Manger cru, une solution à la déplétion.

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Re: Manger cru, une solution à la déplétion.

Message par mahiahi » 04 avr. 2011, 10:35

Le caractère soutenable de leur mode de vie, si appliqué à la population mondiale
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: Manger cru, une solution à la déplétion.

Message par mahiahi » 04 avr. 2011, 10:41

Silenius a écrit : Correction : ""Le transport est le poste le moins énergivore !" , la crevette Marocaine qui va se faire décortiquer en Thailande va t'elle s'en remettre ? Ou alors c'est c'est compté dans "transports généraux" et les transports inclus dans "food system" ne seraient que partiels ?
Je crois que la seconde proposition est la bonne
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
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Re: Manger cru, une solution à la déplétion.

Message par Iguane » 07 avr. 2011, 12:26

phyvette a écrit : Ce fil est là pour réparer une grande injustice faite aux crudivores au premier des quels, notre saurien bien aimé Iguane, qui ne manquera pas de donner un avis éclairé sur la question.

De ce que j'aie pu comprendre de sa philosophie, manger cru est bon pour la santé et économise de l'énergie, allier à un régime "Néandertalien", c'est tip-top pour la longévité et le RC.
C'est plutôt à considérer dans l'autre sens : manger cru n'est pas particulièrement bon pour la santé et n'économise pas spécialement de l'énergie vu que ça a toujours été la norme pour tous les êtres vivants pendant des milliards d'années depuis l'apparition de le vie sur cette planète. C'est la cuisson qui gaspille de l'énergie et
détruit plus généralement l'ordre moléculaire de l'aliment nature qui correspond à un arrangement très subtil des molécules les unes par rapport aux autres dans l'espace et des atomes les uns par rapport aux autres dans les molécules. Du point de vue de la nature même du processus de la vie cuire est une absurdité totale qui défait pour une bonne part ce qui a été construit par l'être vivant ayant fourni cet aliment. Les êtres vivants créent de l'ordre (techniquement diminuent l'entropie et augmentent l'énergie libre des matériaux qui les constituent) en synthétisant des structures macromoléculaires très complexes et remarquables et c'est cet ordre qui leur donne justement leur valeur en tant qu'aliments. Cuire un aliment casse précisément cet ordre, augmente son entropie, diminue son énergie libre et donc sa valeur biologique.
Pendant les quelque 3,8 milliards d’années d’évolution de la vie qui nous ont précédés, tous les êtres vivants ont consommé à l’état brut les aliments qu’ils trouvaient dans leur milieu. Ils ne les mélangeaient pas, ne les hachaient pas, ne les chauffaient pas, ne les cultivaient pas systématiquement. Autrement dit ils ne cuisinaient pas et ne pratiquaient ni l’agriculture ni l’élevage.

A l’échelle des durées nécessaires pour une adaptation génétique, ces trois pratiques sont extrêmement récentes : elles ne se sont généralisées qu’au néolithique, c’est-à-dire il y a approximativement 10'000 ans. Ces 10'000 ans ne représentent que 0,0003 % de la durée d’évolution de la vie sur Terre... Même en prenant pour référence la séparation de notre lignée de celle des chimpanzés, il y a quelque 6 millions d’années, 10'000 ans ne font que 0,17 % de ces 6'000'000 années.

Lorsque l’environnement d’une espèce change soudainement, cette espèce se trouve alors plus ou moins inadaptée. Pour autant qu’elle soit possible, une adaptation génétique nécessite un nombre de générations d’autant plus grand que la pression de sélection est faible. Lors de la sédentarisation qui a marqué le passage du paléolithique au néolithique, de la chasse-cueillette à l’agriculture et à l’élevage, notre espèce a transformé l’environnement naturel, social et alimentaire dans lequel les hominidés avaient vécu pendant des millions d’années. En particulier, elle a changé son type d’alimentation en introduisant les céréales, le lait animal, la cuisson plus ou moins systématique et la cuisine.
(...)
La vie travaille depuis la nuit des temps avec des molécules carbonées complexes qui sont fragiles et des mécanismes biochimiques qui ne fonctionnent correctement que dans une plage de température restreinte, approximativement entre 0°C et 45°C. En chauffant, la production d’innombrables espèces chimiques nouvelles (ECN), molécules de Maillard ou AGEs, augmente exponentiellement. On ignore pratiquement tout de la plupart de ces substances, si ce n’est que parmi l’infime fraction qu’on a découverte et étudiés, certaines sont particulièrement nocives, comme l’acrylamide présente dans le pain, les biscottes, chips, frites et autres aliments grillés à haute température. Rien ne prouve que des ECN ne s’accumulent pas dans nos tissus et dans nos cellules, pouvant causer les pathologies les plus diverses. Les AGEs, sont fortement soupçonnés de contribuer à la cataracte, à la maladie d’Alzheimer, à l’artériosclérose, à l'ostéoarthrite, au diabète, au dysfonctionnement myocardique, etc.

Toutes les molécules alimentaires ne sont pas abîmées par la cuisson, mais un certain pourcentage d'entre elles seulement, ce qui fait que l'on peut fort bien vivre en mangeant majoritairement cuit. Le problème est que certains peptides, par exemple, partiellement scindés parce qu'identifiés comme normaux mais dont un site de reconnaissance est détérioré peuvent franchir la paroi de l'intestin grêle et finir par être stockées dans les cellules. Au cours de sa vie, un être humain peut ingérer jusqu’à 70 tonnes de nourriture. Si une molécule sur dix dans cette nourriture est anormale, cela représentera finalement 7 tonnes de substances potentiellement dangereuses.
Extraits de "Théorie de l'instinctonutrition"

Je te remercie, Phyvette, mais je n'ai pas l'intention de recommencer à discuter interminablement ici de ce sujet, notamment avec le modérateur que tu sais, sarcastique et limite insultant - celui qui écrit systématiquement "Nucléaire" avec un N majuscule. Je n'ai aucun intérêt personnel à convaincre qui que ce soit, je ne suis pas actionnaire de "manger paléocru". Ceux qui seraient éventuellement intéressés peuvent toujours se documenter, par exemple sur http://nutritionpaleocrue.net/forum/index.php .

Cordialement,
François

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