
La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
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- thorgal
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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
oulah! gosse aux idées bizarres ... déjà à cet âge ... ceci explique sûrement cela, Dr Gilles 

Never under-estimate the predictability of stupidity - Bullet Tooth Tony
- tolosa
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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
La période est agréable parceque nous ne subissons pas encore de plein fouet les conséquences délétères que ce qui va arriver tout en profitant du sentiment apaisant d'avoir eu raison contre beaucoup...
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).
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- Brut léger
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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
Tout à fait d'accord, dès que les premières conséquences sérieuses vont arrivés beaucoup ici qui se réjouissent dès que le baril prend 1$ seront moins jouasses... Moi le premiertolosa a écrit :La période est agréable parceque nous ne subissons pas encore de plein fouet les conséquences délétères que ce qui va arriver tout en profitant du sentiment apaisant d'avoir eu raison contre beaucoup...

- thorgal
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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
tout est relatif ...tolosa a écrit :agréable
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- Brut léger
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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
Disons... excitante si tu préfères. Mais ça fait tout de même plaisir d'avoir raisonthorgal a écrit :tout est relatif ...tolosa a écrit :agréable

- thorgal
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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
on est d'accord 

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Re: La hausse des prix, un catalyseur du changement ?
Quelques extraits des Echos (pas vraiment tendance Besancenot).
http://www.lesechos.fr/info/analyses/4729617.htm
Pour le reste, c'est bien vu.
Maintenant pour le plaisir :
http://www.latribune.fr/info/IDC1257226 ... etrole.nsf
On attend donc de pied ferme le pétrole à 15-20 $ le baril ! Les "fondamentaux physiques du marché du brut" s'en occupent activement .
http://www.lesechos.fr/info/analyses/4729617.htm
Pas très crédible le coup de la Russie ! Mais s'il a raisonCeci n'est pas un choc pétrolier .
...
Face à ce choc de la demande, un vrai choc apparaît aussi du côté de l'offre. Souvent méconnu, il se résume simplement : les pays producteurs ont désormais une vision de long terme - du moins ceux qui ont les plus grandes réserves. A vrai dire, il y a clairement deux types de pays. Les premiers pompent tout ce qu'ils peuvent. Cette fuite en avant s'explique souvent par la volonté de survie du régime politique en place. C'est le cas par exemple de la Russie, qui aura épuisé ses réserves en moins d'une décennie si elle continue d'exploiter ses gisements au rythme actuel. Les investissements passent ici au second plan.
Et puis il y a les autres pays, ceux qui ont plusieurs décennies de réserves devant eux, comme l'Arabie saoudite, le Venezuela ou l'Iran. Ceux-là semblent être entrés dans une logique de la rente. Ils cherchent d'abord à remettre la main sur leurs ressources, au détriment des majors occidentales qui n'ont plus accès qu'au dixième des gisements recensés dans le monde. Ils s'efforcent ensuite d'exploiter leur rente au mieux. En limitant leur activité, ils gagnent sur tous les tableaux. Chaque baril valant plus cher, ils accroissent leurs recettes à production égale. En restreignant les ponctions sur leurs gisements, ils en prolongent la durée d'exploitation. Et ils étalent les investissements dans le temps.
...

Pour le reste, c'est bien vu.
Maintenant pour le plaisir :
http://www.latribune.fr/info/IDC1257226 ... etrole.nsf
A noter la date : nov 2006. On était effectivement dans un petit creux de qq mois. Ne pas l'oublier.Le pétrole n'échappe pas aux cycles économiques
Le grand yoyo des cours du pétrole :
Vers un baril entre 12,5 et 25 dollars
La Tribune.fr - 24/11/06
...
Les professionnels du pétrole ont pourtant coutume de dire que la seule chose certaine en matière de prévisions des prix du brut est qu'elles s'avèrent toujours erronées. La chute d'environ un tiers du prix du pétrole depuis août nous rappelle à quel point il est risqué de se fier à un consensus momentané parmi les analystes financiers. Rappelons d'ailleurs ce qu'affirmait en mars 2005 le président d'Exxon, Lee Raymond, alors que le prix du pétrole dépassait les 50 dollars : " Ces prix ne sont justifiés ni par l'offre et la demande ni par aucune donnée fondamentale. "
Aujourd'hui, les fondamentaux physiques du marché du brut signalent bel et bien un état de surproduction, d'au moins 2 millions de barils selon l'Opep, prévu correctement par nos modèles dès juin 2005 pour l'année 2006. La demande chinoise était en effet inférieure en 2005 à son niveau de 2004, infirmant déjà un an auparavant le postulat de base du " nouveau paradigme ", du moins sur le court terme. Depuis lors, la croissance de la demande mondiale de brut a sans cesse été revue à la baisse. Côté offre, les investissements dans la production de l'industrie pétrolière ont plus que doublé depuis 2000. Selon la théorie des cycles économiques, les prix élevés du pétrole portent en eux-mêmes la promesse de leur correction à la baisse, car ils rentabilisent la mise en production de considérables réserves marginales, et incitent à la substitution du brut par d'autres sources d'énergie. Cela a d'ailleurs entraîné le rebond spectaculaire de la demande de charbon et le décollage accéléré de l'éolien.
Éviter "l'erreur collective". La vérification depuis près d'un an de l'hypothèse d'un retour périodique à la surproduction pétrolière correspond à un " scénario cyclique ". Cette alternative au " scénario unique ", qui s'est concrétisée trois fois au cours des vingt dernières années, peut conduire à une baisse importante des prix. Ainsi, en 1986, le prix du baril est tombé à 9 dollars, après une forte hausse de la production de l'Opep visant à compenser une perte de revenus face à des mesures d'économie d'énergie en Europe.
En 1998, le prix mondial du baril replongea à 9 dollars quand l'Irak de Saddam Hussein doubla sa production, alors que le boom de la demande asiatique cessait abruptement. En 2001, le prix du brut chuta à 18 dollars : la Russie suralimentait le marché en pétrole alors que les États-Unis entraient en récession. Demain, alors qu'on évoque un ralentissement aux États-Unis, et en Europe en 2007, le " scénario du pétrole toujours plus cher " tiendra-t-il encore face au " scénario cyclique " ?
Au cours des prochaines années, les opérateurs auront tout à gagner à vérifier régulièrement, notamment au moyen d'indicateurs avancés, si les marchés du pétrole s'orientent vers l'un ou l'autre, afin d'éviter la répétition d'une " erreur collective " à " l'étendue catastrophique " , comme celle des télécoms en 2000. Entre deux extrêmes de prix, en effet, l'équilibre de long terme - souvent situé entre 20 et 40 dollars - est bien difficile à maintenir : un pendule ne s'arrête pas subitement au milieu de sa course !
On attend donc de pied ferme le pétrole à 15-20 $ le baril ! Les "fondamentaux physiques du marché du brut" s'en occupent activement .
