Ce que ne dit pas le journaliste c'est que lorsqu'on incinère le digestat en lieu et place de boues fraiches, à siccité égale, l'incinération n'est plus autotherme et il faut rajouter du fioul ou du gaz nat pour maintenir les conditions règlementaire de température et de temps de séjour des fumées dans l'incinérateur à 850°C pendant 2 seconde.energy_isere a écrit : Il ne faut pas se méprendre : le bénéfice n’est pas dans le fruit de la vente du Biogaz. Il est dans les économies d’énergies ! Nettoyer notre eau coûte très cher en énergie : 3 millions d’euros par an environ pour Aquapôle, qui est l’installation la plus "énergivore" de la Métro. Méthaniser permet d’utiliser le gaz pour brûler les boues, dont la quantité incinérée est déjà diminuée de moitié par la méthanisation (17 000 tonnes de boues à l’incinération contre 33 000 sans le dispositif), et de chauffer les bâtiments en lieu et place du fuel. Ajoutez les 300 000 euros de vente de gaz et voilà une installation qui sans rapporter de l’argent permet d’en dépenser moins tout en réduisant – bonus non négligeable ! - le bilan carbone d’Aquapôle.
Au final, la facture énergétique est bien réduite, pas grâce à l'énergie économisée, par la subvention attribuée à la vente de biométhane payée par le contributeur à la CSPE
Quand au bilan carbone, il dépend en grande partie de l'énergie d'appoint brulée dans le four, si c'est le biométhane de la métha c'est au mieux une opération blanche
Merci les shaddocks!