Méthanisation / Biogaz

[energy_isere]

E.ON inaugure son usine de biométhane 10MW en Bavière

Un projet de centrale biogaz développé en partenariat avec Schmack Biogas et E.ON a été officiellement inauguré le 14 juillet dernier.
Cette centrale la plus grande d'Europe et la plus avancée en biométhane est située dans l'arrondissement de Schwandorf en Bavière (Allemagne). L'installation possède une sortie nominale de production biogaz d'environ 10 mégawatts. Ce dernier est directement injecté dans le réseau de gaz naturel après traitement.

"Utilisé dans une centrale de cogénération, le biométhane produit à Schwandorf pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65 % ", a déclaré le directeur général d'E.ON climat et énergies renouvelables, le Docteur Frank Mastiaux.

Construit par Schmack biogaz en coopération avec E.ON climat et E.ON Bioerdgas, l'usine de production de biométhane a affiné la qualité du gaz naturel, ce qui lui permet d'être injecté dans le réseau. L'usine traite annuellement environ 80 000 tonnes de maïs, d'herbe et autres cultures, suffisant pour produire quelque 16 millions de mètres cubes de biogaz. Les matières végétales proviennent de plus de 100 fermes de la région du Schwandorf.


Ulrich Schmack, le vice-président du conseil d'administration, estime que l'usine de Schwandorf marque le début d'une nouvelle ère de la technologie du biogaz: "Cette usine permet la conversion en biométhane de produits agricoles variés à un rendement de haut niveau."

Enerzine

[energy_isere]

La France pourrait injecter du biogaz dans le réseau de gaz naturel

Energie renouvelable dont on parle le moins en France, le biogaz, ou gaz issu de la dégradation des matières organiques en absence d’oxygène, est actuellement principalement brûlé sans aucune forme de valorisation en France. Pourtant, les possibilités de le valoriser sont multiples. On peut ainsi s’en servir pour produire de l’électricité, de la chaleur, voire un carburant pour les véhicules, ou encore en complément de l’approvisionnement des particuliers en gaz naturel (chauffage des logements, des aliments, etc.) en l’injectant dans le réseau correspondant.

Si la réglementation européenne permet son injection dans les réseaux européens de gaz naturel, elle laisse le soin à chaque état de définir les caractéristiques du biogaz à injecter. En effet, selon son origine, la composition du biogaz varie dans de grandes proportions. Constitué en grande partie de méthane et, dans une moindre part, de gaz carbonique (1), le reste de sa composition tient à la nature des déchets et des procédés d’obtention qui lui sont associés (2). Ainsi, les biogaz contiennent également du sulfure d’hydrogène, de l’oxygène, de l’azote, auxquels il convient d’ajouter une palette de 250 autres composés chimiques (pour une part totale ne dépassant pas 5 %) pouvant être présents selon la source production.

Si au niveau européen l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse injectent d’ores et déjà du biogaz dans leurs réseaux de gaz naturel, en France cela reste interdit notamment pour des questions de santé publique. Aussi, c’est pour lever toute ambiguïté en la matière qu’en septembre 2006 les ministères en charge de la santé, de l’écologie et de l’énergie ont mandaté l’AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement) sur les risques sanitaires pour les usagers, à leur domicile, dus à l’injection de biogaz dans le réseau de distribution de gaz naturel.
Après 2 ans d’évaluation, l’agence vient de rendre son analyse en considérant '… qu’il n’y a pas de risque sanitaire spécifique lié à l’injection dans le réseau de certains types de biogaz épurés'. Par ce verdict, l’agence ouvre la porte, en France, à une valorisation nettement plus importante des biogaz issus des déchets organiques des ménages, de l’agriculture, de la restauration collective ou encore de l’industrie agro-alimentaire. A l’inverse, l’AFSSET, faute de données suffisantes, ne se prononce pas sur les biogaz issus des boues des stations d’épuration et des déchets industriels.

Pascal Farcy

1- A eux deux ces gaz entrent dans la composition du biogaz brut à plus de 50 % (biogaz de décharge) et jusqu’à 90% (biogaz issu d'un digesteur).
2- Les procédés de production du biogaz reposent sur la fermentation de la matière organique en l’absence d’oxygène (méthanisation) en :
- décharge ou en installation de stockage de déchets non dangereux;
- digesteur (dispositif de fermentation) de déchets ménagers, d’effluents agricoles (pailles, tourteaux, pulpes, fanes, déchets de légumes ou de fruits, petit lait, huiles, graisses, excréments, ...), de déchets verts de collectivités (tonte de gazons, ...), de boues de station d'épuration, de déchets industriels (de papeteries, de laiteries, d’abattoirs, ...).

http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=3439

[kercoz]

Un risque important de diverger vers l'utilisation systématique de dechets verts . Notament si une filière a interet financier se branche sur la production de gaz.
La valorisation des filières alimentaires (compost et BRf) doit etre IMPOSEE d'une façon ou d'une autre lorsqu'il est fait usage de materiels sains.

[energy_isere]

Areva: 2 contrats dans les bioénergies pour 30 ME.

(CercleFinance.com) - Le groupe Areva indique qu'il vient de remporter deux contrats pour la construction clés en main de centrales bioénergie en Allemagne et en Belgique, pour un montant global de 30 millions d'euros.

L'électricien Evonik New Energies a confié à Areva la réalisation d'une centrale à biogaz à Kirchwalsede, en Allemagne. 30 000 tonnes de résidus d'origine animale et végétale seront utilisées chaque année dans deux méthaniseurs en série, cuves de fermentation dans lesquelles les matières organiques sont transformées en biogaz à l'issue d'une série de réactions biologiques (méthanisation).

La valorisation du biogaz permettra de produire 1,43 MW d'électricité et simultanément de la chaleur pour alimenter les méthaniseurs et sécher les composés organiques, issus de la méthanisation et servant à produire des engrais. La construction de la centrale sera finalisée en 2010.

Par ailleurs, Intrinergy, société américaine opérant dans les énergies renouvelables, a attribué à un consortium regroupant Areva et KEM, fournisseur danois spécialisé dans la biomasse, la réalisation de deux projets en Belgique.

Le premier porte sur la construction clés en main d'une centrale de cogénération (chaleur et électricité) et, le second, sur la réalisation d'un atelier de fabrication de granulés de bois. La centrale produira près de 4,5 MW d'électricité verte sur le réseau local et environ 8 MW de vapeur réutilisée dans le processus industriel de l'atelier.

[Raminagrobis]

http://www.reuters.com/article/rbssIndu ... 2720081223

SAN FRANCISCO, Dec 23 (Reuters) - PG&E Corp (PCG.N) has agreed to buy gas captured from cow manure and other waste at a facility in Texas as part of the California utility's effort to use more renewable energy.

The plant in Stephenville, Texas, which is not far from a clutch of oil fields to the southwest of Dallas, produces enough "renewable natural gas" to power 15,000 homes, according to plant owner Environmental Power Corp (EPG.O).

But San Francisco-based PG&E has agreed to buy up to 8 billion British thermal units of the gas per day, or enough for 50,000 homes, with much coming from Environmental Power facilities being developed in California's rural Central Valley.

Environmental Power is a small loss-making company that also owns facilities in Wisconsin employing the same technology used at its Texas operation, which cleans the waste-generated gas and turns it into pipeline-quality methane. (Reporting by Braden Reddall; Editing by Marguerita Choy)

8 milliards de BTU / jour ça fait 100 MW thermique (donc de quoi alimenter une centrale électrique de 50 Mw)

Doit y avoir un sacré nombre de vaches ! enfin c'est la somme de plusieurs projets, et celui à Stephenville, TX, n'est qu'un d'eux.

[energy_isere]

Tiens, en lisant l' Usine Nouvelle cette semaine je découvre que Montpellier à une usine de méthanisation à partir de ses déchets ménager.

un coup de Google et :

Inauguration de l'Unité de Méthanisation de Montpellier Agglomération : Amétyst
1 juillet 2008

C'est la plus importante unité de méthanisation de France, construite dans le quartier Garosud, à Montpellier. Baptisé Amétyst, cet équipement a été conçu pour recevoir 2 types de déchets, sur des lignes de traitement distinctes. Sa capacité de traitement est de 170 000 tonnes de déchets résiduels et 33 000 tonnes de biodéchets. Cette unité permettra de traiter les ordures ménagères de près de 500 000 habitants et prend en compte l’évolution démographique du territoire des 20 prochaines années.

LES CHIFFRES CLÉS
203 000 tonnes/an : capacité de traitement totale, soit 170 000 tonnes de déchets résiduels et 33 000 tonnes de biodéchets
60% : taux de valorisation globale des déchets collectés dans l'Agglomération atteint en 2009 grâce à la mise en service de l'unité de méthanisation
24 000 tonnes de composts OMR (ordures ménagères résiduelles) produits/an, utilisées dans certaines cultures et en aménagement
4 000 tonnes de composts biodéchets produits/an, utilisées comme amendement naturel des sols pour l'agriculture
14 400 000 m3 de biogaz produits/an, pour la production d'électricité et de chaleur, soit l'équivalent de 30 000 MWh/an d'électricité
73,3 M€ investis, financés à plus de 85% par Montpellier Agglomération

http://www.montpellier-agglo.com/121492 ... 0897375330

[ticaribou]

pour lille
à partir de 2009, chaque année, 108.600 tonnes de déchets en 34.000 tonnes de compost et 4 millions de mètres cubes de biogaz-carburant, soit l’équivalent de quatre millions de litres de diesel et la consommation annuelle de 100 bus.

http://ecosac.info/spip.php?article111

[energy_isere]

Aprés Lille qui fait tourner des bus au biogaz ( ce post du mois de Sept 2008 http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 88#p139388 ), la ville d' OSLO en NOrvége veut faire du bio méthane pour les bus à partir des boues des stations d' épuration :

Les bus de la ville d'Oslo rouleront au biométhane

http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /57745.htm

Le biométhane, un gaz créé à partir des excréments humains, va bientôt être collectés et utilisés pour alimenter les bus publics à Oslo.

Si tout se passe comme prévu, cette nouvelle forme de carburant, respectueuse de l'environnement, apportera par la même occasion une solution aux problèmes d'élimination des déchets pour la capitale de la Norvège.

Maintenant que la Norvège s'est engagée à devenir neutre en carbone d'ici à 2050, le gouvernement a exploré de nombreuses façons de réduire son empreinte de carbone. L'utilisation de déchets humains est la dernière idée ambitieuse explorée par le Conseil de la Ville d'Oslo, rapporte l'agence de presse EcoWorldly.

La pollution de l'air provenant des véhicules, privés et publics, représente 50% des émissions de CO2 à Oslo, le Conseil de la Ville a donc lancé un programme écologique urbain qui favorise un système de gestion des déchets et l'utilisation de sources d'énergie renouvelables. A partir de septembre 2009, le biométhane provenant des eaux usées des usines norvégiennes sera collecté par les deux stations d'épuration de la ville et converti en un combustible capable d'alimenter 200 bus de la ville d'Oslo.

Selon les dires d'Ole Jakob Johansen, le chef du projet, "Oslo vise à être l'une des capitales les plus respectueuses de l'environnement du monde". Aussi, l'utilisation de biométhane prend tout son sens puisque, non seulement elle évite son gaspillage, mais contribue à améliorer la qualité de l'air, à réduire les émissions de CO2 et donc à se rapprocher d'un bilan carbone neutre.

Les bus de la ville d'Oslo, qui fonctionnent au diesel, nécessitent seulement quelques ajustements mineurs pour que leur moteur puisse utiliser du biométhane. Les citernes seront stockées sur le toit des bus, qui rouleront de façon nettement plus silencieuse qu'à l'heure actuelle.

Enerzine

[energy_isere]

Du potentiel inexploité en France !



source l' Usine Nouvelle Fev 2009.

[Turanil]

Dans cet autre article, les norvégiens vont installer des capteurs dans les égouts pour récupérer le gaz méthane issu de la merde humaine en fermentation.

Buses turn to sewage for clean fuel
23 Mar 2009, 0032 hrs IST, AFP

OSLO: Can the key to “clean” energy be found down in the sewer? That’s the idea in Oslo, where city officials soon plan to introduce buses that run on biofuels extracted from human waste. As of 2010, the new buses are due to start plying the streets of the Norwegian capital. “It’s a win-win situation: It’s carbon neutral, it hardly pollutes the environment, it’s less noisy and its endlessly renewable,” says Ole Jakob Johansen, one of the people in charge of the project at Oslo city hall. The biofuel, which is methane generated by fermenting sludge, will come from the Bekkelaget sewage treatment plant which handles waste from 250,000 city dwellers.

“By going to the bathroom, a person produces the equivalent of eight litres of diesel per year. That may not seem like a lot, but multiplied by 250,000 people, that is enough to operate 80 buses for 100,000 kilometres each,” Johansen says. Compared to diesel, biomethane is a giant green step forward. In addition to being carbon neutral, it emits 78% less nitrogen oxide and 98% fewer fine particles - two causes of respiratory illnesses - and is 92% less noisy.

Even the price is advantageous. All included, the cost of producing biofuel equivalent to one litre of diesel comes to 0.72 euros, while diesel at the pump in Norway currently costs more than 1.0 euro.

[energy_isere]

La Turquie a officiellement inauguré l'un des plus grands sites de gaz de décharge au monde situé à Istanbul.

Le projet de décharge a été développé dans le cadre d’une initiative nationale afin de réduire l’impact environnemental d’un certain nombre de filières de déchets solides tout en produisant de l’énergie électrique.

Situé sur deux sites à Istanbul (Odayeri et Komurcuoda), ces installations sont alimentées par les moteurs à gaz de décharge Jenbacher de GE Energy. Les neuf premières unités de moteurs à gaz ont d’ores et déjà été commandées et doivent être livrées en 2010. Une fois la phase finale achevée, les 23 installations d’une puissance totale d’environ 35 MW produiront suffisamment d’énergie renouvelable pour subvenir aux besoins mensuels d’environ 100 000 foyers moyens à Istanbul.

"GE Energy est ravi de collaborer avec la Turquie dans le cadre de cette importante initiative de développement des énergies renouvelables. En effet, le pays cherche à améliorer son indépendance énergétique et à soutenir les directives de l’UE qui visent à augmenter l’utilisation des sources d’énergie alternative", déclare Mete Maltepe directeur de GE Energy en Turquie.

Le gaz riche en méthane est produit lors de la décomposition progressive des déchets organiques. Ces décharges publiques font partie des plus importantes au monde puisqu’elles éliminent un volume total de 47 millions de tonnes de déchets, comprenant une moyenne d’environ 14 000 tonnes d’ordures ménagères quotidiennes. Afin de prévenir l’évaporation non contrôlée du gaz de décharge qui entrave la remise en culture programmée des sites et d’éviter les odeurs désagréables ou les feux couvants, le gaz est continuellement capté de manière contrôlée au moyen d’un conduit ou d’un système de tuyauterie. A l’aide d’un ventilateur le gaz est aspiré depuis les décharges, puis compressé, séché et introduit dans les moteurs à gaz Jenbacher de GE Energy. Ainsi, les installations de la centrale électrique génèrent une réserve d’électricité renouvelable et contribue, selon l’opérateur du projet, à réduire les émissions annuelles d’environ un million de tonnes d’équivalent CO2 (moyenne sur une période de 22 ans).

En raison de ses avantages environnementaux, ce projet postule aux standards de crédits carbone internationaux qui apporteront un soutien financier à l’opérateur et rendra le projet économiquement attractif.

Enerzine

[energy_isere]

Chartres produira du biogaz à partir de ses eaux usées

(src : Veolia Eau)

La Communauté d'Agglomération de Chartres construit une nouvelle station de traitement des eaux usées. Elle produira du biogaz utilisé en cogénération.

.......

article dans Enerzine : http://www.enerzine.com/12/7849+chartre ... sees+.html

[energy_isere]

l' IFP (Institut Français du Pétrole) à sorti une shynthése sur le sujet :

Synthèse
État des lieux et potentiel du biométhane carburant
Étude ADEME, AFGNV, ATEE Club Biogaz, GDF SUEZ, IFP, MEEDDAT

le pdf de 8 pages : http://www.ifp.fr/content/download/6807 ... ethane.pdf

[energy_isere]

dans le document cité juste au dessus il est fait mention en page 5/8 de 23 projets de méthanisation d' ordure ménagére (en France) .

en voici 2 trouvé sur le web :

Deux projets de méthanisation devraient voir le jour en 2012 en Seine-Saint-Denis

DECHETS / RECYCLAGE - Actu-Environnement.com - 08/10/2007

Le SYCTOM de l'agglomération parisienne va construire deux nouvelles unités de méthanisation respectivement raccordées à un port de fret à Romainville et en relation avec la future STEP du site de Blanc-Mesnil/Aulnay-sous-Bois.

..............

http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... _3590.php4

et sur le site de francebtp.com : http://www.francebtp.com/economie/e-doc ... ticles.php il est fait mention de 30 projets.

« En France, plus de 30 projets de méthanisation industrielle de la fraction fermentescible des OM (FFOM) vont voir le jour prochainement » constate Pascal Peslerbe, directeur traitement de Veolia Propreté Ile-de-France.

et :

En fonction des contraintes et des gisements, les méthaniseurs sont alimentés soit par des fermentescibles, triés en amont comme à Lille métropole (100 000 t), soit récupérés sur OM résiduelles. C'est le choix effectué par le syndicat mixte Organom, regroupant 196 communes de l’Ain. 54 millions d’euros ont été investis dans une valorisation mécano-biologique de 90 000 t de déchets ménagers et de 15 000 t de déchets verts. Ils produiront par an 6 millions de m3 de biogaz, transformés en 14 Gwh et, 20 000 t de compost. C'est le groupe Tiru, associé notamment au belge OWS (process) et à Néos (préparation des déchets) qui est chargé de sa construction (2011) et de son exploitation sur 5 ans. De son coté, Montpellier a choisi d'utiliser les deux voies en parallèle (voir encadré).

pour Lille et Montpellier, voir les post plus haut qui en parlent déjà.

[Lansing]

Un article du Télégramme sur la première unité de méthanisation à partir de lisier de porc en Bretagne.
C'est Sur ce site.

Patrick