Plusieurs solutions :
- Stratégie individuelle :
Je me protège (plan A centre ville, plan B campagne désertique, financièrement, immobilier, isolation, énergie renouvelable, changement d’habitude, prévention, formation, activation de réseau d’échange sur plan A et plan B etc…), protège la famille élargie, préviens mes amis, préviens mes rencontres…
Largement insuffisant au cas de peak oil brutal, genre plan B s’avérant plan pourri !
- Stratégie collective :
Interpellation des politiques lorsqu’il passe dans ma ville (Buffet la semaine dernière, j’aimerais bien que Sarko passe dans ma ville, mais j’ai peur de finir avec une matraque dans le cul dans l’arrière salle, désolé,

), interpellation dans les associations résistantes comme ATTAC, UFAL et autres, soutien à oléocène, activation d’un réseau transversal en vue de sortir des énergies fossiles sur site, argumentation sur les forums, écriture d’article…
Voilà, je rame d’autant plus que cela prend du temps, mais avec tous ses articles sur le peak oil dans les médias, j’ai de moins en moins l’impression d’être à contre courant.
Il y a une semaine, un copain m’a dit qu’il voulait acheter un appart. Il me demandait de le conseiller sur ses critères par rapport au peak oil. Moi qui croyais que je l’enquiquinais ! Du coup, on a fait ensemble une liste de priorité pour son choix futur, liste très sérieuse. Genre près d’une gare ou d’un métro, etc…
Quand cela va s’affoler, cette situation va se répéter à l’infini, pour tout sorte de sujet.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett