Le recyclage des métaux

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 20 déc. 2023, 22:29

Le port de Bordeaux va recracher 25.000 tonnes de ferraille avec huit navires de la marine nationale

Article de Mickaël Bosredon 20minutes.fr

Avec l’arrivée de l’ex-Suffren, et avant celle de La Meuse, le port de Bordeaux démarre ces jours-ci un chantier de déconstruction « exceptionnel » de huit navires militaires, qui va s’étaler jusqu’en 2026

Arrivé depuis Toulon le 24 novembre dernier, l’ex-Suffren est toujours tranquillement amarré à son quai, au terminal de Bassens. Même rouillée de toutes parts, son imposante coque de 158 mètres de long, pour 5.335 tonnes, en impose. Mais, pour le moment, rien ne laisse entrevoir que nous sommes devant le plus grand chantier de déconstruction jamais réalisé par le port de Bordeaux.
.........................
lire + photos: https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 8#comments

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https://www.meretmarine.com/fr/defense/ ... construite

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 01 janv. 2024, 13:13

On a trouvé 13 Armes, 15 Coffres-forts, 4 Ordinateurs et des tas de Bijoux vidéo 15mn https://www.youtube.com/watch?v=uC-x1bnrTSM

Pêcheur De Trésors
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1 230 556 vues 7 janv. 2022
On a trouvé 13 armes 15 coffres-forts, 3 ordinateurs et des tas de bijoux !

Vidéo bilan après 1 an de découvertes réalisées au fond de l'eau. Nous avons sélectionné certains des meilleurs extraits de nos vidéos tournées cette année.
Au programme : Plus de 15 coffres forts, des dizaines d'armes de différents calibres et plein de bijoux !
On pêche à l'aimant majoritairement dans un canal dans le Sud de la France : On explore des endroits insolites et souvent fréquentés par des criminels et trafiquants.
De nombreuses trouvailles ne sont pas présentées dans cette vidéo.
Les armes trouvées peuvent être impliquées dans un crime, on appelle donc la police pour leur remettre lorsqu'elles ont été jetées à l'eau récemment.

Toutes nos trouvailles sont revalorisées et nous pratiquons aussi cette activité dans le but de nettoyer les cours d'eau. Nous avons récupéré plus de 4 tonnes de déchets au fond de l'eau cette année.

------------------------------------------------------------

Top 5 des Meilleures Découvertes en Pêche à l'aimant 2022 vidéo 12 mn https://www.youtube.com/watch?v=0f0BMmYemaw

Pêcheur De Trésors
419 k abonnés

59 950 vues 18 nov. 2022
Nous avons réalisé un condensé des 5 meilleures découvertes en pêche à l'aimant dans le monde selon nous en 2021-2022.

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 20 mars 2024, 08:26

RECYCLAGE EN ÎLE-DE-FRANCE : 74% DES FRANCILIENS TRIENT LES CAPSULES DE CAFÉ EN ALUMINIUM, SELON UNE ÉTUDE

Par Sacha Benichou le 19/03/2024 cnews

À l'occasion de la Journée mondiale du recyclage organisée lundi 18 mars, un récent baromètre Ifop/Arca révèle que les Franciliens sont des bons élèves concernant le tri des capsules de café en aluminium.

Un constat encourageant, même si le recyclage doit encore être approfondi dans l'Hexagone. Une majorité des Franciliens (74%) recyclent leurs capsules de café en aluminium, affirme une étude de l'Ifop et de l'Arca (Alliance pour le Recyclage des Capsules en Aluminium) récemment parue.

Alors que la France fait partie des pays les plus consommateurs de café, avec plus de 500 tasses en moyenne par an et par habitant selon Statista, le recyclage de ces capsules reste un enjeu environnemental majeur.

Pour faire face à ce défi, l'Alliance pour le Recyclage des Capsules en Aluminium rappelle que 58 centres de tri équipés et modernisés pour recycler ces petits objets pourvus de métal étaient opérationnels en 2023, contre seulement 10 en 2015.

LES FRANCILIENS CONSCIENTS ET IMPLIQUÉS DANS LE TRI
Dans le détail, cette étude, publiée au lendemain de la Journée mondiale du recyclage organisée ce lundi 18 mars, précise que 94% des habitants en Île-de-France* consommateurs de café en capsules sont au courant que ces dernières sont recyclables, pour 92% des Français à l'échelle nationale.

Sur les 74% des Franciliens déclarant trier leurs capsules, 52% le font d'ailleurs de manière systématique, le plus souvent dans les bacs de tri, les fameuses poubelles jaunes. 64% des trieurs franciliens jettent leurs capsules usagées dans ces bacs, là où les autres privilégient, quand ils le peuvent, le recyclage directement en déchetterie ou dans les différents points de collecte disséminés dans la Région.


«100% DES CAPSULES RECYCLÉES EN 2025» ?

Cette part tend à se développer dans le futur souligne l'Alliance. «En Île-de-France, 10 centres de tri sont équipés du Projet Métal dont l'Arca favorise le déploiement afin de trier les petits aluminiums, dont les capsules de café. Cela permet à plus de 10 millions de Franciliens de recycler leurs capsules directement depuis les poubelles jaunes», assure Léo Escourrou, gestionnaire de l'Arca, qui annonce des objectifs encourageants à court terme.

«65% des Français sont aujourd'hui concernés par ce dispositif et notre objectif est de couvrir 75% de la population en 2025», avec l'ambition de recycler 100% des capsules, a souhaité le gestionnaire.

L'Arca ajoute que d'ici l'an prochain, 21 centres de tri déjà opérationnels seront spécifiquement équipés pour accueillir les capsules en aluminium usagées, afin de les recycler, et 84 centres de tri modernisés déployés au total sur le territoire national dans deux ans.

*Le baromètre se base sur les réponses de 2.166 Français consommateurs de capsules de café en aluminium. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 18 décembre 2023.
https://www.cnews.fr/france/2024-03-19/ ... 0nationale.

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Message par energy_isere » 10 avr. 2024, 22:51

suite de ce post du 20 dec 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2382024
Bordeaux : Pinces, chalumeaux, grues… Le découpage des navires de la marine a démarré dans le port de Bassens

Mickaël Bosredon 20minutes

Un premier navire, la Meuse, ex-pétrolier-ravitailleur de la marine nationale, est entré le 5 mars dans la forme de radoub du port de Bassens pour être démantelé

chantier - Un premier navire, la Meuse, ex-pétrolier-ravitailleur de la marine nationale, est entré le 5 mars dans la forme de radoub du port de Bassens pour être démantelé
Dans la forme de 240 mètres, « un outillage assez rare sur le littoral atlantique », souligne le directeur du port de Bordeaux Jean-Frédéric Laurent, l’immense coque de la Meuse, 157 mètres de long, repose sur de simples cales. Dans la partie supérieure du navire, on voit des gerbes d’étincelle jaillir. Les ouvriers de la société Cardem, une filiale de Vinci, s’affairent depuis un mois à son découpage au chalumeau. Des grues équipées de pinces complètent leur travail. Petit à petit, ils lui arrachent des morceaux d’acier, et vont ainsi déconstruire l’ex-pétrolier-ravitailleur de la marine nationale, de haut en bas, jusqu’à la fin du mois de juin.

Les 6.000 tonnes d’acier du navire, soulevées de la forme de radoub par des grues, seront ensuite triées, préparées et envoyées en aciéries pour être recyclées. « On est en plein dans l’économie circulaire puisque ces bateaux de la marine nationale vont devenir des métaux qui serviront à faire des voitures, des casseroles, ou des chariots », souligne Nicolas Masson, directeur de l’entreprise Cardem.

Le plus long chantier de déconstruction accueilli par le port

Le port de Bordeaux accueille jusqu’en 2026 un chantier industriel monumental, celui du démantèlement de huit navires de la marine. Il s’agit du plus long chantier de déconstruction accueilli par le port, qui fait partie des 18 sites mondiaux agréés par l’Union européenne pour ce type de travaux. L’appel d’offres européen pour ce chantier a été remporté par un groupement d’entreprises – Cardem, Snadec pour le désamiantage et Sirmet pour le recyclage – qui a choisi les infrastructures portuaires du site de Bassens pour mener cette opération XXL.

« Si on ne fait plus de construction navale à Bordeaux, on fait encore de la réparation et du démantèlement, grâce à un site industriel et des compétences capables d’accueillir ce type de navire », appuie le directeur du port.

On parle là de navires mesurant chacun plus d’une centaine de mètres. Outre la Meuse, le Suffren, frégate lance-missiles de 158 mètres, est déjà à quai sur le site de Bassens depuis le mois de novembre. Mais les travaux de désamiantage à l’intérieur nécessitent plus de temps que pour la Meuse, et le Suffren devra patienter avant d’entrer en cale sèche.

.........................
Quand le navire entre dans la forme, « il faut qu’il n’ait plus aucun polluant, notamment d’amiante, mais aussi d’hydrocarbures, pour que les déchets récupérés soient facilement traités », insiste Nicolas Masson. « On compte autour de six mois de chantier par bateau, désamiantage compris. » Puis vient la phase de recyclage. « Plus de 98 % des matériaux sont recyclés », ajoute Nicolas Masson. Cela représentera 25.000 tonnes d’acier en tout.
...........................
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... b67a&ei=68

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 21 avr. 2024, 23:35

Copper Recycle #2: From Waste Cable To New Copper Roll vidéo 10 mn
2,1 M de vues il y a 3 ans

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 20 nov. 2024, 23:48

Déchets métalliques : la France pourrait mieux exploiter ses « mines urbaines »

AFP le 20 nov. 2024

La France pourrait mieux exploiter ses "mines urbaines" de métaux, c'est-à-dire le recyclage de ses déchets métalliques, en particulier le cuivre issu du démantèlement de réseaux électriques, de démolition de bâtiments ou d'épaves de voitures, selon un rapport publié mercredi.

Les plus importantes exportations nettes d'Europe

La France est le pays d'Europe dont les exportations nettes de déchets métalliques sont les plus élevées : six millions de tonnes en 2021, qui sont recyclées en Belgique, en Allemagne ou en Italie, pays importateurs nets de déchets, indique le cabinet conseil Oliver Wyman dans ce rapport.

L'exemple du cuivre, métal crucial pour la transition énergétique, est emblématique. La France industrielle en consomme 257 000 tonnes par an, notamment pour fabriquer les très demandés câbles électriques, stratégiques pour l'électrification des usages en cours, qui permettra de remplacer pétrole et gaz d'origine fossile qui réchauffent le climat.

Or, quelque 218 000 tonnes de déchets de cuivre issus de chantiers de démolition ou d'autres sources sont aussi collectés chaque année. Sur ce total, seulement 66 000 tonnes sont recyclées par an sur le territoire.

Quelque 206 000 tonnes sont exportées et 53 000 tonnes importées, complète le rapport, qui compile des chiffres issus de plusieurs sources, notamment du bilan national recyclage de l'Ademe, l'agence de la transition énergétique.

Une seule usine de recyclage de cuivre à l'heure actuelle

"On est là sur un enjeu de balance commerciale, car cette valeur ajoutée pourrait être captée en France", estime Eric Confais, associé du cabinet Oliver Wyman, "à condition d'avoir les installations industrielles d'hydrométallurgie pour séparer les alliages et les machefers" et être en mesure de concurrencer Umicor en Belgique ou Aurubis en Allemagne.

Selon lui, "si on doublait le recyclage du cuivre en France, le pays pourrait réduire de 3% son déficit commercial" et pourrait améliorer ses performances pour la décarbonation du secteur des déchets qui "stagne".

Afin de "favoriser le développement de filières industrielles de collecte, tri des déchets métalliques et transformation en matières premières recyclées", il faudrait jouer sur la réglementation en "imposant des taux d'incorporation de matières recyclés comme cela existe pour le plastique notamment" et "il faudrait aussi limiter l'exportation des déchets métalliques", explique M. Confais.

La France dispose à ce jour d'une seule usine de recyclage de cuivre, à Lens (Pas-de-Calais), exploitée par le groupe câblier Nexans, en lien avec Suez. Nexans a annoncé une extension de son site d'ici à 2026 pour augmenter sa production de plus de 50% et lui permettre de recycler "jusqu'à 80 000 tonnes de cuivre par an".
https://www.connaissancedesenergies.org ... nes-241120

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 08 déc. 2024, 13:47

Situation sur le recyclage des métaux aux USA :
Column: US targets scrap to close the critical minerals gap

Reuters | November 29, 2024

The United States hasn’t had a tin smelter since 1991. That year marked the closure of the Longhorn plant in Texas, which was built with federal funds in 1942 to reduce the country’s import dependency at a time when tin cans quite literally fed the war effort.


Tin is still a critical metal, now for its use in circuit-board soldering rather than in preserved food, and the US government is once again considering how to reduce the country’s reliance on imports, currently running at 75% of annual consumption.

With no mines and no active reserves, the only way of closing the import gap is to recycle more.

The Department of Defense (DOD) has recently awarded $19 million to US secondary tin producer Nathan Trotter & Co. to expand domestic recycling capacity and capture more of the 38,000 metric tons of tin scrap that is exported every year.

Such recycling, or urban mining, is the often overlooked part of the critical minerals self-sufficiency equation.

Urban mining

The DOD has also channeled funds to companies such as 6K Additive, which recycles titanium alloys, and Rare Earth Salts, which recovers terbium from old light bulbs.

The Department of Energy (DOE) will invest $22 million for an upgrade of Golden Aluminum’s recycling operations in Colorado and earmarked up to $270 million for enhanced copper recycling at Wieland’s Shelbyville facility in Kentucky.

The DOE is also looking to build from scratch an electric vehicle (EV) battery recycling chain. It has distributed funds for new processing capacity, new scrap sorting technology and, in the case of B2U Storage Solutions, even the transport of used batteries.

Urban mining has many advantages over primary mining and smelting. Recycling metals is cheaper than producing virgin metal because it requires much less energy, up to 90% less in the case of aluminum.

It is therefore also much “greener”, emitting 80% less greenhouse gas than primary metal, according to the International Energy Agency’s (IEA) just-released special report on recycling.

Perhaps most importantly of all for US supply-chain planners, boosting domestic critical metals production by expanding recycling capacity means a much shorter permitting process than building new mines.

Untapped potential

Recycling alone won’t replace the need for new mines but it can make a big difference, potentially reducing global demand for new mining activity by 25-40% by 2050 in a scenario that meets national climate pledges, according to the IEA.

However, urban mining’s full potential has yet to be fulfilled.

The share of secondary supply of copper in global demand, including direct melt scrap in products manufacture, fell from 37% in 2015 to 33% in 2023, the IEA said.

The share of recycled nickel decreased from 33% to 26% over the same period. Aluminum bucked the trend with an increase from 32% to 35% thanks to well-established waste management programs and supportive regulations, the IEA noted.

But the United States is a laggard with secondary copper accounting for just 30% of national consumption, lower than the global average.

The country is the world’s largest exporter of both copper and aluminum scrap, much of the outbound flow ending up in China.

The core problem is the hollowing out of US scrap processing capacity, particularly that needed to treat old end-of-life material that often needs meticulous sorting and dismantling before entering a remelt furnace.

A successful recycling economy also needs an efficient collection system, which is still lacking in the United States.

US recycling rates for aluminum cans, one of the easiest products to loop back into the supply chain, are below 50%, according to the US Aluminum Association. That means the equivalent of $800 million of valuable resource going to landfill every year, almost enough to build a new primary smelter.

Battery challenge

Recycling EV batteries comes with a whole different set of challenges.

Extracting valuable metals such as nickel and cobalt from a spent battery can be a profitable business but what about batteries with none of those elements?

The EV battery sector has pivoted towards cheaper lithium-iron-phosphate (LFP) chemistry in the last couple of years, such batteries now accounting for around 40% of the global market.

The relatively low value of the core metal inputs undercuts the economic case for recycling LFP batteries, meaning the sector may need to look at different pricing mechanisms such as toll-based recycling.

A global regulatory framework for recycling spent EV batteries is also still work in progress. Waste codes for black mass, the concentrated mixture of cathode and anode in a spent battery, vary widely by country and region.

Moreover, as the IEA report points out, China still dominates the middle processing stage of the supply chain, where recycled metals are fed back into precursor elements for new batteries.

Today the world’s top 20 companies for spent battery pre-treatment and materials recovery are Chinese, representing a new potential dependency for Western countries.

Lead template

Most of the challenges can be overcome with the right policy mix, both at national and international level, according to the IEA.

A successful template for EV batteries and indeed all metals recycling is provided by the humble lead-acid battery. Recycling rates for what is classified as a health hazard can be as high as 99% in developed countries such as the US or in Europe.

The lead market still needs new mines but far fewer of them thanks to its high recycling rate.

As the US government is discovering, investing in new scrap processing capacity is far cheaper and greener than building new mines. Most importantly of all from a national security standpoint, the metal is also already captive in the domestic market.
https://www.mining.com/web/column-us-ta ... erals-gap/

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 26 janv. 2025, 22:53

Démantèlement et recyclage des 62 000 tonnes du porte avion à propulsion classique Kitty Hawk CV-63, retiré du service en janvier 2009.
dans un chantier de démolition au Texas en 2022.
https://fr.wikipedia.org/wiki/USS_Kitty_Hawk_(CV-63)


The Dismantling of US Navy’s Aircraft Carrier That Was Sold For a Penny video 18 mn https://www.youtube.com/watch?v=Z2bekABX5Xk

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 01 févr. 2025, 15:18

Transition énergétique : le démantèlement du réseau téléphonique va provoquer un bond du recyclage du cuivre en France
Le secteur est d'ores-et-déjà en retard, alors qu'à peine plus d'un tiers des déchets de cuivre récupérés en France sont recyclés dans l'Hexagone.


Boursorama avec Media Services •31/01/2025

Une chantier qui s'annonce "colossal". Alors que le vieux réseau téléphonique d' Orange doit être abandonné en 2030, son démantèlement va donner un coup de fouet à la filière française de recyclage du cuivre et lui permettre de répondre aux énormes besoins engendrés par la transition énergétique.

Ce réseau, vieux de plusieurs décennies, va être remplacé par la fibre avant d'être définitivement abandonné dans cinq ans.

Le groupe fait déjà recycler du cuivre venant de petits chantiers. Le programme actuel de démantèlement "ne (modifie) pas notre train actuel de recyclage", explique Bénédicte Javelot, directrice projets stratégiques et développement de l'opérateur téléphonique. En revanche, "à partir de 2027, ça va devenir beaucoup plus (important) et donc ça nécessite pour nous d'industrialiser, de trouver l'écosystème de recyclage pour pouvoir gérer les volumes", ajoute-t-elle.

Cela promet d'être "colossal", selon Maxime Debay, le directeur de l'unique fonderie de fil de cuivre en France, propriété du fabricant français de câbles Nexans . "Il y a un partenariat qui est en train d'être créé avec Orange pour le démantèlement du réseau télécoms. L'idée est de récupérer une partie du cuivre des câbles dé-commissionnés."

L'usine, située à Lens, va voir sa production accrue de plus de 50% à l'horizon 2026, un investissement de 90 millions d'euros. "Aujourd'hui, on a une capacité annuelle d'environ 160.000 tonnes de cuivre transformé", explique Maxime Debay à l' AFP . "Demain, on fera 240.000 tonnes", dont "80.000 tonnes issues de cuivre secondaire, donc de déchets", contre 2.000 à 3.000 tonnes aujourd'hui. Avec comme corolaire de répondre au niveau de qualité requis pour assurer la bonne conductivité électrique des câbles, c'est-à-dire un cuivre "pur à 99,99 %", autant qu'une cathode (premier produit pur issu du minerai, NDLR), selon lui.

"C'est une technologie complètement différente de celle qu'on a aujourd'hui, avec des outils différents", indique le responsable. L'objectif d'ici deux ans "va être de passer 250 tonnes de déchets par jour dans ce nouveau process".

L'enjeu est majeur à deux titres. D'une part, la demande de cuivre explose dans le monde. Elle est "stimulée par les réseaux (électriques), les batteries, les véhicules électriques et les énergies renouvelables ", rappelle Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur LinkedIn. "Mais les tendances actuelles suggèrent un déficit de 30% de l'approvisionnement en cuivre d'ici 2035 , ce qui augmente les risques pour la sécurité énergétique", ajoute-t-il. "Cela nécessite davantage d'investissements miniers, d'innovation et de recyclage".

Un prix multiplié par 4 en vingt ans

En vingt ans, le cuivre est passé de 2.000 dollars la tonne environ à plus de 9.000 dollars aujourd'hui.

Le second aspect est industriel, alors que la France ne recycle qu'une petite partie du cuivre issu de la collecte. Selon un rapport du cabinet de conseil Olivier Wyman publié en novembre, sur les quelque 218.000 tonnes de déchets de cuivre récupérés chaque année en France, seulement 66.000 tonnes sont recyclées dans l'Hexagone. Or, l'industrie française en consomme 257.000 tonnes par an, notamment pour les câbles électriques. "On est là sur un enjeu de balance commerciale, car cette valeur ajoutée pourrait être captée en France", estime Éric Confais, associé au cabinet Oliver Wyman.

De fait, souligne l'Agence de la transition écologique (Ademe), le recyclage du cuivre permet de sécuriser les chaînes d'approvisionnement, diminuer l'empreinte environnementale de son extraction et de sa transformation et développer l'intégralité de la filière, avec des emplois à la clé.

Nexans s'est positionné pour "transformer finalement cette rareté en avantage concurrentiel", explique Maxime Debay, qui rappelle qu'il faut plus de quinze ans pour ouvrir une nouvelle mine, "avec les conséquences écologiques qu'on connaît."

Le groupe, qui vise 30% d'utilisation de cuivre recyclé à l'horizon 2030 , est présent depuis 2008 sur ce segment via sa coentreprise avec Suez, Recycâbles. Aujourd'hui, il travaille, avec des collecteurs comme Suez, Derichebourg et Veolia, à structurer la filière. "Tout l'enjeu pour nous va être de construire, de tisser un réseau pour avoir une collecte plus cohérente et plus volumineuse, et qu'on puisse chaque jour aller chercher les volumes nécessaires", souligne Maxime Debay.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3c33e19e54

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 18 mars 2025, 18:49

Derichebourg transforme son site lyonnais de recyclage de métaux pour 45 millions d'euros

Le groupe Derichebourg inaugure le 18 mars trois nouveaux bâtiments sur son site de recyclage de métaux à Saint-Pierre-de-Chandieu (Rhône). Un investissement de 45 millions d’euros.

Stéphane Frachet 18 mars 2025

Image
A Saint-Pierre-de-Chandieu, à l'est de Lyon, Derichebourg double la capacité de traitement de son site pour atteindre les 15 000 tonnes par mois.

Purfer, un site de recyclage de métaux de Derichebourg à Saint-Pierre-de-Chandieu, près de Lyon (Rhône) est inauguré le 18 mars en présence d’Abderaman El Aoufir, président de Derichebourg Environnement, et Thomas Derichebourg, directeur général. Le groupe familial a investi 45 millions d'euros dans la construction de trois nouveaux bâtiments pour le stockage, le tri et le broyage des métaux bruts, ainsi que de nouveaux locaux pour la maintenance du site. Par ailleurs, une partie de l'enveloppe a permis la rénovation des voies ferrées.

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https://www.usinenouvelle.com/article/d ... s.N2229072

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 25 mars 2025, 16:29

Technologies de tri et coup d’oeil, comment Nexans et Suez recyclent les câbles en cuivre

A Noyelles-Godault, près de Douai (Pas-de-Calais), la coentreprise de Nexans et Suez Recycâbles est spécialisée dans le recyclage des câbles électriques, dont elle isole du cuivre quasi-pur. Une expertise ancienne, que les tensions sur le métal rouge rendent stratégique.

Nathan Mann 25 mars 2025

Image
Après un premier tri, les câbles en fin de vie sont placés dans une déchiqueteuse.

D’épais tronçons noirs luisent au soleil. Longs de quelques mètres et larges d’une bonne dizaine de centimètres, ils sont entassés les uns sur les autres. De près, l’œil remarque que chacune de ces gaines sombres abrite des centaines de plus petits câbles, eux-mêmes composés d’un carcan plastique de couleur vive et d’un cœur en cuivre, de moins d’un millimètre d’épaisseur. «Ce sont des câbles ADSL», éclaire Jérôme Jeaneau, le directeur délégué en charge des métaux non-ferreux chez Suez, à l’occasion d’une visite organisée pour la presse du site Recycâbles, situé à Noyelles-Godault près de Douai (Pas-de-Calais). Des câbles au centre de l'attention en ce moment, puisque ce sont eux qu’Orange prévoit de retirer en grande quantité en France, à l’occasion de la fin du réseau cuivre au profit de la fibre.

Sécuriser l’approvisionnement en cuivre
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https://www.usinenouvelle.com/editorial ... e.N2229282

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 26 mars 2025, 01:35

Dans le nord, une mine urbaine de recyclage de cuivre monte en puissance

AFP le 25 mars 2025

De loin, les montagnes de câbles enchevêtrés ressemblent presque aux terrils du nord de la France, tout proches. On est bien dans un pays minier, mais une "mine urbaine".

Ici, pas de charbon, on extrait le cuivre récupéré dans des kilomètres de vieux câbles électriques collectés un peu partout en France.

À Noyelles-Godault, dans le Pas-de-Calais, 36.000 tonnes de câbles, issus de démolitions de bâtiments, de chutes d'usinage, ou du réseau téléphonique d'Orange ont été recyclés l'an dernier sur le site Recycâbles, coentreprise créée en 2008 par les groupes Suez et Nexans.

Après découpage, concassage, broyage en morceaux de plus en plus petits au fil des bruyantes étapes du parcours de recyclage, des grenailles de métal rougeoyant tombent et s'accumulent dans de grands bacs. Il est d'une pureté "quasiment" aussi élevée que s'il était extrait d'une vraie mine, selon Christophe François, directeur d'exploitation du site.

"Le principe, c'est celui d'une mine urbaine, on va rechercher la richesse là où elle a déjà été utilisée pour la mettre dans un principe d'économie circulaire. Et l'objectif, c'est toujours de récupérer quasiment 100% de la matière cuivre ou aluminium et de valoriser aussi les plastiques qui sont issus de cette opération", explique-t-il.

L'an passé, 18.000 tonnes de cuivre ou d'aluminium sous forme de grenailles, et 13.000 tonnes de copeaux de plastique destinées à refabriquer notamment des dalles de parking, ont été récupérés.

Un pactole à l'heure de l'électrification du monde. Le métal rouge est stratégique tout simplement parce qu'il a, entre autres, la capacité de conduire l'électricité, ce qui le rend incontournable aux véhicules électriques ou pour raccorder les champs éoliens au réseau.

Or, la planète n'a pas assez de cuivre vierge. L'agence internationale de l'énergie (AIE) a prévenu en 2024 d'une potentielle tension mondiale, voire de risques de pénurie.

- Flambée de la tonne -

"Aujourd'hui, la consommation mondiale de cuivre est supérieure à la capacité de production primaire de cuivre", résume Xavier Mathieu, vice-président métallurgie chez le 2e câblier mondial, Nexans. Et le coût d'une tonne de cuivre, qui a tutoyé les 10.000 dollars la tonne en 2021, "ne descend plus au dessous de 7.500 dollars", alors qu'il ne valait guère plus de 1.500 dollars il y a deux décennies.

Le recyclage, promu d'abord pour réduire les émissions de CO2 du secteur minier, revêt aussi un attrait économique certain pour les opérateurs comme Nexans qui a décidé d'augmenter la capacité de production de sa fonderie de cuivre de Lens, la dernière en France, tout près de Noyelles-Godault.

La nouvelle fonderie en construction, un investissement de 90 millions d'euros annoncé en octobre, devrait recycler jusqu'à 80.000 tonnes de cuivre par an.

Nexans prévoit ainsi d'augmenter de plus de 50% sa production et de parvenir à 30% de cuivre recyclé dans ses câbles d'ici 2030. Le tout grâce à un système d'économie circulaire: avec de nouveaux équipements d'affinage du métal, elle pourra désormais intégrer les granules de Noyelles-Godault.

Actuellement, "les grenailles, des petites billes oblongues, sont trop petites et fondent littéralement dans nos fours" à haute température, explique M. Mathieu.

Les grenailles de Noyelles-Godault sont donc quasiment toutes exportées, alors que l'usine voisine de Nexans importe du cuivre neuf et ne dispose pas assez de recyclé pour ses câbles.

Selon un rapport du cabinet Olivier Wyman publié en novembre, le manque d'investissement dans la boucle complète du recyclage du métal est général en France, le pays ne recyclant qu'une toute petite partie de sa collecte de métal usagé. Sur 218.000 tonnes de déchets de cuivre récupérés, seulement 66.000 sont recyclées dans l'hexagone, alors que le pays en consomme 257.000 par an. Et 206.000 tonnes sont exportées.

La matière première "made in France" est plus que bienvenue à l'heure où entre 35% et 70% des capacités mondiales de raffinage des métaux sont entre les mains de la Chine, selon le rapport de l'ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi.

Et Nexans en a besoin. Mardi, le groupe a annoncé un accord portant sur un milliard d'euros: il va fournir 450 kilomètres de câbles sous-marins haute tension pour raccorder les champ éoliens au large de la Normandie et d'Oléron, qui doivent être mis en service en 2031 et 2032.

Mardi également, dix des 47 projets industriels sélectionnés par Bruxelles pour favoriser l'extraction, la transformation et le recyclage de métaux "stratégiques" afin de réduire la dépendance à la Chine et sécuriser l'approvisionnement de l'industrie, concernent le cuivre: ils sont situés en Espagne, Finlande, France, Italie, Pologne, Portugal, et Roumanie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-250325-2

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 11 avr. 2025, 15:54

Interview Déconstruction du dernier sous-marin nucléaire lanceur d’engins : "92 % du poids du navire sont revalorisés"
Entretien avec Yann Miel, coordinateur des programmes de démantèlement et de déconstruction des ex-SNLE, alors que Le Terrible est le dernier à être déconstruit par Naval Group.

Par Sebastien Lucot Publié le 9 avr. 2025

Dernier des cinq sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe Redoutable à être déconstruit, « Le Terrible » signe le dernier jalon du programme de démantèlement et de déconstruction lancé par Naval Group en 2018.

Entretien avec Yann Miel, coordinateur des programmes de démantèlement et de déconstruction des ex-SNLE.

Alors que la déconstruction des cinq SNLE de la classe Redoutable touche à sa fin, vous prenez les commandes de ce programme commencé en 2018. D’où venez-vous ?

Je suis un pur produit Naval Group, depuis 18 ans. En prenant officiellement mes fonctions le 2 mars 2025, j’étais auparavant au Brésil pendant plusieurs années et affecté à Prosub (Programma submarino, un programme basé sur un transfert de technologie pour quatre sous-marins Scorpène à destination de la marine brésilienne, NDLR). C’est un retour aux sources pour moi.

Où en est-on du programme aujourd’hui ?

Sur l’avancement, on a attaqué en octobre 2024 le dernier bateau, Le Terrible. On est toujours sur des réalisations de déconstruction sur 16 à 18 mois. Cela nous projette actuellement sur une fin de chantier pour mars 2026. On a optimisé les choses, les équipes sont bien rodées. Il y aura ensuite une phase de repli de chantier, l’installation étant classée ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement).

« Un tri extrêmement fin »
Dans quel état recevez-vous ces navires, lorsqu’ils arrivent ?

Il faut bien comprendre que ces sous-marins ont été retirés du service actif entre 1996 et 2008. Après la phase de démantèlement de niveau 1 et 2, les bateaux sont restés à quai plus ou moins longtemps. Certains, comme l’Inflexible, ont aussi été cannibalisés pour le maintien de certaines unités. Ce sont des équipements coûteux et parfois obsolètes, donc on récupère les équipements, des lignes d’arbres jusqu’à des consoles de systèmes d’arme.

Combien de personnes travaillent sur ce type de chantier ?

Entre 50 et 60 personnes, en fonction des périodes d’activité. La variable d’ajustement provient surtout des échafaudeurs et des personnes qui installent les confinements liés, non pas au nucléaire, mais à l’amiante et au plomb. Il y a aussi beaucoup de manutention, chalumistes, dépollueurs et désamianteurs… Pour ces derniers, nous avons été beaucoup dans le support technique, car ils sont issus du monde du BTP.

Comment se déroule la revalorisation des matériaux ?

92 % du poids du navire, en matière solide, sont revalorisés. La DGA demande d’expédier vers des sites de traitement, des exutoires, à 95 % français, choisis en fonction de leurs capacités à l’instant T à recevoir les importantes quantités que nous leur envoyons. En tant que mandataires, nous devons expédier dans les trois mois une fois les déchets extraits du bateau. Dans les 8 % restants, les déchets ultimes, figurent les résidus de découpe et l’amiante principalement. Les liquides, car il faut savoir que ces sous-marins contiennent 60 tonnes d’huile, sont aussi recyclés en huile agricole, ou parfois brûlées en incinérateur pour faire de la vapeur dans des systèmes de chauffage urbain. Il y a un tri qui est extrêmement fin, pour catégoriser et bien orienter.
https://actu.fr/economie/deconstruction ... 84869.html

pour info Le sous-marin nucléaire Le Terrible, de la classe Le Triomphant, avait un déplacement de 12 640 tonnes en surface

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 21 avr. 2025, 01:31

Si vous regardez les vidéo de pêche à l'aimant vous étes certainement tombé sur ce duo de choc des deux frères sur Pêcheur de Trésors,
et bien pour se débarrasser de leur ferraille ils portent une benne chez Véolia.
Petit tour explicatif chez Véolia dans un de leur centre de tri dans le Sud de la France.

Leur chargement fait finalement 4.2 tonnes de ferrailles !

Image

voir : https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... 24eb&ei=23

et à propos de Véolia, ils collectent 1 millions de tonnes de ferrailles chaque année !
https://www.recyclage.veolia.fr/gerer-m ... on-ferreux

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