[BRF] Rémanents de foréts et BRF

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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kercoz
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Re: [BRF] Rémanents de foréts et BRF

Message par kercoz » 04 nov. 2020, 23:02

energy_isere a écrit :
04 nov. 2020, 21:55


Il fait le BRF à l'échelle industrielle, il parle de 100 m3 de BRF à l'année !
C'est pas énorme. Il y a un élagueur qui me déversait des petits camions de 5 à 8 m3 de broyat et j'alimentais gratuit 4 personnes. Le plus chiant c'est qu'il faut vite ramener le tas à 30/40 cm pour ne pas qu'il chauffe. Les élagueurs le broient pour réduire le volume et paient pour vider en décharge. Ici ils le donnent, ds le sud Est ils le vendent.
J. Heber a bossé avec Lemieux à l' U. Laval. L' année de la mort du Pr Lemieux il a fait une tournée en france pour promouvoir les BRF.

Il récupère les camions de broyat des élagueurs qui déboisent sous les lignes élec et le long des voies ferrées.... Préfère le payer un peu pour la qualité ( section des branches inf à 7 cm normalement), et le rebroie . Il le vend, l'étale , nottament sur des pentes pres des lacs pour bourgeois, ce qui évite le lessivage des sols lors de grosses pluies. Il vends aussi des plantes :
http://www.jardinsvivaces-livegardens.c ... sol-vivant
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Des nouvelles du Maquis . Résistance et décroissance.

Message par kercoz » 04 juin 2023, 12:18

https://www.mediapart.fr/journal/cultur ... pesticides
Peut etre une des raisons du processus BRF qui passe par la multiplication des mychorhises
""""""""Ces organismes filamenteux sont extraordinairement absorbants (leur paroi est ténue) et exploratoires : ils ne cessent de pousser dans toutes les directions, se ramifient, fusionnent, quadrillant littéralement le sol à la recherche de nutriments. Mais, incapables d’effectuer la photosynthèse, ils ont besoin des plantes pour leur procurer des sucres et des lipides, que les végétaux produisent avec l’énergie solaire et le dioxyde de carbone de l’atmosphère. D’où cette symbiose, qui consiste en un échange de ces sucres et lipides contre des sels minéraux (azote, phosphore, calcium, etc.).

Un échange tellement profitable que l’ajout du bon champignon aux racines d’un sapin de Douglas augmente sa croissance de 60 % ! De fait, sans champignons, beaucoup de plantes végètent, voire meurent. En moyenne, elles sacrifient de 20 à 40 % des produits de leur photosynthèse pour s’assurer la présence de ces précieux auxiliaires, ce qui à l’échelle planétaire représente environ 5 milliards de tonnes de carbone annuelles.

Cette symbiose s’opère via d’étranges structures unissant les racines des plantes et les filaments des champignons, les mycorhizes (de myco issu du grec mukês « champignon » ; rhiza « racine »). Elle a été décrite il y a plus d’un siècle, mais ce n’est que depuis quelques années que l’on mesure son universalité, et surtout son utilité potentielle.

40 % des champignons s’unissent à des plantes.

Le chercheur Francis Martin

Pas moins de 90 % des plantes connues hébergent des champignons. Et ce, par légions entières : « Une plante de prairie peut avoir 50 espèces différentes de champignons dans ses racines ; et un vieux chêne, plus de 350 ! », s’émerveille Francis Martin, chercheur à l’Inrae de Nancy et auteur notamment de La Forêt hyperconnectée (éditions La Salamandre, 2022). Quant aux champignons, 40 % d’entre eux s’unissent à des plantes. »

Cette alliance biologique s’est formée dès que les végétaux sont sortis des océans – ils n’y seraient sans doute pas parvenus sans l’aide des champignons –, donc depuis quelque 450 millions d’années. Ainsi, champignons et plantes évoluent ensemble depuis si longtemps qu’ils ont pu raffiner à un degré fascinant leurs « marchés biologiques ». « Bien sûr, le mot de marché est une métaphore », rappelle Marc-André Selosse, professeur au Muséum d’histoire naturelle, l’un des meilleurs connaisseurs mondiaux des mycorhizes. « Mais c’est une métaphore légitime et féconde : elle nous permet de poser des questions scientifiques, d’expliquer des observations, et de faire des prévisions. »""""""
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Re: [BRF] Rémanents de foréts et BRF

Message par mobar » 04 juin 2023, 13:30

Les champignons sont aussi probablement à l'origine de la fertilité extraordinaire des terra preta amazoniennes !
Fertilité qui l'on ne retrouve pas dans les substrats à base de biochar qui restent un produit industriel inerte

https://hal.inrae.fr/hal-02787041/document
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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