Simplement pour féliciter Roland dont j'ai apprécié les interventions.
Notamment :
En effet, on a tendance à mettre la charrue avant les boeufs ! On ne cherche pas d'abord à changer nos sources d'énergie, ce qui est essentiel, ce qui doit passer en premier c'est la maîtrise de l'énergie (anti-gaspillage et optimisations).Roland a écrit :[...] envisager l'utilisation des biocarburants : faire tourner les services essentiels d'une société très économe en énergie.
Sinon c'est comme vouloir remplir d'eau un seau percé !
Merci de préciser cela. Tout ce qui est différent de nous ne mérite pas notre désintérêt. De la même façon qu'il n'existe pas de mauvaises herbes ou d'animaux nuisibles, il n'existe pas de biotope qui mérite soit notre désintérêt soit notre intervention. Ce sont ces réactions là qui ont fait disparaître en France les marais, pourtant très riches.Roland a écrit :Aucun désert n'est mort
Autre chose qui me choque : la production de masse.
Même pour les biocarburants, on se jette dans le même plan foireux que pour le pétrole : produire toujours plus !
Malheureusement, ce concept est stupide même si les économistes y croient beaucoup.
La vie terrestre n'est qu'homéostasie, c'est-à-dire équilibre mais équilibre dynamique. À chaque fois que l'on met un poids à gauche, il faut mettre un autre poids à droite sur la balance pour que la machine ne s'enraye pas.
Toute production de masse est un déséquilibre trop fort pour maintenir l'homéostasie.
L'humanité ne sera viable sur Terre qu'en prenant conscience de ce principe et en appliquant l'adage indien : "il faut passer dans la vie comme l'oiseau dans la forêt, sans laisser de traces".
Cela demande beaucoup plus d'humilité que nos sociétés civilisées en possèdent.
