Filiére bois - energie

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Re: Filiére bois - energie

Message par phyvette » 27 août 2010, 23:46

krolik a écrit :A lA FIN DU XVIIème siècle, début du XVIIIème sièle...
C'est un fait Historique que le XVIIIème siècle à connu une crise du bois d'oeuvre et du charbon de bois, qui n'est pas sans rappeler notre PO moderne. C'est la raison qui poussa des sidérurgistes Anglais comme les Darby, à inventer la fonte au coke, contre l'avis des professionnels de la profession de l'époque.

La fonte au coke, à l'époque, étant de plus mauvaise qualité que celle au charbon de bois.
Il fallu trente ans de progrès aux Darby et aussi une très forte hausse des prix du charbon de bois pour imposer la fonte au charbon de terre.

Il est a craindre que les anciens des lumières qui connaissaient très bien le charbon de terre, mais le négliger, on eux une chance que nous n'auront pas. Nous nous ne connaissons pas d'alternative crédible au pétrole que nous pourrions rapidement mettre en oeuvre.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 26 nov. 2010, 22:31

par chez moi :
Savoie : le « bois énergie » s'installe en Chartreuse

16/11/2010

La Communauté de communes du Mont Beauvoir, appuyée par le parc de Chartreuse, inaugurera le 19 novembre une plate forme de stockage de plaquettes forestières issues du broyage de bois des forêts locales. Cet ambitieux aménagement permettra d'approvisionner les chaufferies collectives du territoire et des agglomérations proches.

L'aménagement se situe au Col de Couz sur la Commune de Saint Thibaud de Couz. Il est composé d'un bâtiment en bois de 1 500 m² pouvant accueillir plus de 5 000 m3 de plaquettes forestières. Une aire de stockage permet d'accueillir grumes et fagots avant de les broyer. La gestion de cette plate forme a été confiée à ONF énergie, une filiale de l'Office National des Forêts.
http://www.campagnesetenvironnement.fr/ ... -3820.html

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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 07 déc. 2010, 22:02

de la part d' un ancien du forum, qui m' a communiqué le lien :
Tension sur les usages du bois

24 novembre 2010

Ce matin, à Mimizan, le petit déjeuner de « Sud Ouest Éco » est consacré aux nouveaux usages du bois

Image
Chez Tembec à Tartas (40), l'une des plus grosses chaudières biomasse de la région.

Dans le droit fil du protocole de Kyoto, l' union européenne s'est engagée à augmenter de 20 % la production d'énergie renouvelable d'ici à 2020. Dans le même temps, les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'énergie devront être réduites d'autant. C'est la fameuse « règle des trois 20 » que le Grenelle de l'environnement a validée au niveau français, poussant l'objectif de hausse de la production des énergies renouvelables à 23 %, contre 6 % aujourd'hui.

Dans ce concert, le bois est amené à jouer une partition importante car il offre l'avantage d'un bilan carbone neutre : il absorbe en poussant la tonne de CO2 qu'il libère en brûlant. « Le bois énergie, c'est à la fois très nouveau et très ancien. On redécouvre qu'il peut produire de la chaleur mais aussi de l'électricité », explique Yves Lesgourgues, directeur du Centre régional de la propriété forestière (CRPF).


2 millions de tonnes
Dans un premier temps, le bois-énergie a été très consensuel et la mise en place d'un système de subventions a favorisé l'envol des investissements dans la filière. Dans le Sud-Ouest, elle est partie dans deux directions : chaudières collectives pour logements, maisons de retraites, hôpitaux, établissements scolaires d'une part ; de grosses chaudières pour sites industriels d'autre part. La plus importante, celle de la papeterie Smurfit, à Facture (33), est calibrée pour consommer 240 000 tonnes de bois par an (voir carte des implantations ci-dessous). « Maîtrise de l'approvisionnement, besoin de chaleur pour leurs process, revente d'électricité à des tarifs subventionnés, éviter d'avoir à payer des quotas de CO2 : les grandes industries du papier ont de bonnes raisons de se lancer dans la cogénération », souligne Yves Lesgourgues.

Au total, l'énergie mobilisera en Aquitaine, à l'horizon 2015, environ 2 millions de mètres cubes de bois. Les rémanents forestiers (cimes, branches, souches), mais également des produits connexes de scierie (sciure), constituent sa matière première. Mais c'est aussi la ressource privilégiée de l'industrie du panneau. Et là, des fissures dans le consensus commencent à apparaître. Le 29 octobre, les « panneauteurs » européens organisaient une journée d'action, estimant que « brûler du bois pour produire de l'énergie subventionnée est irresponsable ». Motif : « Il n'y a pas assez de ressource pour une transformation en produit bois et pour une utilisation biomasse. »

Les granulés en plus
Directeur général de Finsa France à Morcenx (40), Tanguy Massart affirme que si l'on poursuit dans cette voie, il manquera 400 millions de tonnes de bois en Europe en 2020, de 2 à 3 millions de tonnes par an en 2015 en Aquitaine pour faire face à tous les usages. « Notre position est simple, dit-il. Nous ne contestons pas la légitimité économique à faire du bois énergie, mais nous contestons l'utilisation de l'argent public à cette fin ». Les « panneauteurs », que l'on trouve principalement dans le sud des Landes (Egger, Finsa, Darbo, Seripanneaux) ont demandé à participer à la « cellule biomasse » présidée par le préfet et qui instruit les dossiers. « Il a accueilli favorablement notre demande, mais pour l'instant nous n'avons participé à aucune réunion », indique Tanguy Massart.

La tension est accentuée par le fait que s'ajoutent de nouveaux projets très consommateurs de déchets de scierie, pour fabriquer des « pellets », c'est-à-dire des granulés de bois de chauffage. EO2 à Pontenx-les-Forges (40), German Pellets à Bayonne (64) représentent potentiellement plusieurs centaines de milliers de tonnes de bois. Or, l'Aquitaine est déficitaire en sciure. « Il y a deux ans, on est allé en chercher 30 000 tonnes en Auvergne et en Limousin », indique Jean-Bernard Carreau, le Monsieur Biomasse de la Direction régionale de l'agriculture (Draaf) à Bordeaux. Il y a deux ans, c'est-à-dire avant la tempête Klaus qui a réduit considérablement et durablement la ressource sur pied. En résumé : « Avant Klaus, le massif aquitain permettait la transformation de 8,5 millions de tonnes de bois par an. Après Klaus, l'offre n'est plus que de 6 millions. »

Solutions à terme
Faut-il vraiment s'en alarmer ? Sans doute. Mais Jean-Bernard Carreau assure que les réponses existent. Tout d'abord, dit-il, « pour éviter la déstabilisation, on ne subventionne pas les granulés bois ». Ensuite, « on va reboiser différemment. Les énergéticiens vont proposer des itinéraires sylvicoles avec des coupes à 15 ou 20 ans. Il existe aussi un important gisement de souches qui n'avait pas été exploité jusqu'à présent. Enfin, si la situation est tendue sur le pin maritime, il reste d'importantes zones forestières en Dordogne, dans le Médoc, les Pyrénées-Atlantiques. » Elles restent néanmoins difficiles d'accès, notamment en Dordogne (450 000 hectares), en raison d'une propriété forestière très émiettée. « On s'en occupe », affirme Jean-Bernard Carreau.

Tanguy Massart objecte que, pour les panneautiers, aller chercher du bois en Dordogne alourdirait les coûts de production de 3 ou 4 % : « Insupportable dans un secteur aussi concurrentiel que le nôtre. » C'est un argument auquel Philippe Flamant, président des sylviculteurs de Dordogne, ne se montre guère sensible : « On oublie de dire que l'essentiel du bois à terre (tempête, scolytes), acheté à bas prix, servira pour beaucoup à l'industrie du panneau. » Pour le reste, il dresse ce constat : « La période de l'approvisionnement facile touche peut-être à sa fin. » Et il pose dès lors cette question : « Ne serait-il pas temps de penser qu'un véritable partenariat entre l'amont et l'aval de la filière doit se mettre en place ? »
http://www.sudouest.fr/2010/11/24/tensi ... 5-4723.php

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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 09 mars 2011, 13:08

Une centrale biomasse située à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle pourra produire un quart des besoins en chaleur de l'aéroport.

Aéroports de Paris projette d'alimenter le réseau de chaleur de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle grâce à l'énergie biomasse. L'utilisation de cette bioénergie viendra augmenter la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique d'Aéroports de Paris.

Implantée au sein de l'aéroport, la centrale biomasse permettra à Aéroports de Paris de produire de la chaleur grâce à la combustion de résidus de bois. Le bois proviendra de résidus d'élagage et sera fourni sous forme de plaquettes. Il s'agit donc de revaloriser les déchets verts et de les transformer en chaleur.

D'une puissance de 14 MW, l'installation répondra à 25% de la production annuelle de chaleur de l'aéroport.

Prévue pour fin 2012, la mise en place de cette centrale biomasse permettrait une économie d'environ 18 000 tonnes d'émissions de CO2 par an sur l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
http://www.enerzine.com/14/11533+adp-ve ... ques+.html

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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 31 juil. 2011, 10:41

UEM (Electricité de Metz) de Metz passe à la biomasse
UEM investit 50 M€ dans la modernisation de sa centrale thermique qui utilisera, pour une part de ses combustibles, de la biomasse. Portrait d'une vieille dame passée de régie en Sem et qui devient « Grenello-compatible ».


Image
La centrale thermique de Chambière de l'UEM de Metz va bénéficier d'un investissement de 50 M€ pour passer en partie à la biomasse.

UEM investit 50 M€ pour moderniser sa centrale de cogénération électrique et thermique alimentant le réseau de chauffage urbain de Metz. Cette centrale, qui produit 250 GWh d'électricité par an, fonctionne au gaz pour 60 %, au charbon (19 %) et à la vapeur issue de l'incinérateur de déchets de la communauté urbaine (21 %). Fin 2012, date de fin des travaux, la centrale utilisera à parts égales gaz naturel, vapeur et biomasse, c'est-à-dire du bois sous forme de plaquettes. Un équipement « Grenello-compatible » qui, en plus, participe activement à la structuration d'une filière bois dans la région.

Sur les 50 M€, 45 iront à l'installation de la chaudière biomasse. UEM a été retenue par le 3e appel à projets de la Commission de régulation de l'énergie (CRE 3) sur les énergies renouvelables. Elle bénéficiera sur la part d'électricité issue de la biomasse d'un tarif d'achat garanti sur 20 ans. « Les recettes générées par cette vente d'électricité serviront à financer le projet » assure Michel Wannenmacher, directeur technique.

L'UEM est une vieille dame qui a vu le jour à Metz en 1901. Elle est devenue régie en 1925. En 2008, la Ville de Metz a opté pour le statut de Société d'économie mixte et créé la Sem UEM dont 85 % des parts appartiennent à la Ville, les 15 % restants ont été acquis par la Caisse des dépôts. « Nous avions engagé une réflexion sur les conséquences de la transposition dans le droit français de la directive européenne sur l'ouverture du marché de l'énergie », explique le directeur technique.

Le statut de Sem permet à l'entreprise concurrencée sur Metz et les 141 communes qu'elle dessert, de sortir de son territoire. Il lui a aussi permis de séparer la production et la fourniture de la distribution par filialisation des activités. Aujourd'hui UEM commercialise 1 700 GWh d'électricité dont un peu plus de 300 sont produits par ses propres installations : la centrale thermique et des barrages hydrauliques sur la Moselle. Avec 250 M€ de CA, un peu plus de 500 salariés dans ses deux filiales et plus de 150 000 clients consommateurs, l'UEM reste bien ancrée sur son territoire. Elle vient d'adhérer à la Fédération des Epl car elle a ressenti le besoin d'intégrer une structure dans laquelle elle serait représentée et qui défende ses intérêts dans un contexte d'évolution du marché de l'électricité comme l'explique Michel Wannenmacher.
http://www.servirlepublic.fr/developpem ... a-biomasse

Dans Usine Nouvelle du 25 Juillet, il est mentionné une utilisaion annuelle allant de 50 000 tonnes à 80 000 tonnes de bois par an.

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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 05 août 2011, 12:35

Une centrale d'énergie 100% biomasse dédiée à Bordeaux

Alain Juppé, le Ministre des Affaires étrangères et Maire de Bordeaux a posé le 22 juillet dernier la première pierre de la centrale d'énergie biomasse conçue par Cofely pour l'éco-quartier Ginko à Bordeaux.
D'une superficie totale de l'ordre de 32 hectares, l'aménagement de l'éco-quartier Ginko est assuré par Bouygues Immobilier.

L'investissement s'élève à 6,6 millions d'euros, subventionné pour partie par l'Ademe, le Feder et le Conseil Régional Aquitaine.

Un réseau de chaleur alimenté à 100% par de la biomasse

La centrale d'énergie produira l'intégralité de sa chaleur à partir d'énergies renouvelables. Cofely aura ainsi recours à du bois-énergie mais également à de l'huile végétale. Les besoins annuels en combustibles pour les 2 200 logements et les locaux publics (écoles, collège, gymnase) sont estimés à 4 500 tonnes de bois et 500 m3 d'huile végétale, produits localement.

Cette installation permettra d'éviter le rejet dans l'atmosphère de 3 500 tonnes de CO2 par an soit l'équivalent de la consommation annuelle de 2 300 véhicules par rapport à une énergie fossile.

Image

La distribution de chaleur sera assurée par un réseau urbain de 5,2 km. Chaque sous-station communiquera avec la centrale de production énergétique grâce à une Gestion Technique Centralisée (GTC) intégrée au système Cofelyvision. Cet outil permettra d'affiner la distribution de l'énergie en fonction de la nature des besoins et des usages professionnels (commerces par exemple). A l'aide de Cofelyvision, il sera aussi possible de suivre au plus près les consommations et, ainsi, d'optimiser la conduite des installations et d'améliorer leurs performances énergétiques.

Pour les futurs occupants de l'éco-quartier, cette chaleur produite de manière centralisée permet de garantir des tarifs stables dans la durée, ainsi que le bénéfice d'une TVA à taux réduit à 5,5 %, grâce à une alimentation en énergie renouvelable supérieure à 50 %.

Une boucle d'eau tempérée pour gagner en efficacité énergétique et environnementale

Cofely mettra enfin à disposition du pôle commercial et des bureaux une boucle d'eau tempérée (entre 20°C et 35°C) pour assurer leur rafraîchissement. Ce procédé repose sur l'échange et la récupération d'énergie produite à partir de pompes à chaleur. Cette technique permettra de favoriser le bilan environnemental et économique de l'éco-quartier. Le réseau dédié à cette boucle d'eau tempérée représente une longueur totale de 2,3 km.

La première livraison de chaleur est prévue dans le courant de l'été 2012.
http://www.enerzine.com/14/12463+une-ce ... eaux+.html

6.6 millions d' Euro pour 2200 logements , ca fait 3000 € par logement. Faut dire, bravo. Voila de l' argent bien investi.

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Re: Filiére bois - energie

Message par GillesH38 » 05 août 2011, 16:06

c'est pas un peu con de bruler de l'huile végétale juste pour chauffer des maisons ? :shock: tant qu'à faire il feraient mieux de la mettre dans des moteurs diesels !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Filiére bois - energie

Message par mahiahi » 05 août 2011, 16:13

Au moins, ils l'utilisent, ne soyons pas extrémistes... pas encore
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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Re: Filiére bois - energie

Message par Raminagrobis » 05 août 2011, 22:01

GillesH38 a écrit :c'est pas un peu con de bruler de l'huile végétale juste pour chauffer des maisons ? :shock: tant qu'à faire il feraient mieux de la mettre dans des moteurs diesels !
Faut voir d'omù elle vient, peut être qu'elle est "sale", dans ce cas ça se justifie.
Toujours moins.

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Re: Filiére bois - energie

Message par kercoz » 06 août 2011, 16:19

Raminagrobis a écrit :
GillesH38 a écrit :c'est pas un peu con de bruler de l'huile végétale juste pour chauffer des maisons ? :shock: tant qu'à faire il feraient mieux de la mettre dans des moteurs diesels !
Faut voir d'omù elle vient, peut être qu'elle est "sale", dans ce cas ça se justifie.
Une production végétale , produite sur un terrain "agricole" pourrait etre "sale" ? Ca va etre sympa de se chauffer qd d'autres auront faim !...Bon conduire serait moins obscène ?
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Re: Filiére bois - energie

Message par Raminagrobis » 06 août 2011, 16:30

kercoz a écrit :
Raminagrobis a écrit :
GillesH38 a écrit :c'est pas un peu con de bruler de l'huile végétale juste pour chauffer des maisons ? :shock: tant qu'à faire il feraient mieux de la mettre dans des moteurs diesels !
Faut voir d'omù elle vient, peut être qu'elle est "sale", dans ce cas ça se justifie.
Une production végétale , produite sur un terrain "agricole" pourrait etre "sale" ? Ca va etre sympa de se chauffer qd d'autres auront faim !...Bon conduire serait moins obscène ?
Rien ne dit qu'il s'agit d'unep roduction agricole dédiée, je pensais à des huiles récupérées/recyclées. Si c'est pour bruler dans une chaudière, uje ne vois pas l'intérêt d'extrairze de l'huile, autant bruler directement les graines.
Toujours moins.

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Re: Filiére bois - energie

Message par mahiahi » 08 août 2011, 07:08

La digression sur l'économie mondiale a été déplacée sur ce nouveau fil
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 15 août 2011, 14:09

La future chaufferie biomasse de Roubaix engloutira 30 000 tonnes de bois par an

13.08.2011, La Voix du Nord

C'est l'un, sinon le, plus gros chantier en cours actuellement à Roubaix. Les travaux de la future chaufferie biomasse, installée au Cul de Four, tout près du canal, ont débuté en mars, et devront prendre fin avant le début de la prochaine « saison de chauffe », dans les prochaines semaines donc. Malgré les mauvaises surprises réservées par le sous-sol, le chantier a avancé vite et bien.
Cette chaufferie sera gérée par Dalkia via sa filiale R-Energie. La société a été choisie par la ville, après un appel d'offres, en 2009, grâce à un projet innovant, respectueux de l'environnement, et même pédagogique ! Cette nouvelle chaufferie, d'une puissance thermique de 20 mégawatts, assurera les deux tiers de la production de chaleur pour les abonnés du réseau roubaisien (bailleurs sociaux, bâtiments publics, bâtiments tertiaires de service, etc.), hors particuliers. Elle alimentera aussi la zone de l'Union, tout du moins le CETI, pour le moment. Elle sera la plus grande de ce type au nord de Paris, avec ses deux grandes chaudières qui vont engloutir pas moins de 30 000 tonnes de bois par an. Car c'est de ça qu'il s'agit : la biomasse, c'est le combustible utilisé par cette chaufferie. En l'occurrence, il s'agira de « plaquettes forestières venant essentiellement de bois d'élagage ou de rebut propre », détaille Michel Constant, directeur au développement chez Dalkia Nord.
Cette matière première arrivera d'abord par camions, au rythme moyen de 4 camions de 80 m³ par jours, mais avec des pointes à 10 par jour en hiver, mais la société envisage déjà, en lien avec les Voies navigables de France, d'utiliser le canal de Roubaix, récemment rouvert à la navigation, pour ses futures livraisons.

Une « chaussette » pour retenir les particules
En attendant, la chaufferie aura déjà le souci de l'environnement, par d'autres biais. Par exemple, le système prévoit la récupération des cendres, destinées à être épandues dans les champs, et aussi des particules contenues dans les fumées. Ces poussières vont être retenues grâce à un passage de la fumée dans un « filtre à manche », explique Didier Dubremetz, ingénieur d'études chez Dalkia. « C'est une sorte de chaussette qui retient les particules. » Au final, la fumée rejetée effectivement par la chaufferie contiendra « cent fois moins de particules que celle d'une cheminée de particulier au feu de bois », assure Jean-Pierre Lobel, directeur de centre-adjoint de Dalkia Nord. Et il faut ajouter à cela une récupération d'énergie (électricité) via la production elle-même et aussi 400 m² de panneaux solaires installés sur le toit du bâtiment.
Enfin, le projet sera aussi pédagogique, puisque des caméras vont être installées dans tout le site, qui permettront ensuite d'alimenter en images les écrans installés dans une pièce dédiée. Celle-ci accueillera notamment des écoliers, mais aussi du public en général, pour montrer comment fonctionne la chaufferie, jusqu'à l'intérieur des chaudières, mais sans prendre le risque de se brûler.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tour ... baix.shtml

cet autre lien : http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubai ... -hiv.shtml
parle d'un investissement de 20 millions d'euros financés par Dalkia et l'Ademe

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Re: Filiére bois - energie

Message par kercoz » 15 août 2011, 14:19

Les plaquettes forestieres , issues du bois d'élagage , sont produites a partir de rémanents .....Ces rémanents sont dans les forets interdits a la récupération car ils doivent servir a régénérer les sols .....De plus la lignine des rémanents , faiblement lignifiées a un faible rendement calorique (arnaque des plaquettes) ....Elle est beaucoup plus a sa place ds la régénération des sols agricoles ou , de plus elle stocke des GES ...
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Re: Filiére bois - energie

Message par energy_isere » 15 sept. 2011, 19:52

Biomasse pour ArjoWiggins Healthcare et Cofely

Le 05 septembre 2011 Usine Nouvelle

Investissement.
Cofely, filiale de GDF-Suez, va créer, financer et exploiter pour ArjoWiggins Healthcare, leader mondial de la fabrication de papiers techniques et de création, une unité de production de vapeur à partir de biomasse pour sa principale usine d’Amélie-les-Bains-Palalda, dans les Pyrénées-Orientales (usine qui célèbre son centenaire cette année).

Cofely investira 7,8 millions d’euros, subventionnés par l’Ademe à hauteur de 2,6 millions d’euros. Ce contrat représentera pour Cofely un chiffre d'affaires total de 60 millions d'euros sur 15 ans.

Les travaux commenceront cet automne, pour une mise en service en février 2013. Cofely va mettre en place deux chaudières biomasse d’une puissance totale de 17 MW, qui couvriront 95 % des besoins énergétiques du site. L’installation consommera chaque année 35 000 tonnes de bois-énergie, composé de plaquettes forestières et de palettes broyées.

L’utilisation de la biomasse en substitution aux énergies fossiles permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 17 000 tonnes de CO2 par an.
http://www.usinenouvelle.com/article/bi ... ly.N157632

et par ailleurs dans cet autre lien
http://www.la-clau.net/info/lindustrie- ... ergie-7019
on lit :
En effet, l'usine ArjoWiggins située dans l'ancienne commune de Palalda, rattachée à Amélie-les-bains lors de la dernière guerre, fête cette année son 100ème anniversaire. Stratégiquement implanté à proximité du fleuve du Tech, ce vestige important de l'industrie de la région du Vallespir, autrefois puissante, fournit aux hôpitaux et fabricants de dispositifs médicaux des papiers destinés à être stérilisés, notamment utilisés pour envelopper les seringues. En 2010, ce site, parmi les 27 que possède la multinationale européenne dans le monde, a produit 32.000 tonnes de papier, exportées dans 65 pays, pour un chiffre d’affaire de 66 millions d’euros.
ce qui veut dire que pour produire 32000 tonnes de papier il faudra outre de la cellulose de bois, 35000 tonnes de bois energie. c' est à dire en gros 1 kg de bois-energie pour 1 kg de papier.

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