Energie des mers: un immense potentiel qui reste à exploiter

Barrages, marées, etc.

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Message par Tiennel » 28 déc. 2005, 22:35

Selon le dernier numéro de Pour la Science, des chercheurs auraient réussi à mettre au point des "lentilles de houle' permettant de concentrer l'énergie des vagues à des endroits précis (où on mettrait une génératrice à vagues par exemple). Le principe semble simple, il s'agit de piliers de béton plantés à intervalles scientifiquement calculés et dont la forme générale de l'ensemble fat penser à une lentille optique. A suivre également...
Méfiez-vous des biais cognitifs

Lansing
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Message par Lansing » 29 déc. 2005, 00:13

YahourtNature a écrit :
Le Searev (Système Electrique Autonome de Récupération de l'Energie des Vagues), conçu par un chercheur du Laboratoire de mécani­que des fluides de l'école centrale de Nantes, est une "bouée" qui a la particularité de récupèrer l'énergie de la houle grâce à un pendule interne.
Ca pourrait marcher avec une belle houle bien réguliére et très creuse, pas une crête plus haute que l'autre, parce que dans le cas contraire une vague plus forte que les autres (toutes les 6 ou 7 en général) à contre temps et le système s'arrête.
D'autre part, la houle est une onde et non pas un déplacement d'eau, seule une déferlante déplace de l'eau. Ce genre de système constitué essentiellement d'euvres vives (immergé) va faire le bouchon.
Ce principe est utilisé sur le bouées à siréne de houle inventé par Courtenay en 1880, ça consomme ce que ça produit, c'est déja beaucoup. les Phares et balises ont amélioré le principe en stockant l'air comprimé pour obtenir un son plus puissant sur un cycle plus long.

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Message par YahourtNature » 29 déc. 2005, 07:23

Lansing a écrit :Ca pourrait marcher avec une belle houle bien réguliére et très creuse, pas une crête plus haute que l'autre, parce que dans le cas contraire une vague plus forte que les autres (toutes les 6 ou 7 en général) à contre temps et le système s'arrête.
J'imagine que le fameux système de "contrôle intelligent" du pendule est là pour empêcher l'arrêt du sytème en cas de désynchronisation vague/pendule ? Peut-être en "freinant" le pendule aux bons moments pour qu'il garde un minimum d'amplitude et de régularité ? Est-ce possible ? (J'avoue que ne je ne me suis pas tapé toute la doc en anglais).

Lansing
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Message par Lansing » 29 déc. 2005, 11:03

Tout est possible, dans ce cas le système consommera le peu d'énergie engrangée pour freiner le pendule.
Des morceaux choisis:
...
capable de faire sans dommage par mer extrême un tour complet
...
Je vous rappelle que la bête fait 1000 tonnes et est reliée par un câble electrique à la terre...
...
Le tout est contrôlé, en temps réel, par "un système intelligent qui devrait multiplier, au moins par trois, l'énergie récupérée"
...
L'entropie à l'envers.

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Message par YahourtNature » 29 déc. 2005, 21:06

Lansing a écrit :Tout est possible, dans ce cas le système consommera le peu d'énergie engrangée pour freiner le pendule.
Ne sait-on pas faire des systèmes de freinage mécanique nécessitant peu d'énergie ?
"capable de faire sans dommage par mer extrême un tour complet"

Je vous rappelle que la bête fait 1000 tonnes et est reliée par un câble electrique à la terre...
Regarde bien les schémas de la doc en anglais : la bête est attachée par un demi-cerceau la laissant libre de toute rotation.
Je pense qu'avant d'attaquer un prototype, le concepteur a du fait gaffe à ce genre de petit détail :-D
"Le tout est contrôlé, en temps réel, par "un système intelligent qui devrait multiplier, au moins par trois, l'énergie récupérée""

L'entropie à l'envers.
Bien sûr il ne s'agit pas de multiplier de l'énergie magiquement, mais juste d'augmenter l'efficacité par rapport à un même système qui aurait un pendule laissé libre de son mouvement...

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Message par YahourtNature » 29 déc. 2005, 21:21

marcel a écrit :Peut-être qu'on pourrait recycler les machines de notre camarade Michel.
Cela ne vous rappelle rien ... des flotteurs avec une masse mobile :smt110
:lol:
N'empêche que c'est en cherchant des infos sur sa machine "miracle" que j'ai découvert ce forum... donc merci quand même michel ! :-D
Sinon j'aurais un peu plus confiance dans l'invention du chercheur nantais qui s'y connait un peu plus en mécanique des fluides, lui :smt045
Surtout que lui est passé à la phase du proto... Donc on verra bientôt ce que ça vaut dans les faits.

Détail amusant: à l'époque le concepteur a du faire tourner son pentiumIII 1ghz pendant 15 jours pour calculer la forme de la coque. Bon avec les PC de maintenant il ne mettrait plus que quelques jours :-)
Dernière modification par YahourtNature le 29 déc. 2005, 21:32, modifié 1 fois.

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Message par marcel » 29 déc. 2005, 21:29

Je doute que l'équipe du labo de mécanique des fluides Nantes soit formée de novices et d'amuseurs public. Cela fait de nombreuses années qu'ils travaillent sur les projets de récupéraiton de l'énergie des mers.
IL n'y a pas vraiment de raisons de douter de l'efficacité de cette machine relativemnt simple mécaniquement .
Pour ce qui est du contrôle, qu'est ce qui empêcherait de mettre un capteur un peu en amont de cette grosse bête pour anticiper les déphasages éventuel et réguler le balancier bien avant d'afronter une désynchronisation?
Par exemple pour le ralentir, il suffit d'augmenter le rapport de transmission et il aura une course plus lente délivrant tout autant d'énergie... ceci devant évidemment être géré par un calculateur auquel on aurait donné les infos (sur les fréquences et amplitudes des vagues) prélevées autour du système.
Le diable est optimiste s'il pense pouvoir rendre les hommes pires qu'ils ne sont.
Karl Kraus

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Message par YahourtNature » 29 déc. 2005, 22:12

marcel a écrit :Pour ce qui est du contrôle, qu'est ce qui empêcherait de mettre un capteur un peu en amont de cette grosse bête pour anticiper les déphasages éventuel et réguler le balancier bien avant d'afronter une désynchronisation?
Exactement. Peut-être même que des capteurs externes de sont pas nécessaires et qu'un simple gyroscope à l'intérieur de la coque suffit comme source d'information? (La houle étant une onde plus ou moins régulière, elle doit pouvoir être calculée presque en temps réel, non ?)

Il est dommage que le document technique, qui n'est pas tout récent, n'aborde pas encore trop ce système de contrôle.

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Message par energy_isere » 24 janv. 2006, 20:06

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 685,0.html
Pour capter l'énergie des océans, les Anglais tirent les premiers

LE MONDE | 23.01.06

il y a eu l'usine marémotrice de la Rance, ouverte il y a tout juste quarante ans près de Dinard (Ille-et-Vilaine), et qui reste la plus grande installation de ce type au monde (240 MW). Et puis plus rien, ou presque, en France, pour capter l'énergie des océans. Mais la hausse du prix des hydrocarbures et les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pourraient changer la donne, ainsi que certains l'ont déjà compris. C'est le cas de la Grande-Bretagne, en pointe dans ce domaine, comme l'a montré un séminaire franco-britannique sur les énergies marines qui s'est tenu au Havre les 19 et 20 janvier.

Outre-Manche, les projets pullulent. Serpents de mer articulés, prototypes de pédalos à hydrofoils immergés, hydroliennes ancrées au fond de l'eau ou montées sur des pieux, l'imagination des ingénieurs n'est guère bridée. Et pour cause : en 2010, la Grande-Bretagne devra avoir réduit ses émissions de CO2 de 20 % par rapport à celles de 1990 et produire 10 % d'énergies renouvelables. Elle se donne donc les moyens de ses ambitions, a rappelé Sir John Holmes, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris : "Vingt-neuf millions d'euros ont été investis depuis 1999 dans des programmes d'énergie marine et un fonds de 61 millions d'euros sur trois ans est prévu pour des démonstrateurs." Toute une infrastructure se met en place, souvent inspirée de ce qui a déjà été fait dans l'éolien offshore, arrivé à maturité et dont les acteurs se diversifient. Un atlas des ressources de l'énergie marine a déjà été dressé. Dans les îles écossaises d'Orkney, un Centre européen d'énergie maritime (EMEC) a été créé pour permettre aux entreprises de tester leurs prototypes : des câbles électriques, reliés au réseau national, et des fibres optiques sont couplés à des bouées en mer pour mesurer les performances et le comportement des engins. "Il s'agit d'aider l'industrie à se mettre à l'eau et de définir des standards", explique Neil Kermode, son directeur.


"LA MER VA ARBITRER"


Pelamis, sorte de serpent de mer articulé de 150 mètres de long et de 700 tonnes, d'une puissance de 750 kW, y a fait ses premières armes en 2004. Le premier tronçon d'une future ferme à vagues devrait être livré au printemps au Portugal. Et, pour le courant de marée, le projet SeaGen (1 MW) de Marine Current Turbines Ltd est proche de la commercialisation. Si, en France, EDF se contente d'études préliminaires, sa filiale britannique, EDF Energy, vient d'investir 3 millions d'euros dans SeaGen.

Face à ce volontarisme, la France, qui dispose pourtant d'importants moyens d'essai, fait pâle figure. "Les énergies marines ne sont pas des axes prioritaires dans le développement du renouvelable de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)", convient son représentant. Et le délégué interministériel au développement durable, Christian Brodhag, s'est d'emblée présenté "comme un facilitateur de projet, non un financeur". L'idée étant de créer un consortium recherche-industrie pour chercher des financements du côté de l'Agence de l'innovation industrielle.

Il est vrai que le secteur est encore dans l'enfance et que, outre les aspects réglementaires, environnementaux et les conflits d'usage de la mer qui ne manqueront pas de surgir, il reste nombre de questions scientifiques et technologiques à étudier. "Jusqu'ici, presque tous les projets se sont retrouvés par le fond, rappelle Alain Clément (Ecole centrale de Nantes, CNRS), père du projet Searev, un système de récupération de l'énergie des vagues constitué d'un flotteur et d'un volant d'inertie. Les technologies sont très différentes. La mer va arbitrer."

Les prochaines années verront aussi une sélection financière s'opérer : entre le prototype de laboratoire et l'engin commercialisable, il faut multiplier l'investissement par cent. L'effort ne peut être entièrement privé : si une ferme d'énergie des vagues est prête à éclore au Portugal, c'est parce que ce pays a institué un prix élevé pour le rachat de l'électricité renouvelable par les compagnies électriques. En France, les tarifs de rachat ne sont pas assez élevés pour justifier un tel investissement industriel. Mais ils doivent être révisés avant le 31 mars. Nul doute que les promoteurs de l'énergie marine feront d'ici là le siège du ministère des finances.

Hervé Morin
Article paru dans l'édition du 24.01.06

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Message par th » 24 janv. 2006, 22:58

Je suppose que c'est 1 MW crête.
Quelqu'un a t'il une de ce que ça pourrait produire sur un an ?
Si c'est l'energie de la marée, la production doit dependre de l'heure, la saison, .... non ?

"the greatest shortcoming of the human race is our inability to understand the exponential function"- Bartlett.

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Message par Schlumpf » 24 janv. 2006, 23:26

phylippe a écrit :L’impact visuel est quant à lui nul ou quasi-nul à la différence des éoliennes, fait valoir M. Majastre.
Ouf ! Personne de sera témoin de nos turpitudes énergétiques cette fois-ci. A part le phytoplancton. Who cares ! Bonne idée, Monsieur Majax !
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par Lansing » 24 janv. 2006, 23:56

th a écrit : ...
Si c'est l'energie de la marée, la production doit dependre de l'heure, la saison, .... non ?
La côte atlantique de l'Europe est soumise à un régime de marée semi-diurne, soit deux pleines mer et deux basses mer par 24 heures.
En gros, le courant est à son apogée à mi-marée (montante ou descendante de façon identique). C'est en fait une sinusoïde dont la courbe peut être reproduite avec la règle des 1/12e:
- la première heure de la marée on estime qu'un douzieme de la marée est descendu
- la deuxième heure de la marée, on estime que deux douzièmes de la marée est descendu
- la troisième heure de la marée, trois douzièmes
- la quatrième heure, trois douzièmes
- la cinquième heure, deux douzièmes
- enfin la sixième heure, un douzième.
La force du courant suit à peu près la même progression.
Ensuite l'amplitude de la marèe (le marnage) dépend de de la position de la lune et du soleil, position en quadrature ou en conjonction. La position des deux astres va déterminer les marées de vives eau ou de mortes eaux avec une moyenne respective de 95 et 45. Une marée de vive eau maximum (théorique) de 120 est générée par une position dite de conjonction de coordination (terre, lune, soleil alignés dans cette ordre). Une marée de morte eau minimum de 20 est créée par une quadrature, la position des trois astres format un angle de 90° avec la terre au sommet de l'angle et donc une force d'attraction résultante très faible.
C'est bien sûr très schématique mais, en gros c'est le principe. Grâce à l'annuaire des marées, il est ensuite facile de calculer exactement la force du courant en un point donné heure par heure toute l'année.

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Message par energy_isere » 09 août 2006, 18:35

Total entre dans la production d'électricité des courants marins

Total a pris une participation de 10% dans la société Scotrenewables Marine Power, qui est spécialisée dans le développement d'une technologie de production d'électricité à partir d'hydroliennes fonctionnant grâce aux courants marins.

Filiale de Scotrenewables Wind Power, la société, basée aux îles Orcades en Ecosse, travaille en coopération avec le centre EMEC (European Marine Energy Centre), qui dispose des infrastructures nécessaires à la qualification de dispositifs de production d'électricité d'origine marine.

"Outre le fait que cette technologie de production de l'électricité n'émet pas de gaz à effet de serre, l'énergie des courants marins présente l'avantage d'être prédictible", souligne le groupe pétrolier dans un communiqué.

Total ajoute qu'à long terme "cette source d'énergie pourrait contribuer significativement à la production d'électricité d'origine renouvelable, en particulier au Royaume-Uni et en France.

Boursorama le 09 Aout
Tiens , ca me fait penser que cet article , un de plus, montre bien que ce n'est pas les compagnies pétroliéres qui "possédent" les brevets concernant l'exploitation des energies renouvelable (légende urbaine, dont certains, meme sur notre site arrivent à croire). La preuve, c'est qu'ils sont obligés de prendre des participations minoritaires dans d' autres sociétés qui ont été bien assez malin pour découvrir la technologie et poser les brevets eux mémes.

La ou ca va m' agacer, c'est que Total va encore faire de la com sur cette prise de participation dans le renouvelable, alors que cela va représenter un infime pourcentage de l' energie par rapport à tout ce qu'ils sortent en energie-pétrole.
On peut se consoler en disant qu'il faut un début à tout....

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Message par energy_isere » 19 sept. 2006, 19:05

premier projet de parc houlomoteur britannique.

Le Department of Trade and Industry (DTI, ministère du Commerce et de l'Industrie) vient d'offrir 4,5 millions de livres (environ 6,7 millions d'euros) pour le projet Wave Hub, qui permettra la création du premier projet de parc houlomoteur britannique.

Le projet Wave Hub consiste en une énorme "prise de courant" sous-marine qui récupère l'électricité produite par les convertisseurs d'énergie houlomotrice (énergie des vagues) et la transmet ensuite au réseau national.

Le Wave Hub sera situé à 16 km de la côte nord de la Cornouaille sur les fonds marins. La capacité du parc de démonstration complet pourrait être de 20 MW, ce qui représente 7.500 foyers, soit 3% des besoins en électricité de la Cornouaille.

Le coût total de projet est de 20 millions de livres (environ 30 millions d'euros). Ce projet est principalement soutenu par la South West of England Regional Development Agency (SW RDA, Agence régional de développement du sud-ouest de l'Angleterre). La consultation pour la construction du Wave Hub sera close le 1er septembre 2006 et la décision est attendue pour la fin 2006. En cas de réponse positive, le Wave Hub pourrait être opérationnel en 2008.
enerzine le 19 Sept 2006

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Message par energy_isere » 20 sept. 2006, 20:20

encore un nouveau concept pour recuperer l' energie des vagues : http://www.enerzine.com/7/1139+Un-nouve ... -mer+.html

évidemment c' est encore des Anglais qui imaginent ca.

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