L'approvisionnement des supermarchés

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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phyvette
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Message par phyvette » 23 févr. 2007, 00:06

sites de production Bonduelle

Cette usine là est a 10 km de mon ""Plan B"" :
Rosières
59 rue Maurice quillet
F-80170 Rosières en Santerre
Tel +33 (0)3.22.88.04.82
Fax +33 (0)3.22.88.08.22

Sur le lien Bonduelle, sur les 13 aucune n'est sur la carte ci-dessus , il doit en manquer d'autres.

Phyvette
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Message par energy_isere » 26 févr. 2007, 00:03

La preuve que le pétrole à 60 $ le baril est parfaitement soutenable ! :-D

Gros tas de fraise au marché à 2.95 Euro les 500 gr.
Provenance Huelva (En Espange).
Un 25 Fevrier !

D' habitude ca arrive fin Mars.
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kouack
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Message par kouack » 26 févr. 2007, 01:09

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Message par Schlumpf » 26 févr. 2007, 22:37

J'en ai acheté samedi, 1,99 € la barquette de 500 g ,
:shock: acheter des fraises en février :shock:

Peu importe le prix. Quel intérêt ? Et surtout a quoi sert tout ce qu'on raconte ici ? :roll:
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par energy_isere » 26 févr. 2007, 22:51

je précise que je n' en ai pas acheté ! ;)

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Message par Krom » 27 févr. 2007, 00:30

kouack a écrit :
energy_isere a écrit : Gros tas de fraise au marché à 2.95 Euro les 500 gr.
Provenance Huelva (En Espange).
Un 25 Fevrier !
J'en ai acheté samedi, 1,99 € la barquette de 500 g ,
même provenance.
Huelva.

Un joli coup marketing des producteurs de fraises espagnoles.
Il y en avait dans tous les supermarchés.

C'est vrais que ça fait bizarre de manger des fraises en février.

Merci les camions et le pétrole. :smt023
En tendant le bras vers la barquette, tu n'as pas eu une crispation, un genre de réflex reptilien d'inspiration oléocéanienne?

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Message par Glycogène » 27 févr. 2007, 00:33

Schlumpf a écrit : :shock: acheter des fraises en février :shock:
Peu importe le prix. Quel intérêt ? Et surtout a quoi sert tout ce qu'on raconte ici ? :roll:
Ah rien.
Et oui, quelle désillusion !
Tu croyais quoi ? Tout le monde autour de toi est d'accord qu'on ne peut pas continuer ainsi, qu'il faut que ça change, etc.
Mais pourtant, tu lis des statistiques montrant que des consomations ou des comportements contraire à tes idées augmentent ! Qui sont ces personnes qui font ça ? De plus en plus de gens te semblent conscient du problème. Ca ne colle pas.
Et bien tout simplement, parmi les personnes qui te semblais être en accord avec tes idées, la plupart n'ont rien changé (ou très peu).
Business as usual ! Un programme facile à comprendre, pas de prise de tête, pas de remise en cause !

kouack
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Message par kouack » 27 févr. 2007, 01:18

...
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Message par energy_isere » 27 févr. 2007, 12:47

Mai oui, kouack, ca mérite un feuileton !

et puis si le transport par camion (du pétrole pour les fraises) ne te dérange pas plus que ca, peut etre que tu sera plus sensible aux conditions de travail des femmes qui récoltent ces fraises.

Car il n' y a pas que le pétrole qui soit pas cher, la main d' oeuvre pas cher ca se trouve aussi : :cry:
La fraise de Huelva - La mondialisation à l’oeuvre


13 septembre 2006

Huelva, envoyé spécial

Le long de la route de Moguer à Mazagon, encore chaude dans le soleil déclinant, marchent de petits groupes de femmes blondes portant des sacs en plastique remplis de courses. D’autres, qu’elles croisent, tirent sur l’asphalte poussiéreux de cahotantes valises à roulettes. A un carrefour, trois femmes mûres font du stop. Elles s’annoncent polonaises et côtoient deux jeunes Marocains, arrivés de Marrakech et Meknès. Derrière eux, de chaque côté de la route, s’étendent à perte de vue des champs de fraisiers. En ce début juin, la plupart d’entre eux ne portent plus de fruits. Partout, dans la région andalouse de Huelva, la récolte de la fraise touche à sa fin. Dans les cohortes de saisonnières, elles sont nombreuses à marcher déjà vers l’autocar qui, en trois jours et trois nuits, les ramènera chez elles. Garé sur un terrain poussiéreux à la sortie de Palos de la Frontera, un vieil autobus, qu’elles appellent "le camion", attend ces partantes pressées de rentrer au pays maintenant que le travail manque. Plus loin, vers la station balnéaire de Mazagon, un chemin de terre s’enfonce entre les champs vers un complexe chimique dont les cheminées dominent la plaine sablonneuse. Au milieu des serres encore en activité ou déjà démontées, se succèdent des maisonnettes blanches à toit plat : une porte métallique, deux fenêtres. Ce sont des dortoirs : brûlants l’été, froids l’hiver. Là sont logées les dizaines de milliers de ramasseuses étrangères, ces saisonnières qui font la richesse de la région de Huelva, petit coin d’Andalousie océanique devenu, depuis les années 1970, le paradis de la fraise.

Bien qu’espagnole, cette agriculture, essentiellement exportatrice, avec ses milliers de tonnes de fruits produits chaque année (286 000 en 2004, 87 % à l’export), n’a plus grand-chose de méditerranéen, hormis son nom. Huelva est le royaume de la fraise camarosa, une variété brevetée. Les semences ont été mises au point au soleil de la Californie. C’est là que le pionnier espagnol, Antonio Médina, est allé se fournir, dans les années 1960. C’est toujours le cas. Aujourd’hui, l’entreprise Las Madres y achète les plants, puis les commercialise, après pépiniérage, dans toute la région. La cueillette de la fraise reste totalement manuelle. La main-d’oeuvre est donc un élément majeur du coût de production de ce fruit fragile, et une préoccupation permanente des producteurs. Aujourd’hui, elle vient du Maroc, de pays subsahariens, un peu d’Amérique latine et pour plus de la moitié d’Europe centrale et de l’Est, majoritairement de Pologne et de Roumanie.

Ce sont ces femmes qu’on voit marcher sur les chemins ou qu’on aperçoit depuis la route faire leur lessive près de leurs dortoirs blancs, interdits aux hommes et cernés de grillages. Depuis le milieu des années 1990, la plupart viennent dans le cadre d’un "contrat d’origine" signé par les gouvernements de Varsovie et de Bucarest avec l’Espagne. Il s’agit d’une forme d’"immigration choisie", mais temporaire, mise en place par les organismes patronaux espagnols de la fraise. Leurs représentants se rendent sur place pour choisir leurs bras, après une sélection sur dossier effectuée par les gouvernements. Le succès est au rendez-vous. Une Roumaine de Bucarest se souvient qu’"au moins 4 000 personnes attendaient devant le bureau le jour de l’embauche". Elle a campé là "trois jours et deux nuits" avant l’ouverture des inscriptions. Hormis le fait qu’elle n’était "pas grosse", elle ne sait pas pourquoi elle a été choisie. La seule question qui lui fut posée fut de savoir "si elle connaissait quelqu’un en Espagne". Elle n’y connaissait personne, elle a été prise. Ce jour-là fut, dit-elle, "certainement (son) jour de chance". L’étonnement initial s’accroît encore quand on parle avec ces femmes. Roumaine de 23 ans, Cristina est venue la première fois en 2004, avec sa mère de 45 ans. Elle a trouvé le travail "correct" et précise : "Je suis jeune, j’ai des forces, alors ça allait. A 27 euros la journée et 35 jours de travail sur trois mois passés ici, j’ai pu payer mon année universitaire en droit et langues étrangères." Depuis, elle est revenue chaque année. A Huelva, elle a eu des ennuis avec un patron harceleur, contre lequel elle a gagné son procès. Les 500 euros d’indemnités, dit-elle, vont bien l’aider quand elle s’en retournera, une fois la cueillette terminée, passer ses examens au pays. Sa mère, seule pour élever deux filles, a abandonné son métier de comptable pour venir cueillir la fraise. Quant à la soeur de Christina, elle est restée au pays, où elle étudie la médecine. Eléna, une Ukrainienne de 26 ans, a fait une école hôtelière. Elle a pu obtenir la possibilité de rallier l’Espagne parce que sa belle-mère est une actrice très célèbre dans son pays. Rencontrée au siège de la COAG (Coordination des organisations d’agriculteurs et d’éleveurs, le plus à gauche des syndicats paysans espagnols), une autre Cristina, 32 ans, est devenue, après quatre saisons aux fraises, "médiatrice" du syndicat d’agriculteurs. Auparavant, elle ne connaissait rien à l’agriculture : elle était directrice de publicité en Roumanie ! Interrogée sur sa présence en Andalousie, elle hausse les épaules : "Le salaire est tellement plus grand." Quant à la médiatrice bénévole roumaine de la Croix-Rouge, qui vient d’être honorée d’une médaille, elle aussi ramasse la fraise : dans la vie, elle est diplômée de sociologie et de psychologie... Si elles se disent finalement heureuses d’être venues ici, ces femmes parlent aussi volontiers de la dureté des conditions de travail. Deux Gitanes de Bucarest montrent leurs reins en grimaçant : "Difficile, trop difficile", dit la plus jeune, 30 ans et deux enfants au pays. Michaëla, 37 ans, qui a laissé son gamin de 9 ans chez sa mère, était ouvrière dans le textile avant de devenir chômeuse. En Espagne, elle a travaillé chez un propriétaire qui employait près de cent ramasseuses. La chef d’équipe était roumaine et "très, très dure", raconte-t-elle. "Les jours de presse, on ne te laissait pas aller aux toilettes ni même boire tant que tu n’avais pas rempli toutes tes cagettes." Sa collègue, l’étudiante en droit Cristina, décrit un système pervers : "On nous disait que les vingt personnes qui ramassent le moins n’auraient pas de travail le lendemain. Mais on ne nous disait pas combien de cagettes cela représente : alors c’était la folie, tout le monde se déchaînait." Même pression dans les grands ateliers de conditionnement des coopératives. Elena, qui y a travaillé plusieurs mois, se souvient que "les chefs criaient après tout le monde pour qu’on aille toujours plus vite". Mais elle a aussi été femme de maison et conclut : "La fraise, c’est dur. Mais je préfère ça au travail de bonne : au moins tu vois du monde." Autre point de contestation souvent soulevé : le logement. La médiatrice de la COAG en convient : "En deux ans, c’est pour des problèmes de cohabitation que j’ai été le plus souvent sollicitée. Comme elles viennent de régions différentes et sont souvent énervées, les femmes ont du mal à s’entendre." Michaëla : " On rentre crevées après la cueillette et on nous parque à douze par chambre, avec rien d’autre qu’une petite cuisine et pas de meubles, à 7 kilomètres du village le plus proche." La Cristina étudiante en droit a vécu la saison "à huit par chambre, avec des lits superposés et rien d’autre". Elle s’indigne que la visite des hommes soit interdite, que la fermeture des grilles soit imposée à 19 h 30, avec une sanction terrible en cas de retard le soir : "Pas de travail le lendemain." Elle rit pourtant quand elle raconte : "Une fois, on a été au cinéma. Pour rentrer, on a dû faire le mur. Comme des voleuses." Toutes le répètent : l’employeur conservant leur passeport, elles se sentent "complètement prisonnières". Maria, animatrice du Syndicat des ouvriers agricoles (SOC) local, bataille avec fougue contre ces conditions de travail "indignes". Elle constate que les agriculteurs, dont beaucoup sont eux-mêmes d’anciens ouvriers agricoles andalous, ont du mal à "comprendre les revendications des femmes". Même quand ils sont de bonne volonté, comme Eduardo Dominguez Cano, moustache sombre et mains calleuses, responsable des migrations au syndicat agricole COAG. Ce syndicaliste convaincu, fier d’avoir été décoré en Roumanie d’une médaille ornée d’une fraise, rêve d’une "bonne entente" entre les petits agriculteurs huelviens, désormais menacés par la fraise marocaine - et peut-être bientôt par la fraise chinoise, au coût de revient bien plus bas encore - et les ouvrières "qui gagnent plus que le double de ce qu’elles gagnaient dans leur pays, quel que soit leur métier". Et cet homme, qui connaît quelques difficultés avec un gouvernement roumain qu’il trouve parfois peu coopératif, de conclure : "C’est l’Espagne qui aide la Roumanie, pas la Roumanie qui aide l’Espagne." Il doit dire quelque chose de fort : aussi sévères soient-elles sur les conditions de travail, aucune des femmes rencontrées n’a dit avoir le moindre regret d’être venue travailler dans cet eldorado fraisier.

Repris de Le Monde, 14.06.06
source : http://www.peuplesmonde.com/article.php3?id_article=547

Voila, maintenant j' ai encore moins envie d' acheter des fraise en Février.

kouack
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Message par kouack » 27 févr. 2007, 14:44

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Message par Environnement2100 » 27 févr. 2007, 15:38

Je ne suis pas convaincu qu'il y ait un crime environnemental à acheter des fraises de Huelva en février. Quand vous voyez où est Huelva (Sud atlantique de l'Espagne), il ne paraît pas exclu qu'on y fasse pousser ce qu'on veut à n'importe quel moment, surtout avec la température de l'hiver 2006 : les serres ne sont vraisemblablement pas chauffées.

Le transfert en camion (2000 km) me paraît moins monstrueux que d'autres choses ; je serais curieux de savoir quelle part de nos baguettes que nous croyons bien franchouillardes, vient en fait des plaines du Kansas. Quelle part du riz vient de Camargue ? Ce sont des produits que nous achetons en bien plus grandes quantités que les fraises de février.

La solution au problème du coût énergétique de la nourriture est loin d'être évidente ; on se heurte vite à des paradoxes du type : mieux vaut consommer de l'E85 brésilien que le même venant de Beauce.

Donc ce "feuilleton" est tout-à-fait intéressant. :)

Pour la petite histoire, Huelva est à Séville ce que Le Havre est à Paris, avec son port pétrolier, ses raffineries, et ses industries lourdes ; on y trouve même un terminal LPG.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par rico » 27 févr. 2007, 15:45

Ne nous focalisons pas sur ce fruit, si je n'avais pas acheté cette barquette, un autre l'aurait acheté à ma place.
Ah ben alors puisque c'est comme ça autant que je me mette à la bagnole! Oui autant que j'achète une voiture car si je ne le fait pas un autre le fera à ma place!!! Non sérieusement faut arrêter le délire là. Franchement kouack je suis déçu, oui très déçu sur ce coup là, je m'attendais à mieux de ta part....

kouack
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Message par kouack » 27 févr. 2007, 17:26

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Krom
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Message par Krom » 27 févr. 2007, 18:13

kouack a écrit : Ce que je voulais dire, c'est que ces fraises seront vendues de toutes façons.
Que j'en achète ou pas cela ne modifie en rien le fait qu'elles sont présentes dans les rayons du supermarché.
Elles étaient présentes, bien sur. Mais sur quoi se basent les gestionnaires de rayon pour remplir lesdits rayons? Sur ce qui se vend ou non.

Tu aurais pu infléchir un tout petit peu la statistique et faire qu'une barquette de moins soit importée la semaine prochaine.

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Message par mahiahi » 27 févr. 2007, 18:18

kouack a écrit : Ce que je voulais dire, c'est que ces fraises seront vendues de toutes façons.
Que j'en achète ou pas cela ne modifie en rien le fait qu'elles sont présentes dans les rayons du supermarché.
Krom a écrit : Elles étaient présentes, bien sur. Mais sur quoi se basent les gestionnaires de rayon pour remplir lesdits rayons? Sur ce qui se vend ou non.

Tu aurais pu infléchir un tout petit peu la statistique et faire qu'une barquette de moins soit importée la semaine prochaine.
C'est encore plus pervers : si les fraises ne se vendent pas, ils rognent sur les marges (pas les leurs, celles des producteurs) pour baisser le prix
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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