Le recyclage des métaux

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Re: la récupération, le recyclage...

Message par energy_isere » 04 janv. 2016, 19:53

Dans le magazine mensuel des employés d' Orange de dec-2015 :
recyclage des câbles.

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Message par energy_isere » 27 févr. 2016, 12:10

energy_isere a écrit :J' avais vu une pub de Nespresso disant qu'ils équipaient leur magasins de points de collecte des dosettes en Aluminium.
Le groupe récupère ses capsules dans 27 pays par son propre système, en plus de trois pays où le système national de recyclage en place permet de prendre en charge des capsules en aluminium.

Je suis allé à la boutique Nespresso de Grenoble (super chicos), et effectivement il y a le point de collecte.
Mais c'est pas pour y poser des capsules Nespresso. :mrgreen:
C'est pour y recycler mes emballage de desserts Nestlé La Laitière dont j'avoue avoir un faible (et qui est un des rares aliments ''industriel'' que j'achète régulièrement).
ceci :

Chaque contenant en Aluminium est à peu prés équivalent à 4 dosettes de Nespresso.

Et comme c'est la même maison mére (Nestlé) j' ai vraiment aucun scrupule à confier mes emballages Alu à Nespresso.
J' y suis retourné faire un dépôt.

A ce moment passait une vidéo sur un écran mural qui montrait le process de recyclage après la collecte.
Ça commence par un déchiquetage, puis séparation du marc (avec de l'eau tout simplement), lavage, compactage de l' Alu en ''balle'' ou plutôt en parallélépipède pour refonte ultérieure. Le marc serait utilisé en compostage.
Ils annoncent 1g d' Alu par capsule.

Faut 1 millions de capsule pour faire une tonne d'Alu recyclé !

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Re: la récupération, le recyclage...

Message par energy_isere » 17 mai 2016, 19:19

Suez et Renault coopèrent pour valoriser les métaux des véhicules en fin de vie

FRANCK STASSI Usine Nouvelle le 17/05/2016

REPORTAGE Depuis plus de vingt ans, Renault fait appel à Suez pour gérer ses déchets industriels. Avec l’entreprise nordiste Boone, ils ont franchi une étape de plus en s’alliant dans la récupération et la revente de métaux issus des véhicules hors d'usage (VHU). Plutôt que de payer un éco-organisme sans espoir de bénéfice, la majorité des constructeurs automobiles préfèrent contrôler la filière recyclage des voitures en fin de vie.

Image
Recyclage de véhicules hors d'usage à l'usine MetalImpex Iberica, à Palencia (Espagne)

Il faut se rendre à Palencia, à 235 kilomètres de Madrid (Espagne), pour observer comment un des acteurs majeurs des services à l’environnement, Suez, et un des acteurs majeurs de l’automobile, Renault, collaborent autour de la récupération, du recyclage et de la revente des métaux. Les deux entreprises françaises y exploitent des sites respectivement dédiés au traitement des métaux et à la production d’automobiles, lesquels travaillent ensemble, à cinq kilomètres de distance. Pour les deux entités, une telle coopération ne constitue pas un cas isolé.
.............................
suite du_ reportage : http://www.usinenouvelle.com/article/su ... ie.N391517

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Message par energy_isere » 08 juin 2016, 21:40

Une compétence insoupçonnée des Belges :
La Belgique championne du recyclage durable des navires

26 mai 2016 RTBF

Une quarantaine de navires sont démantelés chaque année en Belgique, ce qui représente environ 30 000 tonnes de ferraille d'acier, souligne dans un communiqué jeudi la Confédération belge de la récupération (Coberec).

L'Europe a décidé, dans le cadre de la Convention de Hong Kong, que les navires battant pavillon européen arrivant en fin de vie ne pouvaient être démantelés que sur des chantiers de recyclage européens agréés. Ces chantiers doivent répondre "aux normes les plus strictes en matière de sécurité environnementale et de protection du personnel" pour figurer sur une Liste Blanche européenne. La Belgique est le premier pays à abriter un chantier de démolition de navires (Galloo Gent) repris sur cette liste, indique la Coberec.

"Le fait que de nombreuses sociétés internationales(...) et des marines étrangères optent pour un chantier de démolition en Belgique témoigne de notre expertise en la matière. (...) Au cours de ces dernières années, un méthanier français, un navire de recherche norvégien ainsi qu'un chalutier danois ont notamment effectué leur dernier voyage en direction de la Belgique, pour y servir de matières premières à concurrence de 98%", poursuit le communiqué.

Concrètement, le recyclage s'effectue en plusieurs étapes, de la dépollution au désamiantage en passant par le retrait de la superstructure. La carcasse est ensuite coupée en morceaux. Le bois, le béton et les huiles sont également recyclés.

Si l'Europe et la Belgique recevaient principalement des bateaux de navigation intérieure il y a quelques dizaines d'années, ce fut ensuite le tour des bateaux de pèche, puis de navires de marine.

Dimanche, le Jules Verne, un navire de la marine française qui mesure 151 mètres de long et pèse 7815 tonnes, entrera d'ailleurs dans le port de Gand pour y être entièrement démantelé et recyclé.
https://www.rtbf.be/info/economie/detai ... id=9308476

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Message par energy_isere » 26 août 2016, 15:46

Le dernier porte avion Anglais qui avait été déclassé en 2014 part à la feraille en Turquie.
L’emblématique « HMS Illustrious » bon pour la ferraille

Publié le 26/08/2016 lemarin.fr

L’information n’a rien de surprenant, mais elle a une valeur symbolique pour une Royal Navy dont le moral est en berne. Alors qu’il a longtemps été question que le HMS Illustrious, dernier porte-aéronefs en service dans la marine britannique, désarmé en 2014, reste au Royaume-Uni pour servir de navire musée, le ministère de la Défense britannique (MoD) a annoncé le 25 août que le navire serait finalement démoli.
« Nous avons fait tout ce que nous pouvions ces deux dernières années pour lui trouver un foyer, malheureusement aucune solution ne s’est avérée viable », a déclaré une porte-parole du MoD.
Le porte-aéronefs sera vendu au chantier turc Leyal Ship Recycling pour 2 millions de livres, soit 2,34 millions d’euros. C’est le même chantier qui procède actuellement au démantèlement de deux autres porte-aéronefs de la Royal Navy, les HMS Invicible et Ark Royal.

Baptême du feu aux Malouines

L’Illustrious avait servi lors du conflit avec l’Argentine aux îles Malouines, en 1982, où il avait subi son baptême du feu. En 32 ans de bons et loyaux services, entre sa mise en service dans la flotte britannique et son décommissionnement, il a parcouru 900 000 milles autour du monde, et également servi lors de la première guerre du Golfe. L’une de ses dernières missions aura été d’acheminer de l’aide humanitaire aux Philippines après le passage du typhon Haiyan, en 2013.
« Lusty » (son surnom dans la marine britannique) quittera son port d’attache de Portsmouth, dans le sud de l’Angleterre, cet automne. Son ancien commandant, Mike Utley, affirme le voir partir à la casse « le cœur lourd », mais se réjouit de voir sa place bientôt occupée par le Queen Elizabeth, premier porte-aéronefs de la classe éponyme, qui doit rentrer en service en 2017.

De nombreux officiers britanniques dénoncent depuis des années le triste sort réservé à ces navires emblématiques pour cause de coupes budgétaires drastiques.

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http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -ferraille

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Message par energy_isere » 08 févr. 2017, 18:18

Carambouille chez les recycleurs :
Le Français Recylex écope d'une amende de près de 27 millions d'euros dans le cartel des batteries

le 08/02/2017 Usine Nouvelle

La Commission européenne a sanctionné trois entreprises européennes, dont Recylex, pour un total de 68 millions d'euros pour avoir participé à une entente dans le domaine du recyclage des batteries automobiles.

Le Belge Campine, le Britannique Eco-Bat Technologies et le Français Recylex (ex-Metaleurop) ont été épinglé ce mercredi par la Commission européenne pour pratique anti-concurrentielle. A la clé, une amende respective de près de 8 millions, 33 millions et 27 millions d'euros pour ces industriels pour avoir fixé les prix d'achat des déchets de batteries automobiles, en violation des règles de la concurrence de l'Union européenne. Pour avoir dénoncé le cartel, une quatrième société, Johnson Controls, n'a pas été sanctionnée.

"Lorsque les marchés fonctionnent bien, nous pouvons plus facilement réduire les déchets et soutenir l'économie circulaire. Aussi ne pouvons-nous pas tolérer un comportement qui nuit à la concurrence. Les quatre entreprises sanctionnées aujourd'hui se sont entendues pour maximiser les bénéfices qu'elles tirent du recyclage des déchets de batteries, en réduisant la concurrence sur ce maillon essentiel de la chaîne du recyclage", a déclaré la commissaire européenne chargée de la politique de la concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.

Les PME collecteurs de batteries pénalisées

De 2009 à 2012, ces quatre entreprises de recyclage ont participé à une entente visant à fixer les prix d'achat des déchets de batteries automobiles plomb-acide en Belgique, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. La pratique visait à réduire la valeur des batteries usagées vendues comme déchets, au détriment des vendeurs de batteries usagées. Ainsi les entreprises pénalisées par cette entente étaient principalement des petits et moyens collecteurs de batteries et ferrailleurs, signale la Commission.

La majeure partie des contacts anticoncurrentiels entre les quatre entreprises de recyclage ont eu lieu sur une base bilatérale, principalement par des appels téléphoniques, des courriers électroniques ou des SMS. Pour avoir coopéré à l'enquête de la Commission, Recylex et Eco-Bat ont toutefois bénéficié d'une réduction du montant de leurs amendes.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... es.N498559

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Message par energy_isere » 15 févr. 2017, 09:58

La fin de vie des cabines téléphoniques

Dans les Vosges, la collecte des cabines téléphoniques a commencé depuis septembre. Des trottoirs communaux aux usines de recyclage, elles suivent presque toutes le même chemin vers leur disparation.


Le 06/02/2017

Le temps des cabines téléphoniques dans la rue est bel et bien révolu. Bien loin de l’espace public, une cinquantaine d’entre elles sont déposées les unes à côté des autres sur le terrain de la sablière de la Pêcherie. Ce déballage de cabines tous modèles confondus détonne dans un paysage de gravats et enneigé. Certaines vitrines sont fracassées, des fils électriques pendent. D’autres cabines restent intactes, fraîchement débarquées et emballées dans du plastique. Pour elles, devenues obsolètes du fait de la démocratisation des portables, c’est le début de la fin.

Hors de leur milieu naturel

La fin des cabines est actée en France au plus tard au 31 décembre 2017. D’ici là, le démantèlement a déjà lieu dans les communes vosgiennes depuis début septembre 2016. Après la Meurthe-et-Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, la société alsacienne Willem est chargée de se déplacer dans les villages vosgiens pour extraire les cabines du sol avec l’accord des collectivités locales et d’Orange, propriétaire de ces cabines publiques. Après le retrait de la cabine, le sol est rebouché par des granulats et de l’enrobé.

« Toutes les mairies ont la possibilité de faire enlever la cabine. Elle peut aussi être conservée selon la volonté des municipalités. C’est rarement le cas », précise Maxime Fischer, responsable de fonctionnement de l’entreprise de travaux publics. Selon lui, une dizaine de communes (sur 500) ont refusé leur déracinement, arguant de leur volonté de transformer la cabine en bibliothèque. Il resterait une quarantaine de cabines sur leur socle.

Stockées à Saint-Dié

Le site de la Pêcherie, géré par Derrey-Cantrelle, sert uniquement de lieu de stockage aux cabines téléphoniques. « Ce lieu a été choisi pour déposer un grand nombre de cabines. Il fallait trouver un endroit fermé, apte à protéger du vandalisme », résume Philippe Maurice, responsable qualité, sécurité et environnement à Derrey. Elles n’y sont entreposées que de manière temporaire en attendant une fin programmée.

Un avenir en pièces détachées

« Les cabines retirées ne sont pas destinées à être réutilisées ou à figurer dans un musée », affirme Philippe Maurice, qui a travaillé sur ce projet avec Yves Derrey.

Triade Electronique, une filiale de Veolia basée à Gonesse (Val d’Oise) termine le travail. Spécialisée dans la gestion et le traitement des déchets électriques et électroniques, elle récupère les cabines, les transporte par camions avant de les démanteler et de les recycler en pièces détachées (verre, aluminum). Pour elles, c’est une seconde jeunesse. Il ne reste alors pour les nostalgiques des cabines publiques que le souvenir.
http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-sa ... ephoniques

photo ci dessous :

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Message par energy_isere » 15 févr. 2017, 10:00

les photos du post au dessus :

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Message par energy_isere » 19 avr. 2017, 12:53

Démantèlement à Brest. Les Recycleurs Bretons y croient

Publié le 15 avril 2017

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Les machines spécialisées dans la découpe sont à poste et commencent à grignoter le vieux Tsarev.

Les engins ont commencé à grignoter le Captain-Tsarev. Posé en cale sèche depuis dix jours, le cargo de 153 m va être découpé par de grosses pinces. Pierre Rolland, patron des Recycleurs Bretons, croit, plus que jamais, au développement d'une filière de déconstruction à Brest.


À quelle date programmez-vous cette fin de chantier ?
« Pour fin juin, le cargo devrait être entièrement démantelé. Un premier chargement par bateau permettra d'évacuer la ferraille en mai. Un deuxième partira en juin ».

L'opération a-t-elle demandé plus de temps que prévu ?
« Globalement non, nous sommes dans nos estimations. Il y a eu, bien sûr, le drame de l'été dernier (le décès sur le chantier du responsable sécurité - dépollution). Mais cette tragédie nous a conduits à renforcer encore notre organisation et nos procédures de sécurité ».

Ce premier grand navire n'a pas été simple à préparer...
« C'est vrai qu'il nous a réservé quelques surprises, quant aux fluides et aux tonnages d'hydrocarbures à évacuer avant la découpe. On s'attendait à 200 m³, il a fallu en extraire trois fois plus ».

Quels sont les investissements réalisés pour venir à bout de ce bateau de 5.500 t construit en Allemagne en 1982 ?
« Nous avons constitué une équipe de 20 personnes, dix issues de la société, dix autres embauchées à cette occasion. Nous avons fait l'acquisition d'une puissante pelle en Finlande et de deux pinces grignoteuses achetées en France ».

Pensez-vous qu'il existe un potentiel de déconstruction à Brest ?
« Assurément. Il y a de la demande. La Marine nationale dispose de navires sur place. Il y a le Karl, l'Ocean-Jasper... On est même sollicité pour des coques anglaises. Notre agrément européen, qui nous classe parmi les 18 sociétés européennes autorisées (dont trois françaises), nous conforte ».

Sur quel process industriel ?
« Celui que nous avons développé autour du Tsarev, c'est-à-dire une dépollution et un découpage des superstructures à flot, dans le cinquième bassin du port de commerce, puis un traitement final en cale sèche ».

On peut créer des emplois dans ce secteur ?
« C'est indéniable, nous avons déjà répondu à des appels d'offres et sommes prêts à nous positionner pour les prochains. L'activité générera également des emplois indirects, avec un renforcement de l'activité portuaire ».

D'autres marchés à ce jour ?
« Pas pour le moment, mais nous sommes prêts à enchaîner ».

Trouve-t-on facilement du personnel dans la dépollution et la pénibilité de ses métiers ?
« Oui, absolument, on sera même capables d'assurer en interne le poste de dépollution de l'amiante pour le prochain bateau, une mission que l'on a sous-traitée pour le Tsarev ».

Réussirez-vous à être compétitif à Brest, en France ?

« On l'est déjà. Enfin, dans le cadre européen, face à l'Espagne, à la Belgique ou à l'Angleterre. Contre la Turquie, c'est une autre histoire, mais aucun chantier turc ne fait partie de ces 18 chantiers homologués par l'Union européenne ».

Quel est votre positionnement en France ?
« Nous venons compléter les offres de Bassens (Bordeaux) et du Havre. Nous nous approchons de la capacité de traitement de Bassens avec les 234 m de longueur de la cale n° 1, le site du Havre traitant des unités plus réduites ».

Quel est votre coeur de cible ?
« On peut aujourd'hui traiter les gros navires qui partent se faire déconstruire très loin, mais, objectivement, nous ciblons des coques entre 50 et 150 m ».

Où valoriserez-vous les métaux du Tsarev ?
« Au plus près, par bateau, si possible à Dunkerque chez ArcelorMittal qui redonnera une seconde vie à cet acier de qualité navale. Dans un souci indispensable d'économie circulaire ».
http://www.letelegramme.fr/finistere/br ... 476588.php

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Message par energy_isere » 04 juin 2017, 12:14

Veolia chargé du démantèlement de cinq sous-marins nucléaires

Par Jean-Yves Paillé La Tribune 04/06/2017

Le constructeur naval DCNS a attribué au groupe Veolia un contrat de 40 millions d'euros pour la déconstruction de cinq sous-marins nucléaires français, a annoncé le PDG de Veolia, Antoine Frérot, au Journal du dimanche.

"Nous venons de gagner un nouveau marché de 40  millions d'euros auprès de DCNS qui nous confie la déconstruction de cinq sous-marins nucléaires français", a-t-il indiqué.

"Sur leur site de Cherbourg (Manche, ndlr), nous allons valoriser 85 % de leurs métaux et composants électroniques", a-t-il ajouté.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 30819.html

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Re: la récupération, le recyclage...

Message par energy_isere » 24 juin 2017, 13:43

energy_isere a écrit :
Veolia chargé du démantèlement de cinq sous-marins nucléaires
Il s' agit des sous marins Terrible , Foudroyant, Indomptable, Tonnant, Inflexible.
Le 1er de la série de 6 est le Redoutable, qui est un musée à Cherbourg.

Voir aussi : http://www.opex360.com/2016/10/27/la-dg ... edoutable/

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Re: la récupération, le recyclage...

Message par energy_isere » 20 sept. 2017, 11:27

Recylex recharge ses batteries

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 12/09/2017

Les hausses des cours du zinc et du plomb et celle de la collecte de batteries usagées font repasser les résultats semestriels de Recylex dans le vert pour la première fois depuis 2011. Le groupe, pénalisé par plusieurs condamnations ces dernières années, se prépare à la mise en route de son nouveau four en Allemagne, en 2018.

Condamné par Bruxelles pour entente sur les prix début 2017 alors qu’il n’en a pas encore terminé avec le versement des indemnités dues aux anciens salariés de Metaleurop Nord, le groupe de recyclage de batteries usagées et de zinc Recylex n’a pas eu beaucoup de bonnes nouvelles à annoncer ces dernières années. Son refinancement fin 2016 et la publication de résultats semestriels positifs, les premiers depuis 2011, ont donc été annoncés avec un soulagement non feint. Malgré des arrêts de maintenance, Recylex a réalisé sur les six premiers mois de l’année un résultat net de 6,7 millions d’euros, contre une perte de 4,3 millions pour la même période de l’an dernier. Il a recyclé 68 800 tonnes de batteries usagées, contre 53 000 tonnes pour la même période en 2016.

Des achats plus sélectifs.

Une performance largement soutenue par un alignement des planètes: la hausse du cours du plomb (+32% en six mois), mais surtout celle du zinc (+54%). Car "Recylex achète les batteries dont il extrait le premier, tandis qu’il est payé pour recycler le second", rappelle son PDG Yves Roche. L’évolution du prix du zinc implique donc directement l’augmentation de sa marge. Du côté du plomb, "la hausse de la disponibilité de la ressource" est un élément important dans ce résultat, affirme Yves Roche. L’hiver rude a provoqué la mise au rebut de plus de batteries, et la hausse des cours de plomb a poussé les ferrailleurs à déstocker. Résultat, "nous avons pu être plus sélectifs dans nos achats, d’autant plus que notre refinancement a redonné confiance à nos fournisseurs", ajoute le PDG.

Image

Un nouveau four en 2018

La direction de Recylex voit 2017 comme "une année de transition". Le groupe a lancé en janvier, pour un montant de 40 millions d’euros, la construction d’un nouveau four pour sa fonderie Weser-Metall en Allemagne. Celui-ci est destiné à améliorer sa rentabilité en permettant le recyclage de l’intégralité du plomb et de l’argent contenu dans les déchets collectés et pré-traités en France, grâce à un procédé mis en œuvre sur 11 sites dans le monde, mais qui reste inédit en Europe. Il doit être mise en route mi-2018, puis inauguré au second semestre après un ramp-up de trois mois environ.

Plusieurs procédures restent en cours

Condamné début 2017 par la Commission européenne à une amende de 26,7 millions d’euros pour entente sur les prix du plomb, le groupe a négocié un étalement de cette dette qui lui a permis d’éviter le défaut de paiement. Sa dette en sort regonflée, à 83,6 millions d’euros (contre 27,1 millions fon 2016).

Le groupe n’en a pas fini non plus avec les procédures des salariés qui ont suivi la fermeture, en 2003, de l’ancienne fonderie Metaleurop Nord. Aux contestations sur les indemnités de licenciement s’ajoute une procédure pour exposition à l’amiante sur le site de Noyelles-Godault, dont Recylex a obtenu l’annulation du classement Acaata (établissements ouvrant droit à l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante) au tribunal administratif. Reste à trouver un partenaire financier pour la dépollution du site de l’Estaque à Marseille, pour laquelle 12 millions d’euros sont provisionnés mais que le groupe espère valoriser éventuellement avec un promoteur immobilier. Recyclex prévoit un désendettement sur sept ans.
http://www.usinenouvelle.com/article/re ... es.N585793

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Re: la récupération, le recyclage...

Message par energy_isere » 23 nov. 2017, 21:12

En 2022, 30 millions de Français pourront trier leurs emballages légers alu et acier

Laurent Rousselle le 23/11/2017

La deuxième phase du Projet Métal a débuté jeudi 22 novembre après la signature de la charte visant à développer la filière de recyclage pour les emballages légers en aluminium et acier.

Reconduit jusqu’en 2022, le projet métal passe la vitesse supérieure. Initié en 2014 par le Club de l’Emballage Léger en Aluminium et en Acier (CELAA), Citeo (ex eco-emballage), l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalité ainsi que le Fonds de dotation pour le recyclage des petits aluminiums créé par Nespresso, le projet doit donner à 30 millions de Français la possibilité de trier leurs emballages légers à l’horizon 2022, soit 21 millions de personnes de plus par rapport à aujourd’hui. Une belle perspective sachant qu’ils n’étaient que 3,5 millions il y a 4 ans.

Une filière qui monte en puissance

En 2016, 338 tonnes d’emballage en aluminium de moins de 6,5 cm ont été recyclées, soit 65 % de plus qu’en 2015. Pour Marc Teyssier d’Orfeuil, délégué général du CELAA : "C’est le matériau d’emballage qui a connu la plus forte progression. Son taux de recyclage est passé de 32 % à 43 % en moins de 10 ans". Entouré des instigateurs, ce dernier a[…abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... er.N618048

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Re: la récupération, le recyclage...

Message par energy_isere » 04 juil. 2018, 19:35

Le recyclage des emballages en acier en Europe a atteint un nouveau record de 79,5 %, et devrait parvenir facilement à l’objectif de 80 % d’ici 2020, selon les chiffres de l’association des producteurs européens de l’acier pour emballages, APEAL. Le secteur enregistre une croissance constante du recyclage depuis 2016. Cela signifie que pour 10 emballages en acier mis sur le marché européen, près de 8 sont collectés et recyclés.

En France, le taux se trouve au-dessus de la moyenne européenne, à 83 % (chiffre 2016 Ademe). ArcelorMittal a recyclé en 2017 sur ses deux sites de Dunkerque et de Fos-sur-Mer, 42 000 tonnes de déchets d’acier issus de la collecte sélective, soit une croissance de 8 % par rapport à 2016.
extrait de https://lecho-circulaire.com/recyclage- ... dunkerque/


emballages en acier , comprendre : les boites de conserves et canettes.

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Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 09 mai 2020, 10:52

L'histoire d'un cassage de gueule d'une start up de recyclage de canettes vides à Toulouse de la part de newbies d'ecole de commerce :
La désillusion d’une start-up de l’économie circulaire
LA BOUCLE VERTE· 2 MAY 2020
Annonce d’arrêt d’activité et bilan - La Boucle Verte
long article https://www.facebook.com/notes/la-boucl ... 443049027/

Un peu réveurs les petits jeunes. Ils auraient pu étudier un peu mieux le secteur avant de se lancer la dedans.

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