Méthanisation / Biogaz

[mobar]

Le beurre et l'argent du beurre, en somme

[Remundo]

il y a certaines biomasses qui ne seraient pas revenues aux champs sans la méthanisation.

d'autre part le digestat s'assimile mieux aux sols que les déchets initiaux.

donc la situation ne relève pas de raisonnements à l'emporte-pièce.

[kercoz]

d'autre part le digestat s'assimile mieux aux sols que les déchets initiaux.

Tu racontes n' importe quoi.

La pédogenèse se fait avec des produits lignifié vivants et non avec des "digestats" La boucle trophique débute avec la dépolymérisation de matériaux vivants par des fungus . Mettre de l' engrais sur des racines est une réduction qui a montré ses limites et ses traumatismes: des sols morts et des productions malades nécessitant des traitements phyto.

[mobar]

La méthanisation des organiques, des bio déchets, des boues ... trouve une justification dans des contextes ou la valorisation agricole des substrats bruts n'est pas possible ou crée plus de pollution que leur méthanisation, c'est le cas pour les métropoles urbaines de plusieurs centaines de milliers d'habitants, là il est intéressant de méthaniser et d'éliminer le digestat sur place pour produire du biométhane, de l'élec, de la chaleur ...

Mais c'est un pis aller, en milieu rural, il est bien plus rationnel et économique de retourner au sol les substrats organiques et de produire son énergie par d'autres moyen, l'hydraulique, l'éolien, le solaire, la biomasse, la géothermie ...

C'est le rural qui nourrit les métropoles, si tu lui enlèves ses ressources de fertilisants et d'amendements naturels, tu dois les remplacer par de l'ammonitrate, des phosphates importés, du Bayer et du Monsanto

Les jugements à l'emporte pièce viennent des hurluberlus qui, sous prétexte du caractère soi-disant polluant des émissions de CO2 anthropiques, montent des opérations de financement abracadabrantesques pour justifier des technologies qui ne tiennent qu'à grand renfort de financement publics

Et tu finis, comme les agriculteurs en Allemagne lorsque les subventions s'arrêtent, par nourrir les bactéries méthanogènes par du maïs d'ensilage pour être capable de payer les intérêts d'emprunts aux banquiers acoquinés au politique

La boucle est bouclée!

[Remundo]

d'autre part le digestat s'assimile mieux aux sols que les déchets initiaux.

Tu racontes n' importe quoi.

La pédogenèse se fait avec des produits lignifié vivants et non avec des "digestats" La boucle trophique débute avec la dépolymérisation de matériaux vivants par des fungus . Mettre de l' engrais sur des racines est une réduction qui a montré ses limites et ses traumatismes: des sols morts et des productions malades nécessitant des traitements phyto.

Tiens, voici une conclusion conforme à mes "n'importe quoi" : le digestat, ce n'est pas qu'un concentré d'engrais (au sens minéral)

La nécessité du recyclage de la matière organique vers les sols est un argument
souvent
évoqué comme limite au potentiel énergétique de la biomasse.
La méthanisation permet de transformer la matière organique volatile en énergie, tout en
laissant intact son potentiel fertilisant
: que ce soit du point de vue de la matière
organique (humus) que ce celui des éléments minéraux.
Elle constitue donc une voie de valorisation énergétique de produits tels que déjections
d’élevage et résidus de culture, dont le retour au sol est jugé indispensable.
Non seulement le potentiel agronomique n’est pas dégradé, mais il est au contraire
amélioré par la possibilité de gérer un produit stabilisé jouant le rôle d’amendement
(effet à long terme sur le maintien de la fertilité des sols) et un produit fertilisant très
proche d’un engrais minéral.

Source : 7.3.3 page 82

[mobar]

Quand tu transformes des substrats en biogaz, tu retires des graisses, des sucres, des hydrocarbones ... qui nourrissaient les micro-organismes et les champignons des sols, tu minéralises l'azote qui devient de lixiviable, le phosphore est également minéralisé il devient difficilement assimilable

Du fait de la disparition des matières volatiles et de la réduction des matières sèches, les polluants métalliques et organiques qui se trouvaient dans le déchet sont concentrés dans le digestat

Même si la lignine n'est pas affectée par la digestion, ce qui permettait sa dégradation par les champignons a disparu, et elle a perdu sa capacité à générer des synergies avec les racines des plantes

La méthanisation n'est pas une panacée à développer partout, c'est une technologie intéressante dans certains contextes, d'ailleurs bien souvent le digestat est composté avec des déchets verts pour réduire ses inconvénients et améliorer sa qualité. Quand le digestat n'est pas utilisable parce que trop pollué, il est parfois incinéré, c'est dire !

Le bussiness de Solagro est de faire la promo du biogaz, il le fait avec zèle, faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'ils racontent

Les controverses sur le sujet sont légion

[Remundo]

promo du biogaz, il le fait avec zèle, faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'ils racontent

Les controverses sur le sujet sont légion

c'est comme avec toi à mon avis

[mobar]

Tout à fait
La différence avec les guru auto proclamés!

[energy_isere]

Biométhane : Engie va fournir 100 GWh/an au réseau de chauffage parisien

8 février 2018 by Eric Saudemont

Engie a signé avec la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) un contrat de fourniture pour un volume de 100 GWh de biométhane par an pendant cinq ans. Cette ressource, qui va représenter 2 % du bouquet énergétique de l’entreprise publique locale, va permettre de produire « 130 000 tonnes de vapeur verte » chaque année.

Ce contrat de biométhane – « le plus important en France », précisent l’opérateur du réseau de chauffage urbain parisien et le groupe énergétique dans un communiqué publié le 7 février 2018 – va permettre à la CPCU d’augmenter la part des énergies renouvelables et de récupération dans sa production pour atteindre 60 % d’ici 2020.

Après avoir supprimé l’usage du fioul lourd pour sa production de chaleur, la CPCU avait réduit de moitié l’usage charbon, puis introduit le bois et le recours aux biocombustibles et à la géothermie.

Produit à partir de déchets agricoles et du secteur agroalimentaire, ce biométhane va bénéficier du dispositif des Garanties d’Origine (GO).

Filiale de la Ville de Paris et d’Engie, la CPCU fournit de la chaleur à environ 500 000 équivalents logements répartis sur 17 communes de la région parisienne. Elle opère le plus important réseau de chaleur en France, avec 505 km de canalisations et 8 sites de production.

http://petrole-et-gaz.fr/biomethane-eng ... ien-10696/

[kercoz]

Quand tu transformes des substrats en biogaz, tu retires des graisses, des sucres, des hydrocarbones ... qui nourrissaient les micro-organismes et les champignons des sols, tu minéralises l'azote qui devient de lixiviable, le phosphore est également minéralisé il devient difficilement assimilable

Du fait de la disparition des matières volatiles et de la réduction des matières sèches, les polluants métalliques et organiques qui se trouvaient dans le déchet sont concentrés dans le digestat

Même si la lignine n'est pas affectée par la digestion, ce qui permettait sa dégradation par les champignons a disparu, et elle a perdu sa capacité à générer des synergies avec les racines des plantes

La méthanisation n'est pas une panacée à développer partout, c'est une technologie intéressante dans certains contextes, d'ailleurs bien souvent le digestat est composté avec des déchets verts pour réduire ses inconvénients et améliorer sa qualité. Quand le digestat n'est pas utilisable parce que trop pollué, il est parfois incinéré, c'est dire !

Pas tout compris.
il semble que la lignine n' est plus utilisable. C'est pourtant l' important dans les rémanants. De l' engrais on en trouve tant qu' on veut . Ce n'est pas mettre les plantes sous perfusion qu' il faut continuer à faire, c'est refaire les sols, réagrader ces sols. Et ça ne se peut faire que par la lignine.Même l' usage de composte échoue à refaire un sol ( 38 ans pour faire 1% d' humus, ce qui lui laisse le temps d' être lessivé sans se refaire).

[mobar]

La lignine n'est pas dégradée par la méthanisation, d'ailleurs il ne sert à rien d'en mettre dans la ration du digesteur, elle le traverse sans produire quoi que se soit, elle ne fait qu'occuper du volume inutilement

Pour dégrader la lignine, il n'y a que les champignons, la haute température, les attaques chimiques

Les champignons arrivent à la transformer pour rendre ses composés assimilables, qu'elle soit passée par une étape de méthanisation ou pas, je suppose que ça ne change pas grand chose, mais tu as peut être des éléments qui montrent autre chose?

Un mémoire qui pose les données sur le sujet
https://www.google.fr/search?q=transfor ... iZX7-pm8gP

[energy_isere]

Une nouvelle usine de méthanisation en Vendée à Chantonnay.

Publié le 02/02/2018 Ouest France

La commune va étoffer son bouquet énergétique vert avec la mise en service d'une usine de méthanisation. Visite guidée.

Le projet

Sur le site de la Pierre-Brune, les travaux avancent à grand pas, pour livrer l'usine de méthanisation à la fin du premier semestre 2018. Elle est le fruit d'une volonté de la municipalité de « proposer aux Chantonnaisiens des énergies propres et produites à proximité. C'est la même démarche que le photovoltaïque, présent sur les bâtiments communaux, et le parc éolien à venir », explique Christian Drouault, adjoint en charge des énergies.

Patrick Corbé, de la société Vol-V, en charge de la constructuin, a présenté le process et les quantités. « L'usine va transformer des matières organiques locales en biométhane, 100 % renouvelable, injecté dans le réseau GRDF. »

L'unité chantonnaisienne va valoriser 30 000 tonnes de substrats issues de vingt exploitations agricoles proches, mais aussi produits par des sites agroalimentaires, comme Fleury Michon et les cantines scolaires.

« Le site va travailler en flux tendu pour diminuer le stockage et réduire les nuisances olfactives ou routières. La centrale biogaz va produire 2 millions de m3 de biométhane. » Cela représente 30 % de la consommation annuelle des Chantonnaisiens et génère une réduction de 5 000 tonnes de CO2.

Pour aller jusqu'au bout d'une démarche exemplaire, les toits des bâtiments seront dotés de panneaux photovoltaïques pour les besoins électriques. « Ce qui nous a valu d'être lauréats du prix autoconsommation », précise Olivier Chesnais, chef de projet.

Pour Jean-Michel Lerat, de Fleury-Michon, « c'est vertueux. La valorisation de nos déchets produit du gaz que nous allons consommer sur nos sites de production locaux ». Ce gaz étant inodore, il sera injecté dans le réseau avec un traceur, pour la sécurité des utilisateurs. « Cette réalisation servira également de support grandeur nature pour des rendez-vous pédagogiques avec nos scolaires et la population », souligne Gérard Villette, le maire.

Des agriculteurs partenaires

Partenaires de ce projet territorial, les agriculteurs sont aux deux extrémités de la chaîne. « Nous produisons et vendons nos fumiers et lisiers à l'usine et, en contrepartie, nous récupérons les digestats, prêts à être épandus dans les champs, explique Olivier Chauveau, représentant les agriculteurs partenaires. Nous devenons acteurs majeurs de la transition énergétique. En épandant ces digestats, nous remplaçons les intrants minéraux et chimiques. » Ces fertilisants sont contrôlés quotidiennement en interne et régulièrement par un laboratoire indépendant

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... ee-5543148

[energy_isere]

Pourquoi le gouvernement veut accélérer l'essor du biogaz en France

Par Giulietta Gamberini | 23/02/2018

Un groupe de travail lancé par Sébastien Lecornu se penche depuis le 1er février sur cette énergie renouvelable, qui pourrait contribuer positivement à la transition énergétique, à la gestion des déchets comme à la crise agricole. Emmanuel Macron a annoncé jeudi la mise en place d'un fonds de prêts de 100 millions d'euros, ainsi que d'un plan de réforme de la réglementation dont les contours pourraient être précisés samedi.

Des ressources pouvant aller "de quelques milliers d'euros de réduction de la facture énergétique à plus de 15.000 euros de revenus complémentaires". Telle est la promesse aux agriculteurs recelée par la production d'énergies renouvelables, relève une étude de l'Ademe publiée jeudi 22 février. Sans compter la contribution à la transition énergétique, puisque 15% des exploitations professionnelles ont produit en 2015, 20% des énergies renouvelables françaises, relève le même rapport.

Parmi ces énergies, l'Ademe cite la méthanisation, technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique afin de produire du biogaz, lequel peut ensuite soit être brûlé pour produire de l'énergie électrique et de la chaleur (cogénération), soit, après épuration, être injecté dans le réseau de gaz sous forme de biométhane. Elle figure également en tête d'affiche des politiques publiques: le secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, y a consacré le 1er février un groupe de travail, censé préciser comment atteindre l'objectif déjà fixé en 2015 par la loi de transition énergétique pour la croissance verte: 10% de gaz renouvelable dans la consommation française à horizon 2030, soit une production annuelle de 30 TWh. Et le président de la République, Emmanuel Macron, vient tout juste d'annoncer, devant 1.000 jeunes agriculteurs reçus à l'Elysée jeudi 22 février, qu'un fond de prêts de 100 millions d'euros créé avec BPI France y sera consacré, accompagné d'un plan de réforme de la réglementation.

Un mode efficace de traitement des bio-déchets

Le gouvernement semble ainsi reconnaître plusieurs des atouts du biogaz soulignés par les professionnels. Forme d'énergie renouvelable non intermittente, il peut contribuer à sécuriser la transition énergétique ainsi que, sous la forme de biométhane, à verdir l'offre de gaz -laissé pour compte par le développement du photovoltaïque et de l'éolien. Et en même temps, "la méthanisation accroît l'offre de traitement vertueux des bio-déchets. De quatre tonnes de matière organique on produit 1 mégawattheure d'énergie ainsi que 3,4 tonnes d'engrais et de digestat, dont les agriculteurs peuvent se servir gratuitement afin d'enrichir leurs sols", ajoute Frédéric Flipo, directeur général délégué d'Evergaz, entreprise qui installe des unités de production de biogaz depuis 2008.

Ce sont en effet les agriculteurs qui, grâce aux bio-déchets qu'ils produisent, détiennent aujourd'hui 80% du potentiel méthanogène français -le reste venant des stations d'épuration de l'eau et des déchets ménagers. Ils peuvent soit installer leur propre unité, soit être associés à une installation collective territoriale. Or, le recours gratuit au digestat implique pour eux aussi une économie en intrants chimiques, qui selon Frédéric Flipo peut se chiffrer en centaines d'euros par hectare. A laquelle s'ajoute la possibilité de disposer de revenus moins aléatoires que ceux tirés de leur activité directe: [color=red.b]selon l'étude de l'Ademe, les ventes du biogaz en 2015 ont atteint les 88 millions d'euros.[/color]

Une progression lente

L'objectif du gouvernement est alors surtout d'accélérer l'installation d'unités de méthanisation, a expliqué Sébastien Lecornu. Entre 2006, date à laquelle un arrêté a fixé les conditions d'achat de l'électricité produite par la valorisation de biogaz, et 2016, quelque 550 unités de production ont vu le jour, selon le dernier panorama du gaz renouvelable réalisé par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les gestionnaires de réseaux (Grdf, GRTgaz, TIGF). L'injection de biométhane dans les réseaux, réglementée seulement en 2011, ne concernait la même année que 5% de ces installations, 26 -qui seraient devenues 44 en 2017 selon le président du think tank France Biométhane Cédric de Saint-Jouan.

Malgré une progression de la production de biométhane pour les réseaux de gaz de 162% en une année, 215 gigawattheures (GWh) (soit l'équivalent de la consommation de près de 18.000 logements ou 1.000 bus) étaient produites en 2016, alors que l'objectif serait de 1,7 TWh en 2018 et 8 TWh en 2023, relève la même étude. Le biométhane représente encore moins de 1% du gaz consommé en France.

Procédures et contentieux
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https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 69653.html

[kercoz]

Pour dégrader la lignine, il n'y a que les champignons, la haute température, les attaques chimiques

Les champignons arrivent à la transformer pour rendre ses composés assimilables, qu'elle soit passée par une étape de méthanisation ou pas, je suppose que ça ne change pas grand chose, mais tu as peut être des éléments qui montrent autre chos

La dépolymérisation de la lignine par le mycélium ne se fait qu'avec des bois frais, de la lignine fraiche. Pour les BRF, l' été, 2 semaines c'est un grand maximum. L' hiver, on peut attendre 1 mois avant de broyer.
C'est la principale interaction de la pédogenèse forestière.... et en lisant tes liens , ça me met la gerbe de voir que l' on considère ce truc comme un objet monnayable, chimique ou des $ .....Les Canadiens bossent sur des ligneux OGM avec moins de lignine! Il parrait que ça gène la qualité du bois ou du papier .

[mobar]

Pour le méthaniseur, la lignine c'est un composé inutile, donc il te la laisse de même que les bois
La lignine est même considérée par certains auteurs comme un inhibiteur de la méthanisation
Même chose pour le papetier, lui ne s'intéresse qu'à la cellulose
Si elle intéresse quelqu'un c'est celui qui la brule et lui il n'a pas besoin de la séparer de la cellulose et des hémicelluloses, il fait feu de tout bois, tout comme toi dans ta cheminée