Soit un achat de 1870 euros minimum si on veut réellement ne pas payer plus de 1%. Ca fait un peu beaucoup quand même.sidonie61 a écrit : 1% de comission avec un minimum de 18,70€
Achetez de l'or, bordel !! (ou pas ...)
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Oui tu as tout à fait raison !vincent128 a écrit : Soit un achat de 1870 euros minimum si on veut réellement ne pas payer plus de 1%. Ca fait un peu beaucoup quand même.
Je viens d'avoir "l'aimable" réponse au sujet des frais de port, la voici en copié/collé: ILS SONT ENVOYES A LA CAISSE SOUS EMBALAGE PROTEGE ET SECURISE.
J'ose pas lui demander si c'est plus cher pour un ensachage individuel... je verrai ça sur place

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A signaler que, à cause du pont en France, il y a une distortion étonnante : la dernière cotation du Napoleon date de mercredi à 98,6 €, alors que cours de l'or a continué à monter pour atteindre un cours à Londres, en cloture ce soir de 17860 euros le kilo. Cela donne une prime négative record de -4.92% au napoléon.
Une autre façon de vérifier que la cote de 98,6 € est sous-côtée, c'est que Gold and Forex achetait ce soir à 100,25 € et vendait 103,50€, soit une cote belge équivalente de 101,9 € (moyenne des deux valeurs).
Dans l'état actuel des choses, il pourrait être intéressant d'acheter demain (samedi) matin auprès d'un des comptoirs ouverts (change et/ou numismate)... s'ils ne font pas le pont... et à condition qu'ils pratiquent la cote de mercredi (à noter que certains changeurs, même s'ils appliquent la cote CPR Or en général, font des corrections lorsque le marché a monté depuis la dernière cote) et à condition que leur commission soit raisonnable (je crois que la plupart des changeurs ne prennent pas moins que 3%).
En revanche, même si votre banque est ouverte samedi matin, l'ordre d'achat se fera probablement à la cote de lundi 13 heures, qui risque d'être en forte hausse (dans les 103, je dirais).
Je signale seulement cette distortion très temporaire pour cause de pont. Ce n'est pas forcément une bonne idée d'acheter demain matin, car les prix pourraient très bien baisser dès lundi, allez savoir. Cela dit, je n'ai pas de boule de cristal, mais je ne serais pas étonné que l'or monte de façon quasi ininterrompue jusque fin décembre. On est en période de forte demande pour la bijouterie, mais aussi comme valeur refuge face à la hausse du pétrole et à la chute du dollar (toute la semaine, et encore aujourd'hui, il y a eu des records de cours en cloture : le brent, le WTI, l'or, et l'euro/dollar, ça fait beaucoup d'un coup, et c'est un signal très fort qui encourage les investisseurs, notamment les petits investisseurs privés, à se tourner vers l'or).
Après cela, il devrait y avoir un petit moment de baisse en première semaine de janvier, avant que ça ne remonte à nouveau (La demande d'or de bijouterie en Inde et en Chine ne s'arrêtant pas fin décembre).
A vous de juger.
Si certains tentent le coup demain matin, revenez nous dire comment ça a tourné.
Une autre façon de vérifier que la cote de 98,6 € est sous-côtée, c'est que Gold and Forex achetait ce soir à 100,25 € et vendait 103,50€, soit une cote belge équivalente de 101,9 € (moyenne des deux valeurs).
Dans l'état actuel des choses, il pourrait être intéressant d'acheter demain (samedi) matin auprès d'un des comptoirs ouverts (change et/ou numismate)... s'ils ne font pas le pont... et à condition qu'ils pratiquent la cote de mercredi (à noter que certains changeurs, même s'ils appliquent la cote CPR Or en général, font des corrections lorsque le marché a monté depuis la dernière cote) et à condition que leur commission soit raisonnable (je crois que la plupart des changeurs ne prennent pas moins que 3%).
En revanche, même si votre banque est ouverte samedi matin, l'ordre d'achat se fera probablement à la cote de lundi 13 heures, qui risque d'être en forte hausse (dans les 103, je dirais).
Je signale seulement cette distortion très temporaire pour cause de pont. Ce n'est pas forcément une bonne idée d'acheter demain matin, car les prix pourraient très bien baisser dès lundi, allez savoir. Cela dit, je n'ai pas de boule de cristal, mais je ne serais pas étonné que l'or monte de façon quasi ininterrompue jusque fin décembre. On est en période de forte demande pour la bijouterie, mais aussi comme valeur refuge face à la hausse du pétrole et à la chute du dollar (toute la semaine, et encore aujourd'hui, il y a eu des records de cours en cloture : le brent, le WTI, l'or, et l'euro/dollar, ça fait beaucoup d'un coup, et c'est un signal très fort qui encourage les investisseurs, notamment les petits investisseurs privés, à se tourner vers l'or).
Après cela, il devrait y avoir un petit moment de baisse en première semaine de janvier, avant que ça ne remonte à nouveau (La demande d'or de bijouterie en Inde et en Chine ne s'arrêtant pas fin décembre).
A vous de juger.
Si certains tentent le coup demain matin, revenez nous dire comment ça a tourné.
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Je ne crois pas dans l'or.
L'or n'est pas une valeur refuge car l'or est matériel et nuisible pour l'ego.
Merci à ce post de m'avoir permis de me débarasser de mes polluantes pièces d'or.
J'ai écrit une page sur mon site parlant de l'or n'étant pas une valeur refuge.
L'or n'est pas une valeur refuge car l'or est matériel et nuisible pour l'ego.
Merci à ce post de m'avoir permis de me débarasser de mes polluantes pièces d'or.
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Eric Souffleux
Auteur du site http://www.generationsfutures.net
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Tu as tout à fait raison.generationsfutures a écrit :Je ne crois pas dans l'or.
L'or n'est pas une valeur refuge car l'or est matériel et nuisible pour l'ego.
Merci à ce post de m'avoir permis de me débarasser de mes polluantes pièces d'or.
J'ai écrit une page sur mon site parlant de l'or n'étant pas une valeur refuge.
Acheter de l'or c'est concourir à la destruction de la terre.
Il est nettement plus intéressant et éthique, surtout dans ton cas, d'investir dans du matériel ainsi que dans des biens immobiliers (terres, forêts)!
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+1Goupil a écrit :Tu as tout à fait raison.generationsfutures a écrit :Je ne crois pas dans l'or.
.
Pour le prix d'un Napoléon on a :
120 boites de haricot vert extra fin.
ou
40kg de pâte premier prix.
ou
90 l d'huile de tournesol.
ou
15kg de sucre.
ou
70 savons de Marseille.
ou
100kg de farine ordinaire.
L'année prochaine et les suivantes ça sera beaucoup plus cher. L'or ça me reste sur l'estomac , merci bien , je le laisse au autre et ne l'échangerais pas contre mes stocks de nourriture si ça tourne mal.
Phyvette

пошел на хуй пу́тин

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Je crois que vous mélangez tout.
Ce fil est dédié essentiellement aux modalités pratiques de l'achat de pièces d'or.
Ce fil n'implique absolument pas qu'il faut mettre toutes ses économies dans l'or.
C'est quand même fou que dès qu'on parle d'une préparation il y a des gens pour dire que ce n'est pas la bonne, que cela les révolte pour telle et telle raison et pour tenir des raisonnements binaires : une préparation OU une autre (alors qu'elles ne s'excluent nullement !).
Pour ma part, je souhaite rappeller qu'on ne peut pas savoir quelle forme aura la crise. On est dans un monde extraordinairement complexe. Il y a internet, il y a des armes nucléaires, il y a du fondamentalisme religieux, il y a le peak oil... Bien malin qui peut dire ce qui lâchera le premier, bien malin qui peut dire quel forme prendre la crise (ou les crises ou le pourissement progressif).
Je cite ci-dessous mes priorités pour l'avenir, mais je rappelle que ce sont les miennes, au jour d'aujourd'hui, et que je ne prétends pas les imposer à quiconque. C'est juste pour expliquer que l'or n'est certainement pas number one. Et que je ne mettrai pas 100 % de mon épargne dans l'or !
Mes priorités (les plus importantes en premier) pour anticiper les crises à venir, quelles qu'elles soient :
1) accumuler du savoir-être et du réseau relationnel. Savoir apaiser un conflit, savoir gagner des gens à votre cause, avoir des amis sur qui compter... c'est la plus grande richesse. Ca se travaille...
2) accumuler des savoir-faire. Par exemple, quelqu'un qui sait faire la cuisine, de la maçonnerie et qui sait chasser et pêcher, saura toujours monnayer ses capacités. De préférence, se former par la pratique réelle, avec une personne compétente. Mais aussi, acheter, d'occasion de préférence, des livres de savoir-faire type "encyclopédie du bricolage", "Vivre en pleine nature" de Couplan, "Revivre à la campagne" de Seymour, etc. Parmi ces savoir-faire, l'intérêt de la self-défense et des armes (légales) sont à l'appréciation de chacun...
3) stock longue conservation de nourriture et d'eau potable
4) stock d'outils, équipements, graines, etc. longue conservation et résistant à l'obsolescence (exemple : briquet, bougies, filtre à eau en céramique type Katadyn, couteau, pelle, pioche, etc.).
5) kit de premier secours et savoir s'en servir (bouquin type "when there is no doctor").
6) réserve d'or et d'argent en monnaies courantes (napoleons or, hercules argent, francs suisses or, souverains or... Un lingot est trop difficile à revendre en cas de crise, non fractionnable, et peut être "truffé". Des pièces exotiques ne convaincront personne, des lingotins inspirent moins confiance). Je précise : or et argent bien caché ET bien assuré contre le vol (tant que les assurances fonctionnent !).
7) stock d'alcool (pour la socialisation et la monnaie d'échange : vin, apéritif anisé, alcool fort ; ou autre selon ce qui vous paraît une bonne monnaie de socialisation et d'échange !)
8) petite réserve de cash... Pas trop, attention à l'inflation type crise de 29 !
9) passeport en cours de validité. Ca coûte un peu de sous tous les 10 ans, mais en cas de gros bin's, on peut juger plus sage de s'exiler... or, la carte d'identité est un peu courte pour voyager, et aux dernières nouvelles il faut 15 jours pour établir un passeport !
10) un livret d'épargne rapidement mobilisable, type Livret A.
Encore une fois, tout ne servira pas, selon le type de crise. Néanmoins, celui qui investit dans chacune des valeurs ci-dessus est paré face à beaucoup, beaucoup d'évènements ! La plupart des matériels ne coûtent pas très cher, durent longtemps, et peuvent vraiment se réveler utile. Il ne s'agit pas forcément de partir dans un délire survivaliste, mais de penser à un petit kit anti-TSHF ("the Shit Hits the Fan"... expression inspirée de la crise vécue par les argentins !).
Ce fil est dédié essentiellement aux modalités pratiques de l'achat de pièces d'or.
Ce fil n'implique absolument pas qu'il faut mettre toutes ses économies dans l'or.
C'est quand même fou que dès qu'on parle d'une préparation il y a des gens pour dire que ce n'est pas la bonne, que cela les révolte pour telle et telle raison et pour tenir des raisonnements binaires : une préparation OU une autre (alors qu'elles ne s'excluent nullement !).
Pour ma part, je souhaite rappeller qu'on ne peut pas savoir quelle forme aura la crise. On est dans un monde extraordinairement complexe. Il y a internet, il y a des armes nucléaires, il y a du fondamentalisme religieux, il y a le peak oil... Bien malin qui peut dire ce qui lâchera le premier, bien malin qui peut dire quel forme prendre la crise (ou les crises ou le pourissement progressif).
Je cite ci-dessous mes priorités pour l'avenir, mais je rappelle que ce sont les miennes, au jour d'aujourd'hui, et que je ne prétends pas les imposer à quiconque. C'est juste pour expliquer que l'or n'est certainement pas number one. Et que je ne mettrai pas 100 % de mon épargne dans l'or !
Mes priorités (les plus importantes en premier) pour anticiper les crises à venir, quelles qu'elles soient :
1) accumuler du savoir-être et du réseau relationnel. Savoir apaiser un conflit, savoir gagner des gens à votre cause, avoir des amis sur qui compter... c'est la plus grande richesse. Ca se travaille...
2) accumuler des savoir-faire. Par exemple, quelqu'un qui sait faire la cuisine, de la maçonnerie et qui sait chasser et pêcher, saura toujours monnayer ses capacités. De préférence, se former par la pratique réelle, avec une personne compétente. Mais aussi, acheter, d'occasion de préférence, des livres de savoir-faire type "encyclopédie du bricolage", "Vivre en pleine nature" de Couplan, "Revivre à la campagne" de Seymour, etc. Parmi ces savoir-faire, l'intérêt de la self-défense et des armes (légales) sont à l'appréciation de chacun...
3) stock longue conservation de nourriture et d'eau potable
4) stock d'outils, équipements, graines, etc. longue conservation et résistant à l'obsolescence (exemple : briquet, bougies, filtre à eau en céramique type Katadyn, couteau, pelle, pioche, etc.).
5) kit de premier secours et savoir s'en servir (bouquin type "when there is no doctor").
6) réserve d'or et d'argent en monnaies courantes (napoleons or, hercules argent, francs suisses or, souverains or... Un lingot est trop difficile à revendre en cas de crise, non fractionnable, et peut être "truffé". Des pièces exotiques ne convaincront personne, des lingotins inspirent moins confiance). Je précise : or et argent bien caché ET bien assuré contre le vol (tant que les assurances fonctionnent !).
7) stock d'alcool (pour la socialisation et la monnaie d'échange : vin, apéritif anisé, alcool fort ; ou autre selon ce qui vous paraît une bonne monnaie de socialisation et d'échange !)
8) petite réserve de cash... Pas trop, attention à l'inflation type crise de 29 !
9) passeport en cours de validité. Ca coûte un peu de sous tous les 10 ans, mais en cas de gros bin's, on peut juger plus sage de s'exiler... or, la carte d'identité est un peu courte pour voyager, et aux dernières nouvelles il faut 15 jours pour établir un passeport !
10) un livret d'épargne rapidement mobilisable, type Livret A.
Encore une fois, tout ne servira pas, selon le type de crise. Néanmoins, celui qui investit dans chacune des valeurs ci-dessus est paré face à beaucoup, beaucoup d'évènements ! La plupart des matériels ne coûtent pas très cher, durent longtemps, et peuvent vraiment se réveler utile. Il ne s'agit pas forcément de partir dans un délire survivaliste, mais de penser à un petit kit anti-TSHF ("the Shit Hits the Fan"... expression inspirée de la crise vécue par les argentins !).
Dernière modification par vincent128 le 03 nov. 2007, 22:51, modifié 6 fois.
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Sauf que quand on est étudiant on s'amuse pas à investir dans l'immobilier!Goupil a écrit :Tu as tout à fait raison.generationsfutures a écrit :Je ne crois pas dans l'or.
L'or n'est pas une valeur refuge car l'or est matériel et nuisible pour l'ego.
Merci à ce post de m'avoir permis de me débarasser de mes polluantes pièces d'or.
J'ai écrit une page sur mon site parlant de l'or n'étant pas une valeur refuge.
Acheter de l'or c'est concourir à la destruction de la terre.
Il est nettement plus intéressant et éthique, surtout dans ton cas, d'investir dans du matériel ainsi que dans des biens immobiliers (terres, forêts)!
Ensuite, je ne pense pas concourir à la destruction de la terre en achetant des napoléons, c'est-à-dire des pièces déjà frappées depuis longtemps dont le cours dépend de celui de l'once et non l'inverse! (voir le cours du 20 dollars américain ou nicolas 2 de russie qui est largement au dessus de son poids d'or)
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Par définition, une valeur refuge est une valeur qu'achètent les gens quand ils trouvent que l'avenir est incertain. Or, les gens achètent de l'or quand ils trouvent que l'avenir est incertain. Donc l'or est une valeur refuge.generationsfutures a écrit :Je ne crois pas dans l'or.
L'or n'est pas une valeur refuge car l'or est matériel et nuisible pour l'ego.
Merci à ce post de m'avoir permis de me débarasser de mes polluantes pièces d'or.
J'ai écrit une page sur mon site parlant de l'or n'étant pas une valeur refuge.
Que toi, tu trouves que ce n'est pas une bonne valeur, ça n'a rien à voir.
De même qu'on peut dire que la télé est une mauvaise chose pour telle et telle raison. Mais il serait stupide de ne pas reconnaître que la télévision est un divertissement extrêmement populaire.
C'est bien d'avoir des convictions, mais il ne faut pas qu'elles empêchent de percevoir le monde tel qu'il est.
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Chronique d'une zone de non droit : la Guyane française
Documentaire de Philippe lafaix - 2003 - 52 mn
Prix du documentaire Festival international du film de l'environnement - Paris. Prix du meilleur film pour les droits de l'homme CinéEco - Portugal, alors pourquoi cet excellent documentaire n'a été retenu par aucune grande chaine ? sans doute parce qu'il a été mis "sur liste noire" comme le dit L'Humanité, sans doute qu'il dérange.
Des frontières passoires dans une forêt équatoriale incontrôlable.
Une ruée vers l'or qui dégénère en Far-west tropical.
Des ressortissants brésiliens réduits en esclavage sur des sites d'orpaillage clandestins.
Les témoignages exclusifs de quatre survivants atrocement torturés.
Le premier procès en France depuis la guerre 39-45 pour tortures et actes de barbarie attribué à une organisation.
Des forêts et fleuves partout éventrés. Une contamination massive par le mercure (12 tonnes par an!) de toute la région (le pays des mille fleuves!) qui décime les guyanais dont les derniers amérindiens français.
Et tout cela se passe dans le plus grand département Français : la Guyane française!
Un documentaire d'une force exceptionnelle, un constat lucide et un véritable pavé dans la mare.
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... ungle_blog
Documentaire de Philippe lafaix - 2003 - 52 mn
Prix du documentaire Festival international du film de l'environnement - Paris. Prix du meilleur film pour les droits de l'homme CinéEco - Portugal, alors pourquoi cet excellent documentaire n'a été retenu par aucune grande chaine ? sans doute parce qu'il a été mis "sur liste noire" comme le dit L'Humanité, sans doute qu'il dérange.
Des frontières passoires dans une forêt équatoriale incontrôlable.
Une ruée vers l'or qui dégénère en Far-west tropical.

Des ressortissants brésiliens réduits en esclavage sur des sites d'orpaillage clandestins.
Les témoignages exclusifs de quatre survivants atrocement torturés.
Le premier procès en France depuis la guerre 39-45 pour tortures et actes de barbarie attribué à une organisation.
Des forêts et fleuves partout éventrés. Une contamination massive par le mercure (12 tonnes par an!) de toute la région (le pays des mille fleuves!) qui décime les guyanais dont les derniers amérindiens français.
Et tout cela se passe dans le plus grand département Français : la Guyane française!
Un documentaire d'une force exceptionnelle, un constat lucide et un véritable pavé dans la mare.
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Condamnation de l’agresseur du journaliste Frédéric Farine
Le 16 décembre 2003, Jean Bena a été condamné par le tribunal de Cayenne à une peine de quatre mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir agressé Frédéric Farine le 14 mai. Le tribunal a également condamné l’orpailleur à verser à la victime 1 500 euros en réparation du préjudice moral et 800 euros en remboursement des frais d’avocat. Il a justifié la sévérité de la peine par "la gravité des faits, de leur contexte et de la personnalité de l’auteur". Jean Bena a dix jours pour faire appel de cette décision.
--------------------------------------------------------------------------------
15.05.2003 - Reporters sans frontières choquée par l’agression d’un journaliste
Reporters sans frontières est "choquée" par l’agression du journaliste Frédéric Farine par Jean Bena, un important patron orpailleur.
"Cette agression est malheureusement l’aboutissement d’une longue suite de menaces reçues par le journaliste. L’orpaillage est devenu un sujet délicat pour ceux qui se risquent à dénoncer les pratiques en cours dans ce milieu, dont le recours à la torture. Qu’on en soit arrivé là sur le territoire français est proprement choquant et inadmissible. L’agresseur doit être sévèrement sanctionné", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans une lettre adressée à Ange Mancini, le préfet de la Guyane.
L’organisation a demandé à M. Mancini à être tenue informée des avancées de l’enquête ouverte à la suite de la plainte déposée par Frédéric Farine. Elle a également demandé des explications sur le comportement des policiers qui n’ont pas interpellé l’agresseur. Enfin, Reporters sans frontières a demandé au préfet d’étudier avec le journaliste les éventuelles mesures de protection qui seraient nécessaires pour garantir sa sécurité.
Selon des informations recueillies par Reporters sans frontières, Frédéric Farine a été violemment agressé par le patron orpailleur Jean Bena, le 14 mai 2003 en début d’après-midi, alors qu’il couvrait pour la chaîne de télévision RFO Guyane le procès pour assassinat d’un ancien employé de ce dernier. D’après un collègue, Frédéric Farine a été insulté et a reçu une dizaine de gifles et de coups de poing de son agresseur, visiblement hors de lui. Ce dernier reprochait au journaliste d’avoir cité son nom dans un reportage. Deux policiers à moto ont assisté à la scène sans intervenir. L’agression a pris fin après l’intervention de policiers en civils qui ont maitrisé Jean Bena sans même l’interpeller. D’après Frédéric Farine, ils le tutoyaient en lui disant : "Jean, calme-toi".
Le journaliste a immédiatement porté plainte pour "violences volontaires et menaces de mort". Informé par la police que son agresseur rôdait dans le quartier, il n’a pu quitter les lieux qu’une fois accompagné de son rédacteur en chef venu le chercher au commissariat.
Avec Laurent Marot, correspondant en Guyane du quotidien Le Monde, Frédéric Farine est connu pour ses articles sur les violences dans le milieu de l’orpaillage. Les deux journalistes figurent dans le dernier rapport annuel de Reporters sans frontières dont voici un extrait :
Le 1er juillet 2002, Frédéric Farine, correspondant du quotidien français La Croix et de Radio France Internationale (RFI), est accusé de "pédophilie" et de "détournement de mineurs" par deux membres de la Fédération des organisations minières de Guyane (FEDOMG) au cours d’une conférence de presse à Cayenne. Frédéric Farine est connu pour ses enquêtes sur les milieux de l’orpaillage. Trois jours avant la conférence de presse, dans un article intitulé "Travail forcé sur le Maroni [Centre-Ouest]", il avait rapporté le témoignage de Brésiliens accusant un patron orpailleur, Jean Bena, de les avoir contraints au travail forcé après leur avoir confisqué leur passeport. Le 18 juin, il avait couvert, pour Radio Caraïbes International (RCI), Radio France Internationale et http://www.rfi.fr, le procès de quatre orpailleurs de Maripasoula (frontière du Surinam) condamnés à cinq ans de prison pour avoir torturé un chercheur d’or brésilien. En juillet 2001, il avait également cosigné avec Laurent Marot, correspondant du quotidien français Le Monde, un reportage dénonçant l’existence de "quasi-milices" des patrons de l’orpaillage "qui font régner la terreur dans la région" et l’attitude des autorités à leur égard. Depuis, Laurent Marot et Frédéric Farine avaient reçu des menaces à plusieurs reprises. Un proche de Jean Bena a prévenu le correspondant du Monde : "Vous êtes les premiers sur la liste". Selon Laurent Marot, en février 2002, suite à la diffusion sur Radio Guyane d’un nouveau reportage sur l’orpaillage, Joseph "Popo" Machine, un autre patron orpailleur, l’avait appelé : "Marot, tu devrais t’intéresser à d’autres choses que l’orpaillage à Maripasoula. On en a assez de toi. Fais bien attention." Un mois plus tard, le même orpailleur le met en garde : "Comme Farine, tu nous emmerdes avec tes reportages. On va s’occuper de toi."
Le 16 décembre 2003, Jean Bena a été condamné par le tribunal de Cayenne à une peine de quatre mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir agressé Frédéric Farine le 14 mai. Le tribunal a également condamné l’orpailleur à verser à la victime 1 500 euros en réparation du préjudice moral et 800 euros en remboursement des frais d’avocat. Il a justifié la sévérité de la peine par "la gravité des faits, de leur contexte et de la personnalité de l’auteur". Jean Bena a dix jours pour faire appel de cette décision.
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15.05.2003 - Reporters sans frontières choquée par l’agression d’un journaliste
Reporters sans frontières est "choquée" par l’agression du journaliste Frédéric Farine par Jean Bena, un important patron orpailleur.
"Cette agression est malheureusement l’aboutissement d’une longue suite de menaces reçues par le journaliste. L’orpaillage est devenu un sujet délicat pour ceux qui se risquent à dénoncer les pratiques en cours dans ce milieu, dont le recours à la torture. Qu’on en soit arrivé là sur le territoire français est proprement choquant et inadmissible. L’agresseur doit être sévèrement sanctionné", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans une lettre adressée à Ange Mancini, le préfet de la Guyane.
L’organisation a demandé à M. Mancini à être tenue informée des avancées de l’enquête ouverte à la suite de la plainte déposée par Frédéric Farine. Elle a également demandé des explications sur le comportement des policiers qui n’ont pas interpellé l’agresseur. Enfin, Reporters sans frontières a demandé au préfet d’étudier avec le journaliste les éventuelles mesures de protection qui seraient nécessaires pour garantir sa sécurité.
Selon des informations recueillies par Reporters sans frontières, Frédéric Farine a été violemment agressé par le patron orpailleur Jean Bena, le 14 mai 2003 en début d’après-midi, alors qu’il couvrait pour la chaîne de télévision RFO Guyane le procès pour assassinat d’un ancien employé de ce dernier. D’après un collègue, Frédéric Farine a été insulté et a reçu une dizaine de gifles et de coups de poing de son agresseur, visiblement hors de lui. Ce dernier reprochait au journaliste d’avoir cité son nom dans un reportage. Deux policiers à moto ont assisté à la scène sans intervenir. L’agression a pris fin après l’intervention de policiers en civils qui ont maitrisé Jean Bena sans même l’interpeller. D’après Frédéric Farine, ils le tutoyaient en lui disant : "Jean, calme-toi".

Le journaliste a immédiatement porté plainte pour "violences volontaires et menaces de mort". Informé par la police que son agresseur rôdait dans le quartier, il n’a pu quitter les lieux qu’une fois accompagné de son rédacteur en chef venu le chercher au commissariat.
Avec Laurent Marot, correspondant en Guyane du quotidien Le Monde, Frédéric Farine est connu pour ses articles sur les violences dans le milieu de l’orpaillage. Les deux journalistes figurent dans le dernier rapport annuel de Reporters sans frontières dont voici un extrait :
Le 1er juillet 2002, Frédéric Farine, correspondant du quotidien français La Croix et de Radio France Internationale (RFI), est accusé de "pédophilie" et de "détournement de mineurs" par deux membres de la Fédération des organisations minières de Guyane (FEDOMG) au cours d’une conférence de presse à Cayenne. Frédéric Farine est connu pour ses enquêtes sur les milieux de l’orpaillage. Trois jours avant la conférence de presse, dans un article intitulé "Travail forcé sur le Maroni [Centre-Ouest]", il avait rapporté le témoignage de Brésiliens accusant un patron orpailleur, Jean Bena, de les avoir contraints au travail forcé après leur avoir confisqué leur passeport. Le 18 juin, il avait couvert, pour Radio Caraïbes International (RCI), Radio France Internationale et http://www.rfi.fr, le procès de quatre orpailleurs de Maripasoula (frontière du Surinam) condamnés à cinq ans de prison pour avoir torturé un chercheur d’or brésilien. En juillet 2001, il avait également cosigné avec Laurent Marot, correspondant du quotidien français Le Monde, un reportage dénonçant l’existence de "quasi-milices" des patrons de l’orpaillage "qui font régner la terreur dans la région" et l’attitude des autorités à leur égard. Depuis, Laurent Marot et Frédéric Farine avaient reçu des menaces à plusieurs reprises. Un proche de Jean Bena a prévenu le correspondant du Monde : "Vous êtes les premiers sur la liste". Selon Laurent Marot, en février 2002, suite à la diffusion sur Radio Guyane d’un nouveau reportage sur l’orpaillage, Joseph "Popo" Machine, un autre patron orpailleur, l’avait appelé : "Marot, tu devrais t’intéresser à d’autres choses que l’orpaillage à Maripasoula. On en a assez de toi. Fais bien attention." Un mois plus tard, le même orpailleur le met en garde : "Comme Farine, tu nous emmerdes avec tes reportages. On va s’occuper de toi."
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