Geispe a écrit :Mahiahi
Une maison, ça se vole,
un champs cultivé, ça se vole,
de la nourriture, ça se vole,
un puit ou autre point d'eau potable, ça se vole...
De deux choses l'une :
- après le pétrole, nous aurons encore des maisons et de la nourriture, donc de quoi à voler
- nous n'aurons plus rien, et nous mourrons
je pense qu'au niveau très local (et dans l'immédiat chaos de l'après-pétrole
Aprés les guerres du pétrole et la disparition de la moitié de l'humanité, alors
Geispe a écrit :
tout ne fonctionnera plus que localement et autarciquement) les choses ne seront pas autres qu'aujourd'hui... de sorte qu'on ne va pas "voler" ce que tu dis et comme tu dis... il faut simplement enlever du paysage l'usage du pétrole et de l'argent, c'est à dire que les villages se maintiendront avec leurs maisons, et les terres autour, etc...
Non, car beaucoup de monde (les citadins) se trouveraient dans un milieu sans nourriture et d'autres dans un monde vide avec de la nourriture -> exodes, mais les citadins n'ont pas de compétence pour cultiver : que donner en échange de la nourriture dont on ne peut se passer? Alors il reste l'option de la prendre...
Geispe a écrit :
Je pense par contre que les habitants se concerteront et s'organiseront en répartissant les travaux et activités - rien n'appartiendra plus à personne mais tout à la collectivité villageoise puisqu'il s'agira d'organiser la survie collective.
D'un coup, les gens seraient collectivistes?
Même ceux qui y sont nés (les kolkhosiens) n'y croyaient pas.
Geispe a écrit :
Il y aura trop de maisons
Pourquoi?
Geispe a écrit :
- donc des maisons vides puisqu'en hiver du moins il n'y aura pas de quoi chauffer et qu'il faudra donc s'entasser dans les seules maisons chauffées.
Les terres cultivées le seront collectivement, manuellement, et le stockage et la répartition des ressources se fera aussi ensemble.
S'il y a mort, ce seront hélas les personnes fragiles ou dépendantes de la technologie moderne : une partie des déprimés risque de se suicider, mais la majorité vont se trouver miraculeusement guéris puisque la dépression est le résultat du système moderne de société
Mon père a fait une dépression quand son frère est mort ; beaucoup en font quand ils n'arrivent plus à "s'en sortir" dans la société : si elle s'effondre, je doute que les exclus réagissent bien
En plus, ceux qui étaient bien dans la société actuelle risquent d'avoir un choc nerveux, non?
Geispe a écrit :
, et les vieux et malades sérieux risquent de disparaître s'ils sont dépendants d'une armoire à pharmacie bien garnie ou d'un appareillage qui va s'arrêter de fonctionner.
Ce qui est valable pour tous les vieux et malades de l'après pétrole et POUR TOUJOURS -> longévité définitivement réduite!
Geispe a écrit :
Je pense personnellement qu'il est utile de réfléchir à tous ces scénarios, et d'essayer d'en discuter. Pas pour se faire peur, mais çà me paraît la seule possibilité de parer un peu à la survenue d'un chaos car rien ne sert de se préparer individuellement puisque dans ce cas, effectivement - non seulement ce ne sera pas suffisant - mais on se fera le moment venu "voler" ou plutôt réquisitionner ce que l'on a au profit de la survie de la collectivité. Je trouve cela normal.
A moins que ça ne soit par le plus fort?
Geispe a écrit :
Réfléchir comment consommer moins ou mieux me paraît plutôt insuffisant

Là où je me pose des questions actuellement c'est au niveau des moyens et des résultats d'une agriculture manuelle, jardinée... mais il semblerait que cela soit parfois même plus productif que l'agriculture industrielle...
Quand on a des semences sauvages, qu'il n'y a plus ni pesticide, ni engrais, ni moyen mécanique et que la météo se rebelle...