Claude Bourguignon microbiologiste des sols

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Alturiak
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Re: Erosion des sols

Message par Alturiak » 12 déc. 2008, 12:44

Merci Sylva.

La mesure de la PAC décrite par Akochan sous-entend qu'il n'était pas rare d'avoir 35% ou plus de ses terres non couvertes en hiver, j'imagine que ces terres sont en attente d'un nouveau semis ? Concrètement que fait-on pour passer sous la barre des 35% (comment couvre-t-on ses terres ?) ? Pourquoi est-ce plus intéressant de ne pas le faire ? Moins de boulot tout simplement, ou aussi parce qu'il y aurait des conséquences sur la ou les prochaine(s) récolte(s) ?

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sylva
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Re: Erosion des sols

Message par sylva » 12 déc. 2008, 13:11

pour les détails plus techniques, je laisse Akochan ou d'autres personnes compétentes répondre...
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Re: Erosion des sols

Message par grand gravelot » 12 déc. 2008, 13:22

Je transmets un article de Dominique Guillet sur l'érosion des sols.Article probablement déja envoyé mais quelques piqures de rappel ne sont jamais de trop.
Selon le Professeur Pimentel, de 1956 à 1996, ce sont 1,5 milliard d’hectares de terre arable qui ont été abandonnés en raison de l’érosion. Cela représente un tiers des surfaces arables de la planète.

Au cours des 20 dernières années, environ 300 millions d’hectares (six fois la surface de la France) de forêt tropicales, ont été détruits pour implanter des domaines fermiers et des pâturages ou des plantations à grande échelle d’huile de palme, de caoutchouc, de soja, de canne à sucre et autres récoltes.

A l’échelle planétaire, ce sont 1370 hectares de sol qui sont désertifiés à jamais toutes les heures, ce qui fait 12 millions d’hectares chaque année, l’équivalent de la moitié de la surface agricole de la France.

En Inde, par exemple, ce sont 2,5 millions d’hectares qui sont désertifiés chaque année. Vers 2000, on estimait à 150 millions d’hectares la surface agricole de ce pays. Cela signifie qu’en 2060, il ne restera plus un gramme de terre arable en Inde. En fait, un scénario plus catastrophique peut se profiler si le processus de désertification s’emballe, en raison des bouleversements climatiques : accroissement des températures, sécheresses et disparition des glaciers de l’Himalaya.

A l’échelle planétaire, quelle est la quantité exacte de sol perdu chaque année en raison de l’érosion éolienne et hydrique ? Les estimations les plus basses sont de l’ordre de 25 milliards de tonnes de sol par année. Selon les estimations les plus hautes, ce sont 2400 tonnes de sol, chaque seconde, qui partent dans le vent ou dans les océans, à savoir 76 milliards de tonnes de sol chaque année.

Les estimations hautes nous semblent beaucoup plus probables car chaque année Costa Rica perd 1 milliard de tonnes de sols, l’Ile de Java en perd un milliard, l’Ethiopie en perd un milliard, etc, etc.


Dans ses écrits, John Jeavons a évoqué la perte de sol en relation avec la production de nourriture : pour chaque tonne de nourriture produite, ce sont de 6 à 18 tonnes de sol qui sont irrémédiablement perdues.

Un occidental consomme à peu près une tonne de nourriture par an. Dans certains pays, la quantité consommée par personne est de moitié. Dans d’autres régions, ou selon les populations ou les couches sociales, la quantité de nourriture consommée tend vers le zéro, ce qui “explique” le fait que 36 000 personnes meurent de faim tous les jours
La suite et le début
http://cdurable.info/Planete-Terre-Plan ... rt,347.htm

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Re: Erosion des sols

Message par akochan » 12 déc. 2008, 15:17

Pour apporter un début de réponse il faut savoir qu'il y deux grands types de cultures: les cultures d'automne et les cultures de printemps. La principale culture d'automne en france est le blé qui est semé a l'automne et qui commence à pousser avant l'hiver ce qui permet au sol d'être couvert.
Il y a donc come je le disais précedemment les cultures de printemps comme l'orge de printemps, les betteraves, le maïs etc...
Cela signifie par exemple que dans la rotation culturale pluriannuelle(la succession des cultures au cours des années) si on prend par exemple un blé l'année N qui sera récolté en juillet et que derrière celui-ci on sème des betteraves en avril de l'année N+1 les sol devrait rester nu de juillet à avril soit pendant 9 mois d'ou l'interêt après un travail du sol d'y implanter un engrais vert pour couvrir le sol pendant cette période.
La réglementation actuelle impose une couverture de 65% de l'exploitation c'est a dire que l'on prend en compte les cultures d'automne+les engrais verts pour arriver à ce chiffre. Supposons qu'un agriculteur fasse 10¨% de cultures de printemps il devra semer 65% d'engrais verts sur son exploitation.
Au contraire si il sème 100% de cultures d'hiver il respecte déjà la réglementation. Après dans la pratique il y en a qui font plus ou moins de cultures d'hiver ou de printemps. Le 15 novembre est la date à partir de laquelle on peut détruire les engrais verts et les enfouir et labourer. Mois je chisi des engrais vert gélifs et je laisse faire la nature. Il peut y avoir un problème après de lignification.... :mrgreen: j'arrête là car il y a des romans à écrire.
Ceux qui labourent au 15 novembre laissent donc également le sol nu jusqu'à l'implantation de la culture suivante...
J'espère avoir éclairé un peu alturiak

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Re: Erosion des sols

Message par kercoz » 12 déc. 2008, 16:43

Pourles "newbees" (bleu-bite en bon français) , je remonte des vidéos majeurs de Claude Bourguignon , qui traite des sol et de leur erosion . Son pas terrible au début , mais ça s'arrange . Patientez jusqu'a la fin pour les BRF (il n'en parle que questionnés par les agris . A figeac , il m'a dit avoir peur de dépasser le stade du TCS avec le BRF ....pianissimo !
""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
2ème CYCLE DE CONFERENCES ANDRE DUPUY Comice Agricole de Feurs (Loire) Samedi 17 mars 2007

la première partie à :

http://video.google.fr/videoplay?docid= ... 7752849158

et la 2 ième à

http://video.google.fr/videoplay?docid= ... 5053027019

la source que j'ai trouvé est pour la diffusion

http://www.infogm.org/resogm/



et le troisième viendrait de voir et agir et comporte un extrait du fim de Jean Druon Alerte à Babylone où l'on rencontre au champ Claude Bourguignon nous entretenir du sol

à
http://deconstruire.babylone.over-blog. ... 65674.html
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Message par energy_isere » 11 févr. 2009, 19:42

Les sols français : une richesse à préserver

11-02-2009 univers nature

Le sol, dont l’épaisseur varie de quelques centimètres à quelques mètres, est bien plus qu’un simple support à nos activités. Garant de fonctions écologiques, véritable interface, il permet les échanges gazeux, liquides et de particules entre l’air, la terre et les êtres vivants. Il assure des fonctions de filtre et de tampon de première importance. Or, le sol subit de multiples menaces, et nos pratiques devront très certainement être révisées dans les années à venir si nous voulons préserver ce compartiment fragile et limité de l’écosystème terrestre.

De l’érosion à la contamination chimique : des risques sur tous les fronts
Parmi les atteintes portées aux sols, la Commission Européenne listait, en 2002, huit menaces majeures. En premier lieu, l’érosion affecte près de 45 % des sols européens, la France serait touchée sur plus d’un quart de son territoire, essentiellement dans les grandes plaines limoneuses du bassin parisien et dans le Sud-Ouest.
Au coté de l’érosion, qui exporte chaque année près de 100 kg de terre par hectare, les activités humaines, qu’il s’agisse de l’agriculture intensive, de l’industrie ou de l’urbanisation galopante, menacent sur tous les fronts. Pour la partie biologique du sol, les situations sont très contrastées d’une région à l’autre, et Dominique Arrouays, directeur de l’unité Infosol à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), rassure tout de même, en précisant que « les sols français ne sont pas morts ». Néanmoins, il est notable que les micro-organismes, présents par milliards dans quelques grammes de terre, voient leur diversité réduite avec l’intensification de l’agriculture et la monoculture. Pour la macrofaune, une étude conduite dans le Sud-Ouest a montré que, lors de la conversion des prairies en maïs, la biomasse de ver de terre chutait de 5 tonnes à l’hectare à moins de 500 kg. Ici, le fonctionnement même du sol, dans ces capacités d’échanges, de stockage du carbone et de recyclage de la matière organique est directement menacé.

Question chimie, la situation n’est pas plus réjouissante. Autour des grands centres urbains, les sols sont contaminés par les éléments traces métalliques, que sont, entre autres, le Cadmium, le Zinc, le Plomb ou encore l’Arsenic. Ces micropolluants proviennent de l’industrie, de la circulation automobile ou même de l’agriculture, si on pense au Cuivre utilisé en viticulture. Mais la liste est bien plus longue, et les réseaux d’experts mesurent près de 90 substances considérées comme persistantes, toxiques et capables de s’accumuler dans les chaînes trophiques. Entre autres, les polluants organiques (dioxine, herbicides ou pesticides organochlorés), contaminent le sol, et parfois pour longtemps. Dix ans après l’interdiction de son utilisation, le lindane, un insecticide, est encore présent dans les couches pédologiques des départements du Nord-Pas-de-Calais, de la Somme ou de la Seine Maritime.

La « bétonisation » ou l’annulation pure et simple des fonctions du sol
Avec l’érosion, la perte de biodiversité, les contaminations, l’acidification, ou encore le tassement par les engins agricoles, les scientifiques, comme Dominique Arrouays, s’inquiètent tout autant d’un phénomène dont l’impact est sans commune mesure : la « bétonisation » des territoires qui mène à l’annulation pure et simple de toutes les fonctions du sol. En France, 60 000 ha disparaissent chaque année sous les villes, les parkings et autres routes. D’après Dominique Arrouays, « tous les dix ans, une surface de la taille d’un grand département français est totalement recouverte ».

Jusqu’à ces dernières années, on s’est finalement assez peu intéressé au sol en tant que tel, et selon Didier Rat, chargé de mission sol au Ministère de l’Agriculture, il n’existe pas de réglementation spécifique. Dans un tel contexte, si des efforts sont à faire en matière politique, et notamment poursuivre le projet de directive européenne initié en 2006, une étape indispensable à la prise de mesures concrètes est également de dresser un état des lieux de la situation. C’est dans cet objectif, qu’un réseau de suivi de la qualité des sols, réparti sur 2 000 sites en France, est actuellement mis en œuvre par l’unité Infosol de l’INRA.
« Le sol est une ressource non renouvelable à l’échelle humaine » insiste Dominique Arrouays, le préserver est un enjeu majeur pour nos sociétés, mais aussi un véritable défi.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=3596

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Re: Claude Bourguignon microbiologiste des sols

Message par kercoz » 11 févr. 2009, 20:25

energy_isere a écrit :’un réseau de suivi de la qualité des sols, réparti sur 2 000 sites en France, est actuellement mis en œuvre par l’unité Infosol de l’INRA.
« Le sol est une ressource non renouvelable à l’échelle humaine » i
Il serait temps que nos impots servent a autre chose qu'a abonder les etudes OGM confiées a ces instances par des pieuvres comme sonsanto §co .
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Re: Claude Bourguignon microbiologiste des sols

Message par Rahan » 07 mars 2009, 22:41

Je viens de regarder les vidéos de conférences de Claude Bourguignon... A la fin il parle du maïs, précisant qu'il s'agit d'une graminée toxique et que les peuples d'Amérique du Sud utilisaient de la chaux pour leur maïs.

J'ai prévu de semer du maïs de chez Koko au printemps, et j'avais l'intention de valoriser la partie non consommable de la plante soit au compost soit en la laissant au sol...Quelle partie est considérée comme toxique ?

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Re: Erosion des sols

Message par Alturiak » 29 mars 2009, 19:10

J'aurais également pu poster sur le fil des Bourguignon.
Le Monde a écrit :Inventoriés, les sols français sont dans un état médiocre mais pas catastrophique

Certaines des molécules recherchées sont indétectables. D'autres sont omniprésentes. "Par exemple, le lindane (insecticide interdit en 1998) est retrouvé absolument partout, y compris là où il n'a jamais été appliqué, comme en milieu forestier, dit Dominique Arrouays. Cela montre que la contamination s'est faite par voie atmosphérique."

(...)

Souvent ignorée, l'érosion compte aussi au nombre des menaces qui pèsent sur les terres cultivables. Selon M. Arrouays, "20 % à 25 % des terres arables françaises subissent une érosion qui ne pourra pas être supportée durablement". Ces phénomènes sont concentrés dans les grandes plaines limoneuses du nord du Bassin parisien, en Picardie, dans le pays de Caux, le Languedoc et dans une partie du sillon rhodanien.

(...)

L'autre menace qui pèse sur les terres arables françaises est, tout simplement, la "bétonisation" du territoire. "On perd 60 000 hectares par an, l'équivalent d'un gros département français tous les dix ans, précise Dominique Arrouays. Non seulement on diminue notre potentiel agricole, mais on détruit un grand nombre de fonctions environnementales des sols, en particulier leur rôle de tampon en cas d'événements extrêmes, comme les inondations."

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Conferences liées a l'agriculture et l'impact de la pénurie

Message par kercoz » 29 oct. 2011, 14:23

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Re: Claude Bourguignon microbiologiste des sols

Message par Silenius » 30 oct. 2011, 03:47

Rahan a écrit :Je viens de regarder les vidéos de conférences de Claude Bourguignon... A la fin il parle du maïs, précisant qu'il s'agit d'une graminée toxique et que les peuples d'Amérique du Sud utilisaient de la chaux pour leur maïs.

J'ai prévu de semer du maïs de chez Koko au printemps, et j'avais l'intention de valoriser la partie non consommable de la plante soit au compost soit en la laissant au sol...Quelle partie est considérée comme toxique ?

Aucune partie du maïs n'est toxique, mais l'alimentation exclusivement avec du maïs génère la pellagre chez les humains (carence en niacine).
La cuisson du maïs avec 1% de chaux (nixtamalisation) élimine ce problème, mais lorsque on a importé le maïs des Amériques, on a oublié d'importer aussi la façon de le cuire !
Il y a eu de graves épidémies de pellagre en Italie (nourriture 100% polenta !)

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Re: Claude Bourguignon microbiologiste des sols

Message par kercoz » 13 mai 2012, 07:18

Histoire de relancer ce fil , un lien qui me parait interessant :
http://www.consommer-juste.fr/forum/2/?page=2
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Le constat

Nous avons abandonné aux industriels et à la grande distribution, la commercialisation de nos productions. Nous nous sommes laissé entraîner par la recherche, dans la productivité extrême, croyant de bonne foi, que cela nous aiderait à équilibrer nos exploitations. En réalité, nous nous sommes laissé entraîner dans la voie du marketing et nous vendons aujourd’hui, plus d’emballage, que de fruits. Et dans des normalisations et règlements Européens qui ruinent nos exploitations. Nous ne trions plus nos produits, qu’en fonction de leur apparence et non de leur qualité gustative. Le besoin des magasins, de présenter de « beaux » produits dans leurs rayons, nous a poussé, à cultiver des fruits sans goût et nous a éloigné des consommateurs. Un fruit pas mûr est un frein à la consommation, non seulement il ne donne pas le plaisir gustatif escompté par les consommateurs, mais en outre, il est très cher. Enfin plus un fruit est cher, moins nous en vendons, ce qui a pour effet de créer une surproduction artificielle.

Ce constat fait, nous pouvons nous interroger sur la cause de la situation actuelle et sa justification.
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