Le cheval

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Geispe
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Message par Geispe » 04 déc. 2006, 17:10

Et qu'advint-il du cheval ?
si c'est du mien que tu parles je le garde : il travaille encore un peu (transport bois de chauffage et petit débardage : pour nous faire plaisir parce qu'à la main c'est plus simple) mais pas labour p.ex.) . Mais dans mon optique de l'après-pétrole, en cas de crise ou de chaos... il va falloir qu'il jeûne en hiver car j'aurais autre chose à faire pour les miens et moi que de faire du foin et de la litière à la main pour quatre mois pour lui...
(une faucheuse à cheval est très lourde - faut en général deux chevaux - et très fragile et compliquée : j'en avais une et j'ai abandonné)

pour ce qui est de la faux (je connais pour faucher deux à trois ha ts ls ans) c'est à la notion de type de société que je pensais, surtout au long terme pour ne pas retomber dans certains défauts du Moyen-âge... sinon il y a encore un ou deux fabricants en France et chais pas si çà va suffire pour approvisionner tout le monde :-D

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Message par phyvette » 04 déc. 2006, 20:00

En France il reste un unique fabricant de faux , c'est REVEX .

Phyvette
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Message par energy_isere » 04 déc. 2006, 20:05

phyvette a écrit :En France il reste un unique fabricant de faux , c'est REVEX .

Phyvette
De la taillanderie à 40 km de chez moi ? Ca existe encore ? Ca alors.

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Message par sidonie61 » 27 oct. 2007, 10:01

A partir du 1er Janvier 2008, le puçage de tous les équidés devient obligatoire.

Le coût est élevé, compter à peu près 100€ par animal lorsque le vétérinaire se déplace.

Ca commence seulement... pourquoi pas tous les chiens, les lapins, les poules, les enfants ?...

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Message par Geispe » 27 oct. 2007, 10:44

j'ai juste encore un vieux bouc de dix ans - à la retraite :-) et çà fait trois lettres que je reçois des services vétérinaires avec des menaces d'amende à présent, pour faire faire une prise de sang : faudra probablement quand même que je finisse par faire venir le veto... à mes frais...

vincent128
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Message par vincent128 » 27 oct. 2007, 11:04

pat43 a écrit : la faux inventée à l'epoque gauloise se generalise à la revolution, avec pour prime la surexploitation des forets à l'epoque revolutionnaire... foret est un bien grand mot d'ailleurs, parler de taillis serait plus juste.
Ca me paraît pour le moins caricatural comme présentation, pour ne pas dire erronné et fallacieux !

Déjà la forêt n'était pas un espace improductif pour le paysan, qu'il aurait eu intérêt à déboiser pour faire de la terre agricole qu'il aurait ensuite exploitée à grand coups de faux. Au contraire, on y gardait les bêtes, notamment les cochons, et c'était donc un écosystème productif.

Ensuite, ce n'était certainement pas du taillis. Depuis plusieurs siècles déjà, les maîtres des eaux et forêts avaient une optique : produire de belles futaies pour la construction maritime (marchande et guerrière).

Les phénomènes qui expliquent la surexploitation entre la fin du moyen âge et la révolution :
- augmentation de la population, et augmentation de la recherche de confort, donc on chauffe plus, plus de gens, mais dans des maisons toujours aussi mal isolées : consommation de grandes quantités de bois de chauffage et de charbon de bois.
- construction maritime, on l'a dit
- pré-révolution industrielle : consommation de grandes quantités de bois par les verreries, les forges, etc.

La forêt avant la révolution était déjà très mal en point, à cause de la surexploitation dûe à ces raisons. Pendant la révolution, il ya eu en plus une ruée des paysans vers la forêt, pour y prélever encore plus de bois de chauffage et de bois d'oeuvre, et parce qu'elle était souvent un symbole des privilèges des nobles et du clergé.
Le fond de l'air est frais.

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tuco
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Message par tuco » 27 oct. 2007, 17:07

Geispe a écrit : Mais si elle s'est généralisée pour permettre aux paysans de trimer 16H par jour nous nourrir les chevaux et les armées de aristocrates... ben faut revoir...si on a vraiment besoin d'une faux...


geipse, (je vais être agressif), non seulement tu es un illuminé dangeureux et archiréactionnaire, mais en plus tu ne pige que dalle à l'histoire de france (et d'ailleurs)



dire, comme ça, calmement, "les paysans travaillaient 16 heures par jour", ça m'énerve, c'est une CONNERIE monumentale et débile.


Suffit de lire un auteur (marx par exemple) pour savoir que les paysans du XVIIIe étaient plus grands, vigoureux et travaillaient bien moins d'heures que les ouvriers du XIXe




l'ignorance, je veux bien, mais des fois faut arrêter, hein!
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Message par ktche » 27 oct. 2007, 17:35

sidonie61 a écrit :Ca commence seulement... pourquoi pas tous les chiens, les lapins, les poules, les enfants ?...
Le mesure concerne aussi les cheptels ovin et caprin
Pourquoi nous refusons le marquage électronique des brebis et nous nous débattons dans le monde qui le produit

Au 1er janvier 2008, l’ensemble du cheptel ovin et caprin de la communauté Européenne doit être identifié avec des puces électroniques pour répondre aux exigences industrielles de « sécurité alimentaire » (règlement CE n°21/2004 du conseil du 17/12/2003). Ces mouchards arrivent à une époque où la machine industrielle s’emballe au rythme des crises sanitaires (grippe aviaire, vache folle, fièvre aphteuse…). Le dernier moyen de maintenir l’illusion d’une maîtrise est de considérer les éleveurs comme des risques industriels potentiels. Il faut donc assurer leur flicage.

Dans la marche du progrès, refuser le puçage électronique des brebis peut paraître anodin. Pourtant, cette nouvelle mesure de traçabilité, nous la prenons en pleine figure car nous savons qu’elle nous pousse un peu plus loin dans un monde où l’on commence à se sentir de trop.

L’élevage n’est pas seulement une industrie produisant du lait ou de la viande. La domestication n’est pas seulement la soumission d’un animal, c’est aussi un long compagnonnage commencé à la révolution du néolithique. Ces interdépendances influencent depuis 10 000 ans nos relations aux animaux, aux humains et au monde. Cette longue compagnie a participé à construire nos imaginaires, nos mythes, notre culture.
Avec le puçage électronique, toute cette partie de l’histoire de notre humanité est anéantie, détruite, niée.

Comme la plupart des professions, une part de plus en plus importante de nos activités est régie par un ailleurs : normes industrielles, obligation de s’expliquer, permanence de la suspicion à notre égard. Cela suffit !
Pour nous, il ne s’agit pas de se justifier. Nous ne voulons plus cogérer les modalités de notre soumission. Nous ne voulons plus nous « adapter ». Nous ne pouvons regarder nos brebis se transformer en machine, en émetteur-récepteur sans rien dire. Dans un monde où l’humiliation est devenue tellement familière que l’on ne la reconnaît plus, où le contrôle ne choque plus personne et peut même être citoyen ou participatif, nous avons fait comme tout le monde. Nous avons fait profil bas, nous avons ménagé les administrations et entretenu notre asservissement au système es primes agricoles en traînant les pieds face aux « nouveautés ».

Aujourd’hui refuser le puçage électronique, c’est voir son troupeau euthanasié. Malgré tout, si nous prenons publiquement la parole, c’est que nous ne voulons pas plonger dans l’aigreur et le désespoir que génère la résignation ( « de toute façon ça se fera », « les gens ne comprennent rien », « le monde est devenu fou », « on n’arrête pas le progrès »).

La révolution industrielle a réalisé la volonté de tout transformer en machine. Après les outils, il est question aujourd’hui des animaux domestiques avec le marquage électronique. Vient le tour du cheptel humain.
Déjà, il est question de bornes biométriques dans les cantines, de fichier ADN, de cartes d’identités biométriques,… Ce puissant processus de mécanisation du monde vivant est en train de détruire tout ce qui fait que l’humain n’est pas seulement une construction biologique usinable à merci.

Nous avons encore quelques espoirs mais ils peuvent disparaître si l’on continue à se taire, à baisser la tête, à laisser échapper ce que l’on a dans les mains. Ici, il s’agit pour nous de conserver quelques chances d’élever des bêtes à peu près dignement, de ne pas collaborer par notre silence à l’automatisation et à la déshumanisation de l’élevage, à la transformation définitive des bêtes en marchandise et à notre enfermement dans un monde invivable pour les brebis et pour nous tous.

Nous, bergers des plaines, des causses et des montagnes, réunis pour notre sauvegarde, appelons toutes et tous à refuser les entraves électroniques. Nos troupeaux ne sont pas des machines et nous n’habitons pas dans des usines. Nous vous invitons à reproduire ce texte, et à en parler autour de vous.

Des bergères et bergers opposés à la mécanisation de la vie


Août 2007

Pour poursuivre, contact :
Groupe nord ouest : bergerouest@no-log.org
Groupe sud-ouest : Bergères et bergers languedociens rue du Port 81500 Lavaur
Groupe sud–est : Léon Nampepusse ancienne école 84400 Sivergues

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Message par Geispe » 27 oct. 2007, 18:40

geipse, (je vais être agressif), non seulement tu es un illuminé dangeureux et archiréactionnaire, mais en plus tu ne pige que dalle à l'histoire de france (et d'ailleurs)
dire, comme ça, calmement, "les paysans travaillaient 16 heures par jour", ça m'énerve, c'est une CONNERIE monumentale et débile.
l'ignorance, je veux bien, mais des fois faut arrêter, hein!
bof, si tu crois...
c'est qui marx ? :-)

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Message par DominiqueBoscher » 27 oct. 2007, 19:55

Geispe a écrit :j'ai juste encore un vieux bouc de dix ans - à la retraite :-) et çà fait trois lettres que je reçois des services vétérinaires avec des menaces d'amende à présent, pour faire faire une prise de sang : faudra probablement quand même que je finisse par faire venir le veto... à mes frais...
J'envisage de prendre une chèvre pour entretenir mon petit bois mais je ne savais pas que les visites chez le véto étaient obligatoire ?!

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Message par Geispe » 27 oct. 2007, 20:28

DominiqueBoscher a écrit :J'envisage de prendre une chèvre pour entretenir mon petit bois mais je ne savais pas que les visites chez le véto étaient obligatoire ?!
si : prise de sang annuelle et numéro d'identification à l'oreille. (c'est le veto qui se déplace) l'analyse sanguine est prise en charge par l'Etat je crois, mais le veto tu dois payer un forfait. beaucoup de possesseurs ne respectent pas mais une fois que les services vétérinaires t'ont enregistré c'est foutu ils ne laissent plus passer. (c'est en principe la Mairie qui déclare les possesseurs de caprins : idem pour les moutons d'ailleurs)
C'est valable même pour le possesseur d'une seule chèvre naine.

attention si tu veux prendre une chèvre : il faut une bonne surveillance ou d'excellentes clôtures car si elle s'échappe ne serait-ce qu'une seule fois elle peut t'anéantir ton potager ou ton verger (jeunes arbres). (ou celui de ton voisin :-) )

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Message par sidonie61 » 27 oct. 2007, 21:53

Personnellement je ne comptais pas pucer mes chevaux (qui sont vieux), je trouvais ça inutile...mais la délation revient à la mode, bien que j'ai un doute qu'elle ait pu passer de mode dans la région :-(

Je ne savais pas non plus qu'une prise de sang pour ovins et caprins était devenue obligatoire ainsi qu'un numéro d'identification. Je vois qu'on n'arrête pas le progrès !

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Message par phyvette » 27 oct. 2007, 22:37

Geispe a écrit : c'est qui marx ? :-)
Un acteur comique Américain.

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Message par leio » 28 oct. 2007, 02:16

Non c'est pas de Groucho dont il parle mais du philosophe
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Tout le monde savait bien que c'était impossible. Un jour il est venu un fada qui ne le savait pas... et il l'a fait !

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Message par Geispe » 28 oct. 2007, 11:06

tiens je ne savais pas que leur père était alsacien :-)

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