Raminagrobis a écrit :Si on mange
froid (à ne pas confondre avec cru), on a besoin de manger plus, car on consomme des calories supplémentaires, pour chauffer les alimentes ingérés jusqu'à la température du corps

Alturiak a écrit :Toi qui aimes chiffrer les choses, tu aurais pu essayer sur ce sujet. Disons 1kg/jour à augmenter de 30°C, soit 30 kcal/jour !
Pour de l'eau, oui, mais plus les aliments sont secs, plus il faut chauffer pour élever cette température (je ne vais pas te donner de chiffre, il n'y a pas beaucoup de points communs physiques à tout ce qui est alimentaire) ; ensuite il y a le rendement que tu évoques plus bas.
Alturiak a écrit : Pas grand chose devant les 2000kcal ingérées quotidiennement.
Pour les ménagères de moins de 50 ans en plein régime préparatoire à la plage!
Quand on a des activités et/ou qu'on a un métabolisme plus élevé, il faut compter un peu plus (en tous cas, moi je ne m'en contenterai pas)
Alturiak a écrit : Et surtout énormément moins que l'énergie qui aurait été consommée pour la cuisson de ces aliments (même en comptant 300 kcal pour produire, transformer et transporter ces 30 kcal de nourriture avec un rendement de 10%).
Mais j'attends avec impatience l'avis de Mahiahi sur ce topic.

Merci!
La cuisson est l'une des grandes découvertes de l'Homme qui lui ont permis de détoxifier beaucoup d'aliments, donc de mieux se nourrir (les légumes contiennent des composés secondaires toxiques, la viande contient des vers parasites, tous les végétaux contiennent des fibres qui les rendent moins digestes mais que la chaleur dégrade et sur tout aliment, on trouve des microbes qui les corrompent rapidement).
Notre grande technologie nous permet d'en prévenir la quasi totalité, dans des environnements contrôlés (qui consomment plus encore d'énergie, mais nous devrons attendre une sacrée dégradation de la société avant de les voir disparaître!).
Il y a évidemment d'autres techniques que la cuisson :
- pour la détoxification : l'assaisonnement (l'acide neutralise certaines protéines)
- pour la conservation : le salage, l'alcool, le froid (très coûteux en énergie), la confiture
- pour l'amélioration de la digestibilité : les fermentations
Après, c'est un choix de vie et le premier poste de perte énergétique dans la nourriture reste le transport, ainsi que tout ce qui a servi à sa production (engrais, chauffage des serres & des bâtiments d'élevage, produits phytosanitaires & vétérinaires, etc.)
A titre
personnel, j'ai choisi de porter mon effort sur la consommation locale, mais je n'ai pas fait d'étude poussée prouvant que c'est LE mieux.