D'après ce calcul, les biocarburants ne représentent actuellement que 10% de la consommation de pétrole au Brésil. En termes de carburants, l'éthanol ne doit donc pas représenter beaucoup plus de 25 ou 30% du total (ne pas oublier que l'apport énergétique d'un litre de bioéthanol est les deux- tiers de celui de l'essence et à peine plus de la moitié de celui du diésel).GillesH38 a écrit : Il y a une discussion assez longue (et tout en anglais) sur les biocarburants sur Oildrum. Ca commence par un exposé très long d'un type qui travaille dessus, suivi d'une discussion passionnée. J'ai pas tout lu en détail mais dans l'exposé initial, le type parait confiant dans les possibilités d'assurer l'essentiel des besoins en carburant des US par l'éthanol cellulosique (à base de déchets végétaux ou d'herbe native comme la switch grass). Les réactions sont assez sceptiques, mais bon le post est tellement long qu'il est difficile de se faire une idée.
Au milieu, une petite escarmouche sur la signification du "rendement énergétique" des biocarburants par rapport à l'essence qui ressemble furieusement à celle qu'on a eu ici, apparemment c'est assez confus même chez les spécialistes !
sans me prononcer définitivement, je constate simplement que là où l'éthanol est le plus développé, c'est à dire au Brésil, il couvre certes 50 % des besoins du pays en carburant, mais ils doivent en dépenser environ 10 fois moins par habitant qu'aux US...
http://www.financialsense.com/fsu/edito ... /0623.html
De façon générale, le blog de R. Rapier est un excellent point de départ pour mieux comprendre les enjeux des biocarburants :
http://i-r-squared.blogspot.com/
Le débat dont tu parles sur theoildrum est intéressant. Khosla est semble-t-il quelqu'un de très connu aux Etats-unis, un investisseur (co-fondateur de Sun), une sorte de leader d'opinion au moins en Californie. Actuellement il investit dans les biocarburants et milite pour leur adoption. Dans un précédent article ( http://i-r-squared.blogspot.com/2006/07 ... unked.html ), Rapier a relevé de très nombreuses contre-vérités dans ses propos. Dans le débat qui a suivi, Khosla se défend de manière troublante. Il ne nie plus que les biocarburants actuellement massivement développés aux Etats-unis (Ethanol de maïs) ne présentent guère d'intérêt en termes de bilan énergétique et d'économies de gaz à effet de serre. Mais il pense que c'est le passage obligé pour obtenir un jour des biocarburants plus efficaces.