Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Message par energy_isere » 23 juin 2013, 13:20

suite de ce post viewtopic.php?p=348305#p348305
Global Bioenergies: la révolution de la pétrochimie

Le 07/06/2013 BFMTV

Produire des gaz sans une goutte d'hydrocarbures mais grâce à des végétaux. C'est le pari fou mais désormais bien réel de Marc Delcourt.

Le principe est simple: il suffit d'utiliser du sucre (mélasses de betterave ou de canne, amidons de maïs ou de blé) et de les faire digérer par des bactéries Escherichia Coli génétiquement modifiées. Et l'alchimie fonctionne.

Le résultat: l'isobutène, molécule essentielle à la fabrication de bon nombre des produits du quotidien. Des carburants évidemment, des caoutchoucs synthétiques, des verres organiques mais aussi des plastiques. Le potentiel est énorme: le marché mondial de l'isobutène dépasse les 20 milliards d'euros.

Un partenaire de poids: Arkema

Au sein du Génopole d'Evry dans l'Essonne l'équipe de Global Bioenergies travaille au quotidien à l'amélioration du procédé. Global Bioenergies est en progression constante depuis 2008. Mais pour voir plus grand, il faut des partenaires.

Cette semaine, la start-up franchit une étape importante: elle peut passer à la phase du pilote industriel. Pour Marc Delcourt, le PDG de Global Bioenergies, se réjouit de respecter à la lettre le calendrier fixé il y a deux ans. Ce pilote sera lancé le mois prochain au coeur de la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle, au Sud de Reims l’un des principaux complexes agro-industriels de France. Un consortium voit le jour et la grande fierté de Global Bioenergies est d'embarquer Arkema dans l'aventure.

Le groupe est leader de l'oxydation des oléfines. A leurs côtés, deux laboratoires du CNRS, ARD, la filiale de recherche et développement de Cristal Union et Siclaé, ainsi que Processium, un des principaux acteurs du génie chimique en France. Montant total du projet: 10,5 millions d'euros. 5,2 millions sont apportés par l'Etat via le programme Investissements d’Avenir. 4 millions reviendront à Global Bioenergies seul.

Depuis le début de l'aventure Marc Delcourt avait fait le choix de proposer à terme des licences avec les industriels. Ce partenariat devrait permettre à Arkema de produire 10 tonnes d'isobutène végétal. Et ce n'est qu'un début: un deuxième pilote industriel devrait voir le jour en 2014. A suivre....
http://www.bfmtv.com/planete/global-bio ... 32832.html

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Message par energy_isere » 22 août 2013, 13:51

Accord de partenariat sur la production de bio n-butanol pour Rhodia

enerzine le 22 Aout 2013

GranBio, société de biotechnologie brésilienne, et Rhodia, une filiale du groupe Solvay, ont annoncé la semaine dernière la signature d'un accord de partenariat portant sur la production de bio n-butanol.
Le bio n-butanol est produit à partir de paille et de bagasse de canne à sucre, la même matière première utilisée pour fabriquer l'éthanol de deuxième génération, abondante au Brésil.

Dans le cadre de ce partenariat, GranBio et Rhodia ont pour ambition de construire au Brésil, la toute première usine mondiale de n-butanol basée sur la biomasse, dont la mise en service est prévue en 2015. Les deux entreprises bénéficieront des accords respectifs qu'elles ont chacune déjà conclus avec des sociétés détenant la technologie.

Ce projet est une étape clé pour GranBio et Rhodia en ce qui concerne la production de produits chimiques conçus à partir de ressources renouvelables.

......
Élément chimique essentiel pour la production d'acrylates et de méthacrylates, le n-butanol est largement utilisé dans l'industrie de la peinture et des solvants, secteur dans lequel Solvay est leader sur le marché d'Amérique Latine.
........
http://www.enerzine.com/6/16111+accord- ... odia+.html

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Message par energy_isere » 24 oct. 2013, 13:22

Mississipi : une 2ème bioraffinerie d'envergure en service d'ici 2016

24 Oct 2013 enezrzine

La compagnie américaine Elevance Renewable Sciences a annoncé la construction d'une seconde bioraffinerie à Natchez, dans le Mississipi, en vue d'étendre la production d'oléfines et de produits oléochimiques renouvelables d'ici 2016.
"Nos prévisions actuelles semblent s'orienter vers une demande supérieure à la capacité de Gresik en Indonésie", a affirmé le PDG d'Elevance, K'Lynne Johnson. "En construisant des bioraffineries à travers le monde, nous sommes à même de répondre à la demande de produits pétrochimiques alternatifs, plus performantes et plus économiques, dans de nombreux secteurs industriels."

Le projet Natchez constituera la seconde bioraffinerie à fonctionner sur la base de la technologie de métathèse. Elevance a annoncé en début d'année des livraisons (180.000 MT) en provenance de la première bioraffinerie située à Gresik. Celle ci fonctionne actuellement avec de l'huile de palme. La mise en route de la bioraffinerie de Natchez se fera quant à elle avec de l'huile de colza ou de soja. Ces deux usines ont la capacité de fonctionner avec diverses matières premières d'huiles renouvelables, notamment avec des huiles de jatropha ou d'algues.

"Nous sommes extrêmement satisfaits du fonctionnement de l'installation de Gresik", a déclaré le vice-président chargé de la fabrication, John Harvey. "La production à Gresik a atteint tous les objectifs, notamment la capacité de fonctionner aux taux de production prévus et a démontré la capacité d'arrêter et de redémarrer la production, sans aucun problème, le tout avec une excellente qualité de produit. Nos opérations à Natchez viendront compléter notre coentreprise avec Wilmar International en Asie et étendre nos capacités mondiales."

Et Harvey d'affirmer, "nous avons investi près de 30 millions de dollars dans le site de Natchez et apporté plusieurs améliorations importantes qui étaient nécessaires".

Elevance affirme pour conclure qu'elle sera la seule société de spécialités chimiques à posséder 2 bioraffineries d'envergures en exploitation d'ici 2016.
http://www.enerzine.com/6/16437+mississ ... 2016+.html

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Message par energy_isere » 14 nov. 2013, 19:50

Chimie verte : L'Etat finance Deinove à hauteur de 6 millions d'euros

14 Nov 2013 enerzine

L'ADEME et le Commissariat général à l'investissement ont sélectionné la société Deinove pour son programme de développement dans la chimie du végétal et plus particulièrement ses procédés industriels fondés sur les bactéries Déinocoques.
Dans le cadre d'un financement du programme des investissements d'avenir, la start-up recevra un important financement de l'État qui a donc choisi de soutenir ce secteur stratégique pour une enveloppe de près de 6 millions d'euros.

Au plan mondial, la chimie verte constitue un marché de 135 milliards de dollars (100 milliards d'euros) et une forte progression est attendue dans les prochaines années. 2ème producteur agricole mondial, l'Europe dispose d'une importante réserve de biomasse, et compte plusieurs groupes leaders dans le domaine de la chimie et de l'agro-industrie. La France en particulier, 1er pays producteur agricole en Europe, a les moyens de renforcer son leadership par la qualité de sa recherche et de son innovation technologique.
..................
http://www.enerzine.com/6/16541+chimie- ... uros+.html

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Message par energy_isere » 18 nov. 2013, 12:18

Michelin veut produire des pneux à la biomasse (biobutadiène)

18 Nov 2013 enerzine

Un consortium comprenant Axens, IFP Energies nouvelles (IFPEN) et Michelin a annoncé le lancement d'un projet de recherche en partenariat dans le domaine de la chimie du végétal visant à développer et commercialiser un procédé de production de butadiène biosourcé (biobutadiène).
Afin de trouver des alternatives durables pour l'approvisionnement des élastomères, le procédé BioButterfly devrait en effet permettre de fabriquer des caoutchoucs synthétiques issus de la biomasse.

Outre le développement d'un procédé innovant de production de biobutadiène, les ambitions partagées des trois acteurs clés de la recherche et de l'industrie sont de préparer la future filière industrielle française de caoutchoucs biosourcés. BioButterfly couvre l'ensemble des étapes de recherche et de développement du procédé, des concepts scientifiques, en passant par la phase pilote, jusqu'à la validation sur un démonstrateur industriel, en s'appuyant sur la complémentarité des compétences et expertises des trois partenaires :

- La capacité d'IFPEN à conduire des recherches à la pointe de l'innovation dans le domaine des procédés industriels et des catalyseurs
- L'expérience d'Axens dans l'industrialisation et la commercialisation de nouvelles technologies de transformation de matières renouvelables
- Le savoir-faire de Michelin dans la miseau point de matériaux innovants permettant de réunir davantage de performances en un seul pneumatique

D'une durée de 8 ans, BioButterfly dispose d'un budget de 52 ME. Le projet a été sélectionné par l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pour un financement à hauteur de 14,7 ME dans le cadre du programme Investissements d'Avenir.
............
Qu'est-ce que le butadiène ?

Le butadiène est un intermédiaire chimique d'origine fossile utilisé dans la fabrication des caoutchoucs synthétiques, et dont 60 % de la production mondiale est destiné au secteur des pneumatiques. Le recours à une matière première d'origine renouvelable représente donc une alternative séduisante pour assurer durablement les approvisionnements. Le biobutadiène obtenu permettra de continuer à innover dans l'obtention de caoutchoucs très performants pour les pneumatiques.
http://www.enerzine.com/6/16525+micheli ... iene+.html

Le gros du boulot dans cette affaire c' est de passer de l' Ethanol au Butadiéne.

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Message par energy_isere » 06 déc. 2013, 15:28

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source Usine Nouvelle du 28 Nov 2013
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Message par energy_isere » 06 janv. 2014, 12:44

BASF veut produire du sucre industriel dérivé de la biomasse cellulosique
06 Janv 2014 enerzine

Afin de produire en masse des sucres industriels basés sur la biomasse lignocellulosique et à des coûts acceptables, la société allemande BASF et le fournisseur de technologies américain Renmatix, ont signé récemment un accord de développement.

Cette collaboration fait suite à l'investissement de 30 millions de dollars de BASF dans Renmatix en janvier 2012.

La technologie Plantrose développée par Renmatix permet de produire du sucre industriel, à prix compétitif, à partir d'un éventail de sources de biomasse non comestible (lignocellulose). Le procédé exclusif décompose les sources lignocellulosiques (par ex. le bois, les résidus agricoles ou la paille) en sucres industriels en utilisant de l'eau supercritique (eau soumise à une température et une pression élevées).

Les sucres industriels sont d'importants éléments constitutifs pour divers produits chimiques de base et intermédiaires pouvant être élaborés, par exemple, grâce à des processus de fermentation. La disponibilité de ces sucres industriels dans des quantités suffisantes et à un coût compétitif est importante pour obtenir des bioproduits à la fois écologiques et économiques.

...........
http://www.enerzine.com/6/16710+basf-ve ... ique+.html

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Message par energy_isere » 22 janv. 2014, 19:00

en rapport avec ce post : viewtopic.php?p=355192#p355192
AUDI s'intéresse à l'isooctane, un carburant "drop-in"

enerzine 22 Janv 2014

Global Bioenergies a annoncé mardi la signature d'un partenariat avec le constructeur automobile Audi pour développer la production biologique d'isooctane, une essence haute performance, à partir d'isobutène.

Global Bioenergies** développe des procédés de conversion de ressources renouvelables en oléfines légères, les principaux intermédiaires de l'industrie pétrochimique. Son programme le plus avancé permet la production de bio-isobutène, une molécule aux applications multiples.

L'une de ces applications conduit à l'isooctane, le carburant de référence pour les moteurs à essence (indice d'octane de 100). L'isooctane est un carburant « drop-in », c'est-à-dire qu'il peut être mélangé aux carburants fossiles sans limite de proportion. Ainsi, il ne présente pas les inconvénients de limite de mélange et d'autonomie réduite du véhicule inhérents à d'autres biocarburants tels que l'éthanol ou l'isobutanol.

Audi est un précurseur de l'intégration à ses produits de solutions durables, sous plusieurs aspects.

Trois paramètres clé doivent être réunis pour qu'Audi investisse dans les biocarburants : la qualité du carburant pour assurer une compatibilité optimale avec ses moteurs à haute performance, l'empreinte environnementale notamment au regard des émissions de CO2, et enfin la nécessité d'utiliser des ressources qui n'entrent pas en compétition avec la production alimentaire.

"Nous avions récemment annoncé le début de notre phase de pilote industriel au Fraunhofer CBP à Leuna, qui permettra la production d'isobutène haute-pureté pouvant être utilisé dans diverses applications. Un point crucial dans notre partenariat avec Audi consistera à fournir de l'isooctane dérivé de l'isobutène biologique produit par ce pilote. De plus, la collaboration avec Audi nous permettra d'accentuer notre emphase sur l'utilisation de ressources végétales pérennes" a commenté Thomas Buhl, directeur du Business Development de Global Bioenergies.

L'accord prévoit également la possibilité pour Audi d'acquérir, durant ce partenariat d'une durée de deux ans, des actions Global Bioenergies correspondant à moins de 2% de son capital.

** société cotée sur le NYSE Alternext Paris
http://www.enerzine.com/10/16824+audi-s ... p-in+.html*

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Message par energy_isere » 03 févr. 2014, 11:45

Source Usine Nouvelle du 30 Janvier 2014
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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Message par mobar » 03 févr. 2014, 15:40

La bio raffinerie du futur vue par nos amis danois, avec une vidéo explicative, in english of course, le reste est en danois pour ceux qui pratiquent la langue des vikings :mrgreen:

http://www.billundbiorefinery.dk/
http://www.billundbiorefinery.dk/en/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Message par energy_isere » 06 mai 2014, 11:59

en rapport avec ce post viewtopic.php?p=355192#p355192
Global Bioenergies : Brevet clé du procédé butadiène délivré aux Etats-Unis
06 Mai 2014 enerzine

Globall Bioenergies a annoncé la délivrance le 22 avril dernier par l'USPTO d'un brevet clé couvrant une étape essentielle de son procédé de production de butadiène biosourcé.

Le butadiène est l'une des principales molécules de la pétrochimie : aujourd'hui, environ 10 millions de tonnes de butadiène sont produites chaque année à partir de pétrole, ce qui représente un marché existant de 15 milliards de dollars environ.

Selon de nombreux experts, une pénurie de butadiène est attendue dans les prochaines années, ce qui rend indispensable le développement de nouvelles voies d'accès à cette molécule.

"L'agrément décerné par l'Office américain des brevets à l'invention de la biosynthèse du butadiène gazeux par déshydratation enzymatique place Global Bioenergies à l'avant-garde de l'innovation dans les élastomères et les polyamides biosourcés. La Société a aujourd'hui validé et protégé un arsenal sans égal de procédés métaboliques pour produire les oléfines légères à partir de ressources végétales renouvelables. A l'avenir, nous déploierons toute l'audace requise pour transformer nos succès de laboratoire en actifs industriels" a déclaré Philippe Marlière, co-fondateur et Président du Conseil Scientifique de Global Bioenergies.

Le développement d'un procédé de production biologique de butadiène fait l'objet d'un accord industriel entre le groupe polonais Synthos et Global Bioenergies.

"La collaboration que nous avons avec Global Bioenergies se déroule conformément au plan initial, et nous considérons aujourd'hui que les étapes les plus risquées de ce programme prometteur ont déjà été franchies" a ajouté Tomasz Kalwat, Président de Synthos.

"L'environnement compétitif du butadiène biosourcé nous a poussé à demander une procédure accélérée aux Etats-Unis afin de clarifier la situation, ce qui nous permettra de chercher efficacement de nouveaux partenaires pour notre procédé" a conclu Thomas Buhl, Directeur du Business Development de Global Bioenergies.

La délivrance de ce brevet aux Etats-Unis suit de peu celle, en Australie, de 2 brevets couvrant le procédé de production d'isobutène ainsi que d'autres aspects plus génériques de la production d'oléfines biosourcées et leur intermédiaires.

** Le brevet 8,703,455 est issu d'une demande déposée le 29 août 2012 par Philippe Marlière, et licenciée de façon exclusive à Global Bioenergies. Cette demande de brevet est entrée en phase nationale aux Etats-Unis en août 2013, sous la procédure accélérée TrackOne.
http://www.enerzine.com/14/17237+global ... unis+.html

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Message par energy_isere » 06 juin 2014, 15:46

Enerkem inaugure sa première bioraffinerie commerciale de pointe

60 Juin 2014 enerzine

Enerkem a inauguré officiellement jeudi sa première installation (Edmonton - Canada), à grande échelle, en mesure de transformer des matières résiduelles domestiques à la fois en biocarburants et en produits chimiques renouvelables.
"Nous sommes fiers d'inaugurer notre première usine commerciale qui représente l'aboutissement de plus de 10 années d'efforts de mise à l'échelle de notre technologie, depuis l'usine pilote jusqu'au démonstrateur au Québec" a indiqué Vincent Chornet, PDG d'Enerkem. "Cette usine innovante constitue de loin l'un des développements les plus importants pour la filière des matières résiduelles et de la bioraffinerie. Nous sommes ravis qu'elle serve de modèle à plusieurs collectivités et industries du monde entier. Pour le Québec, cette usine démontre la force du génie québécois en innovation industrielle et offre des opportunités importantes de croissance et d'exportations manufacturières."

Cette usine, exploitée par Enerkem Alberta Biofuels, compte parmi les toutes premières installations commerciales au monde à être construites en vue de la production de produits chimiques renouvelables et de biocarburants avancés. Pendant sa construction, plus de 600 emplois ont été créés de façon directe ou indirecte pour la fabrication modulaire de ses systèmes, ainsi que pour leur assemblage sur le site de l'usine. C'est au Québec qu'Enerkem a développé la plus grande partie de son infrastructure manufacturière, ce qui a représenté un investissement de 35 millions de dollars (canadien).

Image

"La ville d'Edmonton est un chef de file mondial dans la gestion durable des matières résiduelles et l'ouverture de l'usine de transformation des déchets en biocarburants et produits chimiques renouvelables démontre notre engagement à trouver des solutions innovatrices qui permettent de valoriser nos déchets, a poursuivi Don Iveson, maire de la ville d'Edmonton. Ce type d'innovation de pointe exige un travail d'équipe et nous sommes fiers de notre partenariat avec Enerkem et Alberta Innovates – Energy and Environment Solutions."

"Cette usine offre des avantages environnementaux importants car elle convertit les déchets en produits à forte valeur ajoutée", a indiqué Robin Campbell, ministre de l'Environnement et du Développement durable des ressources dans la province de l'Alberta. "C'est un excellent exemple de l'innovation à l'œuvre en Alberta, qui contribue à diversifier notre économie grâce à des nouvelles technologies de pointe."

Cette percée est une collaboration entre Enerkem, la ville d'Edmonton et l'agence Alberta Innovates – Energy and Environment Solutions. L'usine qui aura une capacité de production de 38 millions de litres par an, aidera la ville d'Edmonton à augmenter le taux de valorisation de ses déchets domestiques à 90 %. Elle devrait générer des retombées nettes annuelles dans la région proche de près de 65 millions de dollars.

Le démarrage de la bioraffinerie suit un plan de mise en service qui est sur le point d'être finalisé. La production de biométhanol commencera progressivement durant la phase de démarrage. Un module qui convertira le biométhanol en éthanol avancé sera ajouté d'ici la fin de 2015.
http://www.enerzine.com/6/17366+enerkem ... inte+.html

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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Message par energy_isere » 24 juin 2014, 09:39

Amyris et Total roulent pour du biodiesel et du biokérozène à base de farnésane

Posté par Frédéric DOUARD le 10 mai 2013

Créée en 2003, l’entreprise californienne Amyris développe une technologie innovante de transformation du sucre en molécules de base pour les carburants et la chimie. Amyris dispose pour cela de laboratoires de recherche et d’une usine de production au Brésil. Depuis juin 2010, le pétrolier français Total est devenu l’actionnaire industriel de référence de cette société avec une participation de 18,5 % au 1er janvier 2013. Total et Amyris mobilisent ainsi leurs équipes dans des programmes de recherche communs dont l’objectif principal est de développer et de commercialiser de nouvelles molécules permettant la production de biocarburants et de produits pour la chimie verte.

La technologie d’Amyris repose aujourd’hui sur l’utilisation des sucres issus de l’amidon ou de plantes sucrières, comme la canne à sucre produite au Brésil. À terme, elle pourra transformer les sucres extraits des parties non alimentaires des plantes, la lignocellulose par fermentation. Plus précisément, Amyris dispose d’une plateforme de biologie synthétique de pointe permettant de construire et sélectionner, de façon rapide et peu coûteuse, des micro-organismes – notamment des levures – aptes à transformer du sucre en diverses molécules d’intérêt. Amyris possède des laboratoires de recherche et une unité pilote en Californie ainsi qu’un site de démonstration et une usine de production au Brésil. La production de sa molécule phare, le farnésène, a démarré début 2013 dans l’usine de Brotas, au Brésil.

Image
Camion de farnésène au départ de l'usine de Brotas

L’objectif des travaux de recherche est d’obtenir un micro-organisme (une levure ou une bactérie) stable produisant la molécule d’intérêt pour la chimie. Pour ce faire, il doit acquérir une parfaite connaissance des voies métaboliques cellulaires de façon à pouvoir reprogrammer le micro-organisme et ainsi optimiser la production de la molécule cible.

La molécule de Amyris

Le farnésène est la molécule phare d’Amyris servant à une très large gamme d’applications, allant des cosmétiques aux biocarburants. Une fois hydrogénée, la molécule de farnésène devient du farnésane qui peut ainsi être directement incorporé dans le diesel ou dans les carburants pour l’aviation sans modification technique des moteurs. Le farnésane offre de meilleures propriétés que les esters d’huiles végétales qui représentent aujourd’hui l’essentiel du marché du biodiesel, en particulier une meilleure résistance au froid et la capacité à être incorporé dans le diesel conventionnel en proportion plus importante.

Les carburants pour l’aviation

Image
Vol test sur un Embraer de la compagnie brésilienne Azul en juin 2012.

Le secteur du transport aérien s’est engagé à réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 (par rapport à 2005). • Afin de répondre aux normes du secteur et aux exigences des motoristes, les biocarburants pour l’aviation doivent présenter les mêmes caractéristiques techniques que les carburants d’origine fossile.
Le farnésane est une alternative durable aux carburants d’origine fossile. Ainsi, le biojet développé par Amyris et Total est actuellement en cours de certification auprès de l’ASTM, organisme américain pour les normes et spécifications des matériaux, dans le cadre de la voie dite DSHC (Direct Sugar to HydroCarbons).
http://www.bioenergie-promotion.fr/2891 ... farnesane/

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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Message par energy_isere » 24 juin 2014, 18:49

on a parlé plus haut de Deinove.
Deinove : Augmentation de capital de 25 M€, délai de priorité pour les actionnaires

24 Juin 2014

Tradingsat.com) - Deinove a annoncé mardi matin le lancement d’une augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription et avec un délai de priorité au profit des actionnaires existants, d’un montant initial maximal de 18,9 millions d’euros.

Ce montant pourra être porté à un montant maximal de 21,74 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et à un montant maximal de 25 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et l’option de sur-allocation.

Deinove a annoncé mardi matin le lancement d’une augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription et avec un délai de priorité au profit des actionnaires existants, d’un montant initial maximal de 18,9 millions d’euros.

Ce montant pourra être porté à un montant maximal de 21,74 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et à un montant maximal de 25 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et l’option de sur-allocation.

Le délai de priorité permet aux actionnaires existants, inscrits en compte à la date du 23 juin 2014, de souscrire à hauteur de leur quote-part dans le capital de Deinove. Ce délai de priorité porte sur le montant initial de l’émission (hors exercice éventuel de la clause d’extension et de l’option de sur-allocation).

La société de "cleantech" qui conçoit et développe une nouvelle génération de procédés industriels fondés sur l’exploitation des bactéries Déinocoques, explique que "les fonds à provenir de la présente augmentation de capital sont destinés à fournir à la société les moyens nécessaires à l’accélération de son développement et à l’industrialisation de ses procédés".

Ainsi, "environ 10 millions d’euros pour permettre de compléter le budget total du projet DEINOCHEM (projet visant à produire une nouvelle génération de composés chimiques qui pourront se substituer aux composés traditionnellement pétrosourcés à partir de biomasse non alimentaire ).

D'autre part, environ 15 millions d’euros sont destinés à "permettre le développement technologique de sa plateforme et son utilisation dans le cadre du projet DEINOL (standard de production en puissance du bioéthanol de deuxième génération) accéléré et élargi à différentes matières lignocellulosiques".


L’offre au public sera ouverte du 24 juin 2014 au 30 juin 2014 à 17 heures inclus. Le prix maximum de souscription est de 14,30 €. Le prix de souscription sera fixé le 1er juillet 2014 à l’issue de la construction du livre d’ordres et pourra être fixé en dessous de ce prix maximum.

A noter que la société a demandé le transfert de ses actions du marché Alternext d’Euronext à Paris sur le marché réglementé d’Euronext à Paris (Compartiment C). Ce transfert devrait intervenir le 16 juillet 2014.
http://www.tradingsat.com/deinove-FR001 ... 33203.html

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Re: Bio-raffineries / Bio-plastiques / Chimie verte

Message par energy_isere » 04 juil. 2014, 12:49

3 milliards d’euros de chiffre d'affaires promis par le plan "Chimie verte et biocarburants"

04 Juillet 2014 Usine Nouvelle

C’est un plan ambitieux, avec pas moins de 45 projets, dont la feuille de route a été validée le 2 juillet par Arnaud Montebourg. L’occasion pour les industriels de la chimie de s’engager aussi dans la voie de la transition énergétique.

Les trois axes n’ont pas changé, mais ils sont désormais chiffrés. La feuille de route du plan industriel "chimie verte et biocarburants" a été validée, mercredi 2 juillet, par Arnaud Montebourg. Ambitieux, le plan prévoit deux milliards d’euros d’investissements industriels d’ici à 2020, 5 000 emplois créés ou pérennisés.

Pas moins de de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires doivent être générés à terme. Comment ? Grâce à une quarantaine de projets répondant à trois axes bien ancrés dans l’actualité de la transition énergétique et de la réduction des émissions de CO2.

La chimie fossile, pas oubliée

Le premier axe, réduire l’impact environnemental de la chimie et apporter aux autres secteurs des solutions pour réduire leur empreinte, fera la part belle à l’amélioration des procédés. En utilisant notamment la biotechnologie, mais aussi des matières premières recyclées ou de nouveaux matériaux. Pour le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, l’objectif est de "favoriser la conversion des entreprises pour qu'elles utilisent des procédés plus propres et moins consommateurs d'énergie".

De nombreux industriels sont positionnés : Adisseo, Sofiproteol, Deinove, Arkema, Novacap… Un enjeu important, confie à L’Usine Nouvelle Pascal Barthélemy, le directeur général adjoint d’IFP Énergies Nouvelles et chef de file de ce plan industriel. "C’était bien de souligner que la chimie verte n’est pas que la chimie du végétal. La chimie est d’abord basée sur du fossile, avec son contexte et le niveau de performance que l’on connaît, et ce sont les emplois d’aujourd'hui. Elle évolue en diversifiant son mix énergétique et travaille à le rendre moins coûteux, moins impactant, plutôt biosourcé."

Produire du butadiène à partir d’éthanol, une première mondiale

Deuxième axe du plan, soutenir les projets développant l’utilisation de ressources végétales, à travers la production de polymères biosourcés pour les peintures, emballages biodégradables, traitements des eaux… Des domaines dans lesquels évoluent de nombreuses PME innovantes. La production de molécules biosourcées à forte valeur ajoutée sera également stimulée, comme du butadiène produit à partir d’éthanol, un défi sur lequel planche l’équipementier Michelin. "Ce serait une première mondiale si on arrivait à le faire !", espère Pascal Barthélemy. D’autres projets incluent également SNF, Sekab, Solvay, Roquette ou encore Total…

Enfin, le plan industriel entend développer des biocarburants de deuxième génération : éthanol bien sûr, mais aussi biodiesel à base de déchets, biométhane… De quoi occuper Sofiproteol ou GDF Suez…

Lever les verrous non financiers

La moitié des projets font également appel à de l’investissement public, pour environ 200 millions d’euros au total. Ces demandes seront examinées au second semestre par les pouvoirs publics. Pour lever certains verrous non financiers, Pascal Barthélemy a également mis en place deux groupes de travail.

Le premier réunira les chimistes clients, agro-industriels fournisseurs et administrations, afin d’échanger sur les conditions d’accès à des matières premières locales mais compétitives. "La France a des forces dans ce domaine : la richesse de la ressource en biomasse et la puissance de notre organisation agro-industrielle autour des plateformes huile, sucre et amidon", insiste le chef de file.

L’autre groupe devra permettre aux raffineurs, agro-industriels et à l’administration de dégager une vision pour 2020-2030 sur les besoins en biocarburants, en fonction de scénarios de mix énergétique et de raffinage envisagés. Et d’en déduire ainsi des filières d’émergence.
http://www.usinenouvelle.com/article/3- ... ts.N272831

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