
par contre est-ce que tu pourrais préciser ce que tu disais ci-dessous ?
Roland a écrit :Et puis dix ans plus tard, on mesure les métaux lourds qui traînent, les résidus de pesticides et compagnie...
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Roland a écrit :Et puis dix ans plus tard, on mesure les métaux lourds qui traînent, les résidus de pesticides et compagnie...
Si j'ai avancé ces chiffres, c'est suite à la lecture du NREL sur le sujet. Cela m'a donné une petite idée sur les "opérations annexes". Par exemple, pour obtenir de bon rendements, il faut brasser l'eau dans un étang artificiel ovale. Pour les US, il faudrait donc brasser 4 millions d'hectares d'étangs (théoriquement, estimation basse idéale !), soit 80 fois le lac Léman. Si on suppose une profondeur d'un mètre pour les bassins, cela fait 4 gigatonnes d'eau à brasser avec des petits moteurs à hélice à longueur d'année. Ca consomme combien d'énergie ça ? Au passage, il faut oxygéner l'eau, et la charger en CO2.Jeuf a écrit :non non, ça ne se passe pas comme ça...les opérations "annexes" font peut-être perdre 30% au plus, mais pas des facteurs 4 ou 9... pas d'à priori idéologique, je vous prie.
en fait, il faudrait le mesurer/calculer, tout simplement...
Ben soit tu fais confiance à la multinationale style Vivendi qui te dit que l'eau est ultra-propre à la sortie de l'usine de retraitement, soit tu utilises ton esprit critique et tu te doutes qu'il reste pas mal de cochonneries dedans.Hervé a écrit :par contre est-ce que tu pourrais préciser ce que tu disais ci-dessous ?Roland a écrit :Et puis dix ans plus tard, on mesure les métaux lourds qui traînent, les résidus de pesticides et compagnie...
Non, ça brûle très bien. On utilisait traditionnellement le goëmon pour se chauffer, entre autres. De nos jours on le ramasse de façon industrielle avec des scoubidous. Mais il vaudrait mieux que ta collègue les fasse sécher avant de te les rapporter : la décomposition anaérobie des algues vertes produit du H2S...Jeuf a écrit :justement, j'ai songé à demandé une collègue bretonne de me ramaner des algues...je les ferai secher (à 80°C, on atteint ça facilement avec l'énergie solaire) , je me demandai si ça brulait bien.
Peut-être cette expérience est vaine...
Regarde les pignons nord des maisons. Si y'a pas trop de pollution, ils sont parfois rouges : ce sont des algues, portées par le vent. Tous les tests du NREL ont été contaminés par des algues naturelles venues de cette façon. D'autre part, pour des raisons de rendements et de coût, le NREL envisage uniquement des cultures à ciel ouvert, donc aucun confinement.Quand même, dans ce cas ça sera confiné...et c'est dans le désert.
Aucun désert n'est mort. Il existe toujours toute une faune et une flore d'autant plus fragiles que les conditions de vie sont difficiles. en y installant cette industrie, on est assuré de déglinguer l'écosystème naturel. Avec bien sûr des conséquences inattendues : tel ou tel organisme sommeillant tranquillement au fin fond du désert qui se met à s'éclater. Certaines grenouilles peuvent par exemple vivre jusqu'à 7 ans sous terre sans boire ni manger en attendant la prochaine averse.Qui se plaindra de pollution biologique ou organique dans le désert, alors que tout est mort?
Ca doit faire 500.000 habitants, dans une ville entièrement basée sur l'arrivée des touristes par avion...à propos de désert, il est bien un peu peuplé, un peu, je crois qu'il y a des villes comme Las Végas en plein milieu.
Oui, le rapport ne parle pas tellement de la profondeur des bassins, il semble que les meilleurs rendements sont obtenus dans quelques dizaines de centimètres.Par contre, les bassins ne font surment pas un mètre de profond, puisqu'il faut capteur l'énegie solaire en surface, la profondeur ne sert à rien.
Merci, c'est exactement le point que je voulais soulever. je pense que chaque alternative doit d'abord être abordée sur ce point. Et si la technologie n'est à l'étude que depuis peu de temps, p-e peut-on en attendre une certaine amélioration du rendement?kok a écrit :le vrai problème que je n'ai pas encore vu résolu, est non pas le cout de la production mais le problème du ratio énergétique global : quel est le rapport entre l'énergie obtenue par rapport à l'énergie investie (pour la culture, la récolte, l'acheminement et surtout la transformation des algues en biodiesel). Pour les biocarburants en général ce rapport tourne entre 1 et 1,5 d'après Matt Savinar. Avec un rapport de un, la technique est inutile, elle consomme autant d'énergie que l'on peut en retirer. Quel est ce ratio pour les algues ?
et aussi la production d' H2 par les algues ,n.g a écrit :Une alternative viable au pétrole : la production de biodiesel à partir d'algues.
Voilà d'où je sors ça : http://www.unh.edu/p2/biodiesel/article_alge.html
Dans cet article vous apprendrez qu'on peut produire du biocarburant à partir de certaines microalgues, qui demandent beaucoup moins d'énergie que les oléagineux terrestres (colza, tournesol,...) pour être cultivées, et qui ont un rendement à l'hectare sans commune mesure avec ces dernières, au point que 39000 km² (ou 3,9 millions d'hectares) dans une zone bien ensoleillée seraient suffisants pour fournir en biocarburant l'équivalent de la consommation en pétrole des USA (rien que ça).
certainement pas pour tout de suite.... A suivreSeveral teams of U.S. researchers are working on the idea of building algal farms to produce hydrogen for the fuel cells that will power our cars in a decade or two. According to ScienCentral News, we generate today ten million tons of hydrogen. But by re-engineering algae at the molecular level, it would be feasible to generate ten times that amount, and without using any fossil fuels. In other words, all the cars in the U.S. could be powered by using only renewable energy resources, providing that cars under development come to market, and that an infrastructure for distributing hydrogen becomes available.
Jamais j'espère. C'est amusant comment les gens ignorants du milieu marin peuvent échafauder de tels inépties.energy_isere a écrit : certainement pas pour tout de suite.... A suivre
Il ne s'agit pas de champs alguifères en mer mais de culture dans des bioréacteurs. Dans tous les cas, la chose n'en est pas faisable pour autant.Lansing a écrit :Pour répondre à une question posée dans un des posts précédents sur les besoins en énergie d'une éventuelle culture des algues, je répondrais en vous conseillant de regarder la consommation d'un chalutier actuel et d'extrapoler en évaluant les surfaces nécessaires pour couvrir les besoins.