https://www.lapresse.ca/auteurs/bertrand-godinOn n’arrête pas le progrès, paraît-il, et ces années-ci ne vont certes pas contredire le dicton. Qui aurait dit, il y a 20 ans, qu’on songerait à transformer le lait en carburant ? Et pourtant, l’idée est bel est bien en voie de se concrétiser dans le vaste monde des carburants. Le lait servira d’ailleurs à la fabrication d’un biocarburant, en plus.
L’innovation part du Canada, plus précisément du côté des voisins ontariens. Une distillerie de cette province (l’Ontario Dairy Distillery) fait actuellement équipe avec une association du Michigan (la Michigan Milk Producers Association, appelée communément MMPA) pour construire une usine qui transformera un sous-produit laitier (le perméat) en éthanol, et donc en biocarburant. Cette association, qui est en fait une coopérative agricole regroupant plus de 1000 producteurs laitiers, mettra ainsi à profit le perméat, un sous-produit du lait qu’on voit désormais sous un jour nouveau.
Un peu de vodka ? Non, du carburant, svp…
Comme c’est souvent le cas, l’idée est apparue dans un tout autre domaine au départ. En fait, la distillerie ontarienne avait d’abord mis au point une technique pour transformer le perméat de lait en vodka. Le produit existe bel et bien aujourd’hui sous le nom de Vodkow. La distillerie s’est aussi servie du même perméat pour fabriquer du désinfectant à mains en 2020.
Or, bien au-delà de toute boisson ou de tout désinfectant, c’est l’utilisation, voire la transformation du perméat de lait en soi qui a attiré l’attention des gens de la MMPA, d’autant plus que ce sous-produit du lait était déjà connu par les agriculteurs, et même utilisé au sein de leur usine du Michigan.
Dans cette usine, avec le perméat, on produit en effet déjà 14 000 tonnes de prémélange de lait par année, une matière utilisée comme additif dans le domaine de l’alimentation animale.
Cela dit, l’avenue du biocarburant est encore plus attrayante. Dans une volonté de créer encore plus de valeur pour ses membres producteurs laitiers, la MMPA a donc décidé de s’associer avec la distillerie de l’Ontario pour construire une autre forme de distillerie, toujours au Michigan, tout près de l’usine existante.
Cette nouvelle usine sera spécialement consacrée à la transformation du perméat de lait en éthanol à grande échelle. Dans les faits, on souhaite produire 2,2 millions de gallons d’éthanol par année. Un éthanol perméat qui, lorsqu’il sera mélangé au carburant de transport, pourra remplacer 14 500 tonnes de carbone par année, rien de moins. Avec de tels résultats, on pense pouvoir diminuer de 5 % l’empreinte carbone du lait qui est traité au Michigan.
Inspiré par l’avenue du développement durable
C’est précisément ce souci de diminuer l’empreinte carbone qui, à la base, a séduit le président de l’Ontario Dairy Distillery. L’homme a été inspiré par l’engagement des producteurs laitiers de la MMPA à l’égard du développement durable.
L’utilisation d’un sous-produit laitier pour réduire l’empreinte carbone des produits laitiers représente effectivement une superbe innovation pour contribuer de manière significative à l’objectif de carboneutralité souhaitée. Dans ce contexte favorable, l’idée a donc fait son chemin de belle manière, si bien qu’elle se matérialisera prochainement.
Non seulement on a entrepris d’investir 40 millions de dollars dans cette nouvelle usine, mais on estime que la production d’éthanol devrait débuter dès le début de 2025.
La construction de cette usine de traitement de l’éthanol au Michigan complète d’ailleurs le virage de la MMPA vers le développement durable. Elle offre une belle occasion à l’association d’utiliser de nouvelles technologies qui bonifient encore les opérations de transformation actuelles, et ce, tout en diversifiant les marchés desservis par la MMPA.
D’une usine à l’autre
Dès 2025, il faudra donc s’attendre à ce qu’un nouveau biocarburant voie le jour, tout cela grâce à la contribution de la grande famille bovine à sa base.
Dans sa trajectoire, le sous-produit du lait partira donc de l’usine de transformation du lait du Michigan et sera acheminé à la distillerie laitière érigée à proximité. À cet endroit, il sera fermenté à partir de la technologie de la distillerie, ce qui produira un éthanol qui sera ensuite traité pour éliminer toute trace d’humidité.
Inutile de dire que ce nouveau procédé sera le bienvenu dans un monde qui mise plus que jamais sur la durabilité. Sur cette voie, on parle ici d’une matière qui sera précieuse pour permettre une utilisation durable aussi bien pour les véhicules thermiques que pour les machineries agricoles.
Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.
- phyvette
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
Oh la vache !
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- energy_isere
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
lire https://www.lesechos.fr/weekend/planete ... es-1915204Eranova, du bioplastique à base d’algues vertes
Après le succès de son pilote industriel dans les Bouches-du-Rhône, la société annonce l’ouverture d’une première usine pour 2025. Une perspective de débouché pour cette plante invasive, véritable cauchemar des collectivités côtières.
par Pierre Fortin lesechos le 20 déc. 2022
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -cgm-48529Du plastique avec des algues vertes : Eranova reçoit le soutien de CMA CGM
le 31/08/2023 lemarin
Après huit ans de discussions, de rencontres et d’études, Eranova s’apprête à clôturer un appel de fonds lancé afin de collecter les 13 millions d’euros nécessaires pour mener à bien son projet d’usine de plastique biosourcé, estimé à 60 millions d’euros.
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.usinenouvelle.com/article/g ... f.N2178502Global Bioenergies reçoit 16 millions d’euros pour sa future usine d'ingrédients cosmétiques et de SAF
L’entreprise de chimie verte Global Bioenergies recevra 16,4 millions d’euros dans le cadre de France 2030 pour sa future usine. La société a revu largement à la hausse ses projets industriels et vise des capacités de 10 000 tonnes par an pour cette usine qui produira, en France, de l’isododécane bio-sourcé, ingrédient pour les cosmétiques et les SAF.
Julien Cottineau 04 octobre 2023 Usine Nouvelle
Le changement de braquet des projets industriels de Global Bioenergies sera soutenu par l’Etat. L’entreprise de chimie verte annonce ce 4 octobre 2023 recevoir un soutien à hauteur de 16,4 millions d’euros via le dernier appel à projets «Première usine» de Bpifrance dans le cadre de France 2030. Prévue pour entrer en service en 2027, la future usine d’isododécane bio-sourcé, servira les marchés des cosmétiques et des carburants aériens durables (SAF) et sera dotée d’une capacité de production de 10 000 tonnes par an.
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
À force, on va bien y arriver, non ? Aller ! Encore quelques efforts ! Ici et là, la synergie devrait se renforcer, mais il faudrait lever le pied avec le syndrome anticarbone :
https://insolentiae.com/vive-le-thermiq ... -en-moins/
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.automobile-propre.com/miche ... ses-pneus/Michelin veut développer du butadiène bio-sourcé
À Bassens, Michelin vient d’inaugurer le premier démonstrateur industriel permettant de produire du butadiène bio-sourcé. Concrètement, le géant français des pneumatiques pourra bientôt remplacer le pétrole qui sert à fabriquer les pneus, par de l’éthanol.
Valentin Cimino 22 Jan 2024
Michelin vient d’ouvrir le tout premier démonstrateur industriel dans le cadre du projet BioButterfly. Son rôle est de « valider la chaîne complète des étapes du procédé de fabrication de butadiène bio-sourcé ». Concrètement, l’objectif est de développer et commercialiser un procédé de production de butadiène « à partir d’éthanol extrait de la biomasse (végétaux) ». Afin de remplacer celui issu de matières premières fossiles.
Le butadiène est utilisé dans la fabrication des pneumatiques. Il représente à lui seul environ 14 % d’un pneu. Dérivé du pétrole, ce matériau possède une grande résistance à l’abrasion et au vieillissement. Une matière première clé pour la production de caoutchoucs synthétiques que Michelin utilise donc depuis longtemps pour fabriquer ses pneus.
Le butadiène bio-sourcé pourrait constituer « un intermédiaire chimique majeur » dans la fabrication des pneumatiques. Aux côtés d’IFPEN Energies nouvelles et d’Axens, le géant français vient de prouver la viabilité technologique et économique du site. Michelin assure qu’une transposition industrielle rapide peut avoir lieu. Ce premier démonstrateur aura une capacité de production de 25 tonnes par an.
Des déchets agricoles pour remplacer le pétrole
Aujourd’hui, le caoutchouc synthétique et le butadiène sont intégralement issus du pétrole. Pour transformer le processus de fabrication et éliminer le pétrole de l’équation, Michelin utilise des déchets agricoles (comme le maïs ou les betteraves) ou de biomasse de bois. Avec son butadiène bio-sourcé, le groupe n’aura plus besoin de pétrole pour fabriquer ses pneumatiques. Un pas de plus vers la sortie des énergies fossiles.
Eric-Philippe Vinesse, directeur recherche et développement au sein de l’entreprise française, explique que « pour Michelin, qui utilise actuellement du butadiène pétro-sourcé pour fabriquer ses caoutchoucs synthétiques, cette avancée constitue une formidable opportunité pour contribuer à l’atteinte de ses objectifs d’intégration de 100% de matériaux renouvelables ou recyclés dans ses pneus à l’horizon 2050 ».
Le développement et l’industrialisation de la production de butadiène bio-sourcé pourrait justement contribuer à atteindre cet objectif. Après plus de 10 ans de travaux de recherche et d’innovation, l’inauguration de ce démonstrateur marque donc une étape majeure. Ce projet initié en 2013 représente un investissement global de plus de 80 millions d’euros. L’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la région Nouvelle Aquitaine et la communauté urbaine de Bordeaux y ont contribué à hauteur de 14,7 millions d’euros.
25 tonnes ? hum
pour équipper 1 millions de voitures neuves soit 4 millions de pneu de disons 8 kg et à hauteur de 14% en matière il faudra 32 millions de kg *0.14
soit 4 500 tonnes de butadiéne. Faudra faire x200 sur la capacité de production.
- Silenius
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
le procede generique selon zephyr-7b-beta, bon, ethene et ethylene c'est la meme molecule...
Pour les 25t, la mise a l'echelle entre le labo et la prod industrielle se fait en plusieurs etapes.
Pour les 25t, la mise a l'echelle entre le labo et la prod industrielle se fait en plusieurs etapes.
Le processus de conversion de l'éthanol (C2H6O) en butadiène (C4H6) est une réaction en plusieurs étapes appelée processus d'oxo-synthèse. Le processus comprend les étapes suivantes:
Déshydratation de l'éthanol : Dans la première étape, la molécule d'éthanol est déshydratée pour produire de l'éthène (C2H4) et de l'eau (H2O) à l'aide d'un catalyseur de déshydratation tel que l'acide phosphorique ou le chlorure d'aluminium.
Éthanol → Éthène + Eau
Hydroformylation : Dans cette étape, la molécule d'éthène réagit avec le monoxyde de carbone (CO) et l'hydrogène (H2) en présence d'un catalyseur métallique tel que le rhodium, pour produire des aldéhydes (C3H6O). Les aldéhydes sont appelés oxo-aldéhydes.
Éthène + CO + H2 → Aldéhydes
Déshydratation des aldéhydes : L'étape suivante consiste à éliminer la molécule d'eau des oxo-aldéhydes, pour produire un mélange de butènes (C4H8).
Aldéhydes → Butènes
Déshydrogénation : Les butènes subissent une déshydrogénation, qui consiste à éliminer les molécules d'hydrogène des butènes, pour produire du butadiène.
Butènes → Butadiène
Dans l’ensemble, le processus est hautement exothermique et la conversion de l’éthanol en butadiène est un processus complexe impliquant plusieurs intermédiaires. Le rendement en butadiène est généralement d'environ 80 à 90 %. Le procédé d'oxo-synthèse est couramment utilisé dans la production industrielle de butadiène, car il permet une méthode plus efficace et plus rentable que les méthodes traditionnelles telles que le procédé de butadiène à partir d'éthylène.
- kercoz
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
Là aussi ce serait sympa de géolocaliser les champs si ça provient de cultures dédiées.
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
ah ?
Kercoz n' a jamais de pneus à changer aprés 40 000 ou 50 000 km d'utilisation ?
Faut croire que Kercoz conduit une cariole à roue bois tirée par un âne .........
Je viens de changer mes 2 pneus avant aprés 60 000 km d'utilisation.
Pas mal usés tout de même (oups, sans doute même délinquant me fait remarquer mon garagiste).
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... s.N2210983Un bioplastique à base de canne à sucre pour la transition écologique des vinyles
[L’industrie c’est fou] La start-up britannique Evolution Music a développé Evovinyl, un bioplastique fabriqué à partir de canne à sucre destiné à remplacer le PVC, très polluant, dans les disques vinyles. Après cinq années de R&D, le produit qui a séduit le fabricant d’équipements audio PMC serait fin prêt à entrer sur le marché.
Elise Pontoizeau 04 avril 2024 usinenouvelle
Le retour en grâce du vinyle fait le bonheur des disquaires, mais pas celui des défenseurs de l’environnement… La production du PVC, l’un des composants principaux de ces disques, est en effet très polluante, tout comme sa fin de vie. Heureusement, les initiatives pour réduire le bilan carbone des vinyles se multiplient à travers le monde. Celle de la start-up britannique Evolution Music devrait plaire aux mélomanes sensibles à la cause écologique.
L’entreprise a développé un bioplastique fabriqué à partir de canne à sucre auquel elle a ajouté des «liants minéraux naturels» et des additifs baptisé Evovinyl. Selon elle, ce matériau, utilisé en remplacement du PVC dans les disques vinyles, permettrait de réaliser des économies d’énergie. Elles seraient de 30% au cours du processus de production par rapport à un procédé classique car les températures nécessaires au pressage seraient plus basses. Qui dit températures inférieures dit aussi temps de chauffage et de refroidissement réduit, ce qui permet d’améliorer le rendement horaire du cycle de production du disque. «Jusqu’à 50% dans certains cas», selon Evolution Music. Autre avantage non négligeable : le matériau de la société est compatible avec toutes les presses à vinyle existantes tandis que les disques produits peuvent être lus avec n’importe quel tourne-disque du marché.
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
Oui, l'usage de la roue avec amortissement me semble plus justifié, généralisable et d'ailleurs généralisé que celui de l'avion. J'ai même du caoutchouc sur mon vélo. Donc on peut essayer de travailler à le rendre durable.energy_isere a écrit : ↑25 janv. 2024, 10:09ah ?
Kercoz n' a jamais de pneus à changer aprés 40 000 ou 50 000 km d'utilisation ?
Faut croire que Kercoz conduit une cariole à roue bois tirée par un âne .........
grrr, encore du blabla où on mélange pollution locale/atteinte à la santé, et atteinte au climat, alors que c'est pas forcément associé.Le retour en grâce du vinyle fait le bonheur des disquaires, mais pas celui des défenseurs de l’environnement… La production du PVC, l’un des composants principaux de ces disques, est en effet très polluante, tout comme sa fin de vie. Heureusement, les initiatives pour réduire le bilan carbone des vinyles se multiplient
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... e.N2211431Un partenariat entre le belge Futerro et la coopérative agricole Tereos pour produire du bioplastique en Normandie
L'entreprise belge Futerro, leader européen des polymères biosourcés, annonce un partenariat avec la coopérative agricole Tereos. L'objectif : la création d'une usine en Normandie destinée à la production de bioplastique. L'investissement est estimé à 530 millions d'euros.
Romain Huynh 11 avril 2024
La Normandie n'a pas de pétrole mais elle a des céréales, et elle a bien l'intention d'en faire du plastique. Tel est, en substance, le propos de Frédéric Van Gansberghe, PDG de l'entreprise Futerro, spécialisée dans la production de plastiques biosourcés (150 millions d'euros de chiffre d'affaires). La société belge, leader dans la fabrication de biopolymères (avec une unité de fabrication active en Chine), a confirmé le 11 avril la création d'une usine à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), en partenariat avec la coopérative agricole Tereos.
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... e.N2213877Une usine de bioplastique arrive en Normandie
Spécialisée dans les plastiques biosourcés, l'entreprise belge Futurro confirme son projet d'usine à Port-Jérôme (Seine-Maritime) avec une mise en service en 2027. D'un coût de 500 millions d'euros, le site produira de l'acide polylactique à partir de dextrose. Près de 250 emplois sont attendus.
Romain Huynh 07 juillet 2024
Frederic Van Gansberghe et Olivier Leducq, PDG de Futerro et DG de Tereos, ont signé un partenariat pour l'approvisionnement en dextrose.
La Normandie n’a pas de pétrole, mais elle a des céréales, et a bien l’intention d’en faire du plastique. Tel est, en substance, le propos de Frédéric van Gansberghe, le PDG de l’entreprise belge Futerro, spécialisée dans la production de plastiques biosourcés (150 millions d’euros de chiffre d’affaires). Leader dans la fabrication de biopolymères, Futerro a confirmé en avril l’implantation d’une usine à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), en partenariat avec la coopérative agricole Tereos.
250 emplois projetés sur le site
........
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.connaissancedesenergies.org ... old-240725Une usine de solvants "verts" s'installe sur le site de la centrale à charbon de Saint-Avold
AFP le 25 juill. 2024
Des équipements lourds sont arrivés jeudi pour construire une usine de solvants "verts" sur le site de Saint-Avold (Moselle), qui abrite l'une des deux dernières centrales électriques françaises fonctionnant au charbon.
Les équipements destinés au projet ReSolute de la start-up Circa apparaissent comme un début de reconversion du site. En septembre dernier, le président Emmanuel Macron avait annoncé la reconversion de la centrale à la biomasse d'ici à 2027, mais les syndicats déplorent depuis une absence de concrétisation.
En attendant la transformation de la centrale, qui fonctionnera encore au charbon l'hiver prochain, les premiers containers transportant les équipements de la future usine de solvants ont été déchargés en présence du préfet de la Moselle, Laurent Touvet.
Ce projet de 73 millions d'euros, qui doit démarrer fin 2025, "marque une première étape vers de nouvelles activités", s'est-il félicité. L'usine de solvants doit compter à terme une cinquantaine d'emplois directs et 250 indirects.
L'Etat soutient la transformation de la plateforme via le programme France Relance et le fonds charbon. Près de 20 millions d'euros de subventions ont été allouées au projet Circa en provenance de l'Etat, de l'UE et des autorités locales.
Sur 1,5 hectare appartenant à GazelEnergie, propriétaire de la centrale, à terme 1.200 tonnes de solvants verts seront produits chaque année à partir de sciure de bois, issue de forêts vosgiennes et allemandes.
"Un solvant vert, non toxique et non cancérigène", selon David-Alexandre Leduc, de Circa Chemicals Sustainable, une société d'origine australienne dont le siège se trouve à Oslo.
Les solvants, habituellement d'origine pétrochimique, sont utilisés notamment en pharmacie, pour les cosmétiques ou le recyclage des textiles ou des batteries.
Reste à obtenir de l'Etat une autorisation environnementale, une fois l'enquête publique terminée. Celle-ci devrait démarrer à la fin de l'été.
Circa tombe à point nommé, d'après Antonin Arnoux, directeur du site de GazelEnergie. "C'est un bon signal pour nous permettre de limiter l'impact d'un potentiel arrêt total, ou pas", de la centrale à charbon, a-t-il dit.
S'il juge le projet insuffisant pour transformer intégralement le site, il le qualifie de "maillon essentiel", car à ce jour, c'est le plus abouti.
Outre le passage de la centrale à charbon à la biomasse ou au gaz, GazelEnergie développe un projet de production d'hydrogène sur le site, qui devrait être mis en service en 2027.
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... l.N2218222Chez Michelin, ResiCare proche de l’industrialisation d’une molécule biosourcée à grand potentiel
Fondé en 2016 au sein du groupe Michelin, le chimiste ResiCare pourrait construire en Europe une usine de 5-HMF, un monomère entièrement biosourcé, dérivé de fructose, qui permet la production de résines adhésives non toxiques pour de très nombreuses applications industrielles.
Julien Cottineau 10 septembre 2024
ResiCare, entièrement contrôlée par le groupe Michelin, fait produire par un sous-traitant français son monomère 5-HMF mais fabrique ses propres résines biosourcées sur sa ligne pilote implantée à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
ResiCare est en passe de franchir le stade de l’industrialisation pour sa molécule 5-HMF. Après trois ans de collaboration avec l’IFPEN, l'institut de recherche sur les énergies nouvelles, cette entité de chimie de spécialité de 50 salariés, créée en 2016 et entièrement contrôlée par le groupe Michelin, finalise un projet de construction d’une usine en Europe.