FNSEA-biocarburants : manger ou conduire ?
Par Elisabeth Studer le 20 mars 2006 |
Le 60ème congrès de la FNSEA, principal syndicat agricole français qui se tiendra du 21 au 23 mars à Metz traitera en priorité des productions agricoles non-alimentaires, dont les biocarburants. Le Premier ministre Dominique de Villepin devrait clôturer le congrès le 23 mars, au lendemain d'une intervention du ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, a précisé le président de la FNSEA, Jean-Michel Le Métayer.
Le rapport d'orientation de la FNSEA, met en avant toutes les potentialités de l'agriculture en dehors de sa fonction première, l'alimentation. Le vaste débat ne fait que commencer ...
1 – Biocarburants : un nouveau potentiel pour l'agriculture
Ces nouvelles potentialités de l'agriculture dans le domaine des productions non-alimentaires vont du tourisme aux biocarburants, en passant par les fibres naturelles comme le lin ou le chanvre. Selon la FNSEA, elles ouvrent pour les agriculteurs des perspectives de nouveaux marchés, à un moment où, dans beaucoup de filières on s'interroge sur le revenu, et sur les conséquences d'une ouverture possible, à nouveau, des marchés agricoles alimentaires européens, discutée au sein de l'OMC .
Pour autant, les agriculteurs ne doivent pas être "réduits au seul rang de producteurs de matières premières", et attendent des "valorisations" en terme de revenus, a ajouté le président de la Fédération des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP), utilisés pour fabriquer le biocarburant diester, mélangé au diesel.
La FNSEA ne lâche rien de ses ambitions en matière alimentaire, mais considère qu'on peut faire aussi dans le domaine du non-alimentaire, et met en garde le gouvernement contre d'éventuelles importations de biocarburants.
Les congressistes traiteront également des négociations agricoles à l'OMC lors des tables-rondes du 23 mars. Le projet de loi sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), examiné la même semaine par le Sénat sera également l'objet de toutes les attentions.
2 – Les Biocarburants empiètent sur l'alimentaire au delà de 800.000 t
La production de biocarburants en France empièterait sur la production destinée au secteur alimentaire au-delà de 800.000 tonnes, a estimé début mars Christian Balmes, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP). "Au-delà de ce seuil, il faut soit importer soit puiser dans le domaine alimentaire", a-t-il averti.
Deux types de biocarburants sont produits en France : les éthanols, dérivés du blé,de la betterave, et du maïs connus sous le nom de "bioessence", et les biodiesels, fabriqués à partir de cultures oléagineuses (colza et tournesol) et commercialisés sous l'appellation "diester".
L'UFIP a néanmoins réaffirmé son engagement à faire progresser le développement des biocarburants en France, en annonçant la mise à disposition d'une "essence à éthanol" à hauteur de 5%. Le gouvernement français et les professionnels des secteurs pétroliers, agricole et automobile ont adopté en novembre 2005 quinze mesures destinées à atteindre l'objectif de 5,75% d'incorporation dans les carburants en 2008.
En 2005, 500.000 tonnes de biocarburants (400.000 de biodiesel, 100.000 d'éthanol) ont été incorporées sur un total des 40 millions de tonnes de carburants consommés. Les objectifs affichés pour 2008 amèneraient le total des biocarburants à 3 millions de tonnes, dont 2,2 millions de biodiesel.
Agrocarburants
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Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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Les constructeurs d'automobiles allemands sont favorables à une augmentation de la part des biocarburants en Allemagne, à 10 % (contre 2 % actuellement), soit près du double de l'objectif fixé par l'Union européenne (5,75 % en 2010). Bernd Gottschalk, président du VDA (Association des constructeurs), s'est engagé à faciliter le processus.
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GB : 50 % de CO2 en moins avec l'E85
La première station distribuant de l'E85 (85 % éthanol/15 % essence) vient d'ouvrir au Royaume-Uni.
Et ce n'est pas la station d'une compagnie pétrolière, c'est la station d'un hypermarché. Coup pied aux fesses des pétroliers : s'ils ne sont pas capables de s'associer avec des agriculteurs pour proposer des biocarburants à leurs clients, ils se feront doubler par les hypermarchés ! Mais c'est au Royaume-Uni que les choses sont ainsi, en France, la situation est plus verrouillée, même si elle évolue... En attendant cependant, le Royaume-Uni donne l'exemple, grâce à la chaine d'hypermarchés Morrisons, qui a ouvert mercredi la première station d'E85 d'Europe hors Suède, sur Albion Way, à Norwich. Cet exemple va vite faire des petits, puisque 4 autres stations vont ouvrir très rapidement dans l'Est de l'Angleterre, et qu'un peu plus tard, 5 autres sites ouvriront dans le Sud-Ouest de l'Angleterre. Voilà pour le court terme, le moyen terme étant aussi très prometteur puisque le groupe Morrisons possède 274 stations d'essence...
Au jour du lancement, le prix de l'essence sans plomb était de 86.9 pence le litre, tandis que le litre d'E85 était à 84,9 pence, ce qui met le biocarburant moins cher que le carburant pétrolier. Bravo ! On a vraiment envie de devenir écologiste comme cela, car l'intérêt principal est évidemment la réduction des gazs à effet de serre (CO2). La réduction promise par l'E85 est habituellement donné pour 70 %, mais dans cette opération réalisée en partenariat avec Saab, qui lance ce même jour son modèle Biopower en Angleterre, le constructeur suédois annonce plus prudemment une réduction de 50/70 % selon le style de conduite. Parce que c'est très fun de rouler dans une Saab 9/5 Biopower Turbo E85. Le moteur est en effet équipé d'un système de détection de la qualité du carburant (c'est tout automatique, le conducteur n'a rien à faire, la gestion moteur s'accorde avec la proportion d'E85 dans le réservoir, de 0 à 100 %), et profitant de l'indice d'octane supérieur de ce carburant, le moteur fournit 20 % de puissance en plus avec l'E85 (et 16 % de couple en plus). Voilà un carburant alternatif aux vertus alléchantes !
Mais comme on dit dans le commerce : « dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde ». Et c'est vrai que les moyens de production d'E85 sont aujourd'hui très limités. Mais qu'importe. C'est comme les Prius que Toyota n'arrivait pas à produire en quantité suffisante. Qu'on produise et qu'on vende tout l'E85 possible, c'est toujours cela de gagné. Cela fera quelques dizaines de tonnes de CO2 qui ne seront pas emises, puisque absorbées par les plantes lors de leur croissance. Il vaut mieux un petit progrès que pas de progrès du tout. Et que cela serve d'exemple pour qu'on développe ensuite les biocarburants avec plus de moyens.
source : moteur nature
La première station distribuant de l'E85 (85 % éthanol/15 % essence) vient d'ouvrir au Royaume-Uni.
Et ce n'est pas la station d'une compagnie pétrolière, c'est la station d'un hypermarché. Coup pied aux fesses des pétroliers : s'ils ne sont pas capables de s'associer avec des agriculteurs pour proposer des biocarburants à leurs clients, ils se feront doubler par les hypermarchés ! Mais c'est au Royaume-Uni que les choses sont ainsi, en France, la situation est plus verrouillée, même si elle évolue... En attendant cependant, le Royaume-Uni donne l'exemple, grâce à la chaine d'hypermarchés Morrisons, qui a ouvert mercredi la première station d'E85 d'Europe hors Suède, sur Albion Way, à Norwich. Cet exemple va vite faire des petits, puisque 4 autres stations vont ouvrir très rapidement dans l'Est de l'Angleterre, et qu'un peu plus tard, 5 autres sites ouvriront dans le Sud-Ouest de l'Angleterre. Voilà pour le court terme, le moyen terme étant aussi très prometteur puisque le groupe Morrisons possède 274 stations d'essence...
Au jour du lancement, le prix de l'essence sans plomb était de 86.9 pence le litre, tandis que le litre d'E85 était à 84,9 pence, ce qui met le biocarburant moins cher que le carburant pétrolier. Bravo ! On a vraiment envie de devenir écologiste comme cela, car l'intérêt principal est évidemment la réduction des gazs à effet de serre (CO2). La réduction promise par l'E85 est habituellement donné pour 70 %, mais dans cette opération réalisée en partenariat avec Saab, qui lance ce même jour son modèle Biopower en Angleterre, le constructeur suédois annonce plus prudemment une réduction de 50/70 % selon le style de conduite. Parce que c'est très fun de rouler dans une Saab 9/5 Biopower Turbo E85. Le moteur est en effet équipé d'un système de détection de la qualité du carburant (c'est tout automatique, le conducteur n'a rien à faire, la gestion moteur s'accorde avec la proportion d'E85 dans le réservoir, de 0 à 100 %), et profitant de l'indice d'octane supérieur de ce carburant, le moteur fournit 20 % de puissance en plus avec l'E85 (et 16 % de couple en plus). Voilà un carburant alternatif aux vertus alléchantes !
Mais comme on dit dans le commerce : « dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde ». Et c'est vrai que les moyens de production d'E85 sont aujourd'hui très limités. Mais qu'importe. C'est comme les Prius que Toyota n'arrivait pas à produire en quantité suffisante. Qu'on produise et qu'on vende tout l'E85 possible, c'est toujours cela de gagné. Cela fera quelques dizaines de tonnes de CO2 qui ne seront pas emises, puisque absorbées par les plantes lors de leur croissance. Il vaut mieux un petit progrès que pas de progrès du tout. Et que cela serve d'exemple pour qu'on développe ensuite les biocarburants avec plus de moyens.
source : moteur nature
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Plutot que de poster 2 fois la même infos, tu pourrais lire un peu plus haut, il est écrit que les bio-carburants utilisent trop de surfaces, qu'il n'y en a pas assez en France ou ailleurs pour à la fois nourrir les gens, et rouler en voiture.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)
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de 30% seulement, et on oublie toutes les pollutions engendrés par l'agriculture intensive, 1 point de captage sur deux d'eau potable contient des résidus agricoles, nitrates et traitements phyto-sanitaires.
On est obligés d'abandonner certains ou de les mélanger avec de l'eau plus propre pour passer les normes de potabilité.
L'hybride diesel ne commencera au mieux qu'en 2010, et le remplacement du parc prendra 10 ans. d'ici là .....
On est obligés d'abandonner certains ou de les mélanger avec de l'eau plus propre pour passer les normes de potabilité.
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Si cette affirmation est vraie dés qu'on va dépasser 800000 tonnes de biocarburant (pour la France), comment va t'on décider quelle part (en surface agricole) il est raisonable de consacrer au biocarburants ?greenchris a écrit :Plutot que de poster 2 fois la même infos, tu pourrais lire un peu plus haut, il est écrit que les bio-carburants utilisent trop de surfaces, qu'il n'y en a pas assez en France ou ailleurs pour à la fois nourrir les gens, et rouler en voiture.
Est ce le marché ?
Est ce une autorité de l'état ?
Est la population à travers des pétitions ?
Car si on fait du biocarburant au détriment des surface agricole alimentaire, on a toujours la possibilité d'importer des aliments. Mais de ce fait on rend le pays plus dépendant de l' étranger. Les libéraux vont dire "no problem" , mais les autres ils vont dire quoi ?
Et si on décide de plafonner les surfaces agricoles en France pour le biocarburants, que va t il se passer ? Et bien on risque d'en acheter par exemple au Brésil, et la on risque de "participer" au desastre écologique dans ce pays !

Ca promet un beau débat de société et des combats entre lobbies vis à vis du gouvernement !
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A court terme je pense que c'est l'UE à travers la PAC qui fixe la limite, les biocarburants étant produits sur les jachères industrielles.energy_isere a écrit :Si cette affirmation est vraie dés qu'on va dépasser 800000 tonnes de biocarburant (pour la France), comment va t'on décider quelle part (en surface agricole) il est raisonable de consacrer au biocarburants ?
Est ce le marché ?
Est ce une autorité de l'état ?
Est la population à travers des pétitions ?
A plus long terme, le taux de jachère peut être modulé en fonction des marchés.
La concurrence entre surfaces alimentaires /industrielles sera peut être dépassée si on arrive un jour à produire des biocarburants à partir de la cellulose ou de la lignine :
grain => alimentaire
paille et résidus de récolte => biocarburant
Mais il faudra alors être vigilant sur la fertilité des sols (exportation de toute la matière organique), par exemple intercaler des cultures régénératrices (engrais verts).
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004
- GillesH38
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Indépendamment de toute autre considération, avez-vous déjà vu une comparaison du rendement énergétique de culture de biocarburants par rapport à un élevage d'animaux de traits sur la même surface? je ne sais pas combien il faut pour nourrir un cheval ou des boeufs, mais ça doit se trouver.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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- Brut lourd
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- Localisation : 79 - campagne Deux-Sèvres
Entre un boeuf par hectare (extensif) et 2 boeufs (intensif).
Pour les chevaux je connais moins mais l'ordre de grandeur doit être semblable.
Tu veux comparer l'énergie mécanique permise par les biocarburants vs animaux de trait ?
Pour les chevaux je connais moins mais l'ordre de grandeur doit être semblable.
Tu veux comparer l'énergie mécanique permise par les biocarburants vs animaux de trait ?
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004
- GillesH38
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oui c'est exactement ça. Parce que finalement, les agriculteurs par exemple prendront ce qui est le moins cher, je suppose !Fish2 a écrit :Entre un boeuf par hectare (extensif) et 2 boeufs (intensif).
Pour les chevaux je connais moins mais l'ordre de grandeur doit être semblable.
Tu veux comparer l'énergie mécanique permise par les biocarburants vs animaux de trait ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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En théorie, oui. Mais il me semble qu'il faut sortir du shéma que nous connaissons aujiourd'hui pour faire ce genre de calcul : un ou deux agriculteurs pour nourrir cent personnes... avec un tracteur, plein de pétrole et de grosses machines... çà peut marcher.
Si on envisage de passer à la traction animale, il faut, pour faire un équivalent, 50 paysans pour cent personnes, avec 50 ou 100 boeufs... et s'il n'y a pas de boeufs, ce qui risque d'être le cas, çà va faire 100 paysans pour nourrir 100 personnes...
Bon, c'est un calcul "à vue de nez"...
ceci pour le cas où nous n'aurions "involontairement" plus le choix...
Si on envisage de passer à la traction animale, il faut, pour faire un équivalent, 50 paysans pour cent personnes, avec 50 ou 100 boeufs... et s'il n'y a pas de boeufs, ce qui risque d'être le cas, çà va faire 100 paysans pour nourrir 100 personnes...
Bon, c'est un calcul "à vue de nez"...

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Sachant aussi qu'il est plus facile - et moins énergivoire - de transporter une citerne de biocarburant que des tombereaux de fourrage !
Méfiez-vous des biais cognitifs
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Et si les biocarburants étaient en réalité un véritable cauchemard, une boîte de Pandorre ?
The most destructive crop on earth is no solution to the energy crisis
By promoting biodiesel as a substitute, we have missed the fact that it is worse than the fossil-fuel burning it replaces
George Monbiot
Tuesday December 6, 2005
The Guardian
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