aux Pays-Bas. (Carte : Nexans)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ns-leolien

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Message par energy_isere » 26 févr. 2019, 01:05

Siemens Gamesa dépose un permis de construire pour une usine d'éoliennes offshore au Havre

AFP le 25 févr. 2019

Le fabricant germano-espagnol d'éoliennes Siemens Gamesa a annoncé lundi avoir déposé un permis de construire pour une usine d'éoliennes offshore au Havre (Seine-Maritime) qui doit créer "750 emplois directs et indirects". "On a déposé le permis le 15 février, c'est une étape importante", même si "ce n'est pas la fin du chemin", a déclaré Filippo Cimitan, directeur général de Siemens Gamesa en France, lors d'une conférence de presse au Havre.

L'Etat et les collectivités locales sont encore "en discussion" pour boucler le plan de financement des travaux nécessaires pour préparer le terrain de 36 hectares où serait construite cette usine de pales, de nacelles et de génératrices, a précisé le maire (ex-LR) du Havre Luc Lemonnier. Il manque 23 millions d'euros sur les 140 millions que coûtera au total l'adaptation de la friche, selon les collectivités et le port.

Ces travaux préparatoires ont commencé, selon le Port du Havre. La construction de l'usine devrait débuter mi 2020, pour un démarrage fin 2021, selon Siemens Gamesa. L'industriel avait déjà évoqué la création de 750 emplois via cette usine mais sans jamais préciser que cela incluait les emplois indirects.

L'État a décidé en 2018 de baisser de 30% les tarifs de rachat de l'électricité produite par les futurs six premiers parcs éoliens offshore français. Alors que son concurrent General Electric a annoncé début février envisager de supprimer des postes dans sa division éolien en mer en France, M. Cimitan a justifié le maintien de ce projet havrais par une "demande croissante" d'éoliennes offshore en Europe, aux Etats-Unis comme en Asie.

"Aujourd'hui, on continue car on commence à avoir une visibilité sur le marché français, même si on souhaiterait plus d'ambition étant donné le potentiel", offshore en France, le 2e en Europe, a ajouté M. Cimitan. L'électricité produite par les éoliennes offshore est "pas chère et bonne pour la planète", a-t-il poursuivi.

L'usine produira au départ des éoliennes de 8 MW avec des pales de 81 mètres de long alimentant 9 000 foyers, selon Siemens Gamesa. Elle doit fournir les parcs éoliens en mer en projet au large de Dieppe-Le Tréport, Saint-Brieuc et Yeu-Noirmoutier, ainsi que les futurs projets éoliens en mer en France et en Europe, selon l'industriel.

Bénéficiaire, Siemens Gamesa a déjà des usines d'éoliennes offshore au Royaume-Uni, en Allemagne, en Chine et au Danemark, où l'entreprise a construit le premier parc éolien offshore au monde en 1991. La société affiche 2 430 éoliennes en mer.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-190225

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Message par energy_isere » 13 mars 2019, 00:06

Le fabricant d'éoliennes Vergnet revient dans le vert

AFP parue le 12 mar 2019

Un an après avoir frôlé la faillite, le groupe Vergnet, fabricant d'éoliennes implanté à Ormes, près d'Orléans, vient de renouer avec des résultats positifs, a-t-on appris mardi auprès de l'entreprise.

En 2018, le chiffre d'affaires est équivalent à celui de 2017, à 19,2 millions d'euros, mais l'entreprise est passée d'une perte de 4,6 millions d'euros il y a deux ans à un résultat net groupe positif de 0,6 million d'euros.

"Il faut voir là l'effet des efforts engagés par le groupe pour revenir à la rentabilité", précise Vergnet dans un communiqué publié lundi soir.

Les capitaux propres, lourdement négatifs fin 2017, sont également revenus dans le vert, à 2,9 millions d'euros, et les dettes financières ont été réduites, ce qui devrait permettre à l'entreprise de retrouver la confiance des banques pour financer son développement et s'affirmer comme "un leader français de la transition énergétique".

Vergnet est spécialiste de la production d'énergies renouvelables, avec des technologies uniques telles que des éoliennes adaptées aux zones cycloniques ou des systèmes hybrides qui sécurisent le fonctionnement des réseaux électriques en zone insulaire ou isolée.

En janvier, Vergnet, dont les ateliers sont situés à Saran (Loiret) pour les aérogénérateurs, et Servian (Hérault) pour les pâles, avait annoncé avoir décroché un contrat de 9,5 millions d'euros en Nouvelle-Calédonie, afin de remplacer les 30 éoliennes installées par le groupe, il y a 15 ans, par des machines plus puissantes en réutilisant une partie des infrastructures.

Le groupe, qui emploie 130 personnes, a été repris l'an dernier sur décision du tribunal de commerce d'Orléans dans le cadre d'un plan de continuation piloté par Patrick Werner, l'ancien patron de la Banque postale, associé notamment à Krief Group.

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Message par energy_isere » 22 mars 2019, 22:10

A bord de l’Apollo, plate-forme d'installation d'éoliennes en mer, en cours de transformation à Dunkerque

Mathieu Hebert Usine Nouvelle le 22/03/2019

Reportage L’Apollo, plate-forme autoélévatrice, est en cours de transformation sur le chantier naval Damen à Dunkerque (Nord). Le navire peut notamment installer des éoliennes en mer. Son propriétaire, le belge DEME, compte parmi les candidats en lice pour le futur champ éolien au large de Dunkerque.

Image
La proue de l'Apollo, plate-forme auto-élévatrice, au chantier naval Damen à Dunkerque (Nord).

Quel drôle de navire volant ! Maintenu au-dessus de la surface de l’eau, l’Apollo semble évoluer dans les airs. C’est le principe de cette catégorie de navires utilisés pour les travaux maritimes : grâce à ses quatre pieds dont la semelle s’enfonce sur les fonds marins, cette plate-forme auto-élévatrice, ou jack up, peut s’élever au-dessus de la crête des vagues, s’affranchissant ainsi de la gîte et résistant mieux au vent.

Conçu pour travailler sur les sites de forage ou les champs éoliens en mer, bien stabilisé sur ses quatre appuis hauts de plus de cent mètres, le navire fait office de socle pour sa grue, qui peut lever jusqu’à 800 tonnes.

"Le fleuron de la flotte de DEME"

A Dunkerque, les ouvriers du chantier naval Damen lui apportent plusieurs transformations, dont une de taille : au centre du navire, une ouverture est effectuée sur toute la hauteur du navire, entre la coque et le pont supérieur. Grâce à cette "moon pool", on peut accéder à l’eau à partir du milieu du pont du navire, et ainsi battre trois pieux : un sur chaque bord, et un au centre, "sans déplacer le navire", explique Guillaume Fallourd, architecte naval, qui coordonne les travaux depuis le début du projet en 2015.

Ses quatre propulseurs lui permettent un maintien dynamique, sans l’assistance de remorqueurs. Vitesse de pointe : douze nœuds. Pour un navire de ce type, à fond plat, c’est plus que correct. L’Apollo est "le fleuron de la flotte de DEME", assure Jan Vandenbroeck, directeur général des filiales françaises de ce groupe belge spécialisé dans les travaux hydrauliques. Outre le dragage, le groupe développe depuis vingt ans une expertise croissante dans le domaine de l’éolien en mer.

Bientôt la mer d’Ecosse

Construit sur le chantier naval de Pula, en Croatie, l’Apollo a été mis en service en août 2018 et a déjà effectué plusieurs missions, en mer du Nord essentiellement. Ses dimensions ont été conçues pour cette zone, qui concentre l’essentiel des fermes éoliennes au large des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Fin avril, l’Apollo naviguera vers Flessingue (Pays-Bas), pour d’ultimes préparatifs sur un autre chantier naval de Damen, avant de gagner un chantier au large de l’Ecosse le 1er mai.

Le calendrier est serré. L’équipage vient d’apprendre que le chantier à Dunkerque aurait quelques jours de retard. "Rien de dramatique ; c’est habituel dans ce genre de travaux", assure Serge, marin. Il y a seize ans, cet ancien pêcheur de la côte belge a quitté son chalutier pour rejoindre le groupe DEME. "Ce n’est pas la même ambiance : c’est international : il y a des Wallons, des Flamands… et des Belges", glisse-t-il, pince sans rire. Sans compter les ouvriers et prestataires du chantier, dix-sept nationalités composent l’équipage d’une cinquantaine de personnes.

Dunkerque : pas un hasard

Ce n’est pas un hasard si l’Apollo a été confié au chantier dunkerquois. DEME est membre de l’un des neuf consortium candidats à l’appel d’offres pour la réalisation d’un parc éolien au large de Dunkerque. Le groupe belge est associé dans ce dossier à Shell et Quadran Energies Marines, la seule PME française en lice dans cette compétition. Parmi les autres groupements candidats figurent les principaux acteurs de l’énergie : EDF, Total, Engie, le Suédois Vattenfall ou encore le norvégien Equinor (ex-Statoil).

"Notre stratégie est de développer l’ancrage local", explique Jan Vandenbroeck, lui-même basé à Lambersart, près de Lille (Nord). Moulins de Flandre, le groupement qui réunit DEME, Shell et Quadran, a ainsi noué plusieurs partenariats avec les acteurs socio-économiques dunkerquois (pêcheurs, associations environnementales, office de tourisme, collectivités). Parmi les initiatives co-construites avec ces derniers : un financement participatif, la mise en place de radars destinés à modifier l’activité des pales des éoliennes en cas de passage de groupes d’oiseaux migrateurs, un centre d’information pour le grand public…

"L’éolien, on espère en faire de plus en plus"

Mais c’est avec l’emploi et l’activité économique induite que le groupement espère convaincre. En dix ans, DEME a ainsi fait réaliser une vingtaine d’interventions par les chantiers de réparation navale de Dunkerque. Porté par la croissance de l’activité éolienne, le groupe belge fait aussi travailler l’industrie sidérurgique locale : en 2018, Dillinger France, à Dunkerque, lui a ainsi livré 800 000 tonnes d’acier pour des monopieux de fondations d’éoliennes en mer.

"Nous connaissons le marché de l’éolien. On veut emmener la toile industrielle du Dunkerquois dans ce monde-là. Et pas seulement pour un an ou deux : le marché européen se profile à une échéance plus longue", affirme Jan Vandenbroeck.

Chez Damen, on confirme la perspective de nouveaux marchés. "On était de simples chaudronniers. Nos clients, de plus en plus, nous demandent de l’ingénierie, de l’accompagnement et de l’optimisation de leurs projets", explique Fabien Guillemot, responsable commercial du chantier naval. "L’éolien, on espère en faire de plus en plus".

Si le consortium Moulins de Flandre est lauréat de l’appel d’offres, il promet également d’implanter à Dunkerque son site de maintenance, soit jusqu’à 150 emplois. Le site est déjà identifié.

Le lauréat retenu pour le futur parc éolien dunkerquois devrait être annoncé par le gouvernement début juin. D’une puissance de 500 mégawatts – l’équivalent d’une demie centrale nucléaire – le parc pourrait commencer à produire de l’électricité à partir de 2024.
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... ue.N821510

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Message par energy_isere » 19 avr. 2019, 20:25

suite de ce post du 28 juin 2018 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2270217
Cherbourg : la première pale d’éolienne de l’usine LM Wind Power est (presque) prête
LM Wind Power vient d'annoncer la sortie de sa première pale d'éolienne de son usine de Cherbourg (Manche). Reste à procéder à quelques finitions avant son convoyage à l'étranger.


Publié le 18 Avr 2019

Image
La pale d’éolienne de LM Wind Power construite à Cherbourg mesure 107 mètres de long. C’est la plus grande du monde.

L’usine LM Wind Power de Cherbourg (Manche), dont la première pierre avait été posée en mars 2017, vient de livrer, jeudi 18 avril 2019, sa première pale d’éolienne.

Avec 107 mètres, la pale la plus longue du monde
Cette pale est la première pale à dépasser 100 mètres de long, avec une longueur totale de 107 mètres.

LM Wind Power vient d’achever le processus de moulage et va maintenant procéder aux finitions post-moulage.

La pale sera, par la suite, envoyée à l’étranger pour subir des tests et démontrer sa capacité à résister à plus de 20 ans d’exploitation.

Elle a été conçue pour être assemblée à l’éolienne offshore Haliade-X de 12 MW de GE Renewable Energy, la plus puissante du monde à ce jour.

Cette première production est évidemment une grande fierté pour Erwan Le Floch, directeur de l’usine LM Wind Power de Cherbourg :
'Cette réussite a été rendue possible grâce à notre équipe de passionnés. La pale de 107 mètres est l’un des plus gros composants en composites jamais construit. C’est un exploit extraordinaire, non seulement pour LM Wind Power et GE Renewable Energy, mais pour l’ensemble de l’industrie éolienne.''
https://actu.fr/normandie/cherbourg-en- ... 27008.html

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Message par energy_isere » 27 juin 2019, 19:36

Le fabricant de mâts d’éoliennes FrancEole placé en liquidation judiciaire

ANTONIN TABARD Usine Nouvelle 27/06/2019

Le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) a prononcé le 27 juin la liquidation judiciaire du fabricant de mâts d’éoliennes FrancEole basé à Longvic (Côte-d’Or).

En redressement judiciaire depuis le mois de février 2019, le fabricant de mâts d’éoliennes FrancEole a été placé en liquidation le 27 juin 2019 sur décision du tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

L’entreprise qui employait 61 personnes avait été reprise par le groupe néerlandais Nimbus en octobre 2017. Un plan de sauvegarde de l’emploi a été mis en place pour l’ensemble des salariés de l’entreprise de Longvic (Côte-d’Or) et les licenciements devraient intervenir à partir de mi-juillet.

Chômage technique depuis deux mois

Les 61 salariés de FrancEole étaient au chômage technique depuis le 2 mai 2019, suite au dépôt de bilan de son client Senvion début avril entraînant l’arrêt d’une commande de 13 mâts d’éoliennes pour un projet dans l’Yonne. Ces derniers alertaient à cette période sur le fait que le groupe Nimbus réfléchissait à une possible revente du site de Longvic.

Depuis sa création en 2007, FrancEole avait connu trois périodes de redressement judiciaire. Toutefois, sans commande et sans trésorerie, FrancEole n’a pu cette fois faire repartir son activité et aucun investisseur n’a déposé d’offre de reprise. En effet, avec des coûts de production bien inférieurs qu’en France, la concurrence du Portugal, de l’Espagne et de l’Allemagne était trop importante.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... re.N860215

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Message par energy_isere » 29 juin 2019, 09:26

Usine d'éoliennes offshore: le financement des aménagements du port du Havre bouclé

AFP parue le 28 juin 2019

Le financement des 146,7 millions d'euros d'aménagements du port au Havre, nécessaires avant la construction d'une usine d'éoliennes offshore, est bouclé, a annoncé vendredi l'État.

"L'implantation de cette usine et de terre-pleins de stockage sur une emprise de 36 ha au sein de Grand port maritime du Havre (GPMH) nécessite la réalisation d'aménagements importants", estimés à 146,7 millions d'euros, explique la préfecture de Normandie dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion du conseil de surveillance du GPMH.

Le projet d'usine de pales et de nacelles d'éoliennes offshore est porté par le fabricant germano-espagnol d'éoliennes Siemens-Gamesa qui annonce la création de 750 emplois directs et indirects, rappelle la préfecture.

État, collectivités et GPMH viennent de trouver un accord pour financer les quelque 35 millions d'euros qui manquaient jusqu'alors. L'accord prévoit une contribution des financeurs publics de 78,5 millions d'euros, en nette hausse par rapport aux 45,1 millions d'euros prévus jusqu'alors, selon le communiqué.

Le reste des 146,7 millions est financé par un investissement de l'établissement public à caractère industriel et commercial GPMH de 68,2 millions d'euros, soit deux millions de plus que prévu au départ, selon la préfecture.

Dans le détail, sur ces 68,2 millions, 23 millions seront remboursés par Siemens-Gamesa sous forme de loyer et 45 millions autofinancés par le port.

Côté subventions, l'État porte sa contribution de 28 millions à 48 millions, le conseil régional de 9 millions à 16 millions, la communauté urbaine du Havre de 6 à 12,4 millions.

Ces aménagements ont notamment pour but de "faciliter l'import et l'export", et de prendre en compte l' augmentation de la taille et du poids des machines, qui implique la construction de nouveaux quais, précise la préfecture.

Siemens Gamesa doit fournir les éoliennes de cinq des six parcs offshore français attribués avant 2019. EDF a annoncé mi avril que le constructeur germano-espagnol remplacerait l'américain General Electric qui renonçait à fournir deux de ces parcs.

Mi-juin le gouvernement a annoncé "rehausser les objectifs de développement des énergies marines renouvelables de 750 MW en moyenne par an d'ici 2024 à 1 GW", rappelle le préfet de Normandie Pierre-André Durand dans le communiqué

.....
https://www.connaissancedesenergies.org ... cle-190628

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Message par energy_isere » 04 sept. 2019, 22:56

Navantia s’installera à Brest pour la construction des jackets de Saint-Brieuc

Publié le 04/09/2019

Le premier industriel à s’installer sur le polder consacré aux énergies marines renouvelables de Brest sera espagnol. Le chantier naval Navantia y construira, dans un site mesurant quelque 11 hectares, une partie des fondations jackets des 62 éoliennes du parc éolien de Saint-Brieuc et les y assemblera entre 2020 et 2023.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... uction-des

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Message par energy_isere » 06 nov. 2019, 20:45

GE Renewable Energy inaugure à Cherbourg son usine de production de pales géantes d'éoliennes

CLAIRE GARNIER Usine Nouvelle 06/11/2019

BONNE NOUVELLE L’usine de Cherbourg inaugurée mercredi 6 novembre par LM Wind Power et GE Renewable Energy fabriquera les plus grandes pales d’éoliennes du marché (107 mètres de long) pour des parcs éoliens britanniques et américains. Cette usine, qui emploie 260 salariés, représente un investissement de 100 millions d’euros.

Image
L'usine fabrique la pale d'éolienne la plus longue du monde, de 107 mètres. Elle est dédiée à l'éolienne en mer de GE, l'Haliade-X 12 MW.

Le spécialiste danois des pales d’éoliennes LM Wind Power - racheté en 2017 par GE Renewable Energy - inaugure mercredi 6 novembre à Cherbourg (Manche) son usine de fabrication de pales d’éoliennes en mer. Ce site produit la pale la plus longue du monde, soit 107 mètres de long, ce qui en fait l’un des plus gros composants en composites jamais construit. Cette pale équipera la turbine Haliade-X 12 MW de General Electric, la plus puissante éolienne en mer du monde, qui affiche 38 000 m2 de surface balayée et un facteur de charge de 63 %. ( .......abonnés)
https://www.usinenouvelle.com/article/g ... es.N901254

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Message par energy_isere » 08 nov. 2019, 23:08

Démarrage à Ouistreham de la première base de maintenance d’éoliennes

Publié le 08/11/2019 lemarin

Dans la foulée du chantier de sécurisation de la grande écluse d’Ouistreham qui s’achève en novembre pour les trafics de vracs, Ports de Normandie a lancé le chantier suivant d’extension du terre-plein de l’avant-port devant accueillir la future base de maintenance d’EDF Renouvelables pour le parc éolien de Courseulles-sur-Mer (450 MW).

Image

La base de maintenance localisée au nord du terre-plein s’intègre dans un réaménagement complet de l’avant-port d’Ouistreham qui aura bénéficié au total de 20 millions d’euros d’investissement. (Photo : DR)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... ancaise-de

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Message par energy_isere » 03 déc. 2019, 22:51

A défaut de travailler en France offshore pour cause de retard de nos chantiers de parcs eoliens :
Nexans décroche un contrat de câblage éolien XL aux États-Unis

Publié le 03/12/2019 lemarin

Les parcs éoliens en mer d'Ørsted et Eversource, aux États-Unis, se feront avec Nexans. Le groupe français a signé le mardi 3 décembre un accord avec les deux sociétés pour la fourniture jusqu’à 1 000 km de câbles d’exportation sous-marins.

Nexans a prévu d’investir dans sa flotte de câblier avec la livraison prévue en 2021 du « Nexans Aurora ». (Photo : Nexans)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -aux-etats

disons que c'est de l' offshore en franchissant un océan :lol:

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Message par energy_isere » 16 déc. 2019, 20:01

Éolien : le port et Siemens Gamesa formalisent l’implantation de l’usine havraise

Publié le 16/12/2019 lemarin

Le grand port maritime du Havre et Siemens Gamesa ont signé plusieurs conventions autorisant l’occupation durant 30 ans de la zone de 36 hectares devant accueillir la future usine de pales, nacelles et génératrices d’éoliennes offshore.

Image

À la convention d’occupation temporaire doit succéder l’attribution du permis de construire qui doit déclencher le début du chantier de construction de l’usine à partir de la mi-2020. (Photo : DR)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... plantation

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Re: L' emploi secteur éolien en France

Message par energy_isere » 09 mars 2020, 19:42

Parc éolien en baie de Saint-Brieuc : Iberdrola acquiert 100 % d’Ailes Marines

le 09 mars 2020

Ailes Marines, la société qui porte le projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc, change de main. Jusque-là, l’entreprise espagnole Iberdrola détenait 70 % du consortium, les 30 % restants étant propriété d’Avel Vor, composé de Renewable Energy Systems et la Caisse des dépôts.

Dans un communiqué de presse diffusé ce lundi 9 mars, Iberdrola annonce avoir racheté les « 30 % de parts restantes à Avel Vor, après avoir reçu le feu vert du ministre de l’Économie et des finances français ».

Pour rappel, la construction du parc de 62 éoliennes devrait démarrer en 2021 pour une mise en service en 2023. Un projet estimé à 2,4 milliards d’euros.
https://www.letelegramme.fr/economie/pa ... 521130.php

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Re: L' emploi secteur éolien en France

Message par energy_isere » 04 juin 2020, 22:16

Siemens Gamesa démarre au Havre la construction de son usine d’éoliennes en mer

CLAIRE GARNIER Usine Nouvelle 02/06/2020

BONNE NOUVELLE Fort de deux commandes fermes pour les parcs éoliens en mer de Saint Brieuc et de Fécamp, Siemens Gamesa Renewable Energy débute la construction de son usine d’éoliennes en mer au Havre (Seine-Maritime). L’usine produira sous le même toit des pales et des nacelles.

Image
Maquette de l'usine Siemens Gamesa Renewable Energy au Havre (Seine-Maritime)© Siemens Gamesa Renewable Energy

Nouvelle étape pour le leader mondial de l’éolien en mer qui s’ancre au Havre (Seine-Maritime). Siemens Gamesa Renewable Energy va démarrer "dans les prochaines semaines" au Havre la construction de son usine de fabrication de pales et d’assemblage de nacelles d’éoliennes en mer, a précisé le 2 juin Filippo Cimitan, le PDG France de Siemens Gamesa Renewable Energy, au cours d’une conférence de presse téléphonique.

"C’est notre premier site de production combiné, qui va réaliser à la fois des pales et des nacelles" a souligné le dirigeant, sans préciser le montant de l’investissement que représente l’usine. La phase de construction devrait être de 16 à 18 mois pour une mise en service annoncée pour fin 2021/début 2022. L’usine devrait employer 750 personnes, entre les salariés de Siemens Gamesa France et ses sous-traitants.

La phase de construction est considérée comme serrée du fait de la nature du site lui-même - site portuaire - et de l’importante campagne de fondations qui devra être réalisée pour asseoir un bâtiment de 80 000 m². "C’est un calendrier serré mais maîtrisé" a tenu à préciser juin Filippo Cimitan, rappelant que son groupe a déjà construit ou lancé la construction de quatre usines en cinq ans, à savoir Hull en Grande-Bretagne (2016), Cuxhaven en Allemagne (2017), Tanger au Maroc (2018)… et Le Havre.

Vinci Construction à la manœuvre

C’est un groupement d’entreprises emmené par GTM Normandie-Centre, filiale de Vinci Construction, qui a été sélectionné par Siemens Gamesa pour construire cette usine. Groupement qui intègre des entreprises spécialisées dans les fondations. GTM prévoit que le chantier emploiera entre 350 et 400 salariés en période de pointe. Selon Christophe Quardel, directeur régional de GTM Normandie Centre, le chantier a déjà commencé. "Nos pelles et nos engins sont sur place. Il va falloir ancrer le bâtiment dans des profondeurs pouvant aller jusqu’à 35 mètres", a précisé. De son côté, le port du Havre a engagé 123 millions d’euros dans la préparation des terrains qui vont accueillir l’usine et l’aménagement d’un quai spécifique pouvant accueillir des charges lourdes.

Ce sont les deux commandes fermes reçues fin mai qui conduisent Siemens Gamesa à donner le top départ de la construction de son usine havraise, la commande de consortium conduit par Iberdrola pour le parc éolien de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et celle du consortium emmené par EDF pour le parc de Fécamp (Seine-Maritime).

Pour Saint Brieuc, Siemens Gamesa doit fournir 62 éoliennes de 7 MW (soit une puissance nominale de 497 MW) avec un contrat de maintenance de 10 ans ; pour Fécamp, le turbinier doit fournir 71 éoliennes de 7 MW (soit une puissance nominale de 497 MW) avec un contrat de maintenance de quinze ans.

Une usine "flexible"

Au total, Siemens Gamesa s’est vu attribuer la fourniture de cinq des six premiers parcs du premier appel d’offres de l’Etat français dans l’éolien en mer. Outre ceux de Saint-Brieuc et de Fécamp, Siemens doit aussi construire ceux de Courseulles (Calvados) d’EDF et ceux de Dieppe/Le Tréport (Seine-Maritime) et Yeu/Noirmoutier (Vendée) d’Engie. Pour ces derniers, "nous avons été retenus comme fournisseurs, mais nous n’avons pas encore reçu de commande ferme" a indiqué Filippo Cimitan. Il précise que si l’usine du Havre a vocation à "servir le marché domestique français en priorité, elle n’est pas exclusivement dédiée au marché français".

Elle ne produira d'ailleurs pas seulement des éoliennes de 7 et 8 MW. "C’est une usine flexible" souligne le dirigeant, précisant que les "les produits ne cessent d’évoluer". Siemens Gamesa vient d’ailleurs de lancer un modèle de 14 MW, le plus puissant du marché, avec des pales de 108 mètres de long. Interrogé par l’Usine Nouvelle sur le fait de savoir si l’usine du Havre pourrait construire ce modèle, Filippo Cimitan a répondu : "on peut imaginer qu’elle produise la turbine 14 MW".
https://www.usinenouvelle.com/article/s ... er.N970971

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Re: L' emploi secteur éolien en France

Message par energy_isere » 14 juin 2020, 22:49

Le parc éolien de Cham Longe, un des premiers chantiers de repowering en France

12 juin 2020

Le repowering, ou le renouvellement des parcs éoliens, consiste à démonter les anciennes machines pour en installer de plus modernes et plus puissantes. Reportage vidéo sur la montagne ardéchoise.

Le parc éolien de Cham Longe en Ardèche (07) fait partie des premiers chantiers de repowering en France. C'est une activité qui va croître dans les prochaines années.

Ici, le contexte est un peu particulier, car le parc de 14 éoliennes se situe sur une crête de la montagne ardéchoise, à environ 1 500 mètres d'altitude, ce qui en fait le parc le plus haut de France. Ainsi, en hiver, le climat est plutôt difficile, la neige et le givre ont souvent posé problème à des éoliennes qui n'étaient pas suffisamment équipées pour tourner de façon optimale, voire pour tourner tout court…

Aujourd'hui, les machines qui vont remplacer ces éoliennes, vieilles d'une quinzaine d'années, sont équipées d'un système de chauffage des pales pour fonctionner quelles que soient les températures extérieures. Elles sont aussi deux fois plus puissantes et environ quinze mètres plus hautes. Le diamètre des fondations augmente également passant de 14 à 20 mètres. L'installation des éoliennes s'effectue exactement aux mêmes emplacements, ce qui nécessite de détruire toutes les fondations existantes pour en reconstruire des neuves, adaptées aux nouvelles machines.

Sur ce site, les anciennes éoliennes seront envoyées en Espagne pour être révisées et réinstallées dans une zone plus adaptée. Des éoliennes d'occasion en somme, ce qui permet de réduire considérablement les coûts pour des projets éoliens « de deuxième main ». Ces dernières devraient fonctionner encore au minimum pendant une dizaine d'années. Le chantier présente donc un modèle en termes d'économie circulaire car la majeure partie des déchets de chantier, essentiellement du béton et de la ferraille, est recyclée. Si les éoliennes n'avaient pas pu être réutilisées, le responsable construction du chantier, Alexis Glandières, explique que, pour les mâts qui portent les pales, étant en acier, il n'y aurait pas eu de soucis de recyclage. Par contre, les pales sont composées de fibre de verre, comme les coques des bateaux. Un matériau léger, très résistant, bon marché mais non recyclable. Selon le responsable construction, une voie de valorisation énergétique aurait néanmoins pu être trouvée avec un partenaire, en produisant du CSR (combustible solide de récupération). Ce type de combustible peut ensuite se substituer au charbon ou au pétrole, en cimenterie par exemple.

Le planning pour ce projet était de neuf mois, or la Covid-19 a entraîné un arrêt du chantier pendant un mois. Pourtant, le responsable construction du chantier l'assure, « la date de livraison prévue initialement sera tenue, en compressant certaines activités et avec énormément de co-activités sur le site. Aujourd'hui par exemple, on a en parallèle des chargements des anciennes machines sur les camions, de la démolition de massifs, la mise en place de nouveaux massifs et aussi du ferraillage. On a une grosse fourmilière sur le site, à peu près 45 personnes au quotidien ». Date de mise en service prévue : le 15 décembre.
https://m.actu-environnement.com/actual ... 35641.html

4 mn de video dans le lien.

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