Liste des problèmes de l'humanité à courte échéance

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Message par Muad'Dib 1.2 » 26 nov. 2007, 11:58

Geispe a écrit :euh surnaturelle, tu penses à quoi ?
C'est pour laisser libre court à l'imagination de certain...
++

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Message par Muad'Dib 1.2 » 26 nov. 2007, 12:03

thorgal a écrit :Bon, mon p'tit Paul Atreïdes, pourquoi ne vas-tu pas te présenter à l'ONU avec cette liste et secouer le cocotier pour faire marcher cette administration comme elle devrait marcher en théorie ? Après tout, étant le Kwisatz Haderach, ils devraient écouter ta parole sacrée ... ;)
Bon mon grand Thorgal Aegirson, tu m'accompagnes avec ma liste et on secouera le cocotier ou ce que tu veux de qui tu veux ensemble ?
Dernier descendant du « peuple des étoiles » au savoir ancestral tu devrais faire pencher la balance de mon côté :-D
++

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Message par Cassandre » 26 nov. 2007, 13:07

regarder Oléocène
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Message par Muad'Dib 1.2 » 26 nov. 2007, 13:39

Cassandre a écrit :Genre ça ? :-D http://www.erenouvelle.com/doss2012asce.php
AHAHAHHAHA !
MDR :-D
Le détail qui tue : Regardez le nombre de visiteur... ils mentent "profondément"...
AHAHAHAHAHA !
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Message par Alter Egaux » 26 nov. 2007, 14:13

- Substitution du pétrole.
- Diminution drastique des émissions de CO2.
- Sauvegarde de la biomasse des océans.
- Sauvegarde des grandes forêts tropicales.
- Préparation d'une cagnotte mondiale pour l'aide des réfugiés climatiques (hausse des niveaux des océans, désertifications etc.)
- Gérance raisonnée des rendements agricoles en raison de l'usure des sols , de l'explosion démographique/surpopulation et du changement climatique
- Maintenance et tenue en respect de toutes les centrales nucléaires et de leurs déchets en cas de décroissance de nos moyens technologiques modernes, idem pour les stocks d'armements et laboratoires de recherche chimiques et bactériologiques.
- Gérance raisonnée des disponibilités en eau potable.
- Préparation d'un plan B en cas de grosse crise (pandémique ou surnaturelle).
Vous oubliez quelques problèmes comme :
- Gérance des alertes de gouvernance dû à la géopolitique (crise sociale, guerre civile, guerre de ressources territoriales ou extra territoriales, réfugiés climatiques, poussée nationaliste, endettement explosif, effondrement financier et économique locaux et/ou globaux, etc...)
- Gérance des alertes d'approvisionnement (quotas, black out électrique, rupture répétée, nationalisme, etc...)
- Gérance des alertes d'adaptabilité des sociétés modernes (transition énergétique, inertie, distance trajet/travail, secteurs touristiques et du transport, dépendance aux fossiles comme le chauffage, etc...)
- Gérance de la sécurité nationale (terrorisme, menace chimique et nucléaire, sabotage, pillage, émeute, etc...)

Tu en veux encore ? :-D
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par François » 27 nov. 2007, 20:11

Muad'Dib 1.2 a écrit :Je viens de lire ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie

Pourquoi dites-vous que ça toucherait autant de gens ?

Les anciennes pandémies, et celle actuelle (le sida), n'ont jamais fait autant de mort ??

(chui pas du tout biologiste, merci de votre tolérance)
Sauf erreur de ma part, la grippe espagnole du début du XXe siècle est apparue suite au mariage d'un virus de la grippe humaine avec un cousin du H5N1. Les virus grippaux mutent rapidement et mélangent leurs génomes. Actuellement, le virus H5N1, lorsqu'il est installé chez un être humain, n'arrive pas encore à migrer seul chez un autre être humain. Lorsqu'il arrivera à migrer, c'est-à-dire lorsqu'il se sera marié avec un virus de la grippe humaine, ses dégâts seront très importants (de mémoire, la mortalité est de 50% dans des conditions "idéales" (soins importants)).

Le H5N1 est une grippe, il se transmet donc pareil que n'importe quelle grippe (par voie orale : plusieurs millions de malades par an en France il me semble)

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Message par Schlumpf » 02 déc. 2007, 22:57

NIMBY... pur et dur... et après moi le délure...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par Muad'Dib 1.2 » 02 déc. 2007, 23:08

NIMBY = Not in my back yard
(et ui j'ai googled it)

Alors ensuite j'ai cherché là...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Not_in_my_back_yard

Mais je ne comprends toujours pas.

Ô grand shtroumph, j'implore ta sagesse, éclaire-moi, je n'ai pas compris.
++

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Message par energy_isere » 03 déc. 2007, 18:50

Muad'Dib 1.2 a écrit :NIMBY = Not in my back yard
(et ui j'ai googled it)

Alors ensuite j'ai cherché là...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Not_in_my_back_yard

Mais je ne comprends toujours pas.

Ô grand shtroumph, j'implore ta sagesse, éclaire-moi, je n'ai pas compris.
ca veut dire en gros : oui peut etre au projet, mais pas prés de chez moi. = je veux bien les avantages mais pas les inconvénients (du genre visuel pour une éolienne, sonore pour une éolienne ou une piste d' aéroport, passage pour une rocade, pylone haute tension qui défigure le paysage ... )

rurbain
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Message par rurbain » 03 déc. 2007, 21:10

energy_isere a écrit :
Muad'Dib 1.2 a écrit :NIMBY = Not in my back yard
(et ui j'ai googled it)

Alors ensuite j'ai cherché là...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Not_in_my_back_yard

Mais je ne comprends toujours pas.

Ô grand shtroumph, j'implore ta sagesse, éclaire-moi, je n'ai pas compris.
ca veut dire en gros : oui peut etre au projet, mais pas prés de chez moi. = je veux bien les avantages mais pas les inconvénients (du genre visuel pour une éolienne, sonore pour une éolienne ou une piste d' aéroport, passage pour une rocade, pylone haute tension qui défigure le paysage ... )
En gros, ça veut dire " viens pas monter une m**de dans mon jardin " ( les ** pouvant être remplacées par une éolienne, des machins photovoltaïques ou tout autre truc renouvellable ).
A part çà, je suis écolo à donf ( ça fait bien dans la bonne société ).
Il n'y a aucune corrélation entre l'état de putréfaction d'une discussion et la réussite du vote.
-+- MG in: Guide du Cabaliste Usenet - Du bon usage des AAD -+-

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Message par Blackdress » 03 déc. 2007, 21:21

Bon, sérieusement, y en a pas un parmi vous qui va commencer à nous parler de perspective positive, de solution, et d'avenir autre chose que glauque ?

Maintenant qu'on est tous d'accord sur le constat (tous ces problèmes qui forment un "mur" à courte échéance), je ne rencontre que de plus en plus de gens résignés et tristes, au secours !

Ce n'est quand même pas l'occupation, on a encore le pouvoir de faire quelque chose !

La première chose qu'on apprend en pilotage lors d'un passage délicat c'est surtout de ne JAMAIS regarder l'obstacle, mais la bonne trajectoire, a fortiori lorsqu'elle est tendue.

Il faudrait s'efforcer de faire pareil dans la vie.

Enfin ce n'est que mon modeste avis.
Rouler mieux : (moins, plus propre et plus sobre)
Lien (désactivé pour cause de suspicion publicitaire infondée)

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Message par Cassandre » 04 déc. 2007, 00:19

Muad'Dib 1.2 a écrit :Mais je ne comprends toujours pas.
Tu vois les SDF de Don Quichotte dans les tentes Décathlon ?
Ben quand je suis une bourge du 8e, je dis « NIMBY » :-D
regarder Oléocène
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Paulad
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Les prémisses du début de la fin de la mondialisation.

Message par Paulad » 10 févr. 2019, 11:38

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Les intellectuels sonnent l’alarme face à la catastrophe
Lors de la quatrième Nuit des idées destinée à faire « Face au présent », qui s’est tenue le 31 janvier, les penseurs du monde entier ont alerté sur le désastre écologique et la débâcle politique en cours. Pensée du déclin ou déclin de la pensée ?

Par Nicolas Truong

Jusqu’au bout de la nuit. Les intellectuels auront parlé, pensé, échangé, du Caire à Paris, d’Astana à Ljubljana, d’Abidjan à Helsinki. Comme une danse au bord du gouffre, une ultime transe avant l’effondrement, une dernière cigarette avant l’Apocalypse. Car le climat est morose. Et l’humeur à l’alerte. Lors de la quatrième Nuit des idées, organisée par l’Institut français dans le monde entier, le 31 janvier, les intellectuels ont sonné l’alarme. Car nous sommes des « somnambules » accrochés à un modèle « complètement épuisé », déclare Philippe Descola, professeur au Collège de France, qui a ouvert le bal au Quai d’Orsay, le 31 janvier, lors d’un dialogue avec l’artiste Theaster Gates, professeur à l’université de Chicago.

« Un sentiment d’urgence, voire un certain catastrophisme, est palpable chez les intellectuels, qui nous disent qu’on va droit dans le mur et qu’il faut se prendre en main »
Bénédicte de Montlaur, conseillère culturelle à New York pour l’ambassade de France

Toute la nuit, les Cassandre se sont donc ­relayées. Notamment aux Etats-Unis, où cinq manifestations ont été organisées, à Huston, Washington, Los Angeles, San Franscisco et à la Brooklyn Library de New York, sans ­conteste le plus grand événement, avec plus de 7 000 personnes présentes qui, de 19 heures à 7 heures du matin, ont suivi les débats, les performances et les films destinés à faire « face au présent », thème retenu pour l’édition 2019. « Un sentiment d’urgence, voire un certain catastrophisme, est palpable chez les intellectuels, qui nous disent qu’on va droit dans le mur et qu’il faut se prendre en main », remarque Bénédicte de Montlaur, conseillère culturelle à New York pour l’ambassade de France. D’où la « radicalité » de certaines interventions qui invitent à « entrer en résistance », fait-elle observer.

Alertes écologiques, mais aussi interpellations politiques. Car deux ans après l’élection de Donald Trump, aux Etats-Unis, et trois mois après celle de Jair Bolsonaro, au Brésil, les intellectuels sont encore sonnés. « Les ­leçons de l’histoire ne sont pas retenues, déplore l’écrivain Alberto Manguel, historien de la lecture d’origine argentine installé à New York. Avant, la catastrophe était terrible, mais ponctuelle. Aujourd’hui, l’humanité a un cancer généralisé et continue de fumer ou de manger n’importe quoi. » Pensée du déclin ou déclin de la pensée ? La question taraude l’écrivain. Car que peut la pensée à l’heure où « un essai compte moins qu’un Tweet de Trump » ?, se demande-t-il. On se souvient de la célèbre phrase du général de Gaulle lorsqu’il fut question d’arrêter Jean-Paul Sartre pendant la guerre d’Algérie : « On n’emprisonne pas Voltaire. » Mais « ce n’est plus la peine de mettre en prison Voltaire, car plus personne ne l’entend ! », s’emporte Alberto Manguel.

Déroute idéologique

Un sentiment partagé par l’historienne ­Sophie Wahnich, qui enseigne à l’université de Princeton (New Jersey). « Le savoir n’a aucun effet sur la société », regrette-t-elle. Parce que les politiques ne lisent plus les sciences sociales et que « les chercheurs n’ont, pour la plupart, plus d’ambition transformatrice », poursuit la spécialiste de la Révolution française.Tout le savoir est disponible dans les prestigieuses universités, mais transformées en écrins éloignés de la réalité. De savantes analyses assorties de solutions concrètes sont régulièrement proposées au sein de nombreux rapports remis sur toutes sortes de sujets, mais qui sont aussitôt enterrés.

Cette perte de l’effectivité de la pensée s’adosse à une déroute idéologique. Le problème, insistent de nombreux auteurs new-yorkais, c’est que la gauche progressiste a donné des prises à la révolution conservatrice. En Amérique latine, en raison de la corruption qui gangrène de nombreux partis et syndicats. Aux Etats-Unis, à cause de l’oubli de la question sociale, mais aussi d’un certain conformisme, regrette Alberto Manguel. « A Princeton, se souvient-il, avant de faire un cours sur Jorge Luis Borges, on m’a demandé d’avertir mes étudiants s’il y avait des textes qui pouvaient les déranger. » L’ancien assistant du maître argentin a refusé d’obtempérer. Et son intransigeance s’est accentuée : « Je refuse d’enseigner une littérature qui ne dérange pas. » Ainsi, « avec les meilleures intentions du monde », poursuit-il, une certaine Amérique des campus serait devenue dogmatique. Et aurait, peu à peu, créé « un espace dans lequel Trump a pu s’engouffrer ».

Indissociabilité du libéralisme économique et du libéralisme politique

Figure de l’intellectuel public et chroniqueur au New Yorker, l’essayiste Adam Gopnik ne croit pas au diktat du « politiquement correct » aux Etats-Unis. « La terreur de gauche est largement exagérée », tempère-t-il. Ce qui l’inquiète, ce n’est pas le recul de la liberté de penser, mais « la défaite du libéralisme politique ». Adam Gopnik a même rédigé une lettre à sa fille après la victoire du président américain, qui paraîtra bientôt sous forme d’ouvrage, afin d’expliquer aux jeunes générations l’importance des institutions libérales et l’indissociabilité du libéralisme économique et du libéralisme politique.

Les intellectuels auraient-ils cédé à la mélancolie ? C’est un risque, d’autant que « le ­capitalisme émotionnel repose sur une économie de la nostalgie », relève Thomas Dodman, professeur à l’université Columbia (New York). « On dit que nous vivons un “âge de la colère” porté par une nostalgie de la grandeur (américaine ou autre) perdue. Or il est important de montrer que les émotions ont une historicité et que la nostalgie est étroitement ­associée au capitalisme », poursuit l’historien des sensibilités. En effet, par son accélération permanente, le capitalisme accentue le besoin de réversibilité et son mouvementisme incessant fait naître des envies de retour au passé, explique-t-il. Devant le sentiment du « tout fout le camp », nombre de contemporains se réfugient dans le « c’était mieux avant ». Refusant la nostalgie de droite (retour au monde social d’avant) comme la ­mélancolie de gauche (regret des luttes ouvrières d’antan), Thomas Dodman préfère refonder le lien social sur l’empathie, notamment conceptualisée par les penseurs libéraux qui, tel Adam Smith, insistent sur l’importance des sentiments moraux.

« L’alarmisme n’a jamais rien produit »

Alberto Manguel mise, lui, sur le pouvoir pacificateur et rédempteur de la littérature, comme en témoigne la mise en place de salles de lecture dans certains quartiers paupérisés du Mexique, « qui réduit de manière significative la violence ». Le pessimisme ambiant est donc quelque peu tempéré. Il est même repoussé avec force par le philosophe Emanuele Coccia. Face à la crise écologique, explique-t-il, « l’alarmisme n’a jamais rien produit » et le « néoprimitivisme rousseauiste » des zadistes l’ennuie. Penseur de la métamorphose, il adore voyager et vient de faire un tour du monde des idées express pour le moins singulier. Parti de Wellington (Nouvelle-Zélande) le 1er février, où il s’est attaché à repenser les rapports entre la nature et l’humanité, il est ­arrivé à San Francisco, le même jour, mais cinq heures plus tôt, avant de clore à New York son voyage à remonter le temps.

Peut-on vouloir sauver la planète et la perforer en prenant frénétiquement l’avion ? Manger de la viande et respecter le vivant ? Le philosophe répond qu’il faut « se libérer de ces faux débats ». Qu’il n’y a qu’en voyageant qu’on se rend compte que l’on appartient au même monde. Que manger c’est rencontrer, s’incarner, et même « se réincarner dans un autre ». Et qu’il est enfin temps de « sortir de tous ces clichés » qui nous empêchent d’avancer.

Dans les salles de la Brooklyn Library ouvertes jusqu’au petit matin pour abriter cette nuit américaine de la philosophie et des idées, les concepts ont donc valsé, loin des préjugés. Avec la philosophe Manon Garcia qui défend une « érotique de l’égalité ». Ou encore Peter Szendy, professeur de philosophie à Brown University (Rhode Island), qui s’est laissé aller au « dance floor » après une conférence sur « l’image à l’ère de son échangeabilité ». Il est parfois étrange et délicieux ­d’observer comment la nuit métamorphose la sinistrose en symbiose.

Nicolas Truong

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