mahiahi a écrit :Lo a écrit :il n'y a pas de processus astrophysique autres que le big bang pour en produire en de telles quantités.
Mais il se forme aussi par fusion (c'est l'un des produits) au coeur des étoiles, une fois qu'elles se mettent à consommer autre chose que de l'hydrogène (je ne sais plus à quel stade, carbone peut-être)
Le deuterium est un isotope de l'hydrogène: l'hydrogène est composé d'un proton et d'un electron, tandis que le deuterium est composé d'un proton, d'un neutron et d'un electron. C'est donc chimiquement l'équivalent de l'hydrogène. La fusion consiste à produire de l'helium (2 protons et 2 neutrons) à partir de l'hydrogène (1 proton). Comme 1 neutron c'est un proton et un electron, il faut 4 atomes d'hydrogène pour produire un atome d'helium. C'est très dur. Tandis qu'il suffit de 2 atomes de deuterium pour produire de l'helium, ce qui est beaucoup plus facile. Donc, dans les étoiles, le deuterium est brulé en premier, puis l'hydrogène, puis l'helium produit du Lithium (correction: du Beryllium ou du Carbone plutôt) (
http://www.minelinks.com/geology/mendeleiev_table.html) ... jusqu'au fer qui est le noyau le plus stable. Pour produire des atomes plus lourds, un processus quasi-statique comme dans les étoiles ne marche plus, il faut un truc explosif, et c'est pourquoi l'uranium n'est produit que dans les super novae (et tous les atomes plus lourds que le fer aussi).
C'est d'ailleurs parceque le deuterium est chimiquement equivalent au hydrogène que les gens de la fusion le récupèrent dans l'eau de mer (ou l'hydrogène est plus facile à séparer de l'oxygène du H20) et ensuite en séparant le deutérium de l'hydrogène (par centrifugation ? Lo ?)
Moralité: l'uranium va se terminer aussi un jour, et la fusion c'est vachement balèze, à tel point que c'est pas sûr que l'Homme le maîtrisera un jour. Donc la seule énergie sûre dont l'homme disposera toujours (on approximera 4 milliards d'années à l'éternité
) est le solaire et ses dérivées alors trouvons un moyen de nous contenter de cela.
Et là, la biomasse est super compétitive, et ne nécéssitera que des changements technologiques mineurs, mais des changements de mentalité majeurs. Voir le Brésil qui va nous en apprendre de bonnes. Quand je disais qu'il nous faut un ancien syndicaliste moustachu comme président ...
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