Re: Après le pic si plus de nuc, alors plus d'éolien non plus !
Publié : 17 déc. 2008, 11:42
C't'un remix du'un certain rapport d'autres sages .
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
C'est plutôt une fiction qui surfe sur le mythe du complot pour dépasser les tabous (régulation de la démographie, néo-malthusianisme ...) et faire prendre conscience du problème et de l'impasse civilisationnelle.kercoz a écrit :C't'un remix du'un certain rapport d'autres sages .
C'est quoi ce nouveau concept?mobar a écrit :On peut bien sur dans l'absolu faire la différence entre offre et demande, n'empêche qu'une demande qu'il est impossible à satisfaire n'existe pas en tant que telle. Depuis toujours, la demande est égale à l'offre aux stocks près, que les stocks soient en terre ou liquides ne change pas grand chose si ce n'est le prix du produit et la rapidité de satisfaction de la demande.
un milliard déja au temps de Napoléon.mobar a écrit : .....A mon avis, celle ci tendra au bout du compte vers quelques centaines de millions d'individus (retour à la démographie du début du XIXeme siecle).
soit 10 centaines de millionsenergy_isere a écrit :un milliard déja au temps de Napoléon.mobar a écrit : .....A mon avis, celle ci tendra au bout du compte vers quelques centaines de millions d'individus (retour à la démographie du début du XIXeme siecle).
Jusqu'à un passé récent, on a toujours réussi a satisfaire la demande.Spiritatus a écrit :C'est quoi ce nouveau concept?mobar a écrit :On peut bien sur dans l'absolu faire la différence entre offre et demande, n'empêche qu'une demande qu'il est impossible à satisfaire n'existe pas en tant que telle. Depuis toujours, la demande est égale à l'offre aux stocks près, que les stocks soient en terre ou liquides ne change pas grand chose si ce n'est le prix du produit et la rapidité de satisfaction de la demande.
une demande qu'il est impossible à satisfaire est une demande insatisfaite point barre!!!
L'exemple de base:tu as faim, demande de ton estomac, et t'as rien a manger sous la main pas de magasin au alentour.Je parie que ta méthode "je ne peux pas trouver a manger donc ma demande est impossible a satisfaire du coup je n'ai pas faim" elle ne fonctionnera pas bien longtemps.
Ne mélangeons pas les choses. Ce dont tu parles, c'est le besoin, qui ne disparaît évidemment pas s'il n'est pas satisfait(encore que dans le cas de la faim cela finit par arriver, par la mort de l'affamé).C'est quoi ce nouveau concept?
une demande qu'il est impossible à satisfaire est une demande insatisfaite point barre!!!
L'exemple de base:tu as faim, demande de ton estomac, et t'as rien a manger sous la main pas de magasin au alentour.Je parie que ta méthode "je ne peux pas trouver a manger donc ma demande est impossible a satisfaire du coup je n'ai pas faim" elle ne fonctionnera pas bien longtemps.
En réalité comme l'energie est alignée sur l'alimentation , on ne peut pas au bout d'un moment dissocier la demande en pétrole du besoin alimentaire.Dans une situation de déplétion bien engagé et sans parler de spéculation, la hausse des prix du pétrole entraine celle de l'alimentation (au Sénégal par exemple 80 % de la nourriture est importée (riz)).Si cette situation perdure la demande sera stoppée comme tu l'expliques par une diminution de la population.ABC a écrit :Ne mélangeons pas les choses. Ce dont tu parles, c'est le besoin, qui ne disparaît évidemment pas s'il n'est pas satisfait(encore que dans le cas de la faim cela finit par arriver, par la mort de l'affamé).C'est quoi ce nouveau concept?
une demande qu'il est impossible à satisfaire est une demande insatisfaite point barre!!!
L'exemple de base:tu as faim, demande de ton estomac, et t'as rien a manger sous la main pas de magasin au alentour.Je parie que ta méthode "je ne peux pas trouver a manger donc ma demande est impossible a satisfaire du coup je n'ai pas faim" elle ne fonctionnera pas bien longtemps.
Si on parle de demande, c'est un concept économique, et elle correspond à la quantité de biens que les agents sont disposés à acheter à un prix donné. Lorsque celui-ci augmente, la demande diminue(enfin, en général, ce n'est pas vrai, par exemple, pour certains produits comme les produits de première nécessité)
Pour les produits de première nécessité, le pain par exemple, lorsqu'il n'y a plus de blé pour fabriquer des croissants, on se passe de croissant et lorsqu'il n'y a plus de blé pour fabriquer du pain, on remplace le pain par du riz ou des pommes de terre.ABC a écrit : Ne mélangeons pas les choses. Ce dont tu parles, c'est le besoin, qui ne disparaît évidemment pas s'il n'est pas satisfait(encore que dans le cas de la faim cela finit par arriver, par la mort de l'affamé).
Si on parle de demande, c'est un concept économique, et elle correspond à la quantité de biens que les agents sont disposés à acheter à un prix donné. Lorsque celui-ci augmente, la demande diminue(enfin, en général, ce n'est pas vrai, par exemple, pour certains produits comme les produits de première nécessité)
Ce n'est pas aussi simple, c'est plus le prix du pétrole qui va impacter sur le fait de s'en passer .Du fait de l'alignement sur l'energie, la hausse du prix cette dernière entraine des effets dominos en déplaçant la demande sur d'autres produits.Chaque classe sociale va reporter sa demande sur un produit de la gamme inférieure.Tu ne peux plus manger de croissants, tu manges du pain , ce qui accroit la demande sur le pain.Ceux qui ne pouvaient pas acheter de croissant mais seulement du pain ne peuvent plus en acheter et se rabbattent sur les produits encore moins chers.Ces derniers subissent une pression plus forte etc.En fin de chaine tu as tous ceux qui sont déja en famine et se retrouvent contraints de ... manger des galettes de boues ou mourir.Il n'y' a pas de transfert des plus riches vers les plus pauvres mais une descente de l'ensemble des classes modestes vers plus de pauvreté.mobar a écrit :[
Pour les produits de première nécessité, le pain par exemple, lorsqu'il n'y a plus de blé pour fabriquer des croissants, on se passe de croissant et lorsqu'il n'y a plus de blé pour fabriquer du pain, on remplace le pain par du riz ou des pommes de terre.
Pour la demande de pétrole, c'est pareil. Aujourd'hui une grande partie de la consommation de pétrole est utilisée pour des usages superflus, des usages ou le pétrole pourrait être remplacé (par du gaz, du charbon, de la biomasse, du solaire ...)et finira par l'ëtre.
.
Quand il n'y a rien à manger, il y a encore de la terre. Le mélange, avec un peu d'eau, du sel et de la matière grasse végétale, donne une masse boueuse lisse. Découpée en rondelles plates et séchées au soleil, elle devient une sorte de "biscuit", "peu appétissant et qui donne des maux de ventre", disent ceux qui en goûtent. Mais c'est bien le seul repas que prennent des milliers de Haïtiens trois fois par jour depuis quelques semaines.
Le dégâts collatéraux entrainés par la fin des énergies bon marché sur la population surnuméraire sont de toute façon inévitables. Nous devrons tôt ou tard revenir à un niveau de population adapté aux capacités d'accueil de la planète. La raréfaction des énergies fossiles va rendre plus difficile toute les productions.grand gravelot a écrit :mobar a écrit :
Ce n'est pas aussi simple, c'est plus le prix du pétrole qui va impacter sur le fait de s'en passer .Du fait de l'alignement sur l'energie, la hausse du prix cette dernière entraine des effets dominos en déplaçant la demande sur d'autres produits.Chaque classe sociale va reporter sa demande sur un produit de la gamme inférieure.Tu ne peux plus manger de croissants, tu manges du pain , ce qui accroit la demande sur le pain.Ceux qui ne pouvaient pas acheter de croissant mais seulement du pain ne peuvent plus en acheter et se rabbattent sur les produits encore moins chers.Ces derniers subissent une pression plus forte etc.En fin de chaine tu as tous ceux qui sont déja en famine et se retrouvent contraints de ... manger des galettes de boues ou mourir.Il n'y' a pas de transfert des plus riches vers les plus pauvres mais une descente de l'ensemble des classes modestes vers plus de pauvreté.Quand il n'y a rien à manger, il y a encore de la terre. Le mélange, avec un peu d'eau, du sel et de la matière grasse végétale, donne une masse boueuse lisse. Découpée en rondelles plates et séchées au soleil, elle devient une sorte de "biscuit", "peu appétissant et qui donne des maux de ventre", disent ceux qui en goûtent. Mais c'est bien le seul repas que prennent des milliers de Haïtiens trois fois par jour depuis quelques semaines.
Il est même pratiquement sùr que les productions superflues continueront et cela au prix d'une mortalité élevée.C'est deja le cas, cela risque de s'amplifier dramatiquement dans une situation de déplétion marquée.C'est cela ou notre modèle économique qu'il faut modifier .mobar a écrit :[Lorsque les productions superflues auront disparues, ce sera au tour des productions essentielles de baisser. La mortalité qui s'ensuivra ramènera la population humaine (et ses consommations) à un niveau convenable.
Notre incapacité à anticiper et à réguler la démographie avant que problème ne devienne ingérable est seule en cause.
Il aurait été plus judicieux de corriger le tir lorsque c'était possible, mais en sommes nous capables?
J'en doute de plus en plus!
Je ne pense pas que les productions superflues continueront à perdurer dans un contexte de de chaos et de famine généralisée. Lorsque les moyens de productions que nous connaissons auront cessé de fonctionner (agriculture, réseaux d'énergie, distribution, transports, forces de police ...) il n'y aura plus de place pour les hummers, les semaines aux Seychelles, ni même à la neige. Plus de vacances non plus, ni de travail mais une quête continue de nourriture et un combat pour survivre.grand gravelot a écrit :
Il est même pratiquement sùr que les productions superflues continueront et cela au prix d'une mortalité élevée.C'est deja le cas, cela risque de s'amplifier dramatiquement dans une situation de déplétion marquée.C'est cela ou notre modèle économique qu'il faut modifier .
Ca a justement été fait en détail par Vestas :Berthier a écrit :Sérieusement discuter de la durabilité de l'éolien sans se soucier de la masse de béton utilisé, c'est une escroquerie intellectuelle.
De même pour faire de l'écologie sans analyse du cycle de vie.