[Biodiesel] Piste à creuser : le produire à partir d'algues

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Glycogène
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Message par Glycogène » 16 mai 2006, 18:12

tzecoatl a écrit :Donc pour résumer, ces déchets peuvent :
- servir de source d'énergie thermique pour réchauffer les bassins la nuit ou en période froide ;
- la combustion de ces rejets permet de ramener du CO2 et des nutriments dans les bassins ;
- alimenter en énergie les pompes à eau de mer ;
- fournir l'électricité nécessaire aux installations ;
Si excédent il y a, soit ce serait valorisé en fertilisants ou en nutrition animale (mais là il ne faut pas rêver), soit les installations peuvent fournir de l'électricité.
Pas besoin de réchauffer les bassins la nuit: il suffit de les isoler un peu, l'inertie thermique de l'eau est largement suffisante. Si on compte installer des bassins dans le Sahara, à la même latitude dans l'Atlantique, la température de l'océan en surface ne varie pas beaucoup entre le jour et la nuit.

Pas besoin non plus de bruler les rejets pour alimenter les bassins en CO2: autant les alimenter directement en rejet, c'est encore plus nutritif. Mais c'est sûr que si on les brule, on peut récupérer de l'énergie au passage.

Je comprends l'idée: bruler les rejets dans une centrale thermique pour fournir de l'électricité pour les installations d'extraction de l'huile voir plus, chauffer les bassins en les utilisant comme source froide pour la centrale thermique, et envoyer le CO2 produit dans les bassins pour augmenter le rendement.

Faudrait faire un bilan de tout ça, mais je doute que ce soit rentable pour produire de l'huile pour les voitures: la production électrique est surement insuffisante, l'usine ne serait pas autosuffisante en énergie.
Par contre, pour produire des compléments alimentaires, c'est intéressant (et ça existe pour cette utilisation): même si ça demande de la main d'oeuvre, c'est équivalent à l'agriculture et le rendement est bon pour l'homme.

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Message par tzecoatl » 16 mai 2006, 18:35

Pour répondre à Glycogène :

Sceptique a écrit en page 4 :
une production de 10 grammes par mètre carré et par jour donne 36000 litres à l'hectare par an.
en fait c'est 36000 kg soit à peu près 50000 litres.

Donc, comme le rendement en huile de ces algues est de 36000 kg /ha/an, et puisque leur teneur en huile tourne autour de 50%, la biomasse résiduel est donc de 36 t /ha/an.

La biomasse totale de la canne à sucre (source wikipedia) est de 68 t/ha/an, dont on extrait en moyenne 8t.
Sans compter la perte dû au brulâge et autres, le rendement en biomasse théorique de la canne à sucre est de 60 t/ha/an , celui des algues est de 36 t/ha/an.
Sachant que les centrales brésiliennes brûlant cette biomasse sont largement excédentaires en énergie, il est possible que des centrales brûlant la biomasse alguale soient peut-être autosuffisantes. Tout dépend de la différence d'énergie nécessaire pour la production de l'une ou l'autre des huiles.
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Message par mobar » 17 mai 2006, 20:33

tzecoatl a écrit :Pour répondre à Mobar :
Le problème dans ton hypothèse c'est que l'on ne connait pas la résistance des algues à des forts taux de salinité.
J'ai du mal m'exprimer.

Je ne proposais pas d'utiliser de l'eau salée pour les cultures d'algues mais les condensats de distillation qui sont de l'eau déminéralisée.

Le concentrat de la distillation étant lui dérivé vers l'évaporation naturelle et la production de sel.

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Message par tzecoatl » 17 mai 2006, 23:22

En fait, avec ta réponse j'ai encore du mal à te comprendre (lol).
Car dans le modèle que j'évoquais, les algues sont cultivés en milieu d'eau de mer (qui, dès qu'elle est trop salée, peut être rejeté à la mer), et l'évaporation recueillie permet de produire un autre extrant que l'huile, de l'eau douce. Ta façon de voir, si l'on veut récupérer le sel, revient à séparer, sel, algues et eau non évaporé : je ne connais pas la possibilité technique de le faire (mais pourquoi pas ?).
Par ailleurs, je constate que couvrir des bassins de cultures d'algues revient cher mais permet de mieux réguler les cultures (contaminations extérieures, insectes, meilleur contrôle des intrants gazeux, régulation thermique donc meilleur rendement, etc). Or ce procédé augmente notablement le coût.
Mais par ailleurs, les expériences tentées révèlent que l'évaporation est également une perte économique.
Dans l'hypothèse d'utilisation d'eau de mer, le fait de couvrir les étangs et de recueillir de l'eau douce (qui serait par ailleurs revendu) permettrait de couvrir en partie l'investissement supplémentaire que recquiert l'élaboration de serres. D'ailleurs, puisque l'installation dans les déserts semble indiquée (fort ensoleillement, pas de coûts d'achat des sols, non-grignotage de sols dédiés à l'agriculture, etc), la réalisation aux pourtours des installations des étangs sous serre d'un reboisement afin de limiter dans certains cas les tempêtes de sables.

Pour info, l'évaporation dans les conditions suivantes (conditions approximatives et dans le bas de l'échelle) :
* Température de l'eau de la piscine = 27°C
* Température de l'air ambiant = 24°C
* Taux d'hygrométrie de l'air ambiant = 50% (HR)
* Vitesse de l'air au dessus du bassin = 0,1 m/s

Débit d'évaporation = 0,15 l/h m2, soit sur 24 h = 3,6 litres/jour/m2
Chute du niveau d'eau par jour = 3,6 mm/jour

C'est à dire que l'évaporation d'un hectare d'étang par an est de 13 140 000 l ou 13 140 m cubes / ha/an.
C'est donc une source de revenus supplémentaires pour une production d'huiles à base d'algues sous couvert.
Quels sont les deux eldorados d'aujourd'hui ? L'or blanc et l'or noir. Or nous avons ici un système qui produit les deux.
Intéressant, non ?
Dernière modification par tzecoatl le 18 mai 2006, 00:20, modifié 2 fois.
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Message par energy_isere » 17 mai 2006, 23:32

Comment recondense tu la vapeur d'eau évaporée afin d'en faire de l'eau douce ? Tu es la dans un mileu chaud, ou trouve tu une source raisonablement froide pour condenser dessus ?

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Message par tzecoatl » 17 mai 2006, 23:44

Nous avons l'alternance jour et nuit, mais se baser là-dessus devrait faire beaucoup baisser le rendement en eau pure dont je parlais.
Quoique :
http://www.outilssolaires.com/Jeux/prin-distil.htm
Ce principe équivalent annonce un rendement supérieur, égal à 4,9l par m²/jour. L'évaporation solaire court de 2 l à 6 l par m²/jour. Des conditions désertiques devraient permettre d'atteindre le haut de la fourchette.

Sinon, des cuves d'eau dans le sol, qui viendraient refroidir des couverts faits de double-vitrage, l'eau froide circulant entre les deux parois. Mais ceci a l'inconvénient d'être consommateur d'énergie.

Une source supplémentaire d'eau douce pourrait être de récolter la rosée sur les vitres, comme cela commence à se pratiquer. Mais ce rendement risque d'être dérisoire.

Perso, je ne vois pas comment une usine de dessalement d'eau de mer par osmose inverse (qui est un procédé plus intéressant) pourrait s'imbriquer à la culture de phytoplanctons, en faisant des économies de rapprochement d'industries complémentaires.
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Message par mobar » 18 mai 2006, 19:09

Dans un bassin d'algues, il doit y avoir un taux de salinité optimal pour la culture des dites algues.

En considérant que l'évaporation est continue et inévitable, il suffit de rajouter de façon continue de l'eau démineralisée pour stabiliser la salinité du bassin.

On se trouve donc dans les conditions optimale pour la culture d'algues.

Les concentrats issus de la production d'eau déminéralisé sont eux utilisables de façon indépendante pour la production de sel.

Avec un circuit d'appoint d'eau douce vers les bassins d'algues on n'a aucun problème de déconcentration du dit bassin et donc de taux maximal de sel admissible par la culture d'algues.

La question de la source froide peut être réglée par recompression mécanique de vapeur

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Message par energy_isere » 18 mai 2006, 19:17

Mais si l'installation est dans le désert tu n' aura pas de source d'eau demineralisée.

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Message par tzecoatl » 18 mai 2006, 20:56

Mais bon, récupérer l'eau douce n'a pas besoin de source froide, la formation des goutelettes de condensation sur les parois suffit.
Il est vrai que l'on peut réutiliser l'évaporation afin de controler la salinité du milieu.
Tout dépend du coût d'approvisionnement en eaux salés (eau de mer, nappes phréatiques salées) et du prix de la revente d'eau douce.

Dans ces deux cas, l'approvisionnement en eau fraiche devrait permettre de tempérer ces cultures. Sinon, le rafraichissement par le sol semble idéal.
Voir pour les chiffres :
http://www.fao.org/DOCREP/003/W3732E/w3732e06.htm

Quoiqu'il en soit, la production d'algues est une culture atypique qui permet d'exploiter des sources d'eaux salés, de dessaliniser, de consommer du CO2.
Cet état de fait, contradictoire ou inverse avec les intrants-extrants d'autres milieux ou d'autre industries, devraient permettre une insertion bénéfique de cette alternative dans de nombreux systèmes socio-économiques.

Le forum suivant (tout nos hommages à oléocène), en anglais, est assez compler sur le sujet :
http://forums.biodieselnow.com/forum.asp?FORUM_ID=71

Energy_isère, ce sera ton système la source d'eau déminéralisée.
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Message par tzecoatl » 19 mai 2006, 00:57

Pour avoir du biodiesel, le phytoplancton visiblement le plus adapté est Pleurochrysis carterae CCMP647 : sa concentration en huile varie de 30 à 50 %.

Pour l'amidon (ethanol), c'est la cyanobacterium : Chroogloeocystis
siderophila qui regorge d'amidon à hauteur de 90 %.

Une méthode triplant la biomasse par m²/jour serait l'utilisation de déflecteurs dans des bassins brassés, en tout cas dans le cas de la spiruline.

http://www.spirulina-program.org/12startFR.htm

Si cela est également le cas pour le phytoplancton énergétique ...

A suivre...
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Message par Sylvain » 06 août 2006, 21:20

Attention, c'est de la culture d'algue pour l'alimentation dont il s'agit (pas de production de carburants donc).
Aléor
L’objet d’Aléor est de permettre l’accès à une matière première inexistente aujourd’hui : L’algue de qualité dans des volumes constants et sous une forme calibrée.
Les algues peuvent également servir comme liant dans l'industrie (peinture, colle) ou dans la cosmétique.

Première culture en mer d'algues 100% françaises en Bretagne
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.

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Message par christophe b » 13 sept. 2006, 14:13

Bonjour a tous, je viens de découvrir ce forum et je suis très heureux que je ne suis pas le seul à me préoccuper de la fin du pétrole! :-D :-D :-D
Je tiens malgré tous à réagir a ce sujet de la culture d'algue énérgétique!
Venant de lire les 8 page du topic, je suis un peu perplexe quand a la conclusion de non viabilite de ce type de projet vers la 3° page!
Certain on dis que ce n'étais pas viable, que ca pollurais et qu'il fallait absolument travailler avec des "monstre transgénétique"!
Personnelement voila mon avis sur la question (avis qui n'engage que moi, toutefois j'aimerais savoir si d'autre pense comme moi)
Premierement, le biocarburant diesel actuel (a base de colza ou tournesol) ne produit que environs 1000 litre d'huile une fois que l'on a enlever toutes l'énérgie necessaire au process! Ma conclusion est la suivante : si on a la possibilter de réaliser une culture qui permette d'augmenter ce rendement, pourquoi pas!
Certain dise que la culture d'algue vas demander des moyen énérgétique enorme, je pense que ca coute moins cher énérgétiquement parlant de remuer de l'eau avec un moteur éléctrique qui peus être en plus alimenter par un panneau photovoltaique, que de faire rouller un tracteur dans un champs!
En ce qui concerne la contamination de la culture de "bonne algue" par d'autre algue, je voudrais signaler que il existe des espèce d'algue vivant dans des millieu extrème (salinité, température) qui possède peut-être également des concentration en lipide interessante (Dame nature a été très généreuse avec nous!!!) qui pourrais être utiliser, ces conditions extrème empéchant pour une grande part la multiplication d'algue "normal" présent dans l'écosysteme. Il y aurais donc un risque limité de contamination!
Toutefois en cas de contamination on peus tjs vider le bassin le désinfecter et le réessemencer avec une culture d'algue pur provenant d'un labo (en agriculture il faut utiliser des pesticides qui sont toxique).
Ayant pour ma part fait des essais de culture d'algue indigène dans ma piscine "non utiliser" (je suis aquariophile et je produit des daphnie dans cette piscine). je peus vous dire que en quelque jour (2-3 jour) ces petite ce dévéloppe extrèment vite! (faite l'expérience vous mêmes prener une basine d'eau claire provenant d'un millieu naturel, ajouter un peu d'engrais pour geranium, et vous aller voir que l'eau deviens couleur soupe au cerfeuil en quelque jour) :-D
Donc, au bout de 2-3 jour on récupererais une production normal, ce qui n'est pas énorme vis a vis du risque limitée de contamination!
En ce qui concerne la colonisation des bassin par des insecte, ou autre qui bouferais les algues : Il suffirait de couvrir les bassin de moustiquaire (de plus dans le cas de culture dans le désert je suis pas sur qu'il y ai bcp d'insecte algophage) ou de passer régulierement un filet dans les bassin pour éliminer tous ca!
De plus je tiens à rappeler qu'il existe des algue qui vive dans des condition extrème ne permettant pas le développement d'une autre forme de vie que l'on pourrait qualifier de classique!
En ce qui concerne les calculs de superficie nécessaire pour remplacer entierement la consomation de pétrole : Je crois que mêmes si ca ne remplace pas , ce sera déja ca de moins de pétrole consommer, de plus il faut essayer avant de tirer des conclusions que ca ne fonctionne pas!
C'est petit a petit que l'on pourras développer des surface de culture de plus en plus grande en prennant en compte les inconvénient et avantage des experience passé a plus petit échelle!
En ce qui concerne la pollution par le sel des nappes aquifère : je pense que le sol du désert ne permet pas de garder de l'eau en surface, il est trop perméable! Il faudrais donc utilser des film plastique, qui par leur nature sont imperméable, et ca ne représenterais pas un budget exceptionnel quand on vois le prix des baches pour étangs.......
Voila qui régle le problème!
En ce qui concerne les conclusion des labo (financer par des groupe pétrolier!!!!!!) je ne suis pas sur qu'il faille en tenir compte!
Je suis actuellemnt en train de lire avec un grand intérêt le dossier complet du rapport des ricain qui on travailler la dessus jusqu'en 1996 (c'est étonnant qu'un pays gèrer par des personnes inteligentes responsables et qui s'inquiete temps du problème du réchauffement planétaire et qui n'on en plus aucune part dans le pétrole arrête ce type de programe qui parraisait prometteur (peut-être trop prometteur))
De plus leur conclusion de prix de reviens étais avant le début de crise pétroliere que nous connaisons actuellement, je suis pas sur que leur conclusion aurait été les mêmes avec le prix actuel du baryl !
de plus leur conclusion on peut-être été faite avec une certaine pression politique (qui sont totalement désinterêsser finacierement de l'augmentation du prix du pétrole ........)
Je pense que la conclusion générale de mon plaidoyer est qu'il faut nous mêmes essayer a petite échelle de maniere local, ensuite passer à moyenne echelle avec peut-être certain appuis politique et ensuite passer à l'internationnal avec de gros moyen afin de mettre la branler à tous ces pollueur pétrolier!
Je ne suis pas sur que nos gouvernement soit contre, mêmes si ils perdent des taxes, il les récupère sur la diminution de la production de CO2! eh oui pour une fois il ont été malin et on signer les accord de kioto, merci messieurs les politiciens (en Belgique nous avons le système des certificat vert) pour vous préoccuper UN PEU de l'avenir de notre planète!
PS : Personellement j'aimerais mettre en place (en Belgique) un projet d'énergie verte (actuellement basée sur le colza) qui pourrais ensuite évoluer vers un sytème algue!
Voila!

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Message par bastien300 » 14 sept. 2006, 13:16

Tout à fait d'accord avec toi Christoph b !

Enterrer une idée avant même d'avoir tenté de la réaliser me parait être une grosse erreur et même si les algues ne remplaceront jamais le pétrole, elles pourront (si on mettait en place une production à grande échelle) permettrent de diminuer peut-être notablement les troubles liés au peak oil.

Il n'existe pas de solution à la substition du pétrole, mais en multipliant les solutions partielles (algues, canne à sucre, maïs, BTL, GTL, CTL...) on arrive à se rapprocher d'une véritable solution! De ce point de vue, critiquer chacune de ces méthodes en affirmant qu'elles ne sont pas une solution n'est pas très constructif à mon sens.

Le problème des algues restent les gros investissements qu'il sera nécessaire de mettre en place (ça ne pousse pas dans un champs !). Je pense qu'il faudrait étudier la construction de bassins "low cost" et également imaginer une moyen entièrement automatisé de récolter les algues.
christophe b a écrit :PS : Personellement j'aimerais mettre en place (en Belgique) un projet d'énergie verte (actuellement basée sur le colza) qui pourrais ensuite évoluer vers un sytème algue!
Voila!
Tu travailles dans quel milieu, si ce n'est pas indiscret ?
Alors pas de doute, côté fringues, sans pétrole, difficile d’avoir le style !

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Message par cosoli » 12 oct. 2006, 00:04

L'espagne va construire une usine de production d'huile a base d'algue.

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Message par Schlumpf » 13 oct. 2006, 23:01

un p'tit lien cosoli siouplait ?
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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