Le recyclage des métaux

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 01 janv. 2021, 14:39

Derichebourg, le roi de la ferraille, se renforce en reprenant son concurrent Ecore
Le groupe familial de services à l'environnement, premier recycleur français de métaux, est entré en négociations exclusives pour racheter son concurrent Ecore. Il ajouterait ainsi 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires à ses 2,5 milliards réalisés au terme de son exercice 2019-2020.

Par Antoine Boudet Publié le 31 déc. 2020

A l'heure où Suez et Veolia , les deux géants français des services à l'environnement se regardent en chien de faïence, le premier refusant d'être racheté par le second, le groupe familial Derichebourg, un lointain challenger, va de l'avant. Il a annoncé dans un communiqué publié mercredi « entrer en négociations exclusives avec les actionnaires d'Ecore en vue de l'acquisition de l'intégralité du capital de groupe Ecore Holding ». Il s'agit de l'un de ses principaux concurrents dans le recyclage des métaux, métier historique de Derichebourg, né en 2007 de la fusion de la Compagnie Française des Ferrailles (CFF) et de Penauille PolyServices, tous les deux présidés à l'époque par Daniel Derichebourg.

« Soutien financier de premier plan »

Si cette opération aboutie, sous réserve de « la signature des accords définitifs entre les parties » et de « l'autorisation préalable de l'autorité compétente en matière de contrôle des concentrations », Derichebourg, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros au terme de son exercice 2019-2020 (clos fin septembre), ajouterait 1,2 milliard réalisé en 2019 par le groupe Ecore, au travers de 68 sites de collecte et de production dans l'Hexagone. Derichebourg « bénéficie d'un soutien financier de premier plan pour sécuriser les sujets de financement liés à ce projet d'acquisition », indique l'entreprise familiale, sans communiquer le montant de l'éventuelle transaction.

Cette perspective a été saluée par les investisseurs, le titre Derichebourg bondissant de 17,13 %, à 5,88 euros à la clôture de la dernière séance de l'année à la Bourse de Paris. La valeur de l'action du premier recycleur français de métaux a ainsi gagné 61 % sur douze mois, quand le CAC 40 en perdait, lui, 7 %, dans le contexte de crise sanitaire que l'on connaît. La société de Bourse Midcap Partners a même porté son objectif de cours de 9 euros à 15 euros, pulvérisant alors son plus haut historique, à 9,85 euros en octobre 2017. Il est vrai que, depuis, Derichebourg a vu son chiffre d'affaires perdre 400 millions d'euros, l'entreprise étant très sensible aux variations du cycle des ferrailles et des métaux non ferreux , dont le recyclage reste sa première activité.

Dynamique commerciale

Avec Ecore, non seulement Derichebourg se renforcera sur cinq principales familles de matériaux que sont les métaux ferreux (acier), métaux non ferreux (aluminium, cuivre…), batteries au plomb, papiers cartons et plastiques, mais bénéficiera encore de sa dynamique commerciale. A l'image de ce contrat avec Les Chantiers de l'Atlantique, qui prendra effet dès janvier 2021 et porte sur la collecte et le traitement de plus de 20.000 tonnes de déchets métalliques ferreux et non ferreux. La durée initiale de ce nouveau partenariat industriel avec le spécialiste de la construction navale est de trois ans, avec la possibilité de l'étendre pour deux années supplémentaires.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... re-1277461

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 06 janv. 2021, 22:37

Montoir : GDE signe un contrat majeur avec les Chantiers de l’Atlantique
Le groupe GDE se chargera de la collecte et du traitement de plus de 20 000 tonnes de déchets métalliques ferreux et non ferreux, et renoue ainsi un partenariat historique.

Publié le 23 Décembre 2020

GDE Groupe Ecore, leader en France du recyclage et de la valorisation des déchets ferreux et non-ferreux, a annoncé lundi 22 décembre avoir remporté un contrat majeur avec les Chantiers de l’Atlantique. Ce partenariat d’une durée initiale de 3 ans mobilisera fortement le site GDE de Montoir-de-Bretagne.

Le retour d’un partenariat historique

Le contrat qui porte sur 20,000 tonnes de déchets métalliques ferreux et non ferreux prendra effet dès janvier 2021. « Nous sommes très fiers d’avoir remporté ce contrat majeur et de renouer ainsi les liens avec les Chantiers de l’Atlantique qui ont toujours été un de nos clients historique de la région GDE Bretagne. Je tiens à remercier et féliciter chaleureusement toutes les équipes de GDE mobilisées sur ce projet dont l’aboutissement réussi traduit le très grand professionnalisme. » a déclaré Philippe Sorret, directeur général délégué du groupe GDE. Durant plus d’une vingtaine d’année, GDE a été chargé du traitement des déchets métalliques des Chantiers de l’Atlantique, mais cette collaboration s’était interrompue avec la recherche d’un partenaire unique pour traiter les déchets métalliques et non-métalliques du constructeur naval. « Notre proximité représente clairement un atout pour valoriser au mieux les déchets tout en réduisant l’impact environnemental, avec des coûts de transports réduits. » souligne Philippe Sorret.

Cet important contrat implique un investissement de 850.000€ pour GDE et mobilisera les équipes du site de Montoir-de-Bretagne : trois personnes sur le chantier, deux conducteurs, ainsi que des équipes commerciales et administratives de la région. Le partenariat signé pour 3 ans pourra s’étendre sur 2 années supplémentaires. Environ 200 personnes travaillent actuellement sur le site GDE de Montoir-de-Bretagne : environ 80 sur le site lui-même, et le reste au sein du siège administratif. En 2019 le groupe qui compte 1339 salariés, a produit 3 370 millions de tonnes de matières recyclées pour un chiffre d’affaires d’1,16 milliards d’euros.
https://www.saintnazairenews.fr/news/mo ... atlantique

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 31 août 2021, 12:51

(France) Le recyclage des petits emballages en aluminium progresse

Posté le 27 janvier 2020 par Matthieu Combe

Le Projet Métal prévoit d’améliorer le recyclage des petits emballages en aluminium jusqu’en 2022. Il permettra alors à 30 millions de Français de trier et recycler les petits emballages métalliques, en aluminium et en acier. Lumière sur ce projet qui participe à la modernisation des centres de tri.

La plupart des centres de tri envoient encore au refus les petits emballages en aluminium et en acier. Citons pêle-mêle : dosettes, capsules de bouteilles, papiers d’aluminium, petits tubes métalliques et plaquettes de médicaments usagés. Ces petits emballages représentent tout de même un gisement de 43 000 tonnes d’aluminium chaque année. Soit presque la moitié du gisement total d’emballages en aluminium mis sur le marché en France chaque année (84 000 tonnes). Un gisement qui part donc majoritairement en enfouissement ou en incinération.

Pour mettre en place une filière de recyclage pour ces petits emballages légers en aluminium et en acier, le projet Métal a vu le jour en 2014. Il est né du rapprochement de Citeo (ex Eco-Emballages), de l’Association des Maires de France (AMF), du Club du recyclage de l’emballage léger en aluminium et en acier (CELAA) et du Fonds de dotation pour le recyclage des petits aluminiums créé par Nespresso. Fin 2019, 19 millions de français bénéficiaient d’une extension de consignes de tri pour ces emballages. C’est notamment le cas de l’agglomération parisienne, Rennes, Rouen, Strasbourg, Grenoble et Cannes. Dès la fin du premier semestre 2020, 3,75 millions de Français supplémentaires en bénéficieront, à Brest, Lens, Limoges, Lyon, Montpellier et Nantes. Pour cette population couverte, la consigne est simple : qu’il s’agisse d’emballages souples, complexes ou de petite taille, tous les emballages contenant un bout de métal vont dans la poubelle de tri.

Un projet Métal pour trier les petits emballages légers en aluminium et en acier
En 2018, le projet a permis de recycler 950 tonnes de petits emballages en aluminium supplémentaires, contre 660 tonnes en 2017. La barre des 1 000 tonnes recyclées a été franchie en 2019. Fin 2019, 28 centres de tri sont équipés en France sur les 200 que compte le pays. Les centres de tri modernisés captent en moyenne 50% d’aluminium et 10 % d’acier en plus. Le taux de recyclage des emballages en aluminium atteint désormais 44 % au niveau national, contre 32 % en 2009.

Comment se fait le financement ? Dans la réponse aux appels d’offres, les centres de tri répondant aux critères prévoient de s’équiper en vue du tri de ces emballages en aluminium et acier. Et en 2022, 60 centres de tri devraient avoir les équipements nécessaires. Alors, 30 millions de Français pourront trier leurs petits emballages en aluminium. «L’investissement est rentable pour tous les centres de tri traitant plus de 20.000 tonnes de déchets par an», assure Jean Hornain, directeur général chez Citeo. C’est-à-dire des centres collectant les déchets d’environ 400 000 habitants. Pour accélérer les décisions, Citeo finance 50 000€ sur un investissement de 175 000 € en moyenne pour l’installation d’une machine dite à courant de Foucault qui permet de récupérer les emballages en aluminium léger. L’éco-organisme rémunère 400€ par tonne de petits aluminiums recyclés, majorée de soutiens à la performance pouvant aller jusqu’à 200€ la tonne. Le Fonds de dotation pour le recyclage des petits aluminiums de Nespresso promet en complément 300€ pour chaque tonne d’aluminium sortie des centres grâce au tri de ces petits emballages.
https://www.techniques-ingenieur.fr/act ... sse-75140/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 31 août 2021, 13:01

Le recyclage des vieux disques durs, nouvelle mine de terres rares?
Google cherche à donner une nouvelle vie à ses datacenters.

Repéré par Céline Deluzarche sur Grist 17/08/2021

Fin 2019, une équipe de recherche a passé tout l'automne à démonter manuellement des disques durs obsolètes d'un centre de données appartenant à Google et situé dans l'Oklahoma. L'objectif de cette opération consistait à récupérer l'aimant qui fournit le champ magnétique à la tête de lecture qui figure parmi les composants de ces modèles qui ont fait leur temps.

Ces aimants recèlent des matériaux très prisés sur le marché actuel des technologies vertes. Chacun d'eux contient 32% de néodyme et 6% de dysprosium, des terres rares indispensables à la fabrication des turbines éoliennes. À tel point que la demande pour ces produits explose: elle a doublé en quinze ans pour atteindre 125.000 tonnes par an et pourrait atteindre 315.000 tonnes annuelles d'ici 2030.

L'un des plus gros consommateurs de ces terres rares sont les disques durs, précisément ceux que l'on trouve dans les datacenters, qui poussent comme des champignons un peu partout sur la planète. Selon Statista, le volume d'informations produites et stockées dans le monde devrait quasiment tripler entre 2020 et 2025, pour atteindre 181 zettabytes.

Mais l'extraction minière de ces terres rares s'avère énergivore et nécessite de gigantesques quantités d'eau. La Chine et la Birmanie concentrent à elles seules la majorité des sites de production, une mainmise qui est à l'origine de problèmes géopolitiques majeurs.

C'est ce qui motive Google à se servir de ses datacenters comme nouvelles «mines» de terres rares, rapporte Grist. De cet objectif est né en 2019 le projet mené en Oklahoma en partenariat avec le fabricant Seagate. Six mille cent aimants ont déjà été récupérés des disques durs usagés puis ont été insérés dans des disque durs flambant neufs.

Reste quelques obstacles à surmonter, comme le fait que les configurations des disques durs évoluent à un rythme tellement rapide que les anciens aimants pourraient s'avérer inadaptés.

«Il faudra convaincre les fabricants de disques durs d'adopter un design standard d'une génération à l'autre afin de rendre possible un recyclage généralisé», reconnaît Ines Sousa, responsable de l'impact environnemental des fournisseurs chez Google.

Google n'est pas la seule à s'intéresser au recyclage. Dell s'est également associé à Seagate pour récupérer les aimants de disques durs des ordinateurs issus du programme de reprise du fabricant.

Le gouvernement américain lui-même y voit une opportunité unique de s'extirper de la dépendance chinoise. Un récent rapport de la Maison-Blanche estime ainsi que les 4.000 centres de données exploités par le gouvernement fédéral représentent une «opportunité à court terme» de récupérer des terres rares.

Il n'est malheureusement pas certain que toutes ces bonnes intentions accouchent d'une généralisation du processus. Comme pour le plastique, le recyclage risque de se heurter à sa faible rentabilité et à la complexité des techniques qu'il nécessite.

Comme le souligne l'Ifpen, «aucun des scénarios [sur la consommation de terres rares] ne fait état d'un risque d'épuisement des ressources». Les mines chinoises ont encore de beaux jours devant elles.
https://korii.slate.fr/tech/technologie ... ares-chine

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 12 oct. 2021, 21:44

Dans son usine de Grémonville, Baudelet Environnement déconstruit les vieux TGV de la SNCF

La SNCF a lancé un plan stratégique pour démanteler ses centaines de trains radiés. Reportage sur le site normand de Baudelet à Grémonville (Seine-Maritime) qui inaugure mardi 12 octobre ses nouvelles installations de déconstruction.

Olivier Cognasse 12 Octobre 2021 Usine Nouvelle

Image

Au milieu de la campagne de la commune de Grémonville (Seine-Maritime), le site de Baudelet Environnement est presque caché, entre les champs et les prés où paissent les vaches. Une fois la grille passée, des tas d’aluminium, d’inox, d’acier, et un peu plus loin des rames sans fenêtres, rouillées et taguées, qui attendent de finir en morceaux, donnent une idée plus précise de l’activité du site.

Une ligne ferroviaire passe en bordure de l’usine, et permet à la SNCF d’acheminer les trains en fin de vie, qui disparaîtront après un circuit de déconstruction et de désamiantage. Ils viennent le plus souvent de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), dont les photos de trains abandonnés depuis des lustres ont fait la une des quotidiens régionaux.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... f.N1148832

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 02 janv. 2022, 14:11

Can recyclers in Europe set new record

Kirstin Linnenkoper – December 28, 2021

The recycling rate for aluminium beverage cans in the European Union (plus Switzerland, Norway and Iceland) remains stable at almost 76%, although a record 488 000 tonnes of the metal was recycled in 2019.

Industry players cite growing can consumption as a major factor for the increase in recycling which represents total greenhouse gas emissions savings of four million tonnes of CO₂. While the figure reported by Metal Packaging Europe and European Aluminium is seen as encouraging, the associations believe recycling rates could be even higher ‘with some extra effort’. They launched a joint 2030 Roadmap in March which envisions a 100% can recycling rate in the next decade.

‘We would like to see more countries moving towards modern and well-designed deposit return systems, allowing for an optimal use of the high scrap value and quality of the collected aluminium cans,’ says Maarten Labberton, director Packaging Group at European Aluminium.

‘Although used cans are also recycled into a wide range of other valuable end-use products like bikes or electric vehicles, the most efficient solution is to use them again in the production of new cans,’ he adds. ‘No other type of beverage packaging can reach such high recycling rates whilst using so little primary material, resulting in product circularity as well as carbon emissions reductions.’

Léonie Knox-Peebles, ceo of Metal Packaging Europe adds: ‘With an increasing demand for fully circular packaging systems, the aluminium beverage can, which is made from an endlessly recyclable material, is the ideal alternative to less sustainable packaging options. ‘We now need to work together to make sure that even more used cans are correctly disposed of and recycled so that we reach our ambitious 2030 goal. We are confident that the credentials highlighted in our Metal Recycles Forever logo will incite consumers to do just that.’
https://recyclinginternational.com/non- ... ord/47501/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 27 févr. 2022, 23:31

[Infographie] Tri et recyclage des emballages en aluminium : on fait le point !

la page de CITEO sur le recyclage des emballages Aluminium en France : https://www.citeo.com/le-mag/infographi ... -le-point/

90 000 tonnes d'Aluminium sont utilisés chaque année dans ces emballages.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 07 mai 2022, 13:37

Les produits Apple utilisent de plus en plus de matériaux recyclés, dont l’or

Nicolas Lellouche 19 avril 2022 Numerama

Le rapport 2022 d’Apple sur ses progrès environnementaux, paru le 19 avril, dévoile plusieurs chiffres clés sur les matériaux utilisés par la marque californienne. Apple annonce aussi de nouveaux robots dédiés à la récupération de certains composants.

Vendredi 22 avril, c’est le jour de la Terre. À cette occasion, les grandes entreprises multiplient les opérations de communication sur leurs initiatives environnementales. Si certaines se font plus discrètes que d’autres, Apple, que l’on sait très active sur le sujet, met en avant son bilan très positif. Après avoir annoncé le 15 avril 2022 qu’elle avait convaincu ses fournisseurs de doubler leur usage d’énergies renouvelables, elle dévoile ce 19 avril les chiffres de son utilisation de matériaux recyclés. S’il y a encore quelques efforts à faire pour être irréprochable, Apple est un des meilleurs élèves de l’industrie.

Objectif 2030

Comme tous les ans, Apple publie un long document nommé « Environmental Progress Report ». Ce document de 128 pages dresse un bilan très complet de l’impact des produits Apple sur le monde tout en présentant les objectifs de l’entreprise à court terme et moyen terme. La marque californienne y fait, sans surprise, l’éloge de ses efforts (ses émissions de carbone sont stables alors que ses revenus sont en augmentation de 33 %), mais s’exprime aussi avec beaucoup de transparence sur les secteurs sur lesquels elle peut encore s’améliorer.

..............

Pour réussir à diminuer son empreinte carbone, Apple mise beaucoup sur les matériaux recyclés. Les chiffres dévoilés par ce rapport sont très encourageants et révèlent une augmentation considérable dans leur utilisation, ce qui n’est pas forcément le cas chez certains concurrents. Ne soyons toutefois pas dupes : Apple a l’avantage d’être une marque haut de gamme, qui vend des produits souvent plus récents (et plus cher) que les autres. Samsung ou Xiaomi, avec leurs gammes plus grandes, prendront forcément beaucoup plus de temps à s’aligner. En attendant, voici la part de matériaux recyclés chez Apple d’après le rapport :

59 % de l’aluminium dans les produits Apple en 2021 était recyclé. Les produits les plus récents utilisent 100 % d’aluminium recyclé, ce qui peut laisser supposer que cette valeur augmentera fortement en 2022.

> 45 % des terres rares utilisées dans l’ensemble des produits Apple sont recyclées, dont 98 % dans les iPhone 13.

> 30 % de l’étain utilisé par Apple en 2021 était recyclé. Sur les produits récents, 100 % de l’étain présent dans les cartes-mères est recyclé.

> Le Mac Studio et le Studio Display, lancés en 2022, sont les premiers produits Apple avec 100 % de cuivre recyclé (pour leur alimentation).

> 13 % du cobalt présent dans les batteries a été réutilisé. Ici, il y a encore beaucoup de progrès à faire.

> Plus de 90 % du tungstène utilisé par les produits Apple en 2021 est recyclé. Cette valeur monte à 99 % sur les derniers iPhone et Watch.

> Il n’y avait plus que 4% de plastique dans les emballages des produits Apple en 2021. La marque le remplace par du papier ou du carton.

> Enfin, pour la première fois, il y a de l’or recyclé dans les iPhone 13. Il est utilisé pour le placage des cartes-mères et le câblage des capteurs photo.

De nouveaux robots entrent en jeu

Vous avez sans doute déjà entendu parler des robots Daisy et feu Liam, qui démontent les iPhone. Voici deux nouveaux entrants dans la famille des décapsuleurs Apple : Taz et Dave. Le premier est un broyeur d’un nouveau genre capable de séparer les aimants des modules audio, pour récupérer des terres rares. Le deuxième extrait du tungstène, des terres rares et de l’acier des moteurs haptiques des iPhone.

En plus de ces nouveaux robots, Apple annonce proposer son robot Daisy, qui démonte les iPhone, aux entreprises qui le souhaitent sous la forme d’une licence gratuite (mais n’annonce pas en fabriquer plus, on ne comprend pas trop pourquoi). Daisy sait maintenant démonter 13 variétés d’iPhone, contre 5 autrefois.

Enfin, le rapport d’Apple s’intéresse à la réparabilité des produits, point sur lequel Apple a promis de s’améliorer en 2022 (Samsung et Google aussi). La marque dit utiliser des matériaux plus solides qu’autrefois et, surtout, n’échange plus le produit dans son intégralité en cas de panne. Elle sait désormais réparer une dizaine de composants séparément, comme le vibreur ou le haut-parleur d’un iPhone.
https://www.numerama.com/sciences/92773 ... t-lor.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 14 août 2022, 11:23

vidéo youtube sur la machine de presse et déchiquetage de ferrailles Italienne, TAURUS

https://www.youtube.com/watch?v=bbo6QhJDmKA

Image

découvert grâce à cet article :
https://recyclinginternational.com/late ... ece/50232/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 11 nov. 2022, 15:25

Recylex (ex-Metaleurop) en liquidation judiciaire

AFP•10/11/2022

En redressement judiciaire depuis des mois, le spécialiste du recyclage des métaux Recylex (ex-Metaleurop), dont une partie des activités ont été reprises par le belge Campine NV, va faire l'objet d'une procédure de liquidation judiciaire, a annoncé l'entreprise jeudi.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 14 janv. 2023, 20:55

Vidéo France5 52 mn https://www.france.tv/france-3/reseau-d ... teaux.html

Réseau d'enquêtes
Là, où vont mourir les trains et les bateaux

france-3
magazines
52 min 14 s
tous publics

Que deviennent les trains et les bateaux en fin de vie ? Longtemps la solution privilégiée en France a été l'abandon ou le stockage dans des zones désaffectées, au mépris des paysages et surtout de la pollution engendrée. Depuis 2018, la SNCF s'est lancée dans un coûteux chantier de recyclage des rames et locomotives hors service. Avant d'être envoyées à la casse, elles sont désormais démontées et pour certaines désamiantées. Tout ce qui peut être récupéré et recyclé l'est. De 500 rames abandonnées sur le site de Sotteville-lès-Rouen en 2018, on est passé aujourd'hui à une petite centaine seulement. Le chantier est titanesque : 250 km de trains mis bout à bout sont encore à recycler d'ici 2028.

diffusé le 09/11/22 à 23h09 disponible jusqu'au 17/11/23

Image

Il y a les premiers TGV de 1981 qui sont arrivés pour démantèlement aprés 40 ans d'utilisation.

L'enquête est en France, sauf la fin de la vidéo ou est montré les chassis du métro déclassés de NewYork qui sont immergés en mer pour servir de récif artificiels.

Avatar de l’utilisateur
Silenius
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1720
Inscription : 06 avr. 2007, 00:56

Re: Le recyclage des métaux

Message par Silenius » 26 janv. 2023, 23:00

Recyclage de canettes alu en fils electriques au Pakistan : https://www.youtube.com/watch?v=nhuFGli9_c4

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 30 avr. 2023, 14:16

une séance de peche à l'aimant dans un cours d'eau à Rennes (vidéo 4 mn) : https://www.msn.com/fr-fr/video/viral/p ... 68bc&ei=54

le gars il a acheté un des aimants les plus puissant du marché. Il peut tirer des centaines de kilo.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 20 juil. 2023, 09:02

Un travail de fourmi: le Brésil se pose en référence du recyclage de canettes

AFP•20/07/2023

Shirlei Aparecida de Souza piétine des canettes vides ramassées dans les ruelles d'un quartier pauvre de Sao Paulo, son gagne-pain au coeur d'un système de recyclage brésilien qui fait référence.

C'est grâce au travail de fourmi de près d'un million de personnes comme cette femme de 38 ans que le Brésil a recyclé pour la première fois autant de canettes en aluminium qu'il en a produites en 2022, selon les données de Recicla Latas, l'association qui représente le secteur.

Un recyclage qui a permis d'éviter l'émission de 15 millions de tonnes de gaz à effet de serre ces dix dernières années, affirme cette association.

Mais quand elle ramasse des canettes dès l'aube, Shirlei Aparecida de Souza pense surtout à nourrir sa famille.

Trouvées dans des poubelles, sur la voie publique ou dans des décharges, ces canettes sont vendues à des centres de collecte qui approvisionnent ensuite des usines de recyclage d'aluminium.

"En une journée de ramassage, je gagne environ 20 réais (3,70 euros), juste de quoi acheter le nécessaire, un paquet de riz, des haricots noirs et parfois de la viande", confie à l'AFP cette habitante de Jardim Lapenna, quartier populaire de la plus grande métropole d'Amérique Latine.

- "Tradition familiale" -

Chaussée de tongs, cette femme noire aux longs cheveux ondulés sort tôt le matin pour tenter de ramasser un maximum de canettes et les enfouir dans un sac poubelle: il en faut près de 70 pour atteindre un kilo, vendu 1,15 euro.

C'est une rude "tradition familiale" à laquelle sa mère l'a initiée dès ses quinze ans.

"L'aluminium est revendu plus cher que d'autres matériaux, comme le carton, par exemple, et il est moins lourd à porter. C'est pourquoi il y a beaucoup de concurrence entre les ramasseurs", explique Aline Sousa da Silva, militante de l'Association nationale des ramasseurs (Ancat).

Pedro, un jeune homme de 31 ans qui ne souhaite pas révéler son nom de famille, commence sa tournée dès 04H00 du matin pour arriver parmi les premiers aux abords de l'Avenida Paulista, artère emblématique du poumon économique du Brésil.

"C'est fatiguant, mais il y a de quoi gagner sa vie honnêtement", dit-il, au volant d'une camionnette chargée de sacs.

A une quinzaine de kilomètres de là, dans un hangar de l'entreprise Latasa Garimpeiro Urbano, un camion-benne déverse des tonnes de canettes multicolores dans une machine de compactage qui les transforme en énormes cubes.

Destination finale: une fonderie, où sont fabriquées de nouvelles canettes.

- Cycle de 60 jours -

L'an dernier, le Brésil est parvenu à recycler l'équivalent de 100% de sa production, ce qui le place loin devant l'Union européenne (73%) ou les Etats-Unis (60%), selon les derniers chiffres publiés par ces industries.

Au Brésil, au total "390.000 tonnes de canettes ont été recyclées, l'équivalent des 31,8 milliards d'unités commercialisées par les fabricants", dit Renato Paquet, un des responsables de l'association Recicla Latas, dont les données sont utilisées comme référence par le gouvernement brésilien.

Il faut "en moyenne 60 jours" pour qu'une canette achetée dans un supermarché voie son aluminium fournir de quoi garnir à nouveau les rayons une fois recyclé, estime Danilo Machado, superviseur de la logistique chez Latasa Garimpeiro Urbano.

Cette activité n'a cessé de croître depuis 2010, quand les fabricants ont noué un accord avec les autorités, s'engageant à poursuivre des objectifs de recyclage ambitieux.

Une croissance due entre autres à une circulation importante: chaque Brésilien en consomme 156 par an en moyenne.

Le tri sélectif a également progressé dans le pays, doté d'un vaste réseau de centres de collecte, qui fournissent des géants du secteur.

Le recyclage de canettes pèse plus de six milliards de réais par an (environ 1,1 milliard d'euros) au Brésil, mais les ramasseurs sont en grande majorité des travailleurs précaires, sans la moindre protection sociale.

Ils ont été mis à l'honneur en janvier, lors de l'investiture du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Aline Sousa da Silva, leur figure la plus emblématique, avait été choisie pour lui remettre l'écharpe présidentielle, aux côtés d'autres personnes représentant la société brésilienne.
avec les photos : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d9b57475e3

Chaque Brésilien en consomme 156 en moyenne par an !
Perso je n' en consomme pas plus que 10 ......... Moi c'est eau et cafés.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89342
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le recyclage des métaux

Message par energy_isere » 12 nov. 2023, 10:32

L 'allemand AURUBIS construit une usine de recyclage à 700 millions de dollars en Georgie (USA).
Pour recycler les circuits imprimés, barettes mémoires, composants et cables electriques.
New US smelter boosts Aurubis’ recycling capacity

Kirstin Linnenkoper – November 10, 2023

Aurubis is investing some US$ 700 million (EUR 655 million) in the construction of a new smelter for complex recycling materials.
Aurubis reports it has commissioned a secondary smelter in Augusta, Georgia which will become operational in the second half of 2024. The company is already working on expanding the plant, which will enable it to process 180 000 tonnes per year. The site will target printed circuit boards, insulated copper cables and other products.

US first lady Jill Biden toured the company’s Augusta smelter on Wednesday.

‘Aurubis is creating long-term, secure jobs for more than 200 people here in an industry that is strategically important to US,’ ‍comments Inge Hofkens, the company’s coo of multimetal recycling.
https://recyclinginternational.com/busi ... ity/55481/

communiqué de presse de Aurubis : https://www.aurubis.com/en/media/press- ... th-america

vidéo 3mn : https://aurubis.cdn.picturepark.com/v/aeYAjmSy/

Image

vue de synthèse de la future usine :

Image

https://www.mining.com/web/aurubis-to-i ... ter-in-us/

Répondre