Pile À Combustible ?Blackdress a écrit :Et la PAC, cela ne te dit rien ?

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La TribuneL'éthanol au coeur de la nouvelle rencontre entre Bush et Lula, à Camp David cette fois
Ils ne se quittent plus. Trois semaines après s'être rencontrés au Brésil pour y parler commerce et éthanol, le président américain George W. Bush et son homologue Luiz Inacio Lula da Silva se retrouvent samedi aux Etats-Unis.
C'est la première fois que Bush fait à un dirigeant latino-américain les honneurs de la etraite présidentielle de Camp David.
Lula espère y faire avancer le dossier de l'alliance américano-brésilienne en matière de biocarburants, et progrsser si possible les négociations commerciales bloquées du round de Doha de l'OMC (Organisation mondiale du commerce).
Le 9 mars, au Brésil, les deux hommes avaient signé un mémorandum d'accord sur la promotion internationale du commerce de l'éthanol, ce biocarburant dont ils sont les deux plus gros producteurs. Ils deviraent annoncer les bénéficiaires de plusieurs programmes pilote parmi des pays d'Amérique centrale et des Caraïbes.
Malgré cette entente, Lula a réaffirmé qu'il fallait que les Etats-Unis abandonnent leurs droits de douane sur l'éthanol brésilien.
Biocarburants : les gagnants et les perdants d'une "nouvelle économie"
LE MONDE ECONOMIE / 02.04.07
Le 26 mars, le président Bush a reçu les dirigeants des trois principaux constructeurs automobiles américains - General Motors, Ford et Chrysler - afin de coordonner l'objectif fixé par son administration en janvier (réduire de 20 % la consommation d'essence du pays) avec les projets des industriels. Ceux-ci se sont engagés à rendre d'ici à 2012 la moitié de leurs nouvelles automobiles aptes à rouler au biocarburant, ou avec un mélange intégrant 85 % d'éthanol. Les Etats-Unis connaissent aujourd'hui une véritable ruée sur ce produit : alors que l'on comptait 54 distilleries en 2000, 107 étaient, au 1er décembre 2006, en fonctionnement et 57 autres en construction ou en extension.
Après que, le 15 février, la Commission de Bruxelles a fixé pour l'Union européenne (UE) un objectif de 10 % de consommation de carburant issu de la biomasse pour 2020, les perspectives sont tout aussi intéressantes en Europe pour la filière biodiesel. Les biocarburants présentent un triple avantage, explique Philippe Tillous-Borde, directeur général de Sofiproteol, acteur majeur de la filière biodiesel française : ils émettent moins de CO2 que l'essence et le gasoil ; ils limitent la dépendance énergétique vis-à-vis des pays producteurs de pétrole, politiquement incertains ; ils constituent un nouveau débouché pour les agriculteurs.
"LE POIDS DES LOBBIES"
La multiplication, de cinq à sept fois selon les scénarios de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), de la production mondiale de "carburants verts" attendue d'ici à 2030, devrait bouleverser l'économie des productions et des échanges agricoles et énergétiques mondiaux dans les dix à quinze prochaines années. La cartographie de cette "nouvelle économie agricole", pour reprendre l'expression de l'agronome Michel Griffon, est loin d'être fixée. La compétitivité de chaque filière (maïs, canne à sucre, colza etc.) et donc de chaque région du monde dépend à la fois de son rendement énergétique - qui doit être supérieur à l'énergie consommée pour produire, transporter, etc. -, de ses coûts de production, de la capacité de ses acteurs à profiter - ou à se protéger - de la concurrence mondiale et du prix du pétrole. Des récentes études de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont montré que la plupart des biocarburants existants ne sont compétitifs, sans subventions, qu'au-delà de 80 dollars le baril de pétrole. Distilleurs et agriculteurs proposent d'autres calculs. "En la matière, le poids des lobbies est tel qu'il est quasi impossible d'obtenir des données fiables", note avec amertume un chercheur. L'INRA, pour ne pas froisser sa tutelle, le ministère de l'agriculture, a ainsi renoncé à communiquer publiquement sur ces sujets.
Une étude de la Federal Reserve Bank of Kansas City, l'une des douze composantes de la Fed, la banque centrale américaine, met aussi en garde contre l'espoir démesuré des "farmers" du Middle-West. Au fur et à mesure que les distilleries grandissent et se multiplient, les investissements deviennent si lourds que leur propriété passe des mains des coopératives (100 % de la production en 1999) à celles des compagnies pétrolières, jusqu'à ne détenir que 10 % de la production en 2006. Les agriculteurs, même regroupés, ne sont pas non plus en mesure de supporter les fortes variations des cours de l'éthanol, liés à ceux du pétrole. La concentration de la production dans les zones agricoles pose aussi des problèmes de transport : l'éthanol ne passe pas dans les oléoducs, il faut l'acheminer par rail et par route jusqu'aux raffineries de pétrole.
Celles-ci étant situées dans les ports, près des terminaux pétroliers, les majors du pétrole peuvent être tentées d'importer l'éthanol des pays du Sud, dont l'agriculture est plus compétitive. "Toute la question est de savoir comment va se répartir la rente des biocarburants", observe au final Vincent Gitz, chercheur au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired).
Le commerce de l'éthanol - plus facilement transportable que le biodiesel - est déjà un enjeu des négociations commerciales internationales : les Etats-Unis, l'UE, le Brésil, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud ont ouvert, le 2 mars, des discussions sur ce sujet dans le cadre des Nations unies. "Il y a un énorme non-dit dans tout cela, remarque Michel Colombier, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), on nous affirme qu'il y a adéquation entre la politique énergétique et la politique agricole, alors que la préoccupation énergétique pousserait à importer massivement, et que la politique agricole consiste à protéger notre agriculture de la concurrence mondiale sur ces nouveaux débouchés." Avant de se ruer sur les biocarburants de première génération, aux rendements et à la compétitivité incertains, ne faudrait-il pas s'interroger sur le choix des filières à développer, et sur le rythme de leur croissance ? Mais pour M. Tillous-Borde, "on en est encore au b.a.-ba pour la deuxième génération, il reste à franchir d'énormes seuils technologiques : rien ne se passera avant au moins dix ans. Et l'on ne peut pas attendre".
Antoine Reverchon
http://biopact.com/2007/04/malaysian-co ... oduce.htmlMalaysian company thinks it can produce 6.48 billion liters of ethanol from Nipah
Fresh news about that 'mysterious' energy crop called Nypa fruticans (also known as 'nipah' or 'mangrove palm'): Pioneer Bio Industries Corp Sdn Bhd (PBIC) claims it will be able to produce a startling 6.48 billion litres (1.7 billion gallons) of nipah palm ethanol per year when its planned refineries in Malaysia's North-Western Perak State begin operations in 2009. This amount is roughly equal to 780,000 barrels of oil equivalent per day.
Earlier, the same company had announced a far lower projected output of around 1 billion liters (previous post and here).
At the Biopact we understand the potential of nipah, a very robust palm that thrives in most tropical mangrove systems, because we are cooperating with a small NGO in Nigeria, where the plant has invaded vast tracts of the Niger Delta. The aim of the small project is to alleviate the rampant poverty that plagues the mangrove communities, by building a 'cottage' ethanol industry around the palm and to link it up with larger production facilities (earlier post).
Ethanol can be obtained from fermenting the sugar-rich sap that can be tapped continuously from the trees' inflorescence. Nipah has a very high sugar-rich sap yield. According to one study (earlier post), the palm can produce 6,480-15,600 liters of ethanol per hectare, compared to 3,350-6,700 liters/hectare from sugarcane. Others go so far as to estimate potential ethanol yields to be as high as 20,000 liters once plantation management is optimised. However, the tapping technique is labor-intensive and it remains a question whether production can be scaled up that easily.
http://www.boursorama.com/conseils/deta ... ws=4092827En effet, le bilan énergétique de l'éthanol est des plus ambigus : si l'on en croit les experts du Congrès américain, il fournirait légèrement plus d'énergie qu'il n'en faut pour le produire ; mais nombre d'experts sont moins optimistes : selon une récente étude de l'université de Berkeley, l'énergie – totale – requise pour produire un litre d'éthanol (production d'engrais, consommation des engins agricoles, transport du maïs vers les distilleries, processus de distillation, acheminement - routier ou ferroviaire - du biocarburant vers les stations-service), est supérieure de 29 % à celle qu'il permet d'obtenir..
http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/6563255.stm
Ethanol cars may not be healthier
A computer model set up to simulate air quality in 2020 found that in some areas ozone levels would increase if all cars were run on bioethanol.Deaths from respiratory problems and asthma attacks would increase with such levels, the researchers reported in Environmental Science and Technology. The EU has agreed that biofuels should be used in 10% of transport by 2020.
Mark Jacobson, an atmospheric scientist at Stanford University in California, used a computer model which took into account factors such as temperatures, sunlight, clouds and rain to simulate air quality in 2020 for two different scenarios.In one simulation all vehicles were fuelled by petrol and in the other all vehicles were fuelled by E85 - a mix of 85% ethanol and 15% petrol.
The question is, if we're not getting any health benefits, then why continue to promote ethanol and other biofuels
Mark Jacobson
If all cars were run on E85, he found that in some parts of the US there were significant increases in ozone - a pollutant with harmful effects on the human respiratory system - compared with petrol cars.
n the study, the increase in smog translated to an extra 200 deaths per year in the whole of the US, with 120 occurring in Los Angeles alone.
ncreases in ozone in some areas of the US would be offset by decreases in other areas but overall there would be 770 additional visits to accident and emergency and 990 additional hospitalisations for asthma and other respiratory problems, the results showed. Although ethanol was found to reduce levels of two atmospheric carcinogens, levels of others increased so associated cancers would be the same as with pollution caused by petrol fumes, the study showed.
Damage
"We found that using E85 will cause at least as much health damage as gasoline, which already causes about 10,000 premature deaths annually from ozone and particulate matter," said Jacobson. "The question is, if we're not getting any health benefits, then why continue to promote ethanol and other biofuels." He added: "By comparison, converting all vehicles to battery-electric, where the electricity is from wind energy would eliminate 10,000 air pollution deaths per year and 98% of carbon emissions from vehicles." In principle, biofuels - ethanol and diesel, made from crops including corn, sugarcane and rapeseed - are a way of reducing greenhouse gas emissions compared to conventional transport fuels. Although they produce carbon dioxide, growing the plants absorbs a comparable amount of the gas from the atmosphere. A government report said that biofuels could reduce emissions by 50-60% compared to fossil fuels. Stuart Shales, senior lecturer in environmental biotechnology at the University of the West England, said there were companies in the UK producing biofuel but that the UK was lagging behind other countries. He added that it would not be feasible for all cars to run on ethanol because too much land would be needed to grow the crops.
"What people are looking at are second generation fuels which will be produced from whole biomass, like wood, which can be broken down to fermentable sugars."
"This is the first time I've seen any research about ozone.
"The question I would ask is, has there been any respiratory problems in Brazil where ethanol has been used since the early 1970s."
EnerzineLe Canada injecte 131ME dans la filière biocarburants
Le Canada investira 200 millions $ (131 millions d'euros) dans la production d'éthanol à base de maïs.
Au cours des quatres prochaines années, la ville d'Ottawa (la capitale du Canada) va aider les fermes agricoles à construire ou à agrandir des usines de production de biocarburants.
Le programme officiel qui a pour nom : "Initiative pour un investissement écoagricole dans les biocarburants" doit permettre la construction un certain nombre d’usines spécialisées (chiffre non précisé).
En contrepartie, une participation financière minimale de 5 % sera exigée de la part des agriculteurs.